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[Terminé][PV Lissander] "Quel noir vaisseau que nous foulons là aux bottes !"
Noire
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Attention, parental advisory explicit content ce RP met en scène la Capitaine A-Loria Donker (ainsi que son Second, l'inestimable Brenden, mais lui tout le monde s'en fout) présente lors de l'Event des Elfes Noirs à Port-Argenterie. Cliquez sur le spoiler ci-dessous si vous désirez prendre connaissance du post la mettant en scène lors de cet Event.

Spoiler:

A-Loria Donker:



      La Capitaine A-Loria laissa son bras se tendre en avant, afin que la célérité du mouvement lui offre la toute-puissance dont elle avait besoin ! Du sang gicla sur ses vêtements à l'instant où la gorge de son adversaire s'ouvrait en deux, dans un geyser tellement charmant et spectaculaire qu'il y avait là quelque chose d'artistique (c'est ce que aurait pu dire Brenden Ace si il était là.) Elle ne douta plus du trépas qu'eut son adversaire lorsqu'il s'écroula à ses pieds dans une dernière convulsion. La Capitaine sortit très naturellement un mouchoir de soie de l'intérieur de sa veste, et s’épongea le front après quoi elle le plia avec soin et le rangea.

- Brenden ! appela-t-elle.
-Aye Capitaine !

Elle sourit à l'homme qui venait d'accourir près d'elle.

- C'était le dernier, Brenden.
- Oui, Capitaine.

A-Loria Donker essuya sa lame sur une feuille large comme la main. Quelques corps d'hommes foncièrement nus, ayant brandis lances et coutelas en os taillés, gisaient à ses bottes. Puis, la Capitaine rangea à l'intérieur de son gilet le couteau. Elle en avait bien une dizaine dissimulée sur elle, un peu partout sous ses habits.

- Et bien et bien ! J'ignorai que cette île était habitée.
- Votre "ami" vous avait bien caché que des cannibales logeaient dans cette jungle, grommela Brenden Ace.
- Mon "ami" n'en a pas parlé, c'est vrai, reconnut la Capitaine. Mais j'imagine que la présence de ces sauvages n'inquiétait en rien mon "ami". Après tout, si cet "ami" m'a grassement payé, ça n'est pas pour étriper trois hommes nus sur une île qui se battent en duel.
- Ils nous ont quand même agressés sans raison !
- Sans raison ? Pas sur. Nous avons quand même débarqué hier sur leur île, leur plage. Ces diables là ne faisaient que défendre leur territoire, voilà tout. Paix à leurs âmes.

Brenden Ace sur les talons, A-Loria se mit en marche d'un pas décidé, poursuivant leur exploration à l'intérieur de la jungle.

- Et si c'étaient eux, l'origine de ce mal étrange qui a élu domicile sur cette île a priori déserte que nous devons tuer et pour lequel ton "ami" nous a payé ?

Brenden n'avait point terminé sa phrase quand la Capitaine le poussa soudainement afin qu'il puisse s'abriter au sein d'un épais feuillage. Un bruit de pas lourds, mêlé à une sorte de grognement bestial et maladif s'était fait entendre. C'était là assurément la marque de quelque chose de non naturel, et la preuve, c'est que pointaient déjà le bout de leur nez une demi dizaine de zombies à la marche désarticulée.

- Non, répondit en chuchotant A-Loria. Ca n'étaient pas les cannibales la source de ce "mal"...

Les zombies traversèrent la jungle, à la queue leu leu. Nul souffle ne sortait de leurs lèvres mortes. La puanteur qui émanaient d'eux était insupportable, ils charriaient ainsi une odeur de mort, de décomposition, d'outre-tombe.

- Viens ! intima la Capitaine à Ace en lui tapotant l'épaule. Ne les perdons pas !

Ainsi, ils suivirent ce plus qu'étrange convoi sur plusieurs mètres au travers la jungle. Les zombies n'avaient même pas réagis en foulant aux pieds les cadavres des aborigènes.

- Je ne comprends pas Capitaine, dit Brenden. D'où sortent ces abominations ? La plage par laquelle nous avons accostée était déserte, et cette île est censée être inhabitée !
-Exceptée par la chose qui, depuis plus d'un Tour à présent, contrôle sûrement ces créatures. Depuis qu'elle est ici, nul ne peut plus commercer et ripailler sur cette île. Les boucaniers présents ont tous été tués, les uns après les autres. Les pirates ayant l'habitude de s'y arrêter ne sont jamais repartis. Celui ou ceux qui contrôle ces zombies est dangereux, et ici, il s'est fait roi.
- Et les aborigènes dans tout ça ?
- J'imagine qu'ils avaient peur de lui, et les quelques hommes que nous venons de tuer devaient probablement être les derniers de la tribu. Ils étaient en fuite, assurément. N'as-tu pas trouvé ces zouaves là un peu trop faciles à abattre ? Ils devaient être seuls et effrayés.
- Pourtant ils nous on attaqué !
- Quoi de plus normal, je le répète. Nous sommes des intrus, ici.
- Et votre "ami" dans tout ça ?
- Il m'a payé pour tuer le responsable de ceci. Le tueur de pirates et de boucaniers. Le cauchemar des indigènes.
- Je m'en doute bien, rétorqua Brenden en évitant de faire craquer une brindille sous sa botte, mais pourquoi ? Qu'a-t-il à y gagner ?
- Il a ici un trésor enterré sur la plage et aimerai bien le récupérer, sourit la pirate.
- Un coffre ?
- Un coffre, oui.
- Et quelle sera notre part ?
- Quarante pour-cent et...attention, baisse toi !

La Capitaine A-Loria Donker et son Second venaient de quitter la végétation dense afin de débouler sur ce qui semblait être une plage de sable blanc.

- Nous avons tourné en rond ? chuchota Brenden.
- Pas du tout, Brenden. Nous venons simplement d'atteindre le côté de l'île inaccessible depuis la mer.

Leurs regards se posèrent alors sur un noir vaisseau, échoué sur la plage tel un vieil homme agonisant et à bout de souffle. Ses voiles déchirées, étaient aussi noires qu'on puisse l'être.

- Inaccessible depuis la mer hein ? sourit le Second de A-Loria.
- Avec un navire comme celui-ci dans ses beaux jours, rien ne semble inaccessible, répondit la pirate en s'imaginant déjà remettre cette carcasse en état et courir après l'horizon avec, elle qui avait tout perdu depuis la chute de Port-Argenterie, y compris son vaisseau.

C'est vers ce navire là que la petite horde de morts-vivants se dirigeaient, d'une démarche toujours aussi saturée.

-Se pourrait-il que celui qui contrôle ou invoque ces êtres soit à bord de cette carcasse ? Demanda Brenden Ace mal assuré.
- Il n'y a qu'une seule façon de le savoir mon Second. Approchons nous.
Sam 31 Oct 2015 - 20:16
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Jack Lissander
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Jack Lissander
Un tour plutôt


Lissander préparait son retour sur la terre. Et pour cela, il avait besoin de sa pièce la plus importante, sa reine, Phadransie la Noire. Il avait décidé de l'attendre sur cette île assez reculée de tout pas sans aucune raison. Elle était en effet l'étape d'arrêt de plusieurs navires pirates, de quoi remplir son équipage, mais ce n'était pas tout.

Fier, sur son navire, tenant la barre, sous une pluie torrentielle, Lissander avançait vers son lieu d'attente et il n'en aurait plus pour longtemps car elle était enfin en vue, comme on lui avait décrite, pleine de ressources humaines cachées dans la forêt attendant que la mort les cueille pour servir son sombre et long plan. 
Il accueillerait comme il devait le faire, sa prochaine invité à son bal vers la mort de son amulette, artefact de folie lui ayant doté d'un pouvoir inépuisable mais à quel prix? 
La terre lui manquait. Des fois, il se réveillait, en sueur et plein de haine. Il rêvait de cette terre, de ses recherches à nouveau possible, d'un enfant. La vision qu'il avait eu après avoir été chez cette voyante dans un port miteux bien avant de partir. Que voulait dire cette vision? Était elle vrai? Ou peut être que c'était un simple rêve mais pourquoi revenait il tout le temps? Ce pourrait il que ce soit un message? Et qui était cette fille? Un symbole? En tout cas, il savait qu'elle était la clé de cette vision.
Il regardait à nouveau le ciel après avoir vu que l'île était en vue. Le centre de la tempête avançait vers lui. Il n'était pas prêt d'être tranquille mais cela l'arrangeait car devant la plage en vue se trouvait un mur de récifs bloquant la plage et il utiliserait la plage pour pouvoir la passer. Seul un fou essayerait car c'était courir vers la mort mais n'était pas lui le fou qui avait défié la déesse et semer la mort autour de lui. Et il n'allait pas arrêter aujourd'hui pour si peu.
Quelques temps plus tard, alors que la tempête s'intensifiait vers lui et que plusieurs zombies passaient par dessus bord à cause des vagues, il s'accrochait fermement à la barre et continuait vers le mur. Il savait qu'il aurait des pertes mais il était largement prêt à les accepter pour pouvoir être libre. Il avait enfin ce qu'il attendait depuis un moment. Une vague assez importante commença à se former sous son bateau. Il était prêt à chevaucher son passe port pour la plage.
Elle passa au dessus de ce mur infranchissable mais de peu, et Lissander l'entendit bien quand il put reconnaître au bruit une coque passé de peu au dessus d'un récif qui par sa puissance, détruisit celle-ci en un trou. La vague continua et celle ci était tellement puissante qu'elle força Lissander à lâcher la barre et l'envoya contre l'avant de l'arrière pont, d'une telle vitesse qu'après le choc, tout devient noir.
Il se réveilla le lendemain, dans son navire, avec les quelques zombies encore sur le pont qui attendaient à nouveau les ordres de leur créateur. Il était bien droit sur la plage, comme si la déesse s'était joué de lui mais sans lui laisser un beau cadeau, dans le côté droit de la coque, donc du côté le plus vers la plage, se trouvait un énorme trou. Cela lui prendrait beaucoup de temps de s'occuper de celui ci mais son navire, fière, pas sans dégâts, avaient survécu à la tempête. Et les navires s’amarrant ici lui serviraient pour la reconstruction et avec les indigènes de l'île, il referait une armée. C'est ainsi qu'il envoya tous ses zombies vivant dans la forêt dans une traque à l'homme, les suivant, prêt à relever le moindre mort pour ce long esclave que lui réservait la nécromancie. C'est ainsi que la plus grande menace d'île dont le symbole, ce navire au voile noire déchiquetée, sur cette plage de sable fin, était née.
Sam 31 Oct 2015 - 21:15
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Noire
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- Il n'y a aucun pavillon de hissé, remarqua Brenden Ace. Ceci doit être la coque brisée de quelques pirates ayant fait naufrage ici.
- Et que fais-tu des zombies étant monté à bord, demanda la Capitaine à son Second, une retenue dans la voix que sa position en tant normal ne lui permettait pas.
- Je n'en sais que trop rien Capitaine, murmura Brenden. Peut être explorent-ils, tout comme nous.
- Et bien laissons les là explorer Brenden ! Qu'ils explorent ces joyeux lurons, qu'ils explorent et ne remarquent rien de notre présence !

Sur tous les tons que pouvait bien prendre sa Capitaine, Brenden Ace lui reconnaissait toujours l'humeur qui allait de paire avec.

- Ne faites pas d'ironie ainsi Capitaine, je ne me sens pas en sécurité sur ce territoire !

A-Loria laissa paraître un fin sourire sur ses lèvres.

- Attendons la nuit, Brenden. Ensuite, nous aussi irons explorer.

Ce qu'il fut dit fut ce qu'ils firent. Les morts-animés ne quittèrent point l'épave de la soirée. La nuit tomba donc, avec une certaine lenteur. La Capitaine A-Loria, sabre en main gauche et fouet enroulé autour de son poignet droit passa par devant la personne qui la secondait en cet inconnu territoire. Suis moi et fais silence, avait intimé la Capitaine à son Second. Ainsi, ils pénétrèrent ensemble sur le pont. Le bastingage était en très mauvais état, ainsi que la quille. A son bâbord, une ouverture aussi large qu'un gigantesque puit abritait différents mollusques et petits crabes qui en avaient fait leur domicile. La quille était éventrée par endroit, avec une forte irrégularité. Le bois partait en échardes et en coupeaux par endroits. Il était évident que le Capitaine de ce noir vaisseau avait tenté de franchir le mur de récif isolant la plage du large. Une pure folie s'il en était ! Et pourtant, songeait A-Loria, il avait réussi son pari. Mais à quel prix ?

- Quel noir vaisseau que nous foulons là aux bottes, Brenden !

Brenden Ace acquiesça du chef. La Capitaine et le Second évoluèrent sur le pont martelé et torturé. Autour d'eux, l'air était presque crépitant.

- Noire magie pas loin, constatèrent-ils bien qu'aucun des deux n'avait la moindre connaissance en un tel domaine.

Et ils poursuivirent leur évolution, le pont étant désert. Soudain, trois des zombies jaillirent du faux pont, séparé du pont par une trappe et des escaliers de bois. Jugeant moins risqué le fait de se cacher que de se battre contre ce qui était animé par de la magie pas nette -le moins que l'on puisse dire-, la Capitaine et Brenden Ace eurent le temps de se dissimuler au niveau de la dunette. Cette action ne fut jamais accomplie avec plus de vitesse. Les zombies semblaient effectuer une ronde sur le pont, comme s'ils eurent été de véritables marins, de chairs et de sang. A la différence près que ceux ci avait une physionomie parlante aux deux pirates. Nul mot, mais une pensée commune. Ces hommes là furent membres de la tribu d'indigènes cannibales qu'ils venaient à eux deux d'anéantir entièrement, plus tôt dans la journée. Bientôt, les zombies regagnèrent le faux pont.

- Que manigancent-ils là dessous ? murmura A-Loria.
- Quittons cette putain d'île Capitaine, m'est avis. Et revenons-y avec du renfort pour nettoyer tout ça.
- Le ménage sera fait, oui.

C'est là tout ce que Brenden obtiendrait comme réponse de sa Capitaine, ce soir là. Quittant la dunette, la Capitaine retourna sur le pont. Elle poussa la porte menant à ce qui semblait être la Cabine du Capitaine.

- Toi, reste là, ordonna-t-elle. Si quoi que ce soit s'éveille, donne l'alerte.
- Histoire de rameuter tous les zombies sous nos pieds, ironisa Brenden.
- De toutes manières nous devons agir. On a pas été payé pour les regarder de loin.

La Capitaine A-Loria planta là son Second et ouvrit la porte. Son cœur tambourinait avec force entre ses côtes. Il faisait sombre et elle n'y voyait quasi rien. Lorsqu'enfin ses yeux se furent habitués à l'obscurité, elle distingua un couloir. Elle n'était pas dans la cabine du Capitaine, mais bel et bien dans une pseudo allée. Il y avait trois portes de bois, deux sur le mur à sa droite, et une située sur le mur à sa gauche ; ainsi qu'une ultime tout au bout du corridor.

Gardée par trois zombies qui déjà courraient vers elle.

C'est ainsi, songea-t-elle, que la Capitaine A-Loria s'est faite avoir ! Ne disposant pas d'assez de temps pour tendre son fouet et attaquer avec, elle se jeta en avant, sur sa droite. La porte étant en partie défoncée, le bois brisé, elle put pénétrer à l'intérieur de la pièce. Il faisait trop sombre pour qu'elle distingue où elle avait posé les pieds, mais cette position lui permettait au moins de pouvoir affronter les zombies un par un. Le premier déjà semblait se désarticuler afin de se glisser par la porte défoncée. A-Loria n'hésita pas, elle brandit son fouet et étrangla la créature. Habituellement, ses victimes tombaient à ses pieds immédiatement en haletant et crachant ce qu'elles pouvaient, mais cette fois fut différente. L'abomination, n'ayant nullement besoin de respirer, ne fut pas gênée. A-Loria, quoique un brin surprise et décue, sut réagir avec promptitude. Elle tira sur le manche de son arme et amena le zombie jusqu'à elle. Elle lui enfonça son épée dans le crane avec toute la force que son bras contenait. Ce dernier se brisa en deux, la créature dans un ultime râle grondant, s'effondra enfin. Déjà, les deux autres étaient sur elle. Elle bondit afin d'esquiver leurs attaques, et se servit de son fouet encore une fois. S'enroulant autour de la cheville du plus proche, elle le déséquilibra et il tomba en avant. Le temps qu'il prit à se relever lui permit de décapiter le second. Puis elle lui enfonça son sabre au milieu du crâne.

La Capitaine craignit quelque autre plaisanterie de ce genre, se glissant à la suite par la porte mutilée, mais elle en eut pour son soulagement. Elle tâtonna quelques instants, son penchant pour connaître son environnement l'emportant sur le stress. Elle avait grand besoin de se repérer un minimum dans ce navire là. Ceci semblait être une cabine vide, et quelconque, comportant une couchette et une desserte de bois.

Puis elle sortit par la même porte qui l'avait laissée entrée. Alors même qu'elle posait un pied au dehors, elle vit une foule d'abominations immobiles devant elle, l'attendant. Merde ! Elle leva immédiatement son sabre tandis que tous se jetaient sur elle. Elle dansa du sabre et du fouet, mais ils étaient bien trop nombreux. Elle entendit alors le cri de Brenden Ace, son Second, sur le pont extérieur. Tandis que les zombies s'accrochaient à ses chevilles et ses poignets, elle songea à l'état où en était toutes les choses. Ainsi, elle allait mourir, ici, comme les boucaniers, les cannibales et les pirates l'ayant précédés ?

Quoique bien submergée par la puanteur et la force de ces êtres, A-Loria parvint à se tracer tout en force un passage jusqu'à la porte précédemment gardée, au bout de ce sombre couloir. Elle la défonça d'un coup de pied et entra, la horde de morts-vivants sur ses talons. Son être fut inondé de peur tandis que les zombies la rattrapaient. Ils la saisirent aux avants-bras, aux chevilles, aux jambes, aux cheveux, à la nuque, aux flancs ; ceci dans le but de la tenir droite et immobile devant celui qui paraissait le Capitaine. Alors, entendant soudain loin derrière elle le cri déchirant de son Second qui devait être livré au pire des maux, Ana-Loria hurla à la face de l'homme qui la dévisageait, tout immobilisée et maintenant désarmée qu'elle était.

-Cessez cela ! Je demande le droit de parlementer avec votre Capitaine et créateur !
Lun 2 Nov 2015 - 18:01
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Jack Lissander
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Jack Lissander
Observant la scène à une distance assez importante pour tout voir mais ne pas être dans la bagarre si on peut appeler cela vu le surnombre de son équipage. Il en était presque triste de perdre des hommes juste pour deux vivants. Oh pire, ils se remplaceront assez vite. Tandis que les vivants, cela n'est plus très commun sur l’île. Il faut savoir profiter de tout. On apprend vite cela quand on est aussi aimé que Lissander par les vivants et les dieux. Et puis ils avaient espoir de pouvoir enfin revenir sur la terre ferme, le continent. Il pense même qu'à force de tout mener pour cela, il perdrait surement beaucoup. Apprendre de ses erreurs, non, c'était pas son genre. Oh pire que perdrait-il de si important qu'il avait encore. Doublement maudit, qu'est qui peut être pire? Même la mort serait mieux que de vivre cela mais il refusait de mourir sans rien faire.

- Cela ! Je demande le droit de parlementer avec votre Capitaine et créateur !
Au moment où il entendit cela, il claqua des doigts et les zombies immobilisèrent les deux pirates sans les blesser.

- Droit accepté. Puis je avoir votre confiance sur votre honneur, et aussi sur votre vie que de vous maintenir par mon équipage ne sert plus à rien?

-Vous l'avez...dois-je vous appeler Capitaine ?

A peine, eu-elle le temps de dire sa phrase, que les zombies la lâchèrent. 

- Capitaine Lissander, je vous prie.

- Capitaine Donker cela sera pour vous.

Il se retourna et montra la porte au bout du corridor.
 
- Votre ami est sur le pont. Il va bientôt arriver. Je ne maltraite pas mes amis. Vous pouvez me suivre mademoiselle Donker.

Il avança tranquillement vers la cabine et ne prit même pas la peine de se retourner. Et juste avant d'ouvrir la porte, il entendit:

- Vous avez fais des aborigènes sur cette île vos servants, Capitaine Lissander ?

- Je suis devenu ami avec eux mais parlons de ça assis. Nous ne sommes pas des rustres.

Il ouvrit cette fois ci la porte et invita Donker à s’asseoir sur la porte devant son bureau. Chose qu'elle fit, puis lui même s'installa à sa place. 

- Je vous aurais bien servi à boire mais je pense qu'à par de l'eau, la boisson ne coule pas à flot ici.
- Oui, je pense aussi...

- Vous êtes venu pour? Me tuer? Mon bateau? Mon trésor? Me servir peut être si je pense qu'il a meilleur endroit pour trouver un capitaine.

Au moment de dire cela, il posa ses coudes sur la table et mit ses mains devant sa bouche et la regarda d'un air sérieux et froid.

- Je suis venue en exploration, simplement. Sur la demande d'un "ami".

Il rigola à l'entente de cette phrase et se remit contre le fond de la chaise tandis que Donker ne changea pas d'une fois d'expression. 

- Et que me dit que cette ami n'est pas un des miens, même si j'en possède peu, qui veut ma mort car je doute qu'on vienne ici pour la beauté de l’île et prendre des vacances? Comme lui par exemple. 

Il montra une tête de squelette posée sur le bureau.

- Je ne me rappelle plus de son nom mais appelons le ... Jack, j'aime bien ce nom. Ce certain Jack me tenait un beau discours identique au votre mais il n'a pas voulu écouter la voie de la raison et négocier avec moi. Donc voulez vous suivre Jack ou me suivre, moi, Jack?

- Vous savez moi je la trouve très belle cette île. Et à part les moustiques, des vacances ici me conviendraient parfaitement !

- Vous savez que j'adore faire souffrir les gens et les tuer quand leur souffrance est encore sur le visage au moins quand je les transforme en personne digne de mon équipage, je peux me rappeler de leur souffrance. Jusqu'à que le chair tombe, mais ce n'est qu'un détail.

Puis il fit un grand sourire à la madame.

- Il sera inutile d'en arriver là Capitaine Lissander. Puis-je vous poser une question?
Il hocha de la tête pour répondre de façon positive.

- Si ce n'est apparemment pas le coté paradisiaque de cette île qui vous attire, pourquoi etes vous ici ? Si vous cherchiez un navire afin de la quitter, ça ne sont pas ça qui manque. Les pirates venant prendre du bon temps par ici ou magouiller sont nombreux. Ou plutôt devrai-je dire, étaient nombreux, car a présent vous ne recevez plus de visiteurs. Cela fait au moins un tour que vous vous êtes établi ici d'après ce que j'ai cru comprendre. Qu'attendez vous pour repartir ?

- Une amie, un peu comme le vôtre. Peut être pourriez vous la remplacer? Elle me doit un service, bien payé. Et peut être même le bateau en prime si vous y arrivez parfaitement. Plus la prime sur ma tête car je partirais gentiment de l'île sans faire d'histoire.

Il se leva d'un coup après cette phrase et la porte s'ouvrit.

- Bienvenue sur mon navire. Vous pouvez vous installer à côté de votre capitaine.

Ace s'installa sans faire d'histoire puis suite à cela, Droken répondit:

- Dites-moi, je vous écoute.

Il sortit de son manteau son amulette et la déposa sur le bureau.

- Voyez vous cette merde? Je veux m'en débarrasser. Pour cela, il me faudrait une personne très doué en magie. Plus doué que moi en nécromancie. Un peu comme une liche. A prendre ou à laisser?

Au moment où il dit cela, plusieurs zombies ouvrirent et passèrent la porte tandis que la majorité attendait devant.
Il put avoir une grande satisfaction quand il vit qu'elle regardait les zombies, presque avec une sorte de peur dans le visage.

- Vous me demandez..de trouver une liche ?

- Jack ou la liche? C'est vous qui décidez des actes de mon équipage.

- Je voudrai vous aider, vraiment. Mais je ne m'y connais pas du tout en magie, je ne suis que mercenaire, pirates à mes heures perdues.

- Et moi je suis bloqué dans ce bateau maudit avec l'amulette comme catalyseur. D'ailleurs vous aussi vu que vous êtes montés dedans. Donc si vous le faites pas pour moi, faites le pour vous avant que la malédiction soit tellement puissante que vous en mourrez car restez sur mon bateau sans rien faire pour éviter qu'elle vous touche, c'est hors de question.

- Et vous ? Pourquoi n’êtes vous pas mort ?

- Vous me demandez pourquoi je reste sur ce bateau échoué. Vous avez votre réponse.

- Si j'ai bien compris, la seule façon de ne pas mourir à cause de votre amulette c'est de rester ici, entre terre et eaux, à rien faire. Ou trouver une liche afin qu'elle vous en débarrasse ?

-De cette jolie amulette, vous avez compris. Et comme je déteste avoir des gens qui ne font rien. Vous n'avez que la deuxième option. 

Puis il claqua des doigts et les zombies commencèrent à bouger encore un peu plus vers les deux pirates.

- Ou puis-je trouver une liche ? Donnez moi au moins une destination.

- Les seules personnes ayant survécu assez longtemps pour avoir une idée de cela, sont les vampires. Même si je sais qu'il existe quelques sectes cachés assez calés en nécromancie pour vous aider, mais où les trouver? Votre ami doit savoir si il veut que je disparaisse sans faire d'histoire.

- Si vous voulez parler de l'ami qui m'a payé pour que j'explore cette île, sachez qu'il ignorait tout de votre présence. Alors concernant une quelconque malédiction ou nécromancie...

- Bonne chance.

Suite à ces mots, les zombies saisirent les deux pirates et les expulsèrent du bateau sans essayer de les manger.
Lun 2 Nov 2015 - 21:30
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Comme la Capitaine Ana-Loria Donker prenait congé de Jack Lissander, Brenden Ace lui lança ce qu'il y avait de plus sinistre dans son regard. Il eut été impossible à Brenden d'avoir plus grande peur. Ensemble, presque épaules contre épaules, la Capitaine et le Second s’enfoncèrent dans la jungle. Veiller sur leurs arrières était nécessaire : la Capitaine et Ace y consentirent avec prudence. Puis, lorsqu'ils furent à des kilomètres seulement du navire, et assurés qu'aucun mort-vivant ne les traçait :

- C'est une blague cela, hein Capitaine ? demanda Brenden Ace à sa supérieure.
- Ce Jack Lissander est un molaston dérangé, confirma A-Loria en songeant au grand sourire que lui avait fait le Capitaine de ses dents noircies. Elle en eut un haut-le-corps.
- Pourquoi nous a-t-il relâché comme ça alors qu'il a zombifié natifs, boucaniers et pirates ?
- J'en sais rien, morbleu.
- Pourquoi reste-t-il le cul à se dorer sur cette plage avec un navire dans cet état alors qu'il n'en a visiblement aucune envie ?
- J'en sais rien, morbleu.
- Et pourquoi il nous envoie, nous, chercher un rat de cale de liche !
- Ce que je sais, c'est que nous manquons gravement de certitudes Brenden. Mais ne désespérons pas !
- Que faisons-nous, demanda à sa Capitaine le dénommé Brenden.
- Déjà nous nous rendons au navire ! Personne ne nous suit, il semblerait, et ce Capitaine ne t'a même pas gardé en otage comme moyen de s'assurer que je reviendrai le trouver une fois ma "mission" accomplie.
- J'ai aussi pensé qu'il me garderait comme moyen de pression sur vous. Mais il ne l'a pas fait. Ce gibier de potence est louche.
- Il est peut être simplement très con, sourit A-Loria tout en progressant parmi la végétation.

A l'aube, la plage leur apparut enfin. Voir leur petit sloop toujours ancré en marée haute leur sembla le comble du bonheur.

- Alors quoi, rétorqua Brenden Ace, on a été payé pour récupérer un coffre, et on met les voiles ? Je refuse de rester sur cette île une minute de plus Capitaine, mais en fuyant ainsi nous nous faisons deux ennemis supplémentaires. Je parle bien sûr de ce nécromancien, en plus de votre "ami" qui vous a payé pour le trésor et la tête du Capitaine.
- Nous ne fuyons pas, Brenden, répondit très calmement la Capitaine A-Loria Donker. Nous accomplissons notre part du contrat pour mon "ami".
- Ce qui veut dire ?
- Que je vais soulager ce pauvre nécromancien de l'amulette qui le chagrine tant.
- Vous allez chercher véritablement une liche ?! Mais Capi...
- Je vais envoyer à cet adorateur de Noire Magie toute une armée de prêtres. Une fois six pieds sous terre, le soulagement sera grand pour lui, je n'en doute pas !

Brenden Ace sourit à sa Capitaine.

-Haut les cœurs Brenden, remonte l'ancre et branle-bas au départ !

Jeu 5 Nov 2015 - 11:30
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