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[Terminé]Lierre et paix
Helvoran
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Je suis votre plus sombre espoir
Helvoran
« -En revenant d'Orthan ! La digue ! La digue ! D'Orthan à Karak-Tur la digue du fût. La digue du fût je rencontre une ogresse la digue la digue ! Je rencontre une ogresse qui dormait le cul nu !
D'Orthan à Karak-Tur la digue La digue d'Orthan à Karak-Tur ! La digue du cul Je bande mon arbalète la digue la digue ! Je bande mon arbalète et lui fout droit dans le C...

-ça ira. Merci Hagen de nous faire profiter par cette magnifique nuit étoilé de tes talents insoupçonnés de poète et de chanteur. Le coupa Helvoran qui regrettait d'avoir demandé au chevalier de faire un peu de vacarme afin de signaler leurs présence.

-Comme vous voulez joli-papa. Si celle-ci ne vous plaît guère, j'en ai aussi une avec des elfes. Renchérit Hagen. Helvoran le coupa sèchement d'un « -Non ça ira » alors que le chevalier prenait une  grande inspiration.
-Contentes-toi de suivre et essaye d'être attentif. Selon ta mère nous  ne devrions plus être très loin. Lui n'avait pas vraiment besoin de carte pour le savoir. Il lui suffisait d'observer. Tout était si évident pour un elfe. Une branche poussant dans un sens, un tapis de fleur à un endroit précis était tout aussi lisible que les panneaux indicateurs que les hommes mettaient dans leurs villes ou aux bords des routes.
Ce qui dérangeait le vampire c'était qu'il n'avait pas encore senti la présence d'autres elfes autour de lui. Pourtant il estimait que le petit groupe avait déjà bien progressé dans la forêt. Il se tourna vers les deux elfes toujours enfermés dans un mutisme résigné. Il n'avait pas envie d’à nouveau les droguer pour leur poser des questions.

Hagen les avaient surnommé Hanself et Gretelf en souvenir d' une histoire que sa mère lui racontait quand il était petit. Celle de deux enfants qui se perde dans la forêt et lutte contre une sorcière qui possède une maison en biscuit.

Ils étaient leur monnaie d'échange contre une paix que Manuela lui chargeait de proposer à Firor. Lui était déjà heureux d'avoir réussi les sauver des prisons d'Harmad. Cependant il n'avait pas oublié qu'il avait été chassé de la forêt. Il lui faudrait donc demander l'autorisation de pénétrer dans leur royaume.

A quelques pas derrière eux. Hagen et Nazima fermaient la marche. Eux deux ne se cachaient plus et il avait déjà surprit la vampire et le chevalier se donner la main. Il sentait Nazima nerveuse et avait prit suffisamment de potions pour calmer le vampirisme de bien plus qu'eux deux. Hagen portait une lance sur laquelle était accroché un fanion blanc sur lequel il avait fait coudre en elfique le mot paix.
Tous les cinq arrivèrent dans une petite clairière. Helvoran remarqua presque immédiatement que l'un des arbres se différenciait des autres.

 -Nous y sommes dit-il en prenant son arc sans pour autant encocher de flèche. Enfin il senti un battement de cœur, puis un autre.
-Hagen la lance s'il te plaît. Dit Helvoran sans quitter du regard la présence à proximité de l'arbre.

Sans un mot Hagen envoya la lance dans les airs. Elle retomba à quelques mètres de l'arbre.

-Je suis Helvoran et je souhaite parler à Firor le maître des steppes.
Dim 7 Fév 2016 - 8:12
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Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Ledit Firror avait le bras levé. S’il l’abattait, le bain de sang commencerait. Les deux jeunes elfes prisonniers ne laissaient aucun doute quant à la nature de la discussion que celui-là souhaitait avoir. Plusieurs arcs étaient bandés autour de lui. Les elfes étaient prêts au combat, et Firror s’interrogeait juste sur une chose. Pourraient-ils gagner en faisant vivre les leurs ? Cela était particulièrement difficile.
Mais d’un autre côté, souhaitait-il qu’ils vivent ? Après tout, il les avait déjà crus morts. Qu’ils soient en vie pour quelques instants de plus ne changeait rien s’il engageait le combat maintenant. Que valait la parole d’un envoyé des cités humaines après tout ? Rien. Il choisit une autre solution. On allait bien voir si ce maudit étranger était obstiné dans sa conduite. Sans bruit, à l’aide de signes de la main, il fit savoir à sa trouve que l’on se retirait.

Les elfes se séparèrent alors en quatre groupes, partant au nord, au sud, à l’est et à l’ouest. Afin de semer d’éventuels pisteurs, ce plan prévoyait qu’avant de retourner au point de rendez-vous, on prendrait quelques jours en faisant des détours et en attaquant quelques convois humains peu défendus. Quand on était aussi peu nombreux que les elfes des steppes, le repli était une stratégie couramment utilisée. Ce ne serait pas la première fois qu’ils le feraient. Et si les guerriers des cités pensaient qu’ils fuyaient, alors c’était qu’ils n’avaient rien compris à la stratégie elfique.
Cela se fit dans le plus grand silence, celui dont seuls les elfes sylvains sont capables. Ils communiquaient uniquement par signes, dans un code inventé. Et dans ces signes, l’un des camarades de Firror demanda pourquoi n’avaient-ils pas attaqués. Ce dernier répondit, tout en courant, que la raison pour laquelle il n’avait pas donné l’ordre d’attaquer était qu’il n’était pas certain de pouvoir le faire sans sacrifier les deux otages. Il n’avait cependant pas non plus pour intention de négocier avec les hommes des cités. Ce à quoi l’autre répondit que s’ils avaient tiré, à tout le moins auraient-ils essayé de les sauver. Mais Firror assumait l’entière responsabilité de son choix. Les enfants avaient fait une grave erreur, qu’ils payeraient de leur vie. Ils étaient morts à l’instant où ils avaient quitté la tribu à ses yeux.
Firror ne discuterait pas avec les humains, lui dit-il. Jamais. Mais ceux-là pouvaient être les vampires de la cité d’Harmad. Et ils étaient trop peu nombreux pour faire tomber ces bêtes alors qu’elles savaient où étaient leurs ennemis.

« Nous les détruirons, un jour, dit-il silencieusement à son compagnon. Et nous reprendrons nos terres. Mais nous devons être prudents. Et éviter les erreurs stupides qu’on pu faire nos deux jeunes. »
Lun 7 Mar 2016 - 15:17
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Helvoran
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Je suis votre plus sombre espoir
Helvoran
Helvoran ne pouvait en vouloir a l'amazone d' avoir de l'animosité vis à vis des elfes sylvains. Ceux de la jungle lui avaient réservé un bien funeste sort si sa mère adoptive n'était pas intervenue. Le même sort les attendaient si lui décidait de partir à la poursuite des elfes. D'un autre côté. Il ne remarqua aucune flèches plantée ici ou là en signe d'hostilité. Au mieux les elfes toléraient leur présence. C'est ce que ses rares souvenirs de sa vie d'avant lui remémoraient, mais pouvait-il se fier a comment réagissait son clan il y a deux millénaires et comment réagissait les elfes des steppes aujourd'hui ?
C'était inutile d'attendre une quelconque coopération des deux elfes. Bien qu'il les aient soigner des maltraitances qu'ils avaient subit dans la prison d'Harmad. Ils ne semblaient pas lui en être reconnaissant pour autant.
Le jour allait bientôt se lever aussi il décida de rebrousser chemin vers une grotte qu'il avait repéré un peu plus tôt. Elle ferait office de lieu de repos durant la journée.
La nuit suivante Helvoran revint dans la même clairière. Ne sentant aucune présence. Il s'aventura un peu plus loin dans le territoire des elfes. Il finit par repérer plusieurs lieux pouvant  servir de camp, mais tous étaient désert. La seule trace indiquant la présence des elfes il la trouva  la nuit d'après lorsqu'il découvrit le corps percé de flèche d'un pauvre marchand ambulant.

De retour à la grotte il fit savoir à Hagen et Nazima qu'ils se rendraient encore une fois dans la clairière. Si personne ne venait il retournerait à Harmad. Il avait suffisamment patienter et si les elfes ne souhaitaient pas parler avec lui c'était leur problème. Les deux qui avait tenter d'assassiner Manuela refusaient de s'alimenter depuis bientôt deux jours. S' ils souhaitaient mourir ce n'était pas non plus son problème.

-Tout serait tellement plus simple si nous étions vivant.
Lança Nazima qui patientait auprès d'Hagen tout en scrutant l'obscurité de la clairière.
-Cela m'arrangerait bien les nuits. Ne serait-ce que parce que tu n'aurais plus les pieds aussi froid. Lui répondit le chevalier en souriant.
-C'est ton droit de guérir du vampirisme si tu le souhaites Nazima. Lui répondit Helvoran qui gardait un œil sur les deux elfes.
-Tu... Tu ne m'en voudrais pas ?
-Et pourquoi t'en voudrais-je pour cela ? Cela m'arrive aussi d'y penser de temps en temps. Ces deux -là seraient plus bavard en présence d'un de leur semblable et ce Firror daignerait peut-être se montrer.
Dim 13 Mar 2016 - 10:42
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Dargor
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Dargor
Firror regardait la cité se dresser au loin devant lui. Beaucoup d’elfes endormis autour lui avaient fait le reproche d’avoir abandonné les deux enfants de la communauté. C’était vrai qu’il aurait pu les secourir, accepter les négociations, mais il avait expliqué son geste. Et ils avaient fini par se ranger à ses arguments. De toute façon, ceux qui ne respectaient pas son autorité avaient déserté depuis longtemps la troupe. Ceux qui étaient restés étaient uniquement des elfes comme lui. Totalement dévoués à haine des humains, la haine de leurs cités, la haine de tout ce que ces brutes à la vie courte représentaient. Les autres étaient partis vivre dans d’autres communautés elfiques.
C’était vrai, il avait décidé de laisser mourir les enfants au nom de la cause pour laquelle il combattait. Mais il n’avait pas de regret. Jusqu’à leur réapparition, il les avait crus morts. Morts dans un combat qu’ils avaient eux-mêmes choisis d’aller livre, quoi que ce soit. Il ne faisait que confirmer cette croyance. C’était juste des cadavres qu’on lui avait montré. Deux cadavres qui bougeaient encore et qu’on essayait de lui vendre en échange d’une mise en danger de l’intégralité de sa tribu. Et il ne comptait pas tomber dans un piège aussi simple.

Devant lui se dressait la cité vers laquelle les enfants étaient partis. Celle qui était à la base de la puissance des voisines. Harmad, l’immense cité orgueilleuse, dont le ciel était noir de la fumée des fonderies humaines. Même la neige qui y tombait l’hiver prenait cette couleur morne et surtout, tout sauf naturelle. Avec l’orgueil de cette destruction de la nature, avec sans doute les vampires qu’elle hébergeait, cette cité représentait tout ce que Firror haïssait. Durant ses siècles de vie, le maître des steppes avait vu de plus en plus d’elfes vivant en ces terres partir, pour des lieux plus cléments pour eux. Et cela, c’était à cause de communauté humaines comme celle qu’il contemplait en cet instant. De celle-là tout particulièrement.
Il avait juré de la réduire en cendres, et de laisser la nature reprendre ses droits sur ses murs maudits. Le temps passant, il avait compris qu’il ne verrait pas cela personnellement. Au contraire, la situation de cette ville s’aggravait. Lorsqu’il était enfant, on voyait encore le ciel bleu et le soleil au-dessus de cette ville, la fumée ne faisait que commencer à apparaitre. Puis au fil des tours, au fil des saisons et des siècles, le noir des fonderies d’artillerie avait remplacé le bleu du ciel. Et cela allait en s’aggravant.
De là où il était, il pouvait voir le mur extérieur de la cité entourer des champs. Ceux-là se portaient mal, il pouvait le voir d’ici. Ils courraient, faméliques, misérables, et loin d’être aussi beaux qu’ils pourraient l’être, vers le second mur, qui entourait la ville elle-même. Cette dernière apparaissait triste et sale à ses yeux d’elfes. Triste et sale, mais aussi détestable.

Et c’était ces sentiments qui animaient le maître des steppes, mais aussi chaque elfe qui l’accompagnait dans sa quête. Ils auraient pu, comme les autres elfes, faire leurs bagages il y a bien longtemps et partir pour la Grande Forêt, seule forêt encore habitable par les elfes, car seule forêt intouchée par la main souillée des humains. Mais il se rappelait trop des bois où il avait grandi. Il n’avait pas l’intention de les céder sans un combat.
Chaque elfe qui le suivait partageait son sentiment. Ils se savaient tous condamnés, car que pouvaient une vingtaine d’elfes contre de telles cités ? Mais ils ne partiraient pas sans un combat. Dommage que les enfants se soient fait prendre, au final. Des pertes inutiles dans ce combat qui s’annonçait long, et où chaque elfe se devait essayer d’emmener des dizaines d’humains avec lui dans la mort. Ceux-là auraient échoué, car pour une raison ou une autre, ils avaient été trop ambitieux. Ils avaient cru qu’il était possible de viser plus haut.
Ils s’étaient trompés.

Soudain, du mouvement. Une voiture sortait de la ville, tirée par quatre chevaux, entourés de cavaliers. Derrière elle, des chariots. Ils transportaient sans aucun doute des marchandises pour la ville. Firror sourit. Voilà précisément ce qu’il attendait. Il réveilla sa compagnie.
En silence, les elfes suivirent les humains. Ces derniers étaient sur leurs gardes, car ils savaient que les attaques de bandits ou pire étaient régulières. Mais ils ne s’attendaient certainement pas à ce qui jaillit des fourrés en premier. Une vingtaine de flèches, et si toutes ne tuèrent pas, toutes trouvèrent leurs cibles. L’attaque était commencée. Firror fit signe de continuer à tirer sur les cavaliers et les chariots. Très vite, les flèches tuèrent de plus en plus, et de plus en plus vite. De la voiture sortit une compagnie de gardes qui se précipita vers les fourrés d’où venaient les tirs. C’est-à-dire de partout. Mais ce n’étaient pas des débutants, ils partirent tous dans la même direction. Dans celle de Firror.
A leurs cris s’ajoutèrent des aboiements. Ces monstres avaient fait venir des chiens. Ils avaient dressé ces nobles animaux pour tuer, semblait-il. C’est à contrecœur que la lame de Firror les frappa quand ils furent sur lui. Aussi prit-il un malin plaisir à faire couiner les humains quand ceux-ci arrivèrent sous les arbres où il se cachait. L’un après l’autre, il les saisit et les fit monter à son niveau, où il leur ouvrit l’abdomen, répandant avec un sourire cruel leurs entrailles autour d’eux, puis les abandonnant pour mourir.

A la fin, il ne restait qu’un humain. Un marchand, vraisemblablement, car il était trop gros pour combattre, et trop terrifié pour parler. Firror regarda ce qu’il devait vendre. Rien que des tissus sans valeur. Lui et les elfes y mirent le feu, puis il alla trouver le marchand.

« Tu vas aller à Harmad, dit-il sur un ton menaçant. Tu vas y aller et trouver un certain Helvoran, qui détient deux des miens. Tu vas lui dire que Firror ne parle pas à des monstres que les dieux ont reniés. Et tu vas lui dire que je ne lui parlerai que quand sa cité sera en cendres, et Manuela morte à mes pieds. Juste avant de le tuer lui pour tout ce qu’il a fait et qu’il fera. Tu le lui diras sans oublier un mot de ce que je t’ai dit. Firror ne fait la paix qu’après la victoire. »
Mer 30 Mar 2016 - 10:10
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