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[Flashback]Kelvin by night. (PV Silver/Lewis)
Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Lewis quitta l’opéra un discret sourire aux lèvres, se faisant l’écho de celui que la jeune danseuse lui avait adressé peu avant la fin de la représentation. Sourire qui s’estompa  rapidement en portant son regard sur le port.

Bientôt il reprendrait la mer. Laisser un équipage à terre trop longtemps n’est jamais une bonne chose. Pour quelle destination et pour combien de temps ? Il se surprit à espérer de courtes missions afin de revenir au plus vite à Kelvin ou plus exactement à l’opéra. Revenant à la taverne où logeait son équipage. Les regards interrogateurs et cette petite lueur d’espoir  disparue lorsqu’il annonça qu’ils resteraient encore à terre.
Lorsqu’il monta à l’étage dans un silence seulement perturbé par le bruit de ses talons sur le parquet. Les discussions reprirent lentement lorsqu’il disparut dans les escaliers en direction des l’étages.
Un bruit de pas le rattrapa juste avant qu’il entre dans sa suite au dernier étage. Le bras de Cristal lui barra l’accès et sa seconde se plaça devant lui et la porte.

« - Lewis cela ne peut pas durer il faut que…
-Il faut que je dorme. »

La coupa sèchement le capitaine avant de l’écarter d’une main et de s’enfermer à double tour. Le dernier  tour de clé lui arracha un soupir comme si l’effet du loquet l’isolait de tout. Au travers de la porte il entendit Cristal pester contre son étrange comportement. Une brise iodée et fraîche envahi la pièce. Pourtant il n’avait pas souvenir d’avoir laissé la fenêtre ouverte avant de partir pour l’opéra.

« -Excellent rhum ! »

Lewis ne sursauta pas en faisant volteface déjà son pistolet en main pointer vers la personne qui s’exclamait ainsi. Cette voix il l’avait reconnue dès la première syllabe que l’homme avait prononcée.
« -Valentino. Que me vaut l’honneur de cette visite si tardive ? »
La silhouette assise sur le fauteuil derrière le bureau, dont ce dernier supportait les jambes croisées de l’individu qui, sans faire attention un seul instant à l’arme pointée dans sa direction proposa à Lewis un verre.

« - Il n’est pas chargé.
-Laisse-moi deviner… »

Lewis essaya de se remémorer quand Valentino Tarenziore aurait-il bien pu échanger son pistolet contre un autre. Pendant le spectacle ? Alors que tous les regards étaient tournés vers la scène ? Certainement pas. Cela aurait été trop facile et lui répondre cela, il trouverait certainement cela insultant pour un voleur de son envergure.
« - J’y suis. Le vieux noble qui passait dans les rangs en cherchant sa place tout en s’excusant.
-Rassures-toi Lewis je ne t’ai pris que cela. Evidement ce n’est pas le cas de tout le monde. J’ai récolté un sac entier de bijoux en tout genre, de gousset et de bourses bien garnies.
-Et ? »
Le ton de Lewis se fit méfiant. Discuter avec Valentino ou passer un marché avec cet homme restant l’une des choses les plus risquée de ce monde.  Lui l’élu de Nerel fini tranquillement son verre et eut encore la patience de s’en resservir un autre au frais du baron avant de s’adresser à ce dernier le plus tranquillement du monde.
« - Voyons Lewis. Ta seconde à raison. Tu ne peux pas rester ainsi à attendre sagement la prochaine représentation de cette jeune danseuse et faire vivre ton équipage sur ta fortune. Tu t’encroûtes Lewis. »
Lewis ne pouvait donner entièrement tort à Valentino sans pour autant le laisser dire cela.
« - Et je suppose que tu es venus me trouver pour que je fasse office de recéleur pour ton butin fraîchement dérobé.
-De grâce non. Je suis le mieux placé pour savoir qu’il y a grandement meilleur recéleur que toi dans cette ville ou une autre.
-Ce n’est pas non plus le remord qui te ronge et qui a fait que tu viennes me restituer mon pistolet tout de même.
-Non plus. Pour tout de dire, je me moque éperdument de la valeur de ce butin. En revanche ce qui risque fort qui fasse que ce soit toi qui t’y intéresse… »
Laissant sa phrase en suspension pour enlever ses jambes du bureau et s’assoir en face de manière plus sérieuse.
« -C’est qui le détient à son insu en ce moment. »

Un sourire malicieux apparu sur le visage de Valentino alors que Lewis serrait les dents en se demandant qu’elle idée avait germé dans la tête de celui qui lui tendait un verre.
Verre  avalé d’un trait par Lewis. Passé la brûlure de l’alcool il est vrai que les saveurs de vanille, de cannelle et d’autres épices rendaient ce rhum bien meilleur que celui dont s’abreuvait les boit sans soif capable de descendre d’un trait une bouteille.

« -C’est vrai qu’il est bon. »

Reconnut Lewis en reposant son verre vide. Tout en le resservant Valentino Tarenziore ne manqua pas de lui rappeler les similitudes dans la façon qu’avait les deux hommes d’aborder les navires.
« -C’était il y a longtemps. Je me suis rangé et je suis…
-Devenu quoi ?  Baron !? Le seul grade qui compte est celui de capitaine ! Serais-tu prêt Lewis à arborer à nouveau l’emblème que tu as depuis trop longtemps mise de côté pour rien d’autre qu’éviter de nier l’évidence ?
-Et pourquoi donc le ferais-je ?
-Mais pour toi Lewis ! Et accessoirement pour cette danseuse.
-Je t’interdis de… »
Valentino imposa le silence tout en sortant une pipe de sa poche.
« -Je t’en prie Lewis. J’étais deux rangs derrière toi et j’ai bien cru que tu allais te transformer en véritable torche humaine lorsqu’elle t’a souri un peu avant la fin de la représentation.  En parlant de flamme. Tu serais aimable de… »
Lewis retira l’un de ses gants et à peine son index en contact avec le tabac se trouvant dans la cheminée qu’une fumée blanche en sortie. Silencieusement Valentino tira trois bouffées. Laissant une odeur âcre se rependre dans la pièce avant de poursuivre.
« -Sérieusement, tu risques la combustion spontanée à trop regarder cette jeune femme se déhancher. »
La main de Lewis se leva avant de retomber à plat sur le bureau.

« -Vas-tu enfin me dire pourquoi tu es ici !

-Je suis venu pour te sauver Lewis. Pour te sauver de toi-même et de cette vie tranquille que tu t’es construite et qui te ronge petit à petit. A l’heure où je te parle les gardes enquêtes très certainement sur les vols que j’ai commis ce soir. Et je ne donne pas cher de la peau de cette danseuse lorsqu’ils découvriront le sac dans sa loge. Medron est peut-être ton ami, mais ce n’est pas ton rang de baron qui lui évitera les ennuis. D’un autre côté quelques membres de mon équipage sont dans ta villa sur les hauteurs de la ville. Ils vont la vidée entièrement et l’incendier. A toi de choisir ce qui est le plus important pour toi. Sauver une innocente pour qui ton cœur chavire ou ta maison et cette  réussite sociale qu’elle représente ? »
Lewis rejeta sa chaise en arrière et se dirigea vers une armoire dont il vida entièrement le contenu jusqu’aux étagères qu’il jeta à terre sans ménagement. Un clic se fit entendre puis c’est un panneau qui coulisse qui se fait lever Valentino. Lewis restant quelques instants immobiles observant le fond de l’armoire.
La tête de mort croisée d’os. Pour certains elle inspire la peur. Pour d’autres  c’est un symbole qui permet de vivre comme bon leurs semblent. Sur les mers, mais sans jamais oublier que c’est peut-être comme ce symbole que peut finir votre corps. Rongé par le sel au fond de cette étendue qui fascine encore et toujours. Chacun à une vision différente de ce que représente ce symbole Presque autant qu’il y a de capitaine l’arborant et encore bien plus pour ceux qui la croise. Pour les deux capitaines l’idée qu’ils se faisaient l’un et l’autre de la piraterie avait toujours été très proche pour chacun.

« -Sage décision. »

Se contenta de commenté Valentino les bras croisés observant Lewis à nouveau paré de noir.
« -En plus ça affine la taille cette couleur. Elle te va comme un gant. »
Lewis ne releva pas la remarque de Valentino et déjà descendait à vive allures les escaliers. Lorsqu’à son arrivé dans la salle commune le silence tomba à nouveau.  Des regards s’échangèrent entre les membres de l’équipage. Lewis se dirigea vers la sortie tout en ordonnant de tenir son navire prêt au départ dès que possible.

« -Toi et toi vous venez avec moi ! »
Les deux noviens n’osèrent même pas questionner le capitaine et lui emboitèrent le pas lâchant leur chope pour attraper en catastrophe leurs armes. .Alors que la porte de la taverne claquait sur leur sortie. Les regards se tournèrent vers Valentino.

« - Vous avez entendu votre capitaine ! Bouger vous le lard bande de mécréants !
-Personne n’ira nulle part sans moi ! »

A son tour Cristal descendait les escaliers.
« -C’est quoi ce bordel !?
-Très chère réjouissez-vous. Votre capitaine semble décidé à enfin lever l’ancre et cela le plus tôt possible.
-Quoi ? Là, maintenant ? Tout de suite !? »

Finissant de s’habiller comme elle le pouvait Cristal prit conscience à qui elle s’adressait et vociféra les mêmes ordres à l’équipage à l’instant où elle reconnut Valentino Tarenziore. La taverne se vida à une rapidité déconcertante et les hommes et les femmes présentent se dirigèrent vers le port.

« Allez, allez ! Pressons madame la seconde. Vous savez comment il est lorsque quelque chose ne va pas lorsqu’il est à bord. Je garderais un œil bienveillant sur cet établissement. »

Cristal partie Valentino souffla en s’asseyant à une table dans un coin où l’ombre en dissimulait une autre.

« - J’espère que ce ne sera pas la dernière fois que nous nous mêlons des histoires des mortels. Pour ma part, je trouve cela très plaisant.
Adelas Rosaria rejeta sa capuche en arrière.

« - Contrairement au vol, en amour rien n’est jamais acquis.
-Je vous rassure. En matière de vol. Acquérir quelque chose peut parfois être soumis à cette… Comment dites-vous déjà ?
-Loi. Règle. Comme bon vous semble.
-Oui voilà. Tout de suite, on en vient aux grossièretés."


Lewis étouffa un juron de déception en observant les gardes de Kelvin à chaque entrées de l’opéra. Il dût faire au moins trois fois le tour de l’édifice pour enfin entrevoir une opportunité d’y pénétrer.
Non sans l’aide des deux marins qui maîtrisèrent avec une facilité déconcertante les deux gardes postés devant l’entrée des artistes. Il eut même à s’interposer afin que l’un d’eux ne mette pas un terme à la vie d’un garde en lui rappelant que si lui avait agi ainsi le jour où il avait recruter ce fier à bras, il ne serait pas là. Pour la peine le pauvre en prit pour un cirage de pont.  Il congédia ses deux acolytes  leur laissant pour ordre d’aller trouver Méline au temple d’Ariel. Se glissant dans les entrailles de l’opéra tel en fantôme. Il trouva rapidement un chemin vers la loge de la danseuse. Par chance aucuns gardes encore n’étaient présents. Seul un homme hurlant au scandale autour d’autres qui déplorait certes la pertes d’un bijoux ou d’une montre, mais tenait tout de même à approcher la danseuse.
Combien de fois Lewis avait abandonné l’idée de venir congratuler Silver personnellement devant ce type qui ne souhaitait que personne ne vienne déranger ses danseuses après le spectacle ? Ce soir Lewis perdrait peut-être bien plus qu’une montre une villa, un titre ou une broche, mais gagnerait tellement plus. Seule incertitude pour lui la réaction de la jeune femme, sans compter celle du duc.
Pardonne-moi Medron mon ami. Ce n’est ni contre toi, ni contre ta ville. Une brève pensée comme une prière sans génuflexions.  Avant que la voix du metteur en scène ne l’interpelle.

« Eh ! Vous là! Dégag…"

Lewis avait neutralisé le metteur en scène d’une main et les autres candidats à l’affrontement direct avaient fuient devant la détermination du capitaine. Seul devant cette porte il inspira profondément avant de l’ouvrir.
Elle était là. Assise. Simplement assise et semblant patienter. Lewis regrettant de n’avoir qu’un seul œil pour l’admirer. Le temps était plus à l’urgence qu’à celui de la contemplation. A peine leurs regard se croisèrent que le temps sembla s’arrêter. . Il aurait tellement souhaité pouvoir l’aborder d’une autre manière que celle dont  l’urgence de la situation l’exigeait.
Mais que faire par les dieux ! Pensa le capitaine qui n’était qu’une marionnette manipulé par le battement des cils de ce regard. Il n’avait pas le temps de lui expliquer pourquoi exactement il était ici. Lewis décida de remettre les explications à plus tard.

« - Navré madame ceci est un enlèvement. »

Ce bougre de Valentino avait raison. Qu’il est bon parfois de se dédouaner de toutes règles, lois et autre protocoles. Même si l’on doit arborer ce sinistre symbole. Il ne vous met pas au-dessus des dieux, mais vous laisse au moins croire que de temps à autre vous êtes plus que des mortels.
Evidement cela ne reste qu’une impression. Le cri strident  de la jeune femme retenti dans certainement tout l’opéra. Lewis reconnu lui-même être passé à côté d’un détail alors que la danseuse s’égosillait toujours. Il aurait peut-être mieux valu la bâillonner avant de lui annoncer qu’il l’enlevait. Les bras croisé devant Silver il attendit qu’elle soit à bout de souffle.

« - Bien maintenant que toute la ville et aussi la garde est au courant qu’en plus de vos talents de danseuse vous avez aussi tout d’une cantatrice. Dois-je vous ficelez et vous enfermez dans un sac ? Ou êtes-vous disposez à me suivre sans faire d’histoire ?

Mal dissimulé sur une étagère Lewis s’empara d’un petit sac contenant le larcin qui ferait accuser la danseuse de vol et le glissa dans une de ses poches. Puis  déchirant un morceau de tissu d’une des nombreuses tenues de scène pour en faire un bâillon attendit la réponse de la jeune femme.
Dim 12 Avr 2015 - 8:27
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Silver Revetoile
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[Flashback]Kelvin by night. (PV Silver/Lewis) Barreg11
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Elle étira la main, loin par dessus sa tête et l'épaule opposée. Le spectacle venait une fois de plus de s’achever, et une fois de plus elle s’étirait pour ne pas souffrir de courbatures le lendemain. Dans la faible lueur des bougies, les cheveux de Silver se teintaient de rouge, d'orange et d'or, donnant a la Maudite une rousseur illusoire.

Les autres danseuses sont parties, déjà, retrouver leurs familles ou leurs maris. Elle restait seule, bien trop souvent a son gout, ruminant les paroles que le baron et elle avaient échange dans les jardins du palais. Silver repensait aussi, a Emerelle, qui l'avait mise en garde contre l'homme, au tendances a courir le jupon. Toute fois, comme il n'avait jamais, vraiment, tenté de courir le sien, Silver ne pouvait pas tout a fait donner crédit aux paroles de la demoiselle.

Fichtre et même la blonde lui manquait. Elle secoua la tête pour chasser les mauvaises pensées et se recentrer sur les exercices auxquels elle s'adonnait. Silver continua ainsi pendant que Lewis rencontrait le vieux pirate.

Et alors que le baron défonçait le fond de son armoire, la jeune femme alla glisser son corps musclé dans une cuve d'eau froide. C’était son rituel, plonger son corps encore luisant de sueur et en ôter toute trace, laver longuement sa peau et ses cheveux d'argent, et même parfois ne quitter le bain que lorsque la croûte de glace l’empêchait presque de le quitter. Silver ne sentant pas le froid, elle se fichait bien de la température de l'eau.

Au moment ou Lewis pénétra dans le théâtre, Silver était en train d'éponger son corps, otant les billes de givres de sa peau, et repassait sagement une tenue plus "correcte". Elle habilla son corps d'une jupe longue et d'une chemise, avant de serrer celle ci avec un corset. Elle venait de finir de tresser ses cheveux, quand le baron défonça sa porte. Levant les yeux vers lui, Silver ressembla plus que jamais a sa jumelle, cette autre femme dont elle ignorait l'existence. Entre Lenneth et Silver il y avait trop de mensonges et de non dit.

La danseuse échangea un long regard avec le baron. Ses cils battant lentement, ses yeux pales interrogeant sur la raison de sa venue. Son cœur fragile papillonnait. Est ce ainsi que le borgne faisait sa cour? En débarquant en trombe auprès de ses dulcinées? Pourtant les mots qu'il lui servit ne la rassurèrent pas. Ce n'est pas ce qu'on dit a une femme que l'on convoite.

"Navré madame ceci est un enlèvement."

Effrayée, Silver se mit a crier, aussi longtemps que le purent ses cordes vocales et son souffle erratique. Un sourire narquois se peignit sur le visage de Lewis alors qu'il la menaçait de la fiche dans un sac et de la jeter sur son épaule. Silver se mit a trembler. Il lui semblait qu'un enlèvement amoureux ne se faisait pas ainsi. C'est seulement a cet instant qu'elle se demanda si elle n'avait pas fait fausse route au sujet des sentiments de Lewis. Et si ... ce qu'elle éprouvait pour le borgne n’était qu'une route a sens unique?

Alors la jeune femme bondit de sa chaise, et se rua, cherchant a atteindre le couloir, courant de toutes ses forces, bousculant Lewis au passage. Elle ouvrit la bouche pour crier a nouveau, demander a l'aide. Seulement ses poumons lui brûlaient encore de son dernier cri. Et en plus elle n'avait pas prit le temps de reprendre correctement son souffle.

Agile comme une anguille silver chercha a échapper aux bras de Lewis qui se tendaient déjà, pour l'attraper? l’étreindre? l’étrangler?




[Flashback]Kelvin by night. (PV Silver/Lewis) Barreg11
Jeu 7 Mai 2015 - 15:16
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Elle aurait pu tout aussi bien le suivre gentiment comme il le lui avait proposé. Au lieu de cela.  Elle c’était enfuit en hurlant. Il aurait pu lui barrer le passage, l’empêcher de s’enfuir, la rassurer en lui disant qu’elle était la victime involontaire d’une machination de Valentino. Que la simple pensée de l’imaginer derrière des barreaux le rendrait fou. Oui il aurait pu faire tout cela, si la voir trembler de peur face à lui ne l’avait pas paralysé au point de ne plus savoir ni quoi faire, ni quoi lui dire.

Tel  un spectateur impuissant, il la laissa le bousculer et fuir. Au moins, elle ne serait pas inquiéter pour vol pensa Lewis. Lui en revanche devenait le coupable tout désigné. Etant en possession du sac remplit des objets volé par Valentino.  Le danger qu’elle soit reconnue coupable de vol disparaissait comme cette natte argenté qui passait la porte. Tout comme ses chances de la revoir…

Cela il ne pouvait le supporter. Il se lança à sa poursuite dans les coulisses de l’opéra. Sa méconnaissance des lieux et il fallait bien qu’il finisse par l’avouer son âge. Ne lui laissèrent pas la chance de la rattraper dans ce dédale de couloirs. Il ne gagna du terrain que lorsque certainement elle  se demanda par où fuir. Il l’a rattrapa un peu avant la scène. Lui agrippant l’épaule. Il réussit à stopper la danseuse sans grand mal. Afin qu’elle évite à nouveau de hurler  et toujours dos à elle. Il mit sa main devant sa bouche et l’amena tout contre lui.
« -Attendez. » Réussi-t-il à dire bien que quelque peu essoufflé par cette course folle, qui avait durée tout de même une bonne dizaine de minutes.  
« Calmez-vous. Ce n’est pas ce que vous… » Une vive douleur l’empêcha de continuer sa phrase. Il  en relâcha son étreinte, laissant la danseuse s’échapper en direction de la scène.
La scène étant moins encombrée que les couloirs.  Il réussit à lui barrer le passage un peu avant qu’elle ne disparaisse derrière  le rideau.
« -Ecoutez-moi seulement un instant. Vous êtes victime d’une machination. Je n’ai aucunement l’intention de vous faire du mal. »
Il s’était appliqué à lui parler d’une voix la plus rassurante possible. Ajoutant à cela un mince sourire il recula d’un pas afin. Il prit le temps de lui expliquer  le stratagème mis en place par Valentino.  Prenant le temps de lui montrer le sac remplit d’objets de valeur qui avait été caché dans sa loge.
« - Qu’il brûle ma villa si cela lui chante.  Je quitte Kelvin cette nuit pour certainement un long moment. Vous ne risquez pas d’être accusée pour vol et c’est bien ce qui me préoccupait le plus.»
Déjà il regrettait de ne plus pouvoir assister à ses spectacles. Rangeant le sac. Il observa un moment la morsure dont elle l’avait gratifié quelques instants auparavant. De minuscules cristaux de givres encerclaient l’endroit où les dents de Silver avaient laissé leurs marques.  Il la fixa un moment comme pour graver dans sa mémoire ce visage qu’il ne reverrait peut-être plus jamais.
« -Il y a des bien rumeurs qui courent à propos de nous. J’aurais pu les faire taire si je l’avais souhaité, mais cela aurait été à l’encontre de ce que je ressens pour vous. Je vous aime Silver. »
Que Valentino  lui vole ses biens, soit. La plus belle des voleuses à ses yeux resterait à jamais cette jeune femme qui malgré elle, lui avait dérobé son cœur. Cœur qui s’emballa lorsque lentement il se rapprocha d’elle toujours en la regardant sa main se leva vers son cou. Lorsqu’elle effleura son cou. Des petits cristaux commencèrent à se former à sa surface. Cristaux que Lewis fit fondre sans mal avant d’attirer la danseuse contre lui.
« - Permettez-moi à mon tour de vous laisser un souvenir de moi. »

Sur Ces mots il déposa un baiser sur les lèvres de la danseuse. La chaleur des siennes s’équilibrant parfaitement avec la fraicheur de celles de Silver. C’est à regret qu’il mit un terme à ce baiser dans lequel y il avait mis toute la tendresse et l’amour qu’il avait pour elle.

« -Il me faut partir maintenant, mais pas sans vous. Dois-je encore vous poursuivre pour vous enlever ou me suivrez-vous plus discrètement qu'en hurlant ? »
Jeu 14 Mai 2015 - 12:04
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