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[FB] La danse des Chasseurs de Vouivres [Quête]
Triss Miders
Messages : 145
Date d'inscription : 21/05/2015
Mélodie à la gloire de la déesse
Triss Miders
Son luth à la main et son harpe en bandoulière, elle avancait vers un chemin de poussière, vers la triste et morne Tahar, région de désolation et de mort. Derrière elle, en se retournant d'un bref coup d’œil, elle pouvait voir les derniers signes des forêts, des clairières et des bosquets, symbole des Prébois et frontière de la Jungle. La joie de la nature, de se perdre dedans pour mieux y immerger, en ressortir plus forte, plus confiante et plus sereine. Elle ne savait même pas depuis combien de temps elle parcourait les natures des terres de Ryscior, accompagnée de sa musique. 
Mais elle savait qu'elle y avait découvert un compagnon, assez discret, et très peu bavard aussi. Il s'était dit attiré par sa musique et désirait juste l'accompagner lors des quelques instants qu'elle lui accepterait de lui accorder. Mais ces quelques instants avaient duré plusieurs semaines, de musique et d'oubli, où elle jouait de sa luth et il l'accompagnait de sa harpe. Du soir au matin, elle était plongée dans l'ivresse de l'art, essence même de Filyon. 
Mais ce temps n'a pas été éternel. Du jour au lendemain, il était parti, laissant derrière lui son harpe, en présent pour la jeune Triss Miders. Elle le gardait chèrement en souvenir de ces moments, où elle était autre part et avait trouvé une personne qui la comprenait, la complétait, sans aucun contact physique. Certain y verraient juste une amourette, mais elle y voyait juste un compagnon rare et charmant, derrière son côté plus distant. La parole n'est pas le seule moyen d'expression de ce monde. Il en existe bien plus que les gens le pensent. Il faut juste y être ouvert. 
Et elle continua son voyage dans la nostalgie du passée, en pensant à son luth, souvenir d'un pirate, un vrai et sûrement l'un des derniers respectables de ce monde si il en avait eu d'autres avant lui, le capitaine Everhell. Reposant dans le royaume d'Elis, dû à un certain impérial, désireux d'exterminer tous les pirates de ce monde, ne valant rien selon lui. Un jugement bien rapide et facile que de leur donner la même image sur le dos. Elle se souvenait encore de l'attaque, tellement rapide, où elle n'avait rien pu faire, excepté lâcher un semblant de phrase rassurante à son ami. Elle se souvenait encore de sa mort, qui s'était terminé en 3 lettres: R.I.P. , détournée de son sens habituel. Elle gardait aussi ce luth chèrement, en souvenir du capitaine, un ami qu'elle n'avait pas eu la chance de bien connaitre mais avec qui, elle se souviendrait des bons moments, comme des pires. C'était aussi un symbole de son passé, son habitude des armes qu'elle avait lâché depuis le temps. Cela lui arrivait rarement de reprendre les armes, quand une autre solution s'offrait à elle. La vie est trop éphémère pour la gâcher à cette danse. Elle l'avait abandonné sans réel regret, son art à la main.
Et c'est ainsi qu'elle continua vers le Tahar, chantonnant un air qui lui venait à la tête. 


Nous sommes chanteurs de sornettes

Faits pour divertir les passants

Et les fainéants à tout venant

Nous chantons nos chansonnettes

Laquais cochers et ouvriers

Tous viennent nous écouter

Nous savons les plus belles danses

Tant que vous ne saurez compter

Quand vous y viendrez vous sauterez

Et vous tomberez mourantes

Souffle coupé genoux sciés

Nous serons encore à jouer



Une chanson bien connue des bardes, mais rarement joué hors des cercles privés. Elle l'appréciait assez bien même si elle n'était pas tout à fait d'accord avec elle. Le barde joue d'abord pour son art avant de jouer pour son public. L'argent n'est pas l'ami de l'art, il est bien souvent son pire ennemi. Mais cela ne l'empêchait pas de vivre assez normalement, même si certaines périodes étaient plus durs que d'autres. 
D'ailleurs cette période serait sûrement l'une des compliqués, car elle désirait regagner le nord de Ryscior et la traversée de Tahar était particulièrement difficile et dangereuse mais elle avait entendu qu'une certaine troupe de mercenaire, les Chasseurs de Vouivres se dirigeaient vers le Tahar. Elle les connaissait de nom et de réputation mais ne les avait jamais vu à l'oeuvre. Mais mieux fallait traverser le Tahar accompagné que seul. Surtout que qui oserait s'attaquer à une barde, à part les brigands et les voleurs. Or, il n'était pas connu pour cela. 
C'est donc ainsi, qu'elle continua vers ce chemin de poussière en direction de Tahar, espérant rattraper les Chasseurs de Vouivres. 
Lun 13 Mar 2017 - 6:05
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Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Vyrah

Le chef des Chasseurs de Vouivre contemplait sa troupe, derrière lui. Tous n’étaient pas de bonnes personnes, au sens strict du terme, mais il savait qu’il pourrait compter sur eux pour accomplir sa mission. Sa mission, ou plutôt, son contrat. Après tout, même s’il était à la tête de la plus célèbre troupe de mercenaires du monde connu, il ne devait pas perdre à l’esprit qu’il n’était investi d’aucun devoir. Même s’il se plaisait à se dire que ce devoir était précisément de remplir les contrats remplis, à terme, il lui arrivait souvent de lutter pour un camp contre lequel il s’était battu le tour d’avant.
Il en avait vécu des aventures, durant ces contrats ! Voilà pourquoi celle qui l’attendait ne lui faisait pas réellement peur, dans l’absolu. Faire tomber un minotaure, qui avait il y a quelques temps commandé une troupe d’orcs à l’assaut des cités tahariennes. Le traquer, et le mettre à mort sans autre forme de procès. C’était la première fois qu’il s’attaquait à un minotaure. Non pas que la bête lui fasse peur. Elle l’excitait. Il se savait capable de la vaincre, après tout, sa troupe et lui-même avaient vaincu des trolls, des hydres, des serpents, des araignées, et même un géant. Les minotaures avaient beau être des forces de la nature, il n’en demeurait pas moins qu’ils n’étaient que des monstres parmi les autres. Ces monstres, il avait à ses côtés des guerriers tout à fait à même de les faire tomber. Et la récompense serait juteuse, s’il fallait en croire la comptable du groupe.

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Silhouette

Elle calculait, pour sa part, ce que leur rapporterait ce minotaure, en termes d’argent. Certains membres de la troupe se contentaient de la gloire, elle était là pour réfléchir à des pièces de monnaie sonnante et trébuchante. Elle ne se faisait pas d’illusions. Au combat, elle était appelée La Silhouette parce qu’elle était discrète et frappait dans le dos ses adversaires. Selon la légende des Chasseurs de Vouivres, les gens la croyaient invisible, ombre parmi les ombres, jusqu’à ce qu’elle frappe. Qu’ils chantent ce qu’ils souhaitaient, les troubadours. Elle connaissait la vérité. Elle n’était qu’une espionne de qualité médiocre, rendue célèbre uniquement par les exploits de la troupe dans laquelle elle se trouvait.
Mais elle ne blâmait pas les troubadours pour chanter ses exploits. Bien au contraire. Plus ils les exagéraient, et plus ses services se payaient cher. Pour la chambrer, ses camarades mercenaires parlaient souvent d’elle comme d’une femme qui avait dû connaitre la misère dans une vie antérieure. Il y avait de cela. Mais dans cette vie, pas dans une antérieure. Elle n’en disait trop rien, non pas que ces souvenirs soient mauvais, mais que ça n’avait aucune utilité d’en parler. En revanche, ce qu’elle savait, c’était qu’à présent elle vivait plus confortablement, même si cela impliquait de souvent dormir à la belle étoile.
Il se trouvait justement qu’après des départs au sein du groupe, tels que Dren, le forgeron, Andira, la Main Runique, ou encore Hugo, le chevalier, qui avait dû rentrer de son errance hasdrubienne, ils avaient recruté. De nouvelles parts à gérer. Les recrues étaient plus nombreuses que les départs. Voilà pourquoi elle songeait déjà à augmenter les tarifs.

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Astarra

Elle, on l’appelait la sorcière. Quand les Chasseurs de Vouivres avaient commencé à arpenter le continent, elle était là. Lorsque le nom avait été choisi. C’était elle qui avait donné à Andira la rune qu’elle portait sur la main, et qui lui permettait de donner des coups si dévastateurs. Aurait-elle pensé à l’époque que cette fière guerrière s’enticherait d’un chevalier hasdrubien au point de le suivre ? Et qu’est-ce que cela aurait changé, après tout.
Elle était empreinte de nostalgie, néanmoins. De nostalgie du temps où cette compagnie n’était pas constituée d’une vingtaine de braves guerriers, non pas qu’aucun d’entre eux ne manque de valeur à ses yeux, mais juste d’un trio d’aventuriers. Mais la vie était passée par là, et les projets avaient dû être réalistes. Qui savait ce qu’un trio risquait à s’attaquer ainsi à une telle bête ? Cette nostalgie, elle tâchait de la rejeter au mieux.
Après tout, en y réfléchissant bien, c’était la vie qu’elle avait choisie. Elle était heureuse que Vyrah se saigne aux quatre veines pour sa troupe. Elle ne pouvait pas lui reprocher d’être inconsidéré dans sa gestion des choses. Et cette nostalgie était teintée de joie. La fin des Chasseurs n’était pas proche, même s’ils n’étaient plus ce qu’ils furent. Et cela donnait un sens à sa magie, encore et toujours.

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Mordrog

Lui, il ne savait que penser de toutes ces préoccupations d’humains. L’orc qu’il était avait rejoint, avec son petit frère, les Chasseurs de Vouivres après que ces derniers aient traqué un serpent géant jusque dans les terres des orcs. Ils avaient alors gagné son respect, et il avait choisi de rejoindre ce clan. C’était tout ce qu’il avait à savoir. Il marchait en tête du groupe, aux côtés des éclaireurs. Bien que la troupe se pense en sûreté jusqu’à la ville, il savait qu’il n’en était rien. Ils étaient ici pour traquer un minotaure après tout, tous le savaient. Alors pourquoi ces humains ne pouvaient-ils pas accepter qu’il puisse surgir de n’importe où, avant même la signature du contrat de chasse ?
C’est parce qu’il avait éveillé ses sens et qu’il observait dans toutes les directions qu’il fut l’un des premiers à réaliser, alors même qu’il n’était pas un pisteur. Heureusement, les autres pisteurs humains le réalisèrent aussi très rapidement. C’était bien. Si c’était une embuscade, ils seraient tous prêts. Trois individus se séparèrent de la troupe, qui se mit à circuler de façon plus méfiante. A présent, les armes étaient au poing, mais point encore dégainées. Mordrog, lui, avait déjà pris sa hache, et avait rejoint les trois autres, qui se dirigeaient vers leur poursuivant. Ces trois là, c’était la magicienne Astarra, la guerrière qui frappait dans le dos Silhouette, et l’archer Thaiden. Si c’était un minotaure, ils seraient capables de tenir, à quatre, non ?
Mais c’était une humaine. Mordrog fut déçu. En revanche, les autres se montrèrent intéressés quand elle se présenta comme Triss Miders, ménestrelle.
Jeu 4 Jan 2018 - 23:17
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