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[PV Shiumei / Draken] Kuroshitsuji
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Noire
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Sans toi, tout s'effeuille et tombe ;
L'ombre emplit mon noir sourcil ;
Une fête est une tombe,
La patrie est un exil.

Hugo



[PV Shiumei / Draken] Kuroshitsuji  B9afe010

Vadigg Nadelmann



Un Tour était passé depuis l'arrestation du Comte Alden de Galaz'ar dans l'enceinte même de son palais sous les yeux de sa fille. Shiumei dite Rokeinawa, récemment élevée au rang de Comtesse de Galaz'ar, Shiumei Rokeinawa De Galaz'ar.

Dans un premier temps, la jeune Comtesse avait mandé les services d'un être maudit par Lothÿe, le Vampire Draken Castelanos, afin de retrouver où et par qui était détenu son père. Le ''qui'' ne fut point difficile à trouver. Pas plus que le quoi en vérité. Le Comte Elfe Noir pourissait depuis un Tour dans les geôles du palais royal, à Garay, Capitale d'Oro, attendant de comparaître devant le roi Asarith Lune-Pâle, présentement absent et pressé par une campagne sur les Cités-Etats. Une guerre qui s'étendait en durée bien plus qu'elle ne le devrait.

Le Vampire Castelanos avait mené habilement son enquête, et avait ainsi pu apprendre à sa commanditaire que l'Elfe Noire était détenu selon les normes d'incarcération, bien que ce fut une Elfe Noire, créature du Roi Lune-Pâle, qui était venu le chercher. Il était placé à l'isolement dans un donjon du palais, placé aux étages inférieures, donc les caves de ce dernier, fortement et efficacement gardées par des sentinelles et des geôliers, humains vétérans et lourdement armés. Le palais royal demeurait à lui-seul un labyrinthe de tours, d'étages, de pièces secrètes et de couloirs, et il était impossible de s'y infiltrer. Selon le Vampire Castelanos, le Comte de Galaz'Ar destitué demeurait malgré sa qualité de prisonnier bien nourri et bien traité. Il était juste exempt de visites, quelles qu'elles soient, jusqu'à ce que le Roi rentre de guerre.

C'était à Shiumei de prendre à présent les décisions qui s'imposaient. A savoir attendre, dans un premier temps, car il n'y avait rien à faire de plus.

Le Vampire Draken avait disparu d'Ambbör durant quelques Lunes, presque un demi-Tour, tandis qu'apparaissait comme par magie aux côtés de la Comtesse une nouvelle figure, éclairée uniquement par le clair de lune et assombrie par le rebord du haut-de-forme qu'elle arborait en toutes circonstances. Vadigg Nadelmann, le Vampire, s'était d'abord présenté à la jeune Comtesse comme chasseur de prime, mercenaire, soldat, reître, soudoyeur, passeur mais surtout aventurier et chasseur d'exception. Il menait une troupe de mercenaires aguerris dans la grande Jungle de Ryscior, conformément à la demande lancée par le Comte déchu avant son arrestation, et rapportait une de ces bêtes rarissimes, une Amazone à sa fille adoptive qui avait hérité des devoirs de son père.

Par la suite, de fil en aiguille, ils s'étaient entendus afin que le Vampire Vadigg Nadelmann devienne majordome de la Comtesse de Galaz'ar, ce auquel elle le payait une fortune, le temps que cela durerait -à savoir le temps qu'il s'en lasse- car l'ennui motivait dernièrement toutes ses actions. Le majordome Vadigg Nadelmann s'était fixé pour objectif de faire d'Ambbör la plus puissante cité du Royaume, économiquement parlant. Et il profitait de sa position afin de mener ses chasses nocturnes, pour, ou pas, la Comtesse qu'il servait.

Etant être de la nuit, être immortel, le majordome Nadelmann ne dormait jamais. Il n'en avait point besoin. Chez les Vampires, le sommeil tenait plus du zèle ou de la paresse. Ainsi, il disposait de deux fois plus de temps afin d'executer les volontés de son employeuse et de faire tourner le manoir. En sa qualité de majordome, Vadigg Nadelmann ajoutait également celle de premier secrétaire, greffier, éducateur, valet, architecte du manoir, superviseur, maître des esclaves, comptable et tout un tas d'autres qualités.

Ces qualités-ci firent très rapidement de la jeune Comtesse une maîtresse de manoir respectable et redoutable. On apprit à craindre de nouveau, et se pâmer au seul nom de Galaz'Ar. Le comte n'était plus, morts officiellement. Mais l'aristocratie Ambbörienne était d'accord sur le fait de dire qu'il avait bien choisis son succésseur. Ou plutôt sa successeur.

Il restait néanmoins à la jeune Shiumei De Galaz'Ar, maintenant qu'elle avait profité de ce Tour pour prendre en main les rennes de ses propriétés, à prendre des décisions concernant l'Amazone qui lui avait été amenée, les expéditions de chasses dans la Jungle financées par le Comte son père, la situation de son père lui-même, ce fameux Draken Castelanos perdu de vue depuis plus de six Lunes, et tout un tas d'autres capitaux pressants. En Oro, elle avait dû vendre bon nombre des actions et des entreprises de son père, lupanars et maisons de corruptions essentiellement, afin de bénéficier du temps nécessaire à l’édification de la maison Galaz'Ar. Une nouvelle fois.

Mais cette fois-ci, à la tête de la maison Galaz'Ar, il n'y avait plus un seul, mais deux noms, même si l'un d'eux demeurait dans l'ombre. Vadigg Nadelmann était, aux yeux des connaissances et employés de Shiumei, un simple majordome diablement efficace !
Sam 10 Sep 2016 - 14:16
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
[PV Shiumei / Draken] Kuroshitsuji  Capita10

Alice Guel, capitaine de la garde du manoir


Un tour était passé depuis que son père avait "disparu" ou plutôt emmener. Même si maintenant, elle en savait plus, elle ne pouvait rien faire. En effet, que faire face à Asarith en personne. Elle ne pouvait rien faire, à par attendre et chercher des alliés potentiel pour changer la situation. Shiumei Rokeinawa, comtesse de Galaz'ar, première richesse d'Oro, impuissante face à un seul homme. Cela était la première fois que ça lui arrivait et elle fit la promesse que ce sera la dernière. Elle écraserait chaque obstacle lui bloquant le chemin. Il n'avait aucun doute pour cela. Bien sur, tout cela était possible grâce à l'aide précieuse d'une personne, Vadigg Nadelmann, un vampire qui lui servait de majordome de manière officielle et beaucoup plus de manière officieuse.
 
Mais avant de penser à pouvoir se faire d'autres alliés, elle avait une chose à faire. Elle devait, ou plutôt, elle voulait, en la mémoire de son père, faire une fête excentrique et de débauche, comme elle le voyait, comme son père les aimait. Et pour cela, elle avait des idées, beaucoup d'idées. En plus cela lui permettrait de faire plus humble connaissance avec l’aristocratie et la noblesse d'Oro. Elle ne s'était pas beaucoup montré depuis un an. Mais le nom de Galaz'ar quand à lui, se faisait de plus en plus connaitre. Il fallait bien mettre un visage à ce nom. Peut être même qu'elle y trouverait des alliés potentiels. Mais cela n'était pas le plus important. Elle devait d'abord se focaliser sur d'autres choses. C'est pour cela qu'elle fit appeler Vadigg dans son bureau.

- Bien le bonjour, maitresse. Que puis-je pour vous?

- Arrêtez avec ces formalités, vous savez bien que je déteste quand vous vous y mettez. J'ai une requête, ou plutôt un ordre. Je veux que dans une semaine, soit organisée la plus grande fête qu'est connu Oro. Vous savez ce qui vous reste à faire? Inviter les bonnes personnes, préparer les choses importantes comme ils aiment, le vin, les vierges et leurs bêtises. Ah oui, tant que j'y pense, faite que l'amazone qui est arrivé la dernière fois, soit prête. Vous pouvez réclamer l'aide de tout le personnel du manoir pour vous aider.

- Bien sur, maitresse.

- Disposez, et arrêtez avec ce nom. Ah oui, et appelez Alice Guel, notre chère capitaine. Je veux la voir au plus vite.

Et c'est sur ces paroles que partit le vampire, exécuté les ordres de la comtesse. Celle-ci était perdu dans ses pensées. Il ne fallait plus que cette fois-ci arrive des événements comme la dernière fois. Elle refusait l'erreur et ne la pardonnerait pas. Elle était plus indulgente les autres fois mais ne le serait en aucun cas ce jour là.
Et puis où pouvait être disparu Draken. Cela faisait un moment qu'il n'était plus venu. Était-il mort comme un misérable sans que personne le sache? Cela m'étonnerait mais c'était quand même possible. En soi, qu'il soit là, était une bonne chose mais il est tout à fait remplaçable, si ce n'était pas déjà fait d'une certaine manière.  D'ailleurs comment réagirait les deux vampires en se croisant? Se supporterait-il et accepterait-il la présence, l'un de l'autre? Elle n'en avait aucune idée mais c'était une question à méditer. Mais elle n'en avait pas le temps pour le moment, car elle entendit frapper à sa porte.

- Entrez, je vous en prie.

Et c'est ainsi que le capitaine Alice Guel rentra dans le bureau de Shiumei. Toujours habillé de la même manière, avec une élégance parfaite tout en gardant un côté pratique.

- Vous savez pourquoi vous êtes là, Capitaine Guel, ou pourrais je dire Alice?

Et tout en gardant un ton calme, une nature neutre sans bouger, qu'elle répondit:

- Non, comtesse. Vadigg Nadelmann, votre majordome, m'a demandé de venir car vous m'avez appeler mais il ne m'a rien dit d'autres. Ai-je fait quelque chose qui aurait pu vous offenser?

Et c'est face à cette situation que Shiumei se mit à rire, seule.

- Non, non, bien sur que non. Je vous ai appelé pour une autre raison. Dans une semaine, aura lieu une fête en la mémoire de mon défunt père. Je veux que la garde et la garde d'élite soit prête pour cette événement et bien sur, le plus discret possible. Je ne voudrais pas qu'ils dérangent la fête mais elle doit être prête à intervenir à la première menace potentielle. Cette fois-ci, je ne veux plus d'erreur comme la dernière fois. Dois-je vous rappeler ce qui est arrivé? Un vampire qui se balade en massacrant des gens, heureusement, que des gardes et pendant ce temps là, mon père laissé seul, attaquer, enlever et sûrement tuer. J'espère que cela n'arrivera pas. Ne me faites pas regretter de vous avoir élever au rang de capitaine de la garde pour rien, depuis ce tragique événement. Ai-je bien été clair?

Et c'est en mettant un genou à terre, qu'elle répondit:

- Bien sur, comtesse. Tout sera fait selon vos ordres. La garde sera prête pour le moment.

- Soyez plus calme, arrêtez de vous stresser autant. Vous pouvez disposer, bien sur.

Et c'est ainsi, qu'après que Shiumei est lancé toutes les préparations pour la fête, qu'elle se retrouva seule dans son bureau, perdu dans ses pensées à essayer de trouver un moyen pour libérer son père.
Dim 11 Sep 2016 - 15:07
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Draken Castelanos Galazar
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Vampire Solitaire
Draken Castelanos Galazar
Ses yeux rouges se rouvrir encore une fois. Du sang lui coulait sur ses joues et le long de son cou. À ses pieds se trouvaient les cadavres des 3 personnes étant passés au mauvais endroit au mauvais moment. Draken se releva et essuya le sang sur son visage ça faisait longtemps qu’il n’en avait pas bu et ça commencé à lui manquer. Il retira son poignard d’un corps et lécha le sang dessus.

Ça faisait maintenant plus d’un tour qu’il était à Garay et qu’il cherchait un moyen de libérer l’Elfe qu’il avait autrefois essayé de tuer. Durant ce tour il avait réfléchi à tous les moyens pour le faire sortir mais tous étaient voués à l’échec. De plus durant les 6 derniers mois il eut quelques problèmes avec des exorcistes qui avaient retrouvé ça trace. Il avait dû se cacher plus qu’a son habitude et calmer un maximum ses pulsions sanguinaires. Et puis a force d’espionner ceux qui essayer désespérément de le chasser il connut leurs routines et la manière dont ils fonctionnaient. À partir de ce moment il échangea les rôles ce n’étaient plus les exorcistes qui le chassaient mais bien lui qui joué avec eux. Il laissait de fausse piste, ils leur faisaient soupçonner des innocents, et même les montaient les uns contre les autres. Après quelques mois comme tous les enfants avec un nouveau jouet il finit par se lasser et il se débarrassa de ses jouets en laissant bien les cadavres en évidence pour faire renoncer les plus faibles qui ne se sentent pas à la hauteur de l’affronter pour ne garder que les plus forts qui auront en eux une grande soif de vengeance.

Il allait à présent repartir à Ambbor pour informer la nouvelle comtesse. Une fois arriva il retourna au manoir de Sir Tobias qui était à présent officiellement le sien. Ensuite le soir venu il se rendit à l’auberge où l’Amazone avait passé ses nuits, le simple fait d’imaginer son visage le faisait rire. Il resta le reste de la nuit à trainer dans les rues. Le manoir des Galaz'ar n’avait pas énormément changé. Plusieurs messagers partant du manoir attirèrent son attention. Il ensuivit un jusqu’à ce qu’il soit bien seul et lui sauta dessus en lui plaquant sa main sur la bouche et en lui collant sa dague sous la gorge. « Tu vas pas faire de bruit hein ? » le messager pali et hocha faiblement la tête. Draken sourit et lui retira la main de la bouche

-Dit moi. Que la comtesse Galaz'ar t’a-t-elle chargé de faire ?
-Elle m’a… enfin nous… à demander d’inviter un certain nombre de personnes pour une grande fête. Apparemment la plus grande de tout Oro…
-Oh… très intéressant tout ça. Quand aura lieu cette fête ?
-Dans une semaine.
-Parfait. Et merci mon ami mais j’ai un dernier service à te demander. Quand tu auras livré les invitations à tout le monde, informe notre chère comtesse que Sir Tobias sera présent.
Dim 11 Sep 2016 - 22:04
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Noire
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De quoi puis-je avoir envie,
De quoi puis-je avoir effroi,
Que ferai-je de la vie
Si tu n'es plus près de moi ?

Hugo



Vadigg Nadelmann ne se souvenait plus de sa vie d'antan. A l'exception d'une seule chose. Dans son anté-vie, ainsi que dans sa post-vie, il avait été, et était encore aujourd'hui, un chasseur. Et évidemment, le meilleur parmi les humains et les mortels.

Le majordome se félicita d'avoir choisis Ambbör, en Oro, afin de se divertir. Ici, il pouvait ainsi allier son passe-temps temporaire à son activité préférée. Car c'est ici, en Ambbör, qu'on parlait d'une bête, un psychopate, un vampire, disait-on sous cape, qui ravageait la cité. La comtesse avait demandé, entre quatre yeux, à son majordome si il était responsable de ces faits desquels toute la garde d'Ambbör, bientôt mêlée d'exorcistes et de quasi tous les prêtres de la région, parlait. Le majordome n'avait point eu besoin de mentir à sa jeune maîtresse. Il n'était pas responsable, et ne savait rien. En revanche, lorsqu'on parla de vampire, et lorsque tous ses poursuivants eurent mystérieusement disparus, l'affaire intéressa au plus haut point le majordome. Vadigg s'était bien occupé des affaires liées au manoir dans la journée. Il ne sortait pas à cause du soleil, et prenait grand soin de se déplacer à l'ombre des couloirs. Il tirait ainsi tous les rideaux sur son passage, et le manoir de Galaz'ar demeurait constamment plongé dans la pénombre et la fraicheur. Le majordome ignorait si cela dérangeait sa maîtresse. Il ne le lui avait pas encore demandé.

La journée étant bien complétée, la nuit tomba sur le domaine. Et le majordome se pourlécha les babines. Entièrement vêtu de noir, armé uniquement de couteaux de cuisines à l'intérieur de sa redingote et d'un tromblon finement travaillé originaire des Cités-Etats dans la poche intérieure, il s'élança par l'une des fenêtres du manoir ! Le majordome repartait en chasse !

Il mena ainsi, durant plusieurs nuits, son enquête. Vadigg Nadelmann demeurait un très bon chasseur. Il ne lui fallut pas plus de trois nuits afin de trouver sans être trouvé. Il repéra ce vampire dont tout le monde parlait, il ignorait son nom. Tout ce qu'il sut, en le suivant une nuit jusqu'à son manoir, était que ce vampire se faisait surnommer Sir Tobias et occupait un sympathique manoir, à quelques dizaines de lieues de celui de la comtesse. Alors, un soir, alors que ce Sir Tobias s'absentait, sans doute afin de se nourrir ou s'adonner à l'un de ses jeux cruels nocturnes, le majordome de la maison Galaz'ar s'introduisit chez ce faux aristocrate.

Il n'y resta pas longtemps, et ne dérangea rien.

Simplement le temps de noter à l'encre rouge, sur un bout de papier qu'il déposa en évidence sur le bureau du sir, avec calligraphie :


« Nous savons qui vous êtes »



Puis il s'était retiré comme une ombre, sans un bruit, par l'une des fenêtres qu'il laissa volontairement grande ouverte. Il était temps pour le majordome de la maison Galaz'ar de rejoindre le domaine.
Lun 12 Sep 2016 - 20:47
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Alden Galaz'ar
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Première Fortune d'Oro
Alden Galaz'ar
Quand le monde sera réduit en un seul bois noir pour nos quatre yeux étonnés, - je vous trouverai.
Qu'il n'y ait ici-bas qu'un vieillard seul, calme et beau, entouré d'un "luxe inouï", - et je suis à vos genoux.

Rimbaud



On vint le chercher après plus d'un Tour d'incarcération, sans aucune visite ni information concernant son avenir. Un soldat vint enfin le chercher. Un humain, remarqua Alden. Le soldat vint annoncer à au Comte déchu qu'il allait enfin être reçu par la reine en personne, afin de plaider sa cause comme il l'avait demandé. Menotté, il fut traîné par un trio de gardes, l'extirpant des donjons où on l'avait parqué. Dizzalyr Lune-Pâle, à défaut du Roi Asarith Lune-Pâle se trouvait là : ses immenses cheveux rouges artistiquement tressés et coiffés, révélant son visage aux courbes délicates, austères et parfaites, habillée d'une magnifique parure qui ne faisait que resplendir sa beauté. C'étaient là les habitudes de la Reine. Dizzalyr Lune-Pâle était réputée dans tout Oro pour sa beauté. Celle-ci troubla Alden que l'on força à s'agenouiller.

Elle darda son regard doré sur lui tandis que ses lèvres sévères se tordirent afin de lancer avec froideur et un dégoût apparent :

« -Oh, il s'agit de vous.

Une fois la première surprise passée, Alden de Galaz'Ar finit par lever les yeux vers Dizzalyr, la contemplant un long moment, sans parler. Il finit par se relever, doucement comme si il ne savait pas trop si on lui accorderait ce droit. Il finit par exécuter une révérence parfaite, main sur la poitrine. Le regard de l'Elfe Noire le troublait, et il sentait déjà sa tête lui tourner. La fatigue ? L'angoisse ? L'aura écrasante de Dizzalyr ? La sécheresse qui s'échappait de son regard lui brûlait la peau comme des flammes. Et sa beauté, froide comme une nuit d'hiver, mettait au supplice son application. Différente de tout ce qu'il avait vu jusqu'à présent, Amazone, vierges, Elfes, il se sentait dépassé parla violence d'une telle rencontre pour la première fois de sa longue vie.

- On m'a dit que ce serait votre époux, sa Majesté le roi Lune-Pâle qui me recevrait.

Le regard de Dizzalyr se durcit alors, et la réponse fusa, nette et cassante :

- Vous pensiez-vous assez important pour faire perdre du temps au roi ?

Elle leva les yeux au ciel avec un soupir méprisant :

- Je n'ai daigné vous recevoir uniquement parce que j'avais oublié votre nom. Je m'emploierais volontiers à recommencer dès que j'aurais décidé de votre sort, mais pour le moment nous manquons de place en prison, vous avez donc le droit de plaider pour votre cause.
- Galaz'ar, Majesté. Alden Comte de Galaz'Ar, en Ambbör.

Il soupira, tentant de ne pas laisser sa voix défaillir.

- J'ai été arrêté par une Elfe Noire, Jorlane, au service de sa majesté, à mon domicile sans aucune raison valable, après un Gala privé que j'organisais dans mes jardins.
- Un gala privé... répéta Dizzalyr un sourire carnassier au coin des lèvres. Je sais en quoi vos gala consistent, et cela me répugne. Vous ne méritez même pas de faire partie de notre race, puisque cela ne semble en rien vous gêner de vous abaisser à...

Elle finit sa phrase avec un grand dégoût, non dissimulé.

- …partager votre corps avec de tels êtres, conclue-t-elle.
- Ma Reine, il ne s'agit là que de rumeurs semblant m'accuser. Des rumeurs dégoûtantes et infondées. Nous sommes la race dominante de ce monde après tout, n'est-ce pas ? tenta Alden en levant son regard imperceptiblement sur l'Elfe Noire qui le mettait de plus en plus mal à l'aise.

Dizzalyr fronça alors ses sourcils délicats, son regard et sa voix devenus glacials, tranchant comme des lames :

- Je ne suis pas un animal que l'on peut brosser dans le sens du poil, vous ne m'aurez pas avec vos pitoyables mensonges. Vous êtes écœurant et vous déshonorez notre race ! Je vais me faire un devoir d'effacer votre existence. (elle fit alors un signe de tête aux gardes qui empoignèrent Alden sur la seconde ! ) Je ne vous ferai même pas l'honneur de vous torturer. Vous allez disparaître comme l'excrément que vous êtes, de manière immonde comme vous avez vécu toute votre vie.

Elle détourna alors son attention de lui et ne lui adressa plus un regard, s'adressant aux serviteurs qui le relevèrent malgré sa crispation.

- Faites-le disparaître de ma vue.

Jamais plus le Comte de Galaz'Ar ne devait croiser ses yeux affilés qu'étaient ceux de la Reine d'Oro. Il tenta de repousser les deux gardes qui l'emmenaient déjà loin de la salle du trône. Mais il était désarmé, amaigri, affaibli et enchaîné comme une bête !

Il pensa tout d'abord qu'on l'emmenait dans sa cellule de nouveau, afin de l'y laisser crever ! Il se trompait. Les gardes le tirèrent jusqu'à une pièce sombre et sans fenêtre, qui ressemblait à s'y méprendre à une chambre de torture.

- Que faites-vous pauvres idiots ? Vous n'avez pas le droit de me toucher ! Je suis un Dieu ! Je suis intouchable ! Je suis un Elfe Noir, au-dessus de tous vos pouvoirs ! Lâchez-moi ! Je quitterai Oro, je vous le jure !

Mais rien n'y fit, et les gardes répondaient à ses insultes par un silence et une froideur des plus exacerbant. On le lia avec des chaînes sur une table, ce qui servit à le nourrir jusqu'à colmatage de lait. Une fois qu'il eut vomi plusieurs fois, on lui accorda quelques minutes de répit. L'opération fut répétée ainsi et inlassablement jusqu'à ce qu'il en tombe malade et s'humilie en supplications. On le délia alors, plus mort que vif, pour le ferrer dans sa geôle, espérait le Comte.

A défaut de geôle, ce fut dans un tonneau large de moins de trois pieds de haut, enchaîné, qu'on l'enfonça avant d'enclouer le dessus. Quelques trous dans le bois lui permettaient de respirer le temps que le supplice devait durer.

Il ne s'éternisa pas. Moins de trois jours plus tard, on faisait don du tonneau gorgé d'insectes et de vers aux eaux voraces de la mer intérieure.
Lun 19 Sep 2016 - 3:03
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Tout le manoir bougeait. Tout le monde préparait la fête, cette fête qui avait l'air de ravir tout le monde, un peu d'activité dans le manoir, sauf une personne, la comtesse elle même. Plus le temps passait, plus elle regrettait son choix, elle n'avait aucune envie d'y être présent mais elle était obligé pour pouvoir se faire connaitre. Elle ne pouvait rester éternellement dans l'ombre, comme l'avait son père. Elle ne possédait pas sa longévité.
En faite, plus elle y pensait, et plus elle remarquait que son père lui manquait. Qu'est qu'elle ferait pour pouvoir le revoir ici, en tant que comte Galaz'ar, assis à sa place. Pouvoir profiter de futilité en sa présence. Mais elle ne pouvait car il était emprisonné depuis un an. Une longue année et elle n'avait toujours trouvé aucune solution pour pouvoir le délivrer. Était-elle incapable? Qu'aurait-elle fait si Vadigg n'avait pas été là pour la soutenir? Elle aurait surement fait écroulé le nom Galaz'ar dans l'oubli... Elle n'était pas capable de gérer quoi que ce soit. Pourquoi son père l'avait-elle nommé comme son successeur? Espérait-il quelque chose d'elle? Elle n'en savait rien. Elle en avait marre, elle prit tout le contenu de son bureau et claqua tout par terre d'un seul mouvement, sur un coup de tête. Elle prit ensuite le premier qui se trouva à sa main, un beau de valeur, de couleur verte jade, et le claqua contre le mur près de la porte de toutes ses forces. Elle en avait marre. Elle voulait partir.  Virel lui avait-elle donné un cadeau empoisonné pour la punir? Qu'avait-elle fait pour mériter cela...

Elle décida de sortir dans le jardin, son préféré, pour pouvoir admirer les roses. Celle que son père lui avait montré, et surtout l'avait comparé. Celle-ci était mise en valeur et était les fleurs les mieux entretenus de tout le manoir.
Et c'est quand elle arriva, qu'un de ses messagers arriva.

- Comtesse, excusez-moi de vous déranger, mais Sir Tobias me fait savoir qu'il sera présent à votre soirée.

Sir Tobias, Shiumei pensait qu'il était mort depuis le temps qu'il ne donnait pas signe de vie. Elle n'avait plus qu'une chose à faire, mettre au claire certains points. Et c'est pour cela qu'elle ordonna au messager de faire venir Sir Tobias au manoir et Vadigg, quand celui-ci serait présent, dans son bureau, le plus vite possible. Elle lui ordonna aussi de faire aller un serviteur dans son bureau pour y remettre de l'ordre.
Puis elle se perdit dans les roses, et dans ses souvenirs.
Lun 19 Sep 2016 - 15:20
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Draken Castelanos Galazar
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Vampire Solitaire
Draken Castelanos Galazar
Draken quitta le messager un sourire aux lèvres et entreprit de rentrer « chez lui » et d’attendre la fin de la semaine. Une fois arriver il enleva son grand manteau et son épée mais garder quand même sa dague à la taille juste au cas où il tomba sur une lettre posée sur son bureau avec uniquement écrit d’une belle manière.

« Nous savons qui vous êtes »

Au début Draken n’avait pas la moindre trace d’amusement sur son visage et puis il explosa de rire. Enfin un adversaire qui pourrait bien l’amuser au moins autant que les exorcistes. Il sent la lettre, elle n’avait pas d’odeur a par un léger parfum. L’écriture et l’odeur pointaient directement un homme assez riche ou important ou bien membre de l’aristocratie. Mais le fait que la lettre soit posée chez lui pointait plutôt pour un pion jetable ou un second rôle d’une personne assez puissante et concerné par les vampires. Draken sursauta presque en dégainant sa dague lorsqu’il entendit quelqu’un toquer à sa porte. Bizarre d’habitude personne ne viens le voir, il s’approcha doucement de la porte toujours sa dague en main et l’entrouvrit doucement juste assez pour voir un gamin des rues que le vampire reconnu immédiatement, il s’appelait Billy et il l’avait rencontré alors qu’il était en train de chercher un moyen de délivrer Galaz'ar. Billy était chargé d’écouter les rumeurs et de venir le chercher dès qu’il entendait parler de l’ancien comte. Le vampire laissa le gamin rentrer
« tu as dû entendre des rumeurs assez sérieuses si tu as faits tout ce chemin pour me voir, quelles sont elles .

-Et oui m’sieur apparemment d’après des gardes l’homme que vous m’aviez chargé de me renseigner et mort.

-tu en es sûr .

-Absolument certains messieurs

-très bien.

Draken observa le gamin en souriant, il lui disait la vérité c’était certains. Le vampire parti dans une salle a coté et fouilla dans quelque placard et en sortit un collier serti de gemme et recouvert d’or. Il lui jeta le collier

-En échange de tes bons et loyaux services. Tu peux rester ici si tu veux.

Le gamin le regarda les yeux écarquillés. Et il partit dans la maison après avoir acquiescé.
Draken ne fit rien d’autre d’intéressant durant la semaine jusqu’au jour j. Il prit son plus beau manteau rouge et parti en direction du manoir. Pour une fois il n’allait pas y rentrer par effraction. Il se présenta à l’entrer et les gardes le laissèrent rentrer sans problème, une fois à l’intérieur un homme bien vêtu viens l’abordé et lui demanda de le suivre jusqu’au bureau de la comtesse. Une fois arriver il vit dans la pièce la comtesse et un autre homme. Draken déduit que c’était un vampire, il ne réussissait pas à entendre son cœur battre. Il reporta son regard a la comtesse et lui fit une révérence en s’exclament

« Je vois que les vampires ne vous font plus peur Mademoiselle »
Ven 30 Sep 2016 - 22:29
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Noire
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Noire
Que dirai-je au bois morose
Qu'illuminait ta douceur ?
Que répondrai-je à la rose
Disant : " Où donc est ma soeur ?"

Hugo



«  Sire Tobias ? demanda Vadigg en s'inclinant. La Comtesse vous attend. Elle va vous recevoir.

Ledit Sire Tobias dont les canines taillées en pointes resplendissaient acquiesça d'un simple signe de la tête avant d'emboiter le pas du majordome. La nuit était tombée sur le royaume d'Oro, ce qui coïncidait, comme par hasard, avec la venue de ce cher Sire Tobias. Certaines créatures ne sortaient que dans la nuit..

- Ca ne fait pas longtemps que vous travaillez ici, je me trompe ? demanda l'invité au majordome tout en le suivant de près.
- Quelques Lunes Sire Tobias. Tout au plus.
- Quelques Lunes. C'est peu pour des créatures telles que nous. Vous ne trouvez pas ?

Nedelmann dissimula derrière ses crocs un léger sourire. Il portait un chandelier à huit branches à la main, ce qui éclairait les couloirs du manoir. Mais tous deux savaient que ni lui ni ce Sire Tobias n'en avaient la necessité.

- Vous savez, le temps n'est qu'une futile illusion.
- Pas pour des personnes comme notre chère Comtesse de Galaz'ar.
- Que je sers avec dévotion Car la dévotion est la première qualité d'un domestique !
- Le principal est que vous en soyez certain, maugréa le vampire vêtu de rouge. Cependant une petite question. Pourquoi servez-vous la Comtesse ?
- Et vous ? lui sourit Vadigg.
- Disons qu'on a un passé commun.

Le majordome ne se retourna pas afin de regarder son invité, tout en lui répondant :

- Incluant monsieur le Comte de Galaz'ar, son père.
- Vous êtes bien informé.
- Un domestique dévoue se doti de l'être. Je sais également que madame la Comtesse vous a chargé, vous, Sire Tobias, de faire libérer son père prisonnier de la couronne. Qu'en est-il de cette affaire ? On ne sort pas du palais royal de Garay comme on y entre.
- Et bien aux dernières nouvelles, sourit de tous ses crocs Tobias, le Comte est mort.
- Regrettable.
- Vous ne m'avez pas répondu, revint à l'assaut le vampire. Que faites-vous ici ?
- Et bien Sire Tobias, je m'ennuyais. Alors je suis arrivé ici. Très distrayant, Ambbör !
- On dirait ma propre histoire.
- La nouvelle de la mort du Comte ne fera pas plaisir à la Comtesse.
- Certes. Mais bon, j'ai accompli ma mission.
- C'est elle qui vous embauche, sourit Vadigg en tapant à une grande porte en bois verni. D'ailleurs nous sommes arrivés à son bureau. Je laisse tout le soin de lui annoncer la nouvelle. »

Et ils entrèrent.
Mer 12 Oct 2016 - 13:18
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Tandis que Sir Tobias et Vadigg rentrait dans le bureau de Shiumei, elle, était assis bien tranquillement derrière son bureau où se trouvait toute la paperasse dont elle avait horreur. Elle regarda, dès qu'il fut rentré, dans les yeux, Sir Tobias alors que Vadigg se mît sur le côté, sachant qu'il n'était pas le sujet du rendez vous.

- Bonjour Sir, Tobias, ou plutôt devrais-je dire Draken. Je parie que vous avez déjà fait connaissance mais ce n'est pas pour cela que je vous ai fait appelé. Je voulais plutôt savoir la raison de ton retour après tout ce temps.

- Bonjour, comtesse. Je suis venu ici pour vous faire part de ma mission.

- Intéressant. Et qu'avez-vous à dire?

- Sans vous offenser, je vous annonce que celle-ci est fini. Le comte Galaz'ar n'est plus.

Dans les yeux de Shiumei se lisait maintenant une rage folle mais surtout une incompréhension, peut être même de la peur, celle d'admettre que Draken avait raison. Elle se leva et continua à le fixer.

- Pouvez-vous répéter? dit-elle en essayant de maîtriser un minimum sa voix
Et tout en gardant le même ton qu'avant, il répondit:

- Le comte Galaz'ar, votre père, n'est plus de ce monde. Élis est venu le chercher.

La rage se lisait maintenant encore plus dans son regard, et marquait même l'ensemble des traits de son visage. Et c'est sur cette émotion qu'elle ordonna:

- Sortez Sir Tobias, et ne revenez pas avant un bon moment, ou plutôt avant la fête. Et vous aussi Vadigg, sortez. La fête ne va pas préparer seul. Laissez moi.

Sans protester ou dire un mot, ils sortirent tous les deux. Ils eurent à peine le temps de sortir et de fermer la porte que Shiumei laissa parler sa rage.
D'un mouvement direct, elle claqua tous les papiers par terre. Des larmes coulèrent sur son visage et ruisselait sur ses pommettes. Était ce des larmes de tristesse pour la mort de son père, ou de la colère pour n'avoir rien fait? Ou bien les deux en même temps? Même elle ne le savait pas.

- Asarith, je le promets sur ma vie, même si elle doit être éternelle, que je trouverais le repos que lorsque que je tiendrais ton cœur dans ma main et que je écraserais pour sentir ton sang couler dans ma main.

~~~

Le soir de la fête , le manoir était plein. Les invités profitaient de tout ce qui était disponible. Ils parlaient tous entre eux, un verre à la main, des fois de tout et de rien mais souvent, le sujet principal était l'absence de Shiumei, la comtesse Galaz'ar. Chacun avait sa propre hypothèse à cela. Certains disaient qu'elle était malade, d'autres que le chagrin pour son père était trop fort, ou d'autres idées idiotes et sans intérêt.
Mais elle fit taire ce sujet, quelque temps avant que la lune soit haute dans le ciel. Elle descendit en effet, dans la salle avec Alice Guel, la capitaine de sa garde qui la suivait. Shiumei portait une majestueuse robe noire, digne de son rang, montrant aussi son deuil, tandis qu'Alice portait sa tenue de cérémonie. Sa longue veste noir et son pantalon de la même couleurs, tous les deux faits dans de nobles tissus, muni de son chapeau habituel, qui montrait son garde.
Tous les noble stoppèrent leur conversation à son arrivée et se tournèrent vers elle.

- Salutations. Beaucoup d'entre sont venus et je suis sur que beaucoup d'entre vous se demandaient où j'étais. Et je vais bien sur leur répondre. J'attendais le bon moment...

Elle marqua une pause, où on pouvait entendre tout le monde parler entre eux sur ce qu'elle venait de dire. Mais elle reprit sa phrase avant que le bruit soit trop important.

- J'attendais le bon moment pour commencer la véritable la fête. Et pour cela, je vous invite à changer de salle. Mais avant, veuillez accepter ce présent que je vous fais.

Au moment où elle dit cela, de nombreux serviteurs apparurent et apportèrent à chacun des invités un masque. Tous les masques représentaient bien sur un animal. Shiumei, elle, reçut un masque de paon avec une tige qui permettait de le tenir devant le visage.
Ensuite, les serviteurs les invitèrent à suivre la comtesse qui leur montrait le chemin pour la salle où se déroulerait la fête. Cette salle était enfaîte, la salle où la jeune rose avait tué un elfe pour le libérer de sa tourmente, et elle fera de même ce soir encore.
Elle entra dans la salle et se dirigea vers le fond de la salle tandis que les invités étaient arrêtés par des jeunes esclaves peu habillés qui leur proposait à chacun un verre. Shiumei avait le sien qui était mis de côté car il était différent des autres. Le sien ne contenait en effet aucune drogue. Ils voulaient vivre une vie de débauche et de plaisir, Shiumei le leur offrait.
Et bien sur, dès que leur verre était fini, un esclave revenait leur en proposer un nouveau. Il fallait qu'ils profitent un maximum de la fête.
De plus, sur une croix en fer, au centre de la pièce, se trouvait une amazone enchaîné et ne pouvant donc bouger. Une rage similaire à celle de Shiumei face à l'annonce de Sir Tobias, se lisait sur son visage mais elle, ne pouvait la laisser se déferler étant incapable de bouger.
Une vingtaine de minutes après que tous les invités soient rentrés dans la salle et eurent bien le temps d'observer l'amazone, un homme muni d'une multitude d'instruments de tortures rentra dans la salle.

- Mon père aimait la beauté. Et aujourd'hui, j'espère lui offrir un magnifique cadeau pour l'autre monde, une amazone, symbole de beauté. Mais la tuer serait trop simple, il faut d'abord qu'elle souffre comme mon père pour pouvoir le rejoindre. Et c'est pour cela que j'ai invité un maestro de la douleur. Profitez de la symphonie qu'il va vous offrir.

L'homme s'avança vers l'amazone et sortit une petite lame.

- Cette rose est encore sauvage. Pour espérer la dompter, il faut avant tout lui enlever ses épines qui la rendent si agressive.

L'homme commença à approcher le couteau de la peau et à l'enlever d'un mouvement fin, en essayant de moins blesser possible l'amazone. La douleur était quand même là et cela se voyait sur le visage de l'amazone qui restait pas inexpressif mais n'omit aucun cri.

- Prenez le temps de profiter de ce spectacle.

L'homme continua pendant un bon moment, pour enlever un maximum de peau sans pour autant tuer l'amazone. L'amazone grimaçait sous la douleur mais ne lâchait aucun cri. Les invités, sous les effets des drogues, profitaient grandement du spectacle. Tandis que Shiumei regardait sans intérêt. Le seul but de cette fête était de remettre en avant le nom Galaz'ar sur le devant de la scène pour rappeler aux gens qui avait le pouvoir.
Une fois que la majorité de la peau était enlevé, Shiumei continua son discours:

- Maintenant, profitez du son que va vous offrir ce maestro.

L'homme prit une poignée de sel et la jeta sur l'amazone, en privilégiant tous les endroits sensibles où il n'avait plus de peau. L'amazone face à cela, même si elle refusait de le faire, ne pût s'empêcher de lâcher un cri de douleur, une douce symphonie offert par le bourreau.

- Ne trouvez vous pas ce son magnifique? Une douce note, montrant une douleur sublime.

Tandis que l'amazone continua son cri, et que même des larmes de douleur coulèrent sur son visage, l'homme continua son travail et donc à mettre petit à petit le sel sur l'amazone.
Cette prestation continua une bonne vingtaine de minutes et Shiumei l'arrêta sur ces paroles:

- Maintenant que l'amazone a compris la douleur, il faut la purifier de tout ce qu'elle a pu faire.

L'homme prit une bouteille d'alcool et en versa un maximum sur l'amazone.

- Et seul une chose peut purifier tout homme ou toute femme de ses méfaits, le feu.

Un serviteur s'approcha du bourreau et lui apporta une torche. Alors celui ci la prit et mît le feu à l'amazone et regarda ensuite son travail se consumer dans les flammes, tandis qu'elle lâcha ses derniers cris.
Jeu 20 Oct 2016 - 6:46
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Noire
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Noire
Il me semble parfois que mon sang coule à flots,
Ainsi qu’une fontaine aux rhythmiques sanglots.
Je l’entends bien qui coule avec un long murmure,
Mais je me tâte en vain pour trouver la blessure.

Baudelaire



Resté un peu à l'écart de l'étrange et macabre cérémonie, le majordome Nedelmann, mains croisées derrière le dos, dissimula un fin sourire entre ses crocs nacrés. Personne n'aurait pu se douter, que sous ces vêtements de domestique exemplaire sommeillait une bête féroce. Alors que les effets des vins et des drogues faisaient tourner la tête et relever leurs jupons ou ôter leurs chefs aux invités de la Comtesse, Vadigg glissa à son voisin le plu proche, Draken, bien évidemment, qui paraissait observer le déroulement de la soirée, l'air éloigné, tout comme lui :

« Notre petite Comtesse est bien amusante, n'est-ce pas ? Nous sommes des bêtes, et j'ai bien l'impression que cette petite Shiumei a tendance à l'oublier. Pire, on dirait qu'elle ne le voit même pas ! C'est comme...

Il chercha ses mots quelques instants en se caressant le menton.

- ...comme un dresseur de fauve, dans un cirque itinérant, mais qui ne prend pas même la peine de se munir d'un fouet afin d'espérer les contrôler si jamais le spectacle tourne en sa défaveur. Je me pose bien la question...Que se passerait-il si le spectacle tournait en la défaveur de notre maîtresse la Comtesse ?

Devant le silence de son compagnon ''Sire Tobias'', il poursuivit :

- Elle a de la chance, cette vie et toute cette agitation m'amusent. Pour l'instant ! Je lui souhaite de réussir à m'amuser encore longtemps ! Car sitôt que cet habit de majordome me collera un peu trop au corps, je provoquerai un autre type de spectacle. Tout aussi divertissant ! Qu'en pensez vous Sire Tobias ? Ne désirez-vous pas parfois, un peu comme moi, entendre à la place des cris de cette Amazone qui ne comprend même pas ce quelle fait ici, ceux de notre bien-aimée Comtesse ?

Il ajouta en se saisissant d'un plateau contenant plusieurs verres pleins qu'on venait d'apporter et qu'il allait se charger de distribuer aux invités :

- Une question demeure, cependant. Seriez-vous une bête assez aimable afin de me laisser me charger de la Comtesse de Galaz'ar lorsque ce jour viendra ? Ou la désirez-vous, être cupide, pour vous seul ? »
Dim 23 Oct 2016 - 2:18
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Draken Castelanos Galazar
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Draken Castelanos Galazar
Draken assista à la scène de torture de l’amazone avec une manière assez nostalgique de l’époque où Alden était encore en vie. Il se demandait ou était bien passé cette Nokuto et quand est-ce qu'il la reverrait. Ce moment lui tarder, ça faisait maintenant presque un tour qu’il attendait son retour. Les paroles de Majordomes ont coté de lui le sortir de ses pensées

-Notre petite comtesse est bien amusante, n'est-ce pas . Nous sommes des bêtes, et j'ai bien l'impression que cette petite Shiumei a tendance à l'oublier. Pire, on dirait qu'elle ne le voit même pas ! C'est comme... comme un dresseur de fauves, dans un cirque itinérant, mais qui ne prend pas même la peine de se munir d'un fouet afin d'espérer les contrôler si jamais le spectacle tourne en sa défaveur. Je me pose bien la question... Que se passerait-il si le spectacle tournait en la défaveur de notre maîtresse la comtesse ? Elle a de la chance, cette vie et toute cette agitation m'amusent. Pour l'instant ! Je lui souhaite de réussir à m'amuser encore longtemps ! Car sitôt que cet habit de majordome me collera un peu trop au corps, je provoquerai un autre type de spectacle. Tout aussi divertissant ! Qu'en pensez-vous Sire Tobias ? Ne désirez-vous pas parfois, un peu comme moi, entendre à la place des cris de cette Amazone qui ne comprend même pas ce quel fait ici, ceux de notre bien-aimée comtesse ? Une question demeure, cependant. Seriez-vous une bête assez aimable afin de me laisser me charger de la comtesse de Galaz'ar lorsque ce jour viendra ? Ou la désirez-vous, être cupide, pour vous seul ?

-Notre chère comtesse est une idiote qui pense qu’elle a les capacités pour maintenir et faire grandir tout ce que son père a construit. Mais malgré ça je reste quelque peu admiratif d’une créature pareil, maintenant qu’elle sait que son père est mort elle va chercher à le venger…

Draken garda le silence quelques secondes en repensant à sa propre histoire et où elle la menait. Il n’arrivait jamais à s’imaginer à quoi ca vie aurait ressemblé si ses parents n’étaient pas mort ce jour-là.

-C’est aussi grâce à cette mission, qu’elle s'est confiée, que je la trouve amusante. Parce que pour être franc je ne vois pas en quoi le rôle de majordome peut vous amuser, vous ne faites rien d’autre que lui obéir comme un chien. Même si vous avez certaines « aventure » durant les nuits votre vie doit être très calme à la limite de l’ennuyante. J’espère au moins que le divertissement que vous voulez lui offrir sera au moins meilleur que le rôle que vous occupez.

Les yeux rouges du mercenaire fixèrent le majordome en quête du moindre signe d’agacement. Mais aucun n’apparut su le visage de Vadigg

-Et pour répondre à vos questions. Je préfère les crient des amazones, disons qu’ils me rapportent de bon souvenir alors que ceux d’une humaine sont plus communs. Et ensuite ne vous précipitez pas pour connaitre la réponse à votre dernière question, ce n’est même pas sûr que vous soyez vivant au moment où la comtesse mourra.
Mer 26 Oct 2016 - 22:49
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Après ce spectacle fort en émotions, dont les invités raffolaient sous les effets de l'alcool et de la drogue, qui faisait ressortir leur vrai côté, ceux d'animaux stupides et inutiles en ce bas monde, Shiumei se leva de son trône et se dirigea vers la porte sans détourner le regard pour regarder un invité. Elle sortit de la salle sans que personne ne fasse assez attention à elle pour faire une remarque. En même temps, qui oserait faire une remarque à la comtesse Galaz'ar en ces lieux après cette démonstration qui leur été adressé? Personne n'était assez stupide dans cette salle pour faire cela. En même temps, pour sauver leur vie, ils étaient bien les meilleurs, tel des rats dans les bas-fonds d'une ville. Sur cette réflexion, elle alla vers sa chambre pour aller se coucher, sans repenser une fois à cette amazone.

Le lendemain se passa comme si rien ne s'était passé le jour d'avant dans le manoir, à l'exception que Shiumei resta enfermer dans son bureau, sans que personne ne vienne à part pour lui apporter à manger. Elle avait donné l'ordre de ne la déranger sous aucun prétexte, aussi important qu'il soit.
La journée du surlendemain se passa de la même façon, jusqu'à que la lune se montre dans le ciel et où Shiumei fit donc appeler son majordome, Vadigg. Il répondit bien sur à l'appel et frappa à la porte pour marquer sa présence puis l'ouvrit: 

- Vous m'avez fait appeler ?

Ce à quoi Shiumei, lui répondit de sa voix douce et calme:

- Vadigg, rentrez, et fermez derrière vous s'il vous plait. Et asseyez vous, rien ne sert de rester debout.


Vadigg obéit sans un mot. Il réajusta ensuite son chapeau et ses gants en s'asseyant face à Shiumei, devant son bureau.

- Je vous écoute.

- Vous devez savoir pourquoi je vous appelle logiquement. Ou au moins en avoir une idée.

Shiumei fixait Vadigg sans bouger et son homologue faisait de même. Une situation assez étrange pour une relation de majordome à une personne de haut rang, mais ce n'était pas n'importe quel majordome aussi.

- Le compte-rendue de votre gala, en toute logique. Celui-ci n'a pas été mené à termes.

- Ce gala ne sert à rien. Il n'était aucune utilité réel et importante. Je vous appelle plutôt pour avoir votre aide en tant qu'allié pour une aide.

- Ne suis-je pas déjà votre majordome ? Parlez.

Suite à sa réponse, Shiumei prit la peine de le préciser, pour être sur que l'information soit clair des deux côtés:

- Je ne vous le demande pas en tant que majordome. Ce temps-ci est fini.

- Je ne pourrai de toutes façons vous donner une réponse qu'une fois que vous aurez posé la question.

Shiumei respira un bon coup avant de commencer sa phrase, comme si celle-ci lui brûlait les lèvres et désiraient la laisser s'échapper.

- Je désire venger mon père. Et pour pouvoir mener cela, j'ai besoin de votre aide. Les humains fanent bien trop vides et sont trop fragiles. C'est donc pour cela que je vous demande de me tuer, et de m'apprendre ce que vous savez.

Ce à quoi, il lui répondit par un rire, un long rire, non de moquerie mais plutôt d'étonnement.

- Vous opposeriez à un immortel un immortel. Une vampire pour un Elfe Noir.

Il prit ensuite le temps de réfléchir, ou alors en donnait l'impression.

- Après tout ce temps Comtesse, vous parvenez encore à me surprendre !

- Ce n'était en point mon but, ni même un objectif en soi.

Elle marqua une pause avant de remettre sa demande en jeu.

- Alors, puis-je connaître votre réponse?

Tout en se léchant les babines, il lui répondit avant de prendre en compte celle-ci.

- Je peux connaître votre objectif ? En tant "qu'ami".

- J'ai bien retenu deux choses de mon père et de sa mort. La mort arrivera, quoi qui se passe, donc autant rendre sa vie utile mais surtout, les forts écrasent les faibles. Et les humains, avec le corps faible, ne pourront jamais arrivé à la puissance d'un elfe noir.

- De ce que j'ai cru comprendre, votre père s'est fait écraser par Asarith. Ou plutôt par la reine, Dizzalyr, vu que le roi est absent depuis des lunes. Dois-je comprendre que vous le considérez comme un être faible ?

- Même si je l'admire pour de nombreuses choses, seul un faible n'agit pas, peut être par peur, et laisse le temps le dévorer. Et c'est le nom Galaz'ar que je dois nettoyer, et la mémoire de mon père, en créant la peur et la mort sur cette reine Dizzalyr et le roi Asarith.

Cette parole déchirait Shiumei au fond d'elle même à cause de tout le respect qu'elle avait pour son père mais c'était la seule explication qu'elle avait. Son père était faible, face à la peur de ce roi. Et elle ne pouvait laisser la situation comme ça.

- A votre place je ne ferai pas cela.

Cette parole ne changea rien à la décision de Shiumei car celle-ci était déjà prise, à partir du moment où elle l'avait fait appelé dans son bureau.

- Et que feriez vous donc? Vous regarderez jusqu'à que Elis vous fauche avec vos rêves, vos espoirs et votre peur pour ces êtres. Auriez vous enfaîte peur de la mort, Vadigg? Est ce cela être un immortel?

Le vampire ne prit la peine de répondre à cette question. Etait ce parce que Shiumei avait raison ou il jugeait la question sans intérêt? Shiumei ne put le savoir. Ensuite, Vadigg se leva en serrant les dents:

- Si je vous transforme, alors vous continuerez seule. Je ne me mêle pas des affaires du roi.

- Avant de faire quoi ce soit, est ce la peur qui vous dicte cette idée ou autre chose?

Cette question brûlait la curiosité de Shiumei. Elle désirait en savoir plus sur Vadigg, et de ce qu'il pensait réellement, sans se cacher derrière son rôle.

- Je dirai la prudence, Comtesse.

Mais la réponse ne plut pas à Shiumei. Selon elle, la réponse était autre mais il préférait la cacher. Si c'était son choix, que pouvait-elle faire?

- C'est sous le nom de la prudence que mon père n'a préféré ne pas agir. Et regardez où il se trouve maintenant. Mais je ne peux qu'accepter vos choix en tant qu'ami. Que la vie vous apporte un objectif dans votre vie, aussi rempli ou vide qu'elle peut l'être.

Sur ces paroles, elle se leva et s'approcha lentement de Vadigg.

- Votre père était un être imprudent, renégat parmi les siens et aux amusements indécents. Mais c'est seulement à cause de son imprudence qu'il se trouve là ou il se trouve.

Il observa Shiumei un instant, se retourna puis ajouta avant de fermer la porte

- Retrouvez-moi ce soir lorsque la lune sera haute, dans les jardins de l'aile ouest. Il me semble que vous avez toujours eu un faible pour la roseraie de monsieur le Comte votre père. Cela vous laissera aussi la journée pour réfléchir à votre choix. Il sera plus que définitif.

La décision de Shiumei ne changea pas et elle vint donc au rendez-vous fixé par le vampire.
Vadigg avait pris le temps de changer de sa tenue habituel de majordorme. Il était en effet habillé avec une chemise à col ouvert, un pantalon serré et des bottes en cuir. Tandis que Shiumei, elle, était habillé d'une simple robe blanche éclatante, couleur de la pureté, et à pied nu, pour pouvoir sentir l'herbe sous ses pieds à chacun de ses pas.
Quand il la vit arriver, il ne put s'empêcher de lâcher un léger sourire.

- Pourquoi moi et pas ce "Sire Tobias" ?

- J'ai toujours eu plus confiance en vous qu'en lui. Auriez-vous préféré que je lui demande?

- Non, en aucun point.

Tandis que Shiumei avançait d'un pas lent vers Vadigg, lui, avançait d'un pas déterminé, sur et surtout rapide. Puis à un moment, il parut accéléré d'un coup vers sa proie, lui saisit la jugulaire et la mordit.
Il s'approche alors de Shiumei, d'un pas sur, étonnamment rapide. Puis il parait accelerer sa vitesse d'un coup, fondre sur sa proie, la saisit à la jugulaire et la mord.
Shiumei sentit un contact froid dans son cou, et des gouttes de sang coulé le long de celui-ci. Elle se sentait étrange, comme si sa vie coulait doucement et lui échappait des mains. Elle avait aussi peur, peur qu'il lui est trahi au dernier moment et essayait juste de la tuer.
Il la lâcha, et elle tomba au sol sans opposer de résistance, telle une poupée jeté par terre par une petit fille. Ses yeux étaient fermés, son poux ne battait plus. La vie avait quitté son corps. Jusqu'au moment où une chose changea, ses yeux s'ouvrirent d'un coup.
Jeu 27 Oct 2016 - 15:16
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Noire
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Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne
— Maudite, maudite sois-tu!

Baudelaire



Vadigg Nedelmann ne laissa pas à la Comtesse le temps d'immerger pleinement de son nouvel état. Il savait très bien ce qui allait se passer à présent ! Tous deux se trouvaient dans la roseraie, dans les gigantesques jardins domestiques du domaine de Galaz'ar, et les seuls spectateurs de la tragédie qui venait de se jouer sous le ciel clair étaient la lune et les étoiles.

Aussitôt, la nouvelle-née bondit sur Vadigg, bavant, hurlant, les deux crocs acérés luisant comme de petits couteaux ! En proie à une rage qui faisait d'elle une bête, une rage qu'elle ne contrôlait pas, elle attaqua, tenta de le mordre à la jugulaire, de le dévorer ! Mais Vadigg fut plus rapide, il bondit, puis de là encore plus haut, puis encore plus haut ! Shiumei lui opposa une belle resistance pour une vampire nouvellement née ! Elle semblait ne pas être consciente de sa nouvelle force, sa nouvelle endurance ! Chacun de ses pas retournait la terre des jardin, chacun de ses hurlements faisait trembler tout Ambbör -nul doute que la cité toute entière serait demain retournée et l'on parlerait de la "bête" sous tous les toits- chacun de ses coups envoyaient valser dans les airs des dizaines de roses ! Vadigg sourit entre ses crocs :

« C'est maintenant que cela va être amusant ! »

Il se transforma en chauve-souris, et prit son vol ! Comme il l'avait prévu, ivre de sang, folle de rage, affamée, la bête immortelle qu'était devenu la Comtesse le suivit ! Incapable de réfléchir, encore incapable de se transformer, elle usa de sa vitesse décuplée sous sa forme bipède afin de le poursuivre ! Vadigg Nedelmann fonça au travers Ambbör ! Si ca n'était sa forme animale, il serait la proie d'un fou-rire convulsif ! Lui qui cherchait à briser la monotonie ! Il traversa Ammbbör !

La vampire Shiumei ne le quittait pas des yeux, elle bavait, elle hurlait, détruisait des pans de murs entiers ! Heureusement, à cette heure-ci personne ne se trouvait dans les rues. Vadigg choisissait exprès les quartiers les plus embourgeoisés, afin de ne point croiser de citadins. Shiumei bondit de toit en toit, hurlant toujours, brisant des cheminées ! Ce fut un véritable tohu-bohu dont Ambbör se souviendrait longtemps ! Vadigg savait où il allait.

Il brisa la plus haute fenêtre de la plus haute des tours en regagnant forme humaine au dernier moment ! Accroupi, dissimulé dans l'ombre d'un coin de la pièce à l'intérieur de laquelle il venait d'entrer, il sourit en entendant Shiumei, plus affamée que jamais, la raison perdue, s'accrocher aux pierres de la tour, bondir de toit en toit, jusqu'à atteindre ladite fenêtre et bondir à son intérieur !

Elle se trouva nez à nez avec Sire Tobias, qui devrait compter dès demain à ses dépenses le remplacement d'une fenêtre. Shiumei Galaz'ar, les yeux rouges, assoiffée de sang et affamée avait perdu Vadigg de vue. Elle bondit sur sa nouvelle proie !
Mer 2 Nov 2016 - 10:24
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Draken Castelanos Galazar
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Draken Castelanos Galazar
Draken était parti de chez la comtesse presque de suite après que l’amazone soit morte. Plus rien ne le retenait là de plus il commencais à s’ennuyer, La comtesse était occupée à amuser ces invités tandis que le vampire ce contenter de les servir comme un bon majordome. La route pour rentrer avait elle aussi était à l’image de la soirée : ennuyant. La victime du vampire était tout ce qu’il y avait de plus normal, un homme à moitié saoule si ce n’est plus. Quand il arriva « chez lui » il fut surpris d’y trouver Billy qui dormait, il n’était toujours pas parti depuis les quelques jours de son arrivée. Draken passa le reste de la nuit à errer dans les couloirs de l’immense maison qu’il habite.

La journée du lendemain ne fut pas plus intéressante personne ne vint essayer de le tuer ou même le prévenir qu’il était convoqué chez La comtesse pour une mission. Jusqu’à ce que le soir arrivât, le vampire était tranquillement installé dans son fauteuil son épée posée à côté de lui : par simple sécurité il ne s’en sépare jamais ou presque. Lorsqu’un énorme hurlement parvint à ses oreilles. Même un humain normal aurait été capable de l’entendre. Le hurlement venait du manoir de la famille Galaz'ar et n’était clairement pas humain. Le vampire s’approcha d’une fenêtre pour observer le manoir, à cette distance il ne pouvait rien voir mais c’était plus un reflex plutôt qu’une décision. Il resta quelques instants fixe devant la fenêtre et s’apprêta à retourner s’asseoir lorsqu’il vit au beau milieu de rue qui mène à chez lui une forme humanoïde bien plus rapide qu’une personne normale foncer dans sa direction. L’instant d’après il entendit une vitre ce fissurer quelque étage plus haut. Il prit de suite la direction des escaliers en prenant son épée au passage et arriva à l’étage en question en grimpant les marches 3 par 3. Lorsqu’il arriva devant la fenêtre il ne vut, n’entendit et ne sentie personne a l’intérieur. À l'extérieur par contre une forme se dessina éclairer uniquement par la lueur de la Lune. La comtesse Shiumei Rokeinawa Galazar se tenait face à lui les crocs acéré.

Draken ne put s’empêcher de rire devant le nouveau-né, il ne s’était pas du tout attendu à ça. Mais Shiumei ne le laissa pas plus le temps de s’amuser et lui dessus bondit avec une vitesse fulgurante, hélas pour elle ce ne fut pas assez et Draken eut assez de temps pour faire un pas de coté et éviter la vampire. La comtesse essaya encore et encore d’attraper ce qui était pour elle un morceau de viande, mais malgré ça Draken n’arriva pas à la voir ralentir ou même se fatiguer. Cette nouvelle force était des plus impressionnantes et aussi des plus embêtantes. Il fallait que Draken trouve un moyen de la calmer sinon elle aller détruire tous les meubles de la maison. Il soupira en devinant le seul moyen de calmer un vampire assoiffé de sang. Shiumei bondit encore une fois sur Draken sauf que cette fois-ci il ne l’évita pas et la laissa planter ses crocs dans sa jugulaire. Un frisson lui parcourut le corps lorsqu’il sent son sang se faire boire par Shiumei et son étreinte froide et mortelle se refermait sur lui. Il attendit quelques secondes qu’elle puisse boire et légèrement se calmer avant de la repousser. Il lui frappa les genoux avec les pieds afin de l’agenouiller et lui passa son bras autour de la gorge en l’étranglant jusqu’à ce qu’elle tombe dans les pommes. Il attrapa le corps inanimé mais « vivant » de Shiumei et la transporta dans une chambre ou il la déposa sur un lit. Il sortit de la pièce pour aller soigner ses petites blessures. Et commença à attendre que la comtesse ce réveil cette fois en pleine possession de ces moyens et pas assoiffé de sang
Dim 6 Nov 2016 - 23:45
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
L'aube se leva, annonçant une nouvelle journée pour la ville d'Ambbör, et avec celle-ci, la rumeur d'un terrible monstre. Beaucoup de personnes avaient entendu les bruits lors de cette obscur nuit. Tout d'abord, l'effroyable cri, déchirant le silence de la nuit et prévenant tout le monde que l'heure était de se cacher. Et ensuite, des bruits de déplacement terribles, que ce soit dans les rues, sur les toits, provoquant de nombreux dégâts. Des murs étaient brisés, des cheminées détruites et la peur régnait. D'ailleurs, même si la peur étaient maîtres partout, celle-ci étaient encore plus importantes dans les quartiers riches, car c'était là que c'était passé la grande majorité des événements. Et une question brûlaient les lèvres de tous: qu'avait bien pu provoqué cela? Et comment pouvait-on remédier à cela ou cela allait passer tout seul? Personne ne pouvait réellement savoir, mais aucun ne ferait l'erreur de traîner la nuit suivante, quand l'obscurité aurait gagné l'ensemble de la ville.

Pendant ce temps, Shiumei se réveilla dans le manoir de Sir Tobias, sur laquelle elle avait sauté dessus par soif de sang lors de sa nouvelle jeunesse. Elle était d'ailleurs toujours vêtu dans les mêmes habits que quand Vadigg l'avait transformé, sauf que le blancheur, couleur de pureté, était souillé par de nombreuses taches de sang. Était ce le sien ou celui d'un autre, elle ne le savait pas du tout? Elle n'avait en effet, presque aucun souvenir de la nuit d'hier, mais elle avait du être bien agitée, pour se réveiller dans un endroit qu'elle ne connaissait pas, même si peu de personnes pouvait avoir une telle battisse, réduisant fortement le nombre de personnes l'ayant hébergé, surtout après son état. Il devait surement l'attendre en bas, mais est ce que Vadigg l'attendait lui aussi, ou était-il dans la nuit? Elle espérait que non, car elle désirait encore lui demander une dernière chose, et le remercier pour ses loyaux services, même si ils n'étaient pas sans intérêt, connaissant son majordome.
Elle descendit les marches du manoir, en gardant une certaine discrétion au cas où son intuition n'était pas la bonne. Mieux fallait être prudent. Elle restait sans défense, sans arme ou personne pour l'aider, ou en tout cas, elle le croyait.
S'approchant de la pièce, qui devait être la pièce principale, elle entendit un des voix qu'elle espérait entendre. C'était en effet Sir Tobias qui l'invitait à rentrer. Elle eut à peine le temps de rentrer qu'il lui fit la révérence:

- Vous êtes parfaites ainsi madame la Comtesse.

Sans hésiter, elle prit rapidement ses aises, se mettant ainsi à égale, à la personne devant elle. Le fait qu'elle soit sa supérieur n'était qu'une image pour les autres, pas pour aucun des deux.

- Je suis donc chez vous, sir Tobias. Bien le bonjour.

Elle marqua une pause, par pure politesse puis recontinua.

- Pouvez vous m'aider s'il vous plait?

Et il répondit comme elle s'y attendait.

- Et bien oui. Vous n'avez qu'à demander. Que puis je faire pour vous ?

- Ma question va être simple. Qu'est que je fais chez vous?

Draken eut l'air amusé par la question, comme si il s'attendait à ce qu'elle lui pose, ou alors le fait de son ignorance sur ce point, l'amusait, si pas les deux en même temps.

- Si mes déductions sont bonne Vadigg ou un autre vampire vous a transformé. Et comme tout nouveau né vous pensiez qu'à vous nourrir. Le vampire vous a donc amené jusqu'ici pour que je m'occupe de vous
Shiumei ne montra aucune émotion face à cette révélation, même si l'humour de Vadigg pour Sir Tobias l'amusait quand même.

- Je comprends donc mieux. Merci pour votre aide. Avez-vous besoin de quelque chose avant que je reparte vers mon manoir?

- J'aurai besoin de seulement 2 choses. Déjà que vous me remboursez ma fenêtre que vous avez brisé. Et ensuite que vous m'expliquez.

Et était venu le moment où Draken demandait des explications. Elle savait qu'il le ferait, mais elle aurait préféré en arriver là. Mieux fallait lui cacher le maximum d'élément à cette histoire, tant que ce n'était pas indispensable de le faire.

- Pour votre fenêtre, ce sera fait. Sinon quelle explication voulez vous?

- Comme je vous l'ai dit plus tôt, ce que j'ai dit ne sont que des déductions, je ne sais pas qui vous a transformé en vampire, ni si vous étiez d'accord. Donc j'aimerais le savoir. Et puis si vous étiez effectivement d'accord qu'est ce qui vous a poussé à faire ça ?

- Oui, c'est une affaire entre Vadigg et moi, où je suis bien sur consentante. D'ailleurs, savez-vous où il se trouve, devinant qu'il ne se trouvera pas au manoir, comme je le souhaite?

- Je ne sais pas. Peut être a-t'il fini par s'ennuyer à vos côtés.

- Peut être, peut être... J'avais pourtant une dernière chose à lui transmettre. Ce serait dommage.

Suite à cette phrase, elle resta un moment pensive et réfléchissait à une solution, même si il l'avait prévenu que son départ était inévitable. C'était quand même dommage de se séparer d'un tel allié. Après, que pouvait-elle y faire maintenant? Peut-être lui faire changer d'avis si elle le revoyait, à par cela, rien.

- Je voudrais quand même vous donner un conseil. Ne lui faite pas confiance. Du moins pas plus que vous me faites confiance.

- Ne vous inquiétez pas pour cela. J'ai toujours su me protéger.

Ce qui en soi était un mensonge car elle a toujours trouvé protection et soutien derrière Vadigg. Elle l'avait pris comme soutien comme l'était son père avant sa disparation, et sa mort.
Draken profita de ce léger égarement pour s'approcher de Shiumei sans que celle-ci ne le remarque, ce qui l'étonna un peu, même si elle le cacha au maximum. Elle ne devait pas montrer d'émotions face un allié, pratique qu'elle n'avait jamais respecté avec Vadigg.

- Vous êtes sur ? Vous ne savez même pas vous servir de vos nouveau pouvoir.

- Et qui voulez-vous qui m'apprenne cela? Surtout que le comté Galaz'ar ne se gérera pas tout seul.

- Je ne vais pas choisir pour vous. Vous avez 2 vampires à vos ordres, et un a disparu. Et pour ce qui est du comté je pense qu'il sera de toute maniere au moins amoché si vous comptez vous venger.

Il avait donc en effet deviner la raison de sa transformation, ou en tout cas, il y émettait l'hypothèse, qu'elle ne prendrait pas la peine de confirmer.

- C'est pour ça que vous êtes devenu une vampire je me trompe ?

Il marqua un blanc où elle ne prit pas la peine de répondre, ni de réagir face à sa question.

- Enfin je ne peux pas vous reprochez de vouloir vous venger. C'est exactement ce que j'ai fait par le passé.

Elle changea de sujet pour revenir sur un terrain qu'elle préférait.

- Aucune confirmation pour dire que Vadigg est porté disparu. C'est juste ma pensée sur le fait qu'il se ne trouve pas ici. Sinon, bien sur qu'un des deux vampires pourraient m'apprendre à maîtriser ma transformation.

-  C'est a vous de choisir. Oh et juste pour être sur. Est ce que vous vous rendez compte que vous êtes devenu la créature que votre père détestait sans doute le plus au monde.

Ces mots la blessa mais elle le savait au fond d'elle même. Mais elle n'avait aucune solution pour venger son père, avec la situation dans laquelle il l'a laissé.

- Et mon père n'a pas été un homme parfait non plus. Sinon je n'aurais pas été obligé d'en arriver là. Mais tenez vous prêt, je risque de bientôt vous appeler, si vous l'acceptez.

- Bien sur, ce sera même avec plaisir.

- Sur ce, je dois y aller. Bonne journée, et je vous emprunte un long manteau, pour me couvrir, ma tenue n'étant pas exemplaire.

Elle regagna ainsi son manoir pour pouvoir vérifier si Vadigg était déjà parti, ou si il attendait son retour pour pouvoir partir. Elle espérait que sa deuxième hypothèse était la bonne, elle l'espérait...
Ven 11 Nov 2016 - 13:02
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Draken Castelanos Galazar
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Draken Castelanos Galazar
Les doigts du vampire dansèrent sur l'une table dans une pièce qui lui servait de bureau. Sur cette table était posé toutes les informations qu’il avait rassemblé lorsqu’il rechercher Alden et lorsqu’il essayait encore de le tuer. Cette époque remontait maintenant à bien longtemps. L’époque ou Draken était aidée par une pauvre Amazone, l’époque où il était l’un des pires cauchemars de la présente comtesse Shiumei et aussi l’époque où Alden avait passé le meilleur moment de sa vie avec cette amazone. Mais cette époque était révolue maintenant il se bat pour ceux qu’il voulait tuer et son ancienne alliée devait surement vouloir le tuer. Il balaya tous les documents d’un geste du bras et prit une grande inspiration pour se calmer. Cela ne faisait que quelques heures où La comtesse était partie compter bien retrouver ce Vadigg. Une nouvelle traque venait de commencer.

Quelques heures plus tard Draken était dans la rue entrain de chercher le moindre indice pouvant mener à ce lâche de majordome. Il réussit à trouver une trace à peu près 4 heures après le début de ses recherches. Ces traces menèrent Draken directement à la sortie de d’Oro.
Il suivit les traces laissées par sa cible en pleine forêt en sentant qu’il s’en rapproche jusqu’à enfin le voir. Il était enveloppé dans une épaisse cape noire

-Vadigg !
- Il y a un problème . Rugit-il doucement ses yeux étincelant en voyant Draken
-alors comme ça tu finis par partir, de suite après avoir abandonné la comtesse chez moi .
-S’il ne s’agit que de cette fenêtre je suis persuadé que, la comtesse vous la remboursera !
-ce n’est pas ça tu le penses bien. Je veux savoir pourquoi tu fuis comme un lâche .
-Je me suis bien amusé à Ambbor. À présent il est temps pour moi de m’en aller.
-Tu t’y ennuie . Pourtant le plus amusant reste à venir. A moins que tu es peur.
-La comtesse souhaite défier le roi, qui est un Elfe Noir. Je préfère me retirer, avant que je ne finisse dans les geôles de Garay. Pour les avoirs visités une fois, je peux vous dire que je préfère ne pas m’en approcher de plus près !
-Tu me déçois beaucoup. Même pas un adieu a la comtesse… de plus elle tient à te dire quelque chose avant que tu partes.
- Transmettez-moi son message, j’y répondrai. Ou bien saluez la comtesse de ma part. J’ai exécuté ses dernières volontés, après tout.
-Je ne connais pas ce message. Vous allez être obligés de rentrer avec moi.
-Écartez-vous de mon chemin, Sir Tobias. Je quitte Oro, aujourd’hui.

Draken dégaina son épée, même si Vadigg n’était pas armé, en secouant la tête comme désespérer.

-Vous ne me laissez pas le choix
-très bien
-c’est votre dernière chance de me suivre.

À peine eu il le tend de finir ça phrase que Vadigg lui bondit dessus ses crocs en avant pour l’avoir directement à la gorge. Mais Draken s’attendait à une attaque de ce style est pu facilement esquiver le coup d’un bond en arrière.

-La dernière personne à avoir osé m’attaquer de cette manière était une nouveau-née. Tu me déçois.
-vous verrez bien assez tôt que je n’en suis plus un !

Vadigg se repositionna debout en repoussant ça cape noir par terre. Il effectua une nouvelle charge en augmentant sa vitesse et en feintant pour pouvoir contourner Draken et l’attaquer dans le dos. Draken attendit le dernier moment avant de faire glisser une dague de sa manche et de trancher Vadigg d’un mouvement circulaire tout en se retournant. Le majordome blessé à l’épaule hurla de colère et repartit à la charge en tournant à nouveau autour de son adversaire. Draken resta quelques instants sans bouger avant de foncer sur Vadigg de plein fouet, le vampire réussi à se tourner avant de chuter afin que Draken soit au sol sous lui en tentant de lui trancher la gorge. Draken lâcha ses deux armes et attrapa les mains de Vadigg pour se protéger tout en essayant de le mordre au cou pour la lui arracher. Mais son adversaire bondit afin de se mettre hors de portée de ses crocs, et lui fit tomber un arbre dessus d’un coup de poing. Le vampire vêtue de rouge eut juste le temps de se transformer en chauvesouris avant de se retransformer à cote à une distance raisonnable de Vadigg mais assez loin de ses armes à présent au sol. Vadigg ne lui laisse pas le temps de les récupérer ! Il rugit et fonce sur Draken, tentant de lui transpercer la poitrine à mains nues ! Draken devis le bras du vampire avec son avant-bras et utilise la légère ouverture créée par son élan pour lui enfoncer la trancher avec la paume de son autre main. Vadigg tombe au sol, aucun doute que s’il n'avait pas été vampire, il serait mort. Il finit par se relever, un peu sonné, et attaqua de nouveau. Là encore, un homme normal aurait eu besoin de temps afin de reprendre sa respiration ! Il tente à nouveau de le mordre. Draken envoya son poing volé en plein dans la figure du vampire. Vadigg tomba au sol une seconde fois, il se releva néanmoins, titubant un peu.

- Sale fils de ...

Et il attaque encore, chargeant afin de renverser Draken. Mais il ne se laissa pas faire et lui chargea aussi dessus pour le stopper. Les deux vampires se faisant éjectés en arrière, mais Draken se réussit à se lever en premier et se dirigea vers ses armes. Vadigg fonça encore une fois, il bondit sur Draken et frappa dans sa direction, de toutes ses forces, créant un trou au niveau du sol ! Laissant à Draken à peine le temps d’éviter le coup et d’envoyer son manteau sur Vadigg pour le déstabiliser et lui laisser le temps de lui assener un coup droit dans le flanc gauche. Il observa son adversaire s’écrouler au sol et lui écrasa la tête avec son pied
-Alors c'est tout ce que tu sais faire .
-Vadigg - Gn... Sale...bête
-chaque choix a ses conséquences.

Il lui envoya un coup de pied dans le visage avant de lui écraser la colonne vertébrale en écoutant bien les cris de douleur de sa victime. il se recula légèrement et parti chercher ses armes

-Tu te rends quand même compte que tu as abimé mon manteau préférer ?

Draken revient auprès de Vadigg en rangeant sa dague sous son manteau

-Tu ne réponds pas . Tu as quelque chose de cassé .
-Gnfh... Maudit
-Parle plus fort j'ai du mal à entendre

Vadigg ne lui répondit pas crachant du sang et des crocs

-J'avoue que tu auras été un jeu assez marrant. Mais avant d'en finir j'aimerais juste savoir. Qu'est-ce qui est pire, moi ou les geôles de Garay ?

Vadigg ne répondit toujours pas et son agresseur lui attrapa la tête par les cheveux en lui plaçant sa lame sous la gorge

-un dernier mot ?
-Nous nous retrouverons dans les plans inférieurs.
-j’y compte bien

Après ses mots le vampire donna un coup à la fois fort et sec pour décapiter sa cible sans un bruit. Après ça Draken sort une petite sacoche de sous son manteau et y rangea la tête du vampire avant de rentrer à son manoir. Il ne passera pas chez la comtesse il préféra attendre qu’elle vienne le voir pour lui apprendre la nouvelle
Mar 22 Nov 2016 - 22:22
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Cela devait faire un jour qu'elle était revenu du manoir de Sir Tobias. Elle avait cherché partout après Vadigg, mais il était parti sans prendre aucune de ses affaires, comme si il n'était pas parti mais elle savait qu'il n'avait que cela comme solution, vu qu'il était pas au manoir. Elle devrait engager une personne pour le remplacer. Mais personne n'aurait le talent et le temps de le remplacer. Elle avait toujours eu l'habitude de l'avoir avec elle, que sa présence était normal pour elle. Elle devait maintenant s'occuper de tout le domaine. Elle arrangerait pour engager du personnel pour s'occuper du manoir et des partis sans intérêt de la paperasse à la place du majordome disparu. Mais elle ne verrait pas cela toute suite car elle devait d'abord s'occuper d'autres choses plus importante. Elle devait appeler Sir Tobias pour pouvoir l'aider à gérer ses crises, ou trouver une solution à cela, avant que la situation devienne dramatique. Elle n'avait aucune envie de voir gérer autour de son manoir des ordres désirant s'occuper des vampires ou autres engeances, selon eux.

~~~

Alors qu'elle attendait son invité en regardant par la fenêtre de son bureau, celui-ci rentra après s'être annoncé, sans que Shiumei n'est à réagir, comme à son habitude.

- Vous n'avez pas mis longtemps à m'appeler mademoiselle la Comtesse.

- Auriez-vous espérer le contraire?, dit-elle en continuant à regarder par la fenêtre, sans prendre la peine de fixer son invité, surement par pur confiance en Sir Tobias.

- Non loin de là.

Elle adressa la question sans hésiter la question qu'il la parasitait depuis un moment et lui brûlait aussi les lèvres. Elle voulait savoir où il se trouvait.

- Auriez-vous des nouvelles de mon ancien majordome?

Draken alors invita la comtesse à le suivre dans la pièce à côté. Dès qu'il fut rentré, il s'assit sur un des nombreux fauteuils de la pièce où il avait à côté un sac assez simple, à la limite du rustique, posé sur une table. Il posa alors sa main près du sac et attendit une réaction de la part de la comtesse. Ce qui ne manqua pas à d'arriver car elle se demandait ce qui pouvait avoir dans ce sac, même si cela ne la rassurait pas car que pouvait-elle avoir d'intéressant dans un sac comme celui-ci. Que pouvait-elle bien avoir besoin, surtout de sa part, comme présent?

- Oui, je l'ai bien vu. Après votre départ, j'ai traqué Vadigg jusqu'à le trouver en train de fuir Oro par les forêts...

- Et qu'avez vous fait? dit-elle en le coupant et en essayant de garder une attitude normale, face au début de la révélation de Tobias, qui l'inquiétait de la pire des manières.

Alors il lui indiqua le sac et l'invita à s'approcher pour tirer par elle sa propre conclusion. Ce qu'elle fit en s’avançant et en s'attendant au pire et puis quand elle fut enfin assez proche, et l'eut ouverte, gifla d'un coup sans hésiter Draken. Il se laissa faire, avec son sourire habituel aux lèvres.

- Vous avez tort... Vous êtes bien plus faible que votre père, même sous cette forme...

Et elle le recoupa encore, mais cette  fois-ci sans se maîtriser, comme le montrait le ton de sa voix:

- Pourquoi avoir fait ça? Il n'aurait rien fait contre nous.

- Et cette amazone que vous avez torturé, elle ne vous mettait pas en danger? Je n'ai fait que tuer un lâche, comme votre père l'aurait fait. Mais vous n'êtes pas assez fort pour comprendre qu'on ne peut avancer sans écraser de fourmis.

- Il aurait changé d'avis avec le temps, et serait revenu. Et les amazones ne sont rien, sauf des animaux.

- Ou il aurait peut être rejoint ce qu'il pensait être le camp des gagnants. Je ne comprends pas pourquoi vous lui faites confiance. Quand il vous a transformé, il vous a abandonné. Quand je lui ai proposé de revenir, disant que vous avez un dernier message pour lui, il a essayé de me tuer. Il n'a rien d'un bon serviteur à part sa malhonnête.
Elle s'avait qu'elle n'aurait rien à gagner à ressasser le passé. C'était une des choses qu'elle avait appris avec l'enlèvement de son père où elle avait mis trop de temps à réagir. Elle devait voir le futur et ses projets, en faisant tout pour qu'il se réalise. Et puis, même si il était là depuis un moment, il avait décidé de partir, en signant son sort. Elle s'avait que ce jour arriverait, connaissant la relation qu'il avait entre les deux vampires. Si ce n'était pas arrivé cette fois, cela aurait pu arrivé à un moment bien pire.

- De toute façon, même si c'était une erreur, il est déjà mort. Le passé ne sert plus à rien, il nous faut avancer.

- Je suis du même avis que vous. Vous êtes venu me dire quelque chose en particulier.

- Avez vous une idée de ce que je désire faire?

- Tuez Asarith ?

Elle s'installa alors face à Sir Tobias, sur un des fauteuils et passa à la partie importante de la discussion. Celle qui devait arriver et décider de ses futurs projets.

- Pour venger mon père, sauf que maintenant, nous n'avons aucune chance. De un, car je ne me maitrise pas encore et surtout qu'à deux, nous n'aurons aucune chance.

- Vous vous trompez, vous êtes le roi et je suis votre dame. Il ne nous manque que les autres pièces de la l'échiquier. Et pour vos pouvoirs, je peux vous aider.

- C'est ce que je vous ai dit. Asarith possède nombreux pions. Nous devrons les éliminer et en trouver pour nous. Beaucoup seraient capables de tout pour le pouvoir. Et pour mes pouvoirs, je vous écoute Tobias. Seul vous pourriez m'aider pour cela.

Il se mit alors à sourire avant de lui répondre, comme si la situation lui plaisait.

- Le problème dans les échecs, c'est que la politique n'existe pas. Dans le jeu, vous avez vos pions et rien d'autres. Dans la réalité, vous avez vos pions, et la probabilité d'avoir les pions de votre adversaire. De plus, beaucoup d'hommes influents aimaient votre père. Vous pouvez utiliser cette image pour qu'ils vous rejoignent. Et pour vos pouvoirs, je serais ravi de vous aider.

Elle devait réellement voir pourquoi il la suivait. Un vampire était déjà parti dans son dos, elle ne voulait pas perdre son deuxième plus grand allié, même si elle l'était aussi, maintenant.

- J'ai d'abord une question à vous poser avant de tout commencer.

Ce à quoi, il lui invita à continuer, par un geste de sa main.

- Qu'avez vous à gagner à tuer Asarith?

- J'ai deux réponses. La première est que je n'ai rien à perdre à ne pas le tuer. Et la deuxième, c'est pour aider une personne qui a la même histoire que moi.

- Et je n'aurais donc aucune raison de me méfier de ma reine?

- Je ne vois pas pourquoi vous vous méfiez. Si je voulais vous tuer, cela serait déjà fait.

Même si cette phrase lui plaisait pas, il avait raison. Il avait eu de nombreuses occasion de la tuer, même après sa transformation.

- Et comment comptez vous m'apprendre à maîtriser mes nouvelles capacités et envie?

- Je dois avouer que je ne le sais pas encore mais je trouverais bien un moyen.

- Tant que je ne maîtrise pas un minimum mes nouvelles capacités, nous attendrons pour la recherche d'allié. Mais cela ne nous empêche pas de chercher les meilleurs possibilités d'alliés et de déjà les caresser dans le sens du poil en attendant le bon moment.

- La politique, c'est votre domaine.

- Mais l'espionnage n'est pas le mien. Nous devons être sur que nos alliés soient surs.

- Alors donnez moi des noms et j'en fais mon affaire.

- Je vous laisse d'abord une semaine pour trouver une solution avant de trouver toute l'inquisition dans mon manoir, à cause d'une maîtrise de moi défaillante.

-  Je m'en occuperais.

- Et n'attendez pas que je vous appelle. Venez sans hésiter, sans perdre votre temps en passant par la porte d'entrée.

- Très bien, ce sera fait.

- Avez-vous besoin de quelque chose?

- Non, merci.

Elle était contente que tout se passait de la meilleure des manières possibles. Elle n'avait plus de gros problèmes à régler pour le moment, sauf si ses envies revenaient avant qu'il est trouvé une solution.

- Et prenez cette tête, je ne veux plus la voir.

- Avez-vous une chose à dire?

-Non, c'est bon, je pense. Nous en avons fini.

Shiumei lui tendit alors une bourse bien rempli:

- Voici pour la réparation du à la dernière nuit mouvementée.

- J'avais presque oublié cette fenêtre.

- Mais je ne l'avais pas oublié et je ne vous ai pas escroqué sur ce point.

- Je vous remercie.

-  Des amis en cette période qui risque d'être compliqué, me seront plus utiles que des ennemis.

- Ennemis à cause d'une fenêtre, ne soyez pas ridicules.

- Je le sais, mais une accumulation peut le faire.

- Ce sont des détails dont je m'en fiche.

-  Je vous fais confiance.

- Comme je vous fais confiance.

Une situation plus que parfaite, Sir Tobias.

- J'en suis conscient, Comtesse.

- Je vous souhaite une bonne fin de journée.

- A vous de même.

Après son départ, elle tâcha plusieurs serviteurs de trouver des personnes capables d'écrire, pour s'occuper de la partie administrative de la gestion de ces terres, sans intérêt et aussi de la gestion du manoir. Puis elle invita Alice, capitaine de la garde, pour dire que Vadigg était parti du manoir, et qu'elle n'avait plus personne à ses côtés pour la protéger, et qu'elle aimerait qu'elle s'en occupe elle même, en gardant sa fonction actuelle, en refilant une partie des responsabilités aux personnes de plus bas grades, si il le fallait.
Lun 28 Nov 2016 - 14:09
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Draken Castelanos Galazar
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Draken Castelanos Galazar
Cela faisait maintenant une semaine qu’il avait discuté avec La comtesse, depuis ce jour il était resté enfermé chez lui à fin d’élaborer un plan certes assez simple, mais tout aussi efficace pour piéger les membres de l’inquisition, qui se seraient introduit dans le manoir afin de surveiller les agissements d'un possible Créature hérétique. La nuit venue il sortit enfin de son manoir et prit la direction du manoir de sa comtesse. Son plan en tête et ses armes sous son manteau il se présenta à l’antre et les gardes le laissèrent passer sans soucis. Une fois à l’intérieur il commença à faire plusieurs fois le tour du bâtiment afin de voir les personnes présentes. Les exorcistes étaient obligatoirement à l’intérieur, ils avaient dû faire en sorte de travailler durant la nuit afin de pouvoir surveiller les agissements d’un possible vampire. Après avoir fait quelque tour il prit la direction des cuisines, ceux devaient être le lieu le plus vide du manoir. En effet une fois à l’intérieur Draken ne rencontra qu’un serviteur occupé a des tâches ménagères sans grand intérêt. Il s’approcha de lui en silence et le tua sans plus de cérémonie, le corps s’écroula au sol sans aucun bruit, a par les gouttes de sang qui tombaient de la dague du vampire. Il fit quelque geste de la main et fit se relever le serviteur à présent mort-vivant. Il sortit ensuite dans le Jardin suivi de près par le mort-vivant. Une fois à distance raisonnable du manoir il ordonna au mort de ne plus bouger et monta dans un arbre assez loin pour voir mais ne pas être vue. Il resta la à observer son appât pendant quelques minutes voir heure, jusqu’à ce qu’enfin un homme s’approchât du mort. L’homme était habillé comme un garde et était équipé d’une épée en fer encore à sa taille et dans sa main une lame en argent. Le garde émis un petit sifflement et un autre homme s’approcha lui aussi muni d’une lame d’argent. Ils commencèrent alors à discuter mais le vampire réussit à entendre leur discussions :

-alors comme ça c’était vrai ces histoires de cri dans la nuit. S’exclama le garde. Alors comme ça la fille adoptive du Comte ou un de ces serviteurs serait un vampire
.
-Ouais apparemment, mais s’il laisse trainer des morts partout il ne sera pas compliqué à trouver.

-Bon je te laisse le cadavre, on informera les autres demain.

Le deuxième homme s’approcha du mort et le décapita. Le garde s’éloigna alors tandis que l’autre homme prit le cadavre et sortit du manoir par un accès dans Jardin. Draken entreprit de suivre l’homme avec le cadavre, celui-ci une fois dehors se débarrassa du cadavre au premier endroit disponible et continua sa route en direction d’une auberge où il avait apparemment une chambre. Draken rentra dans l’auberge et prit une chambre afin de pouvoir espionner l’exorciste sans craindre le soleil qui était en train de se lever.

Le jour même 4 personnes vinrent rendre visite à l’Exorciste dont Le garde. Ils discutèrent des évènements de la nuit précédente et ensuite se séparèrent chacun partant de son coté. Draken se rendit alors compte qu’une réunion de ce genre avait lieu tous les jours. Il alla alors chercher Billy qui contrairement à lui pouvoir vivre le jour et il lui demanda de suivre une personne chaque jour pour savoir où chacun vivait. 4 jours plus tard Draken avait enfin toutes les adresses. Il alla donc voir une des 5 personnes et la tua par surprise, il ne s’attendait a une visite d’un vampire. Ensuite il décapita le corps pour mettre la tête dans son sac et pendit le cadavre par les pieds au beau milieu de la chambre. Il reproduisit ceci pour 3 autres personnes en une nuit afin qu’il ne reste plus que la Garde comme Exorciste. Le lendemain des meurtres la Garde prit la direction de l’auberge où ils avaient l’habitude d’avoir leur réunion, mais il tomba sur le cadavre de son ami. Il visita alors les chambres de ses amis une part une en ne tombant que sur leurs cadavres. Une fois arriver dans la dernière chambre il s’écroula au sol à genoux en serrant dans sa main sa lame d’argent comme s’il s’agissait de la dernière chose pouvant le protéger. Derrière lui, Draken se tenait debout un immense sourire aux lèvres en observant le désespoir sur le visage de l’Exorciste. Il leva son épée et la posa sur l’épaule du garde qui se redit au contact du fer froid.

-j’aimerais te laisser en vie, pour que tu partes pleurer au pied de ton église et que tu reviennes avide de vengeance cette fois assez équiper et surtout moins sur de toi. Mais ça je ne peux pas.

-S’il vous…

La Garde ne fini jamais sa phrase qui s’était éteinte dans un gargouillis de sang s’échappant de la gorge de l’homme. Draken le décapita lui aussi comme ses amis et apporta le sac rempli de tête à un garde du manoir de la comtesse

-Apportait ceci à votre comtesse et dites-lui que « tout et réglez » de la part de Sir Tobias
Mar 20 Déc 2016 - 1:03
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Ton cœur qui bat de l'aile si tristement
Contre ton sein si dur si blanc

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[PV Shiumei / Draken] Kuroshitsuji  A20a2710

Sire Arlequin




«  Je me présente, je suis Sire Arlequin, le propriétaire du cirque de Galaz'ar. Nous nous déplaçons sans cesse en Oro. Nous sommes des bateleurs. Nous sommes des gens du voyage.

Ledit Sire Arlequin s'inclina respectueusement et avec tout ce qu'il pouvait contenir de civilité et de noblesse, devant la Comtesse Shiumei de Galaz'ar, héritière du Comté, et celui qui, de toute évidence, paraissait comme son acolyte. Ou son amant. Les rumeurs à ce propos allaient fort, et très vite, en Ambbör.
La Comtesse de Galaz'ar paraissait interloquée. Visiblement, nota Arlequin, elle ne savait pas grand chose du cirque de Galaz'ar. Après quelques Tours de voyage, Sire Arlequin et sa petite troupe était de retour en Ambbör. Qu'elle n'avait pas été sa surprise en apprenant que le Comte de Galaz'ar s'était éteint. Mais visiblement, ce dernier avait eu le temps de désigner une héritière avant d'aller s'arranger avec Canërgen. C'était déjà ça.

- Nos caravanes ont été contrôlées par votre maîtresse de la garde, une certaine Alice dont le nom m'échappe, veuillez m'en excusez. Nous avons été admis au domaine. Nous campons actuellement dans vos jardins.

Debout près de la Comtesse, Sir Tobias le dévisageait avec de la méfiance dans le regard. Sire Arlequin étira ses lèvres en un sourire amusé.

- Voilà pourquoi nous sommes ici, Comtesse. De son vivant, nos numéros étaient très appréciés par monsieur le Comte, notre employeur. C'est lui, le véritable propriétaire du cirque de Galaz'ar. Par extension, mon cirque vous appartient, désormais. Nous vous appartenons.

La Comtesse fit signe à Sire Arlequin de poursuivre, d'un geste de la main. Il interpréta cela comme un signe de faiblesse de sa part. Visiblement, elle ignorait tout de ce cirque, et se noyait entièrement dans ses explications.

- Monsieur le Comte Alden de Galaz'ar, notre employeur s'est toujours grandement amusé de nos numéros. Malheureusement, il pouvait rarement y assister. Mais je peux vous assurer, madame la Comtesse, que ma troupe et moi-même sommes parfait !

Il effectua une sorte de pirouette sur lui-même, avant de s'incliner de nouveau, tout sourire.

- Mais monsieur le Comte a du retard sur les versements qu'il nous doit. De plus d'un Tour. Alors me voici, afin de récupérer notre salaire pour les nombreuses représentations que nous avons données en son honneur durant toutes ces lunes, dans tout Oro. Bien sûr, je m'imaginais devoir faire ma requête auprès de monsieur le Comte en personne, mais apparemment c'est avec vous que je dois voir tout ça. C'est bien vous qui occupez son siège, désormais ! Le cirque de Galaz'ar vient simplement récupérer son dû, et si toutefois vous consentez à nous employer de nouveau, soyez assurée, madame la Comtesse, que je suis tout ouïe et à votre entière disposition ! »

Il conclut son intervention en faisant jaillir des deux manches de sa veste, comme par magie, de fins couteaux dont la lame en argent aiguisée vint danser entre ses doigts agiles.
Sam 31 Déc 2016 - 13:46
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Shiumei Rokeinawa Galazar
Shiumei ne manqua pas de remarquer les couteaux, comme Sir Tobias aussi. Tous ses sens étaient à l’affût, du fait qu'elle se trouvait dans une position inconfortable par son ignorance et elle n'aimait pas cela. Elle devait tout faire pour pouvoir régler cela. Elle devait gagner du temps. Et pour cela, rien de plus simple que de privilégier sa position par rapport à la leur.

- Vous devez être épuisé avec tout ce voyage. Reposez vous et nous prendrons le temps de discuter de tous ses détails, ce soir.

Suite à ses paroles, et des salutations qu'elle jugeait inutile pour y tenir compte, dès que le dénommé Sir Arlequin sortit de la salle, elle fit un petit geste de la main destiné à Sir Tobias, qui s'abaissa près de la comtesse pour écouter ses ordres, destiné seulement à lui:

- Nous avons à faire avant ce soir, je vais chercher si il reste des informations dans les archives ou autres sur cette troupe de cirque. Faites de même, avec vos propres capacités, mais évitez de faire couler le sang avant d'être sur de savoir à  qui nous avons à faire.

Ensuite, Draken disposa lui aussi, parti, sûrement suivre ses ordres. Il ne restait plus qu'elle et les gardes dans la salle.
Seule... Encore seule, devant ce que lui avait laissé son père, sans lui donner aucune information pour savoir comment gérer tout ce domaine et tous les secrets de celui-ci. Comme-ci, elle n'avait pas déjà assez de problèmes avec sa soif de sang naissante et la gestion du comté, pour en plus s'amuser à rajouter ce fichu cirque, dont elle n'avait jamais eu connaissance. Elle allait devoir régler cela vite, que ce soit dans les négociations si leurs paroles étaient juste ou dans le sang, si la tromperie les guidait.
Elle se retira aussi, après cette courte pause, pour se diriger vers les bureaux de son père, ou plutôt son bureau, même si cela la perturbait encore quelques fois, de se dire que tout ici lui appartenait.

~~~

Comme le temps passe vite... Le soleil était déjà en train de descendre et Shiumei n'avait toujours pas fini les tâches qu'elle s'était donnée pour aujourd'hui.
En effet, entre prévenir les serviteurs de prévoir à manger en conséquence pour les invités, s'occuper des quelques problèmes internes et externes du manoir, qui arrivait au fur et à mesure, et d'autres broutilles comme cela, il ne lui avait pas resté beaucoup  de temps pour chercher des informations sur le cirque.
Elle avait trouvé quelques informations révélant qu'une somme leur était réglé depuis déjà un bon moment, mais rien de plus. Au moins, elle s'avait que son père les avait réellement engagé mais pourquoi? Elle l'ignorait... Cela n'allait pas avec ce qu'elle savait de son père. Ce n'était pas son genre de se faire remarquer dans toute la région avec un cirque, portant son nom à toute la populace. Lui qui vivait dans la discrétion, cela n'avait aucun sens.
Elle n'avait plus qu'à espérer que Sir Tobias est été plus doué qu'elle sur ce point, et qu'il vienne lui faire son rapport avant le repas, qui ne tarderait pas. Sinon, elle partirait de rien ...
Mar 3 Jan 2017 - 8:43
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Draken Castelanos Galazar
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Draken Castelanos Galazar
Draken venait de sortir du manoir. Ca mission n’allait pas être des plus simple, il allait devoir prouver qu’une troupe de cirque tout droit sorti des ténèbres travailler bien pour l’ancien Comte et il devait en plus voir si ce qu’ils exigeaient était bien vrai. Il entrepris dans un premier temps de rentrer a son manoir pour voir dans ses dossiers s’il exister, ne serai ce qu’une ligne a propos d’un cirque ayant appartenu a Alden. Mais il ne trouva rien. Ensuite il commença a fouiller les dossiers qu’il avait volé au exorcistes qui avaient infiltrer le manoir de la Comtesse, ils auraient pu être envoyer pour mettre des documents qui auraient prouvé l’existence de ce cirque mais la non plus il n’y avait rien. A ca commençait a sérieusement l’énervé. Il se laissa tomber dans le fauteuil de son bureau et se mis a réfléchir.

Déjà si ils mentaient ils devaient au moins être sur qu’Alden étaient bien mort, Hum... ca ne l’aider pas beaucoup, ca faisait déjà un tour qu’il avait disparu tout Ambbör devait être au courant. Alors en envisageant que ce sire Arlequin travail pour quelqu’un, qui aurait a y gagner en harnachant la Comtesse. Ils y a bien quelque personne assez influente a Ambbör mais globalement toute apprécier Alden pour ces spectacles. Il pouvait encore s’agir du roi Asarith qui espionnerai la famille Galaz’ar après la mort d’Alden, pour vérifier cette option il alla demandé a Billy si lorsqu’il écouté des rumeurs au sujet de l’ancien Comte, s’il avait entendu des rumeurs sur une histoire d’espionnage, mais la encore la réponse fut négative.

Bon il ne trouvait rien en cherchant du coté du cirque alors autant essayer du coté d’Alden peut être qu’un de ses gardes serait au courant de quelque chose. Il retourna alors au manoir des Galaz’ar et alla trouver Alice Guel afin qu’elle lui donne une liste des gardes qui travailler ici avant que Shuimei ne fasse parti de la famille de l’Elfe noir, ce quelle fut malgré un regard méfiant. Il alla trouvé le premier de la liste et lui posa des questions sur Alden et ce fameux cirque. Il lui répondit qu’il avait déjà entendu parler de ce cirque mais qu’il n’y avait pas fait attention Alden avait tellement de chose qui lui appartenait qu’il ne pouvait plus faire attention a tout.

Draken se retrouva alors coincé au point de départ et rien ne l’énervé plus que ca. Il ne rester qu’une chose a faire avant que se ne soit trop tard, aller discuter avec la personne concerné. il alla donc voir Sire Arlequin de ce pas.

-Bonsoir Sire Arlequin, je me présente Sir Tobias je suis le conseiller de madame la Comtesse. Nous ne nous somme pas présenter dans les règles tout a l'heure. Voila pourquoi je reviens vers vous.
- Heureux de vous rencontrer, Sire Tobias ! Il accompagna le geste a la parole avec une révérence théâtrale.
-Je me demandais. La Comtesse et moi même n'ayant jamais entendu parler de votre cirque. Si vous ne pouviez pas nous faire une démonstration ce soir afin de pouvoir nous montrer le type de spectacle que montre votre cirque
-Ce soir même, Sire Tobias ? Il parait plutôt content. Bien sur ! Nous satisferons la Comtesse !
-Si ce n'est pas trop indiscret comment avez vous rencontrez notre ancien Comte ?
-Le Comte de Galaz'ar, notre maître ? L'histoire est tout sauf emplie de noblesse ! Je suis né dans les caniveaux d'Ambbör, mon très cher Sire. Et la nourriture pour moi a cette époque valait autant qu'un rayon de soleil en Salicar. C'est monsieur le Comte qui est naturellement venu jusqu'à moi ! J'avais été vendu comme esclave, à l'époque.
-Si je puis me permettre c'est assez bizarre qu'un homme donne un salaire a ses esclaves
-Regardez-moi Sire Tobias et dites-moi. Ai-je encore l'air d'un esclave ? Vous me peinez volontairement ! Ou alors vous ne savez pas voir !
-Très bien je vais modifier ma question, comment ce fait il qu'un homme rende la liberté a ses esclaves ? Oh et un conseil ne me tenait pas tête, je peux devenir très désagréable
- Rho, c'était pas mon attention ! Monsieur le Comte m'a rendu ma liberté après m'avoir ... formé. Il a vu le potentiel en moi, et l'or que je pourrais lui rapporter. Les membres de ma troupe, je le ai moi-même recrutés.
-si je puis me permettre dans ce cas vous nous faites perdre plus d’or que vous ne nous en rapporter
-Si tel était le cas, le Comte de Galazar aurait dissous notre entreprise, vous ne pensez pas ?
-Si justement c'est ca qui m'intrigue. Vous revenez après plusieurs tours sans un sous en réclamant plusieurs tours de payent
- Oui, c'est bien ce que nous réclamons.
-Excusez moi mais nous allons devoir interrompre cette discutions j'ai quelque préparatif a faire je vous dis a ce soir.
- A ce soir, Sire Tobias. Nous serons prêts pour plaire a la Comtesse de Galazar !

Sur ces mots Draken quitta le jardin et retourna a l’intérieur. Cette journée n’avait pas été une grande réussite, mais il avait quand même réussi a être certain que ce Arlequin caché quelque chose. Il ne manquait plus qu’a informé La Comtesse de tout ca.
Lun 30 Jan 2017 - 0:45
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Mangez sur l'herbe
Dépêchez-vous
Un jour ou l'autre
L'herbe mangera sur vous.

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Ce soir était le grand soir pour Sire Arlequin. Lui et sa troupe devraient plaire à l'héritière de la Maison Galaz'ar. Le Comte avait-il une fille ? Jusqu'à récemment, Sire Arlequin lui-même ignorait la réponse à cette question. Si il avait effectivement formé madame la Comtesse à sa succession, alors Alden l'avait fait dans l'ombre. Mais peu lui importait ! Il servait un nom et une renommée après tout ! Pas une personne.

« Sire Arlequin , propriétaire du Cirque de Galaz'ar ! Et ce soir en exclusivité pour vous et dans le grand salon, un numéro spécial !

Effectivement, le salon avait été aménagé pour l'un de leurs numéros. La Comtesse n'avait cependant pas lésiné sur sa garde personnelle. Elle ne nous fait pas confiance. Dommage.


Spoiler:

En bon maître de cirque, Sire Arlequin, avec une reverence théâtrale, expliqua :

- Je laisse Jester commencer son numéro !

Le marionnetiste s'avança, baragouinant des mots incompréhensible. Il bondissait plus q'u'il ne marchait, et paraissait aussi léger qu'une plume sur le sol. Ses doigts torts s'amusaient avec plusieurs petites marionnettes. Pour Draken et la Comtesse, il fut facile de reconnaître l'effigie de leur gardes personnelles. Décrivant une scène tout-à-fait bohème, faisant jouer ses fils en marmonnant, la langue à la comissure des lèvres, Jester faisait s'embrasser et se câliner ses marionnettes dans un silence plus que gênant. Dès l'instant où, sans doute, la Comtesse devait estimer que cela avait assez duré et s'apprêtait à donner un ordre quelconque, Jester sortit une aiguille, fine et longue, de son bonnet. Sans crier gare, il piqua une à une toutes les marionnettes qui dansaient au bout de ses doigts. Et un à un, tous les gardes de la Comtesse lâchèrent leurs armes et sursautèrent, criant, parfois tombant au sol. Puis Jester accentua cabrioles et pirouettes, avant de planter son aiguille dans le cou du pantin représentant Alice Guel, Capitaine des gardes. Cette dernière ne tarda pas à s'écrouler au sol, du sang coulant d'un point minuscule en son cou !

- Maîtresse Elizabeth est notre spécialiste du lancer de couteau ! annonca Sire Arlequin en félicitant Jester d'une tape amicale sur l'épaule. Mais une démonstration vaut mieux un long discours !

Attaché à une roue qu'on faisait tourner, Masque, derrière un loup blanc, subit le lancer d'une dizaine de couteaux qui dessinèrent à merveille le contour de son corps.

- Po est notre comique, sourit Sire Arlequin tandis qu'à ses côtés, marchant sur la tête, ledit Po multipliait les clones de lui-même !

- Et un parfait acrobate ! ajouta le Sire tandis qu'il tendait un cerceau et que la dizaine de clown bondissait à l'intérieur ! Seulement il ne parle pas beaucoup. C'est normal, on lui a coupé la langue à la naissance ! Mais qu'importe ! Et Orchid est notre dompteur de fauves !

Apparut alors une gigantesque cage que l'on découvrait du drap qui la recouvrait. A l'intérieur, quatre hommes de différents âge, nus et blottis les uns contre les autres. D'un signe de la main, Sire Arlequin ordonna à Po d'écarter les rideaux du grand salon. Lorsque la lumière de la lune, pleine, innonda la place, les humains contenus dans la cage entamèrent leurs transformations. Sire Arlequin jugea plus utile de recouvrir la cage avant de lâcher sur Ambbör une horde de loups garous !

- Veuillez me pardonner cette interruption brutale, mais Monsieur le Comte de Galaz'ar ne nous a jamais encouragé à lâcher les fauves. De plus, Monsieur le Comte n'a jamais demandé à assister à l'un de nos numéros. En fait, il se contentait de savoir que nous les exécutions en son nom et que nous remplissions correctement nos tournées. Il nous payais ensuite, lorsque nous lui avions donné satisfaction. Et nous lui avons toujours donné satisfaction ! »

Il pirouetta en arrière, et vint atterrir sur la pyramide humaine que formait le cirque de Galaz'ar.

- En espérant que nous vous avons plu !
Jeu 16 Fév 2017 - 11:28
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Shiumei Rokeinawa Galazar
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Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Shiumei applaudit la troupe, doucement, surtout par respect pour la prestation que pour le plaisir de celle-ci. D'une certaine manière, elle était perplexe. Elle se doutait qu'ils n'avaient tout donné mais jusqu'où ils pouvaient aller. Elle avait envie de le voir, avant de pouvoir les compter dans son échiquier, même si cela restait une pièce non fiable, ne connaissant sûrement que l'or comme maître. Mais elle ne pouvait se permettre de jouer la fine bouche dans le jeu de politique qu'elle se trouvait. Surtout si elle voulait venger son père, en débarrassant la royaume de la souillure d'Asarith et toute sa fidèle suite. Elle prendrait un malin plaisir à le torturer pendant plusieurs mois, pour lui rappeler le goût de l'emprisonnement qu'il avait donné à l'ancien Comte Galaz'ar, puis afficherait son cadavre en place publique pour rappeler ce qui arriverait à ceux qui osait défier la Comtesse Galaz'ar. La mort... C'était la seule chose qu'il arrivait. Et comme elle était déjà morte, elle ne pouvait être la cible d'Elis.
Pendant qu'elle était légèrement perdue dans ses pensées, la pyramide humaine s'était désassemblé et chaque membre de celle-ci attendait une réaction de sa part. Ce à quoi elle répondit d'une signe de la main. A ce signal, tous les soldats sortirent de la pièce, avec en dernière, Alice Guel, capitaine de la garde.

- Je pense que nous serons mieux en tête. Vous ne pensez pas, Sir Arlequin?

- Si vous le dites, oui.

Elle devait aussi d'en savoir plus sur eux, en plus de savoir leur véritable talent, pour savoir jusqu'où allait leur fidélité ou si ils tournaient leur veste à la première offre plus alléchante. Cela changerait la donne de les savoir complètement fidèle, une fois la tâche convenue.

- Rappelez moi où mon père vous a envoyé déjà? Je ne m'en rappelle plus.

- Nous voyageons dans tout le royaume. Nous avons eu des représentations à faire jusqu'en Hasdruba.

-  C'est bien loin pour un simple cirque. Cela m'étonne, dit-elle sans qu'aucun signe de surprise ne soit visible sur son visage.

Cela marqua d'une certaine façon, la fausseté de la discussion et l'inutilité de celle-ci. L'action vaut parfois bien que les longs discours... Elle se leva ensuite d'un coup.

- Mais quelle impolitesse je fais, asseyez vous bien sur.

A ses mots, Sir Arlequin s'assit tandis que les autres, restaient debout, neutres, stoïques, telle des poupées ou de parfaits soldats.

- Nous allions là ou Monsieur le Comte nous envoyait.

- Le Comte sortait bien peu, pourtant.

- Ceci ne demeurait pas nos affaire. Je recevais ses instructions, et j'y obéissais.

- Vous obéissez à tous les ordres sans exception?

... Mais pour lancer une belle action, il faut d'abord l'expliquer avec un beau discours.

- Montrez à Sir Tobias, tout le talent de votre spectacle, en prenant la peine de lui montrer votre finale. et rapportez moi une preuve qu'il l'a bien vu.

- Notre représentation vient de se terminer, Comtesse.

- Vous n'avez pas compris. Le but de ce spectacle ne serait pas de distraire Sir Tobias mais d'avoir une preuve de vos vrais talents et pas de vos petits tours de passe passe. Et puis, vous obéissez bien à tous les ordres.

- Dois-je comprendre que Sire Tobias n'a pas aimé la représentation ? dit-il en prenant un air peiné.

Mais le reste de la troupe restait complètement de marbre face à la discussion. On lui aurait dit qu'ils ne respiraient même pas, elle l'aurait cru, tellement le contraste était frappant, par rapport au plein de vie qu'ils pouvaient montrer dans le spectacle.

- Il trouvait qu'elle manquait de piquant, un petit ... un petit quelque chose.

- Pour une seconde représentation, Madame la Comtesse, je crains que nous devions réclamer notre solde.

- De combien est votre solde, encore?

- Tout un Tour, comme convenu.

Elle prit la clochette près d'elle et l'agita. Même pas quelques secondes était passés, que comme l'ordonnaient les ordres qu'elle avait donné avant le repas, les serviteurs étaient rentrés avec un coffre plein d'or.

- Vous pourrez compter ca comme la somme pour le tour et même le suivant si le service me convient.


Et elle eut à peine terminer sa phrase, que les serviteurs étaient partis comme ils étaient rentrés, aussi discrets que possible.
Sir Arlequin prit la peine d'examiner le coffre, sourit et le prit en disant à Shiumei.

- Nous prendrons la somme exacte de ce qu'il nous revient. Je vous rendrai le coffre aussitôt.

- Je suis impatiente de voir ce que vous allez montrer à Sir Tobias, une fois cela fait.

-Qu'attends Sire Tobias de nous, exactement ?

- De voir le clou du spectacle.

Il prit le temps de réfléchir puis tira sa révérence, le coffre sous le bras.

- Parfait. Vous ne serez pas déçue, Madame la Comtesse ! dit-il en sortant, suivi par sa troupe, telle de parfaits chiens bien dressés.

Pendant toute la conversation, Sir Tobias n'avait aussi par réagi du tout alors qu'il était l'un des sujets principaux de celle-ci. Mais Shiumei avait autant confiance en lui et que lui en elle. Elle savait qu'il ne lui arrivait rien de grave, peut être juste quelques problèmes.

- Je vous souhaite bonne chance Sir Tobias. Vous pouvez disposer si vous le désirez, si vous avez des choses à préparer pour le spectacle ou vous pouvez attendre ici que le spectacle commence. Faites comme vous le désirez, de toute manière, la nuit risque d'être longue, bien longue. Et la dernière longue nuit passée dans ce manoir, il eut beaucoup de bruits dans toute la ville.
Jeu 23 Fév 2017 - 13:28
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Ami, retiens ce point : on est le Diable, on ne le devient point.

P.V




Sire Arlequin s'était fardé le visage de blanc afin d'être tout-à-fait convenable pour mener à bien le "clou du spectacle" comme l'attendait la Comtesse de Galaz'ar. Il disposait, lui et sa troupe, d'une salle gigantesque dissimulée sous le manoir du Comte. Un seul siège. Un seul fauteuil devant l'estrade. Et Sire Tobias était assis dessus, l'air visiblement détendu. Il regardait.

Il avait un regard qui brûlait, songeait Sire Arleuquin.

« Mesdames et mess... Heu, monsieur et monsieur, Sire Tobias et compagnie, voici donc en exclusivité pour vous le clou du spectacle ! Ma troupe et moi-même nous permettons de vous le diffuser au nom du regretté Comte de Galaz'ar qui nous employa par le temps passé !

Il fit une révérence, croisant les jambes, qui fit voler sur ses épaules sa veste !

- Voici donc le meilleur de notre Madame Elizabeth ! Numéro spécial et qui ne s'apprécie qu'une seule fois !

Madame Elizabeth écarta alors les pans de son épais manteau, révélant en rangées des dizaines de couteaux qu'elle lança sur Sire Tobias avec la vitesse et la férocité d'une aspic ! Les lames vinrent s'enfoncer dans le fauteuil, dessinant le contour de Sire Tobias qui n'avait pas cillé !

- Vous n'avez pas applaudi, constata Sire Arlequin peiné. Vous vous ennuyez déjà ? Alors voilà une devinette pour vous occuper ! Si le vent le pousse et l'excite, tout ce qu'il voit il le dévore. Son appétit est sans limite dès l'instant où il vit. Mais s'il boit trop, c'est la mort. Qui est-il ?

Tandis que Sire Tobias paraissait chercher la réponse, les doigts de fée de Jester à côté de Sire Arlequin s'agitaient afin de confectionner en un temps record une minuscule poupée à l'effigie de ce cher Sire Tobias et du fauteuil sur lequel il se tenait. Sire Arlequin sortit alors une rose de la poche intérieur de sa chemise, mimant une larme coulant de son œil.

- Vous êtes trop long, Sire Tobias. La réponse était le feu !

Il craqua une allumette en éclatant de rire. Portant la rose épineuses entre ses lèvres, il brandit l'allumette au-dessus de la poupée qui s'enflamma aussitôt ! Aussitôt, le fauteuil sur lequel siégeait Sire Tobias se consuma ! Jester enfonça alors une gigantesque aiguille au milieu de la gorge de la poupée !

Sire Tobias aurait du être mort. Mais alors qu'un filet de sang dégoulinait de sa gorge, il n'avait pas cillé. Il sembla même à Sire Arlequin qu'il souriait, toujours assis sur son fauteuil en flammes, encadré de couteaux. Madame Elizabeth s'apprêtait à lancer un ultime couteau sur ce Sire, mais Arlequin l'en empêcha. Il envoya la rose voler aux pieds de Tobias !

- Il semblerait que nous ayons affaire à un non-humain ! C'est parfait ! J'adore les défis ! Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu d'adversaire à ma taille ! Que dis-je ? A NOTRE taille !

Il ouvrit alors une boite colorée et carrée. Jaillirent de l'intérieur des dizaines de clones identiques du bouffon qu'on appelait Pô, s'élançant sur Sire Tobias ! Pressée par une attaque soudaine, ce dernier se leva en un bond ! Le fauteuil en feu se renversa ! Alors, dans une même gestuelle, tous les Pô balancèrent aux pieds de Sire Tobias des fusées multicolores qui envahirent la pièce d'un épais gaz violet.

Lorsque Sire Tobias pu recouvrer sa visibilité, ce fut pour voir Sire Arlequin, une épée d'argent à la main et une rose accrochée à la poche avant de sa chemise au col ouvert, en train de lui foncer dessus !

- On me trouve avant Daudysse mais après Elué ! Au plus près de la terre je me pare, et il vous faudrait m'offrir à la Dame que vous souhaitez épouser ! »

Et il attaqua Sire Tobias !
Lun 27 Fév 2017 - 20:56
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Draken Castelanos Galazar
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Draken Castelanos Galazar
Le spectacle venait à peine de se terminer, cela avait surement été le meilleur cirque que Draken n’avait jamais vu malgré tout il manquait quelque chose pour que tout soit parfait. Il fut d’autant plus heureux lorsque la comtesse annonça qu’il serait l’unique spectateur du clou du spectacle. Peu importe ce que le cirque ferait il était certain de s’amuser. La comtesse sortie ensuite de la salle mais lui resta ici impatiente que tout commence.

L’heure était arrivé la troupe commença à entrait dans la salle. C’est alors que le spectacle commença.
Ce fut à Elizabeth de faire le premier numéro, elle lui envoya une poignée de couteau dessus mais aucun n’était censé le toucher et se planta tous dans le fauteuil d’écrivant son contour. Sire Arlequin paru déçut du manque d’amusement dont Draken avait fait preuve, et enchaina avec une devinette. Draken commença à réfléchir mais quelques secondes après le fauteuil dans lequel il était assis prirent feu et un minuscule trou apparu dans son cou.

C’est à partir de ce moment qu’il s’amusait réellement, maintenant que la troupe avait compris qu’il n’était pas humain. Et qu’il ne leur ferait pas de cadeau


Sire Arlequin arriva devant Draken, n'hésita pas et plonge dans son torse son épée en argent tout juste dégaine ayant pour but de le transpercer de part en part ! Draken lui se déplaça d'un pas de cote tout en déviant l'épée d'Arlequin afin de lui laisser le champ libre pour une prochaine attaque. Mais Arlequin surenchérit directement, en tournant sur lui-même et porte une seconde attaque de sa lame, visant le cou de Draken ! Le vampire préféra parer cette attaque et en profite pour envoyer un coup de poing dans le foie d'Arlequin avec sa main libre tout en regardant rapidement ce que les autres membres du cirque préparent. Le coup de poing envoie valser Arlequin à l'autre bout de la pièce, cognant dans le mur. Mais alors que Draken envoie son coup de poing et cogne Arlequin, il entend une lame d’argent siffler derrière lui jeter parun deuxième Sire Arlequin, lui laissant à peine le temps de l’éviter de justesse d’ailleurs un peu trop car elle finit tout de même sa course dans l’épaule du vampire qui lâcha un hurlement de douleur avant de serrer les dents et de retirer la dague de la pointe de son épée. Il se tint l’épaule de sa main libre et attendit la prochaine attaque tandis qu’un Arlequin se relève aidait par les clones de po et que l’autre reste dans le dos de Draken désarme avec à ses côtés Elizabeth tenant plusieurs couteaux.

-Eh bien ! Vous ne dites plus rien Sire Tobias.
La voix venait du Arlequin en face de lui ça devait être le vrai
-Franchement vous m’impressionnez grâce à votre nombre et au fait je ne connaisse pas vos pouvoirs vous devez être meilleur que moi, mais ce n’est pas pour ça que je vais vous laisser gagner.

Draken finit sa phrase en dégainant une dague qu'il jeta sur Elizabeth et fonça vers l'Arlequin désarmé pour l'embrocher avec son épée. Malgré sa blessure Draken garda une force et une vitesse acceptable pour un humain. En mourant, sur le coup, l'Arlequin désarmé se transforme en Masque, portant simplement un masque blanc, prenant tout le visage. Quant à Elizabeth, elle réussit à esquiver le poignard juste assez pour ne pas s'écrouler ! Elle est néanmoins touchée au bras et saigne !

-Vous tuez ma troupe comme une bête sauvage, Sire Tobias. Cela ne fait pas très artiste. Je n'apprécie pas vos méthodes !
-Et tuer son seul spectateur vous trouvez ça Artistique.
-Bah, jusqu'à preuve du contraire vous n'êtes pas mort !
-Ça me paraît assez logique en effet. Mais n’est-ce pas ce que vous essayez de faire depuis le début. Me tuer.
En sentant une rose : Je vis pour servir la Maison Galaz'ar.

Draken regarda Arlequin d'un air désespérer et fonce vers Elizabeth lui assenant un coup d’épée assez fort pour la blesser et la mettre hors combat mais pas la tuer. À cet instant, une horde d'humains, hommes et nus, avec des griffes de métal a la place des doigts, bondissent sur Draken et le lacèrent tout en lui dévorant la gorge. Il essaye tant bien que mal de les balayer en faisant de larges moulinets avec son poignet tenant l’épée. Les lycaons sous forme humaine s'accrochent aux bras et aux jambes de Draken. Puis Orchid apparaît, un fouet en main. Il le lance sur Draken, l'enroulant autour de sa gorge et le faisant suffoquer, en tirant dessus le plus possible. Sire Arlequin, face à Draken, regarda la scène en faisant non de la tête, l'air presque triste. Draken se fait immobiliser plus que suffoquer par le fouet n’ayant pas besoin de respirer.

-Petit le matin, invisible le soir. À midi il est plein, et naître c'est le voir. Qui suis-je ?
Draken ignore les lycaons qui sont accrochés à lui et attrapent le fouet le tirant d’un coup vers lui pour Rapprocher Orchid ou au moins lui faire lâcher le fouet.
-Le soleil ?
Cela marche, et Orchid lâche le fouet rapidement ! Sire Arlequin embrasse la pointe de son épée, souriant
- Tout à fait, le soleil !

Et tout en disant cela, il arrache d'un coup sec le médaillon en forme de croix autour de son cou et le brandit vers Draken ! Une lumière éblouissante en jaillit, éclairant à la fois Arlequin et la salle tout entière ! Draken est obligé de reculer tandis qu'Arlequin avance

- Congratulation Sire Tobias ! Le soleil ! Et en tant que prêtre de Fylion formé par le Comte de Galaz'ar en personne, permettez-moi de réclamer le clou de mon spectacle par le biais de ce talisman capable d'invoquer même dans les lieux les plus sombres la lumière du jour ! Sentez-la, qu'elle vous brûle, reculez, et déclarez forfait, ou par Fylion, je vous assure que vous vous consumerez tout entier !
Draken serre les dents de rage tout en foudroyant Arlequin du regard avant de se calmer et de commencer à rire. Il attrape un des lycaons à la gorge part en courant le plus vite possible à l'autre bout de la pièce. Il sort un couteau de lancer et plante le lycaon au niveau de la jambe avant de se mettre à dessiner plusieurs symboles au sol avec la dague taché de sang. Arlequin, épée en main et talisman dans l'autre avance vers Draken, il invoque le nom de Fylion, tout en restant bras tendu vers le vampire, éclairant en sa direction ! Le vampire plaque le lycaon contre les symboles en lui collant la dague contre la gorge et commence lui aussi son invocation

-Toi qui vécus hier, je t’appelle d’esprit à esprit, reviens de l’ombre ou de la lumière et manifeste-toi ici.
- Seul le nom de Fylion, la lumière du jour, l'huile d'onction, la foi en l'art, l'invocation, l'imposition des mains et la prière détruit les ténèbres et renvoie les abominations et les démons aux enfers pour toute l'éternité ! J'invoque le nom de Fylion ! Je te prie pas afin de nous garder du "mauvais" mais pour retirer Sire Tobias ici présent, comme afin de satisfaire la comtesse de Galaz'ar, de ce monde et de l'envoyer dans les bas-enfers ! Il se lance à la poursuite de la beauté ! Il se lance à la poursuite du plaisir ! Il se lance à la poursuite de la foi ! Ô. Fylion, notre Déesse, j'invoque ton nom afin de renvoyer ce monstre furieux de dépit et qui se défit de la mort, aux ténèbres éternelles!!
Ven 31 Mar 2017 - 0:23
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