Nom : Guadalmedina
Prénom : Franco
Race : Humain
Âge : 41 Tours
Sexe : Masculin
Origine : Il est né à Puerto-Blanco, petite île au sud de Rysior, et second Port pirate après Port-Argenterie, du temps de cette dernière, lors de l'âge d'or de la piraterie.
Lieu de résidence : Capitaine pirate, il est principalement nomade. Il possède néanmoins une résidence à Puerto-Blanco, et avait pour habitude de commercer sur l'île de Borto-Pello, non loin des Îles de Jade. Il a passé plusieurs Lunes de son existence à boucaner lui-même sur cette même île.
Position sociale : Le Capitaine Guadalmedina vit de ses anciennes prises, qu'il avait pour habitude d'entreposer dans des coffres avant de les enterrer dans des îles. Depuis la chute de Port-Argenterie, il déterre l'un après l'autre ses trésors, ce qui lui permet de se maintenir dans une position aisée.
Point de vue religieux : Ariel comme tout homme dépendant de la mer, et Nerel, Dieu des voleurs, afin de faire honneur à la piraterie.
Caractère : C'est avant tout un pirate, certainement. Qui dit pirate dit crimes, abordages, rapine, débauche, trafic. Néanmoins il peut demeurer un homme respectable sur certains points. Il est tout d'abord à l'écoute de son équipage, et se déplaît à user de violence sur ses propres hommes. En revanche, les traiter de tous les noms d'oiseaux qu'il connaît ne paraît pas le gêner outre mesure. Prêt à lever son arme pour une cause qui lui tient à cœur, le Capitaine sait plaisanter quand il le faut et se montrer sérieux lorsque la situation l'appelle. Néanmoins, il peut paraître comme original, joyeux luron, bon fêtard voire grossier personnage lorsqu'on ne le connait pas.
Il demeure un homme rusé, souvent mesquin, et sans se départir d'une certaine fierté et d'un certain renom, est capable d'user de manipulations envers autrui si la situation l'exige, parfois même avec une certaine perversité dissimulée.
Il n'est pas alcoolique, mais il lui arrive de s'abandonner à ces plaisirs selon les situations. Généralement vif voire violent dans sa gestuelle, quotidienne et en amour, il sait aussi se faire posé voire doux selon la compagnie qu'il mire. Il fréquente sans problèmes de conscience les salons à opium, les lupanars et autres bordels, même si il préfère la compagnie d'une donzelle un brin désinvolte à celle d'une prostituée.
S'ajoute à cela le fait que le commerce de la chair ne lui pose pas de réel soucis, et du temps de Port-Argenterie refusait les femmes à bord de son navire, prétextant que la féminité attire révolte et bagarres, turbulence, inconstance et indiscipline chez les hommes. Cependant, il est loin d'être misogyne. Il fait même cas des couples d'hommes à son bord.
Santé : Bonne santé, rien à signaler.
Main : Droitier.
Compétences : Toutes celles utiles à tout capitaine se respectant. Il est très bon bretteur mais préfère néanmoins la rapière au sabre d'abordage classique.
Physique : Pas spécialement grand, ni maigre ni en surpoids. Sa chevelure commence à grisonner avec l'âge. Sans être coquet, il tient à son image et accepte de sacrifier de son temps afin de l'entretenir. Ainsi, on verra rarement le Capitaine Guadalmedina sans son équipement, ses rapières aux côtés, ses bottes de cuir noir montantes, son tricorne noir plumé et sa cape de même couleur. Ses yeux sont gris relevés généralement par un noir charbonneux autour des paupières et sous celles-ci. Et il apporte une minutie notable à l'entretien de son rasage.
Comme tout marin et bretteur bien entraîné, il a un corps athlétique et nerveux sans être spécialement musclé. Il vaut mieux néanmoins ne pas trop se fier à son absence d'épais biceps. C'est un homme qui a de la force dans le bras, et sait très bien s'en servir.
Famille et amours : Fils de pirate, Franco Guadalmedina ne possède pas de relation spéciale avec son père ni sa mère. En revanche, il peut sembler utile de noter ici qu'il a aimé trois fois au cours de sa vie.
Du temps de sa prime jeunesse, d'une jeune Lieutenante partie avec un autre Capitaine le temps d'une course de l
'Alvaro. Le Capitaine Guadalmedina aurait, se dit-il, retrouvé les deux amants avant de les passer au fil de l'épée.
Quelques Tours plus tard il s'éprit d'une esclave Ramienne. Désireux de ne point la perdre, il passa sa toute-fortune à la construction d'une résidence fastueuse sur l'île de Puerto Blanco, à l'intérieur de laquelle il l'enferma avec valets, servantes et domestique, le temps d'une course et de recourir la fortune. Lorsqu'il revint après dix Tours passé en mer, plus riche qu'il ne l'avait été et prêt à l'épouser, la Ramienne avait fui Puerto Blanco au bras de l'un des jeunes homme élu son valet. Le Capitaine Guadalmedina renonça à provoquer un bain de sang ainsi qu'à détruire la résidence.
Il se fiança enfin il y a moins de quatre Tours avec une pirate d'Argenterie. On dit qu'un coup de canon tiré d'un des navires à quai l'a mise en bouillie tandis qu'ils fuyaient tous deux l'ost Noir en tentant de rejoindre l'
Alvaro.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Franco Guadalmedina, 10 Tours Histoire : Né à Puerto-Blanco d'une mère pirate et d'un père corsaire, Franco Guadalmedina -du nom de sa mère- prit très vite la voie de la mer. Durant ses jeunes années mousse puis matelot pour le compte des Sultanats, il s'orienta très vite vers la voie qu'offrait la piraterie. Il fit ainsi la connaissance de Port-Argenterie, cité au sein de laquelle il séjournait au moins une Lune par Tour, à chaque fois que prenait fin l'un de ses contrats et avant d'en renouveler un autre à bord d'un bâtiment. Il a servi plusieurs Tours à bord du
Grand Val, commandé par le Noir Andelzzer, puis a connu d'autres Capitaines. ll a fréquenté les Grands noms d'Argenterie, notamment Valentino Tarenzione, élu de Nerel, le Capitaine Drakk James Korlanos, Drako l'Ondinois et plusieurs Capitaines de la Confrérie. Depuis une petite dizaine de Tours, il est Capitaine d'un vaisseau arborant fièrement le Jolly Roger,
L'Alvaro de la Marca. C'est à cette période là qu'il a rencontré pour la première fois la pirate Phadria Red entre deux courses à Argenterie. Leur rencontre s'est avérée brève, intéressée, et accessoire.
Lors de la chute de Port-Argenterie, Franco Guadalmedina a perdu la quasi intégralité de son équipage, son fidèle Second, Wallace a pu le suivre ainsi que plusieurs marins se jetant sur les premiers navires à quai sur lesquels leurs yeux se posaient. Manœuvrant tous ensemble l
'Alvaro, il est parvenu à fuir l'ost Noir à temps, mais y a laissé pas mal de plumes.
L'Alvaro de la Marca dut subir par la suite une restauration quasi complète, ce qui lui coûta grandement et lui prit plusieurs Tours. Déterrant ses anciennes prises, il se servit d'elles afin de vivre avec aise le temps que durèrent les travaux. Cependant, la piraterie se faisant la vie dure, il se posa plusieurs Tours sur son île natale, à Puerto-Blanco, puis repartit en course du côté de la Passe qu'il avait passé sa vie à écumer, notamment les Îles de Jade.
Actuellement, vous trouverez le Capitaine Guadalmedina dans une cellule de l'Île de Feoh, au pain sec et à l'eau et dans l'attente de son procès qui devrait se montrer expéditif.
de Guadalmedina demeure l'une des dernières perles des temps modernes, trésor témoin de l'âge d'or de la piraterie sur Ryscior. Capable de rivaliser avec, en leurs temps, le
d'Andelzzer (un soixante quatorze canons, Capitaine Elfe Noir, plus de cinq-cent âmes, référence à Port-Argenterie), le
de l'Ondinois (seul vaisseau encore en lice aujourd'hui, plus de trois-cent âmes, quarante-deux pièces de canons), ce dernier n'est pas en reste.
-toutes masculines- servent à bord. En bois de chêne, ce vaisseau de ligne de troisième rang compte soixante canons répartis en batteries sur deux ponts. Néanmoins, le Capitaine Guadalmedina demeure à court de poudre noire, denrée fort rare, et protège ses dernières réserves jalousement.
est pourvu de voiles noires, et sa coque sombre ne manque pas de faire ressortir son appartenance au monde de la piraterie. Long de quarante-huit mètres et large de plus de dix mètres, ce soixante canons vêtus de focs et de huniers porte :
- vingt-cinq pièces de vingt-quatre livres en batterie principale, sur le premier pont.
- vingt-cinq pièces de douze livres réparties en batterie sur le second pont.
- dix pièces de neuf et six livres sur les gaillards.
- près de mille-deux-cent tonneaux.
Malgré le déclin de la piraterie, le Jolly Roger représentant un crâne symbolique au-dessus de deux sabres d'abordage entrecroisés n'a jamais été abaissé de l'Artimon et du Grand Mât sur lequel il se dresse.