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Concours de la communauté
Chapelier
Messages : 134
Date d'inscription : 12/01/2019
Gardien du savoir
Chapelier
Salut à tous,

Dans ce sujet doit être posté toutes les participations aux concours organisées par l'équipe d'administration et la communauté.

Pour le moment, le concours actuel est celui de la description de la Cité du Froid Saphir comme il est expliqué dans la dernière communication du mois février.

Vous pouvez donc poster vos participations dans ce topic.
Dim 24 Fév 2019 - 22:19
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Medlinya
Messages : 35
Date d'inscription : 04/11/2016
Age : 27
L'Alchimiste
Medlinya
Super sympa l'idée ! Je veux bien tenter le coup et participer !

EDIT : Récit d’un humble artisan sur les routes

J’ai toujours eu une très grande fierté pour les violons que je vends. Chacun est fait de ma propre main, avec passion et savoir. Aucun ne se ressemble, ils sont tous uniques, de par leur conception et leurs ornements. Ils ont tous une identité propre. Et vous voulez savoir pourquoi . Eh bien parce que chaque fois que je vais quelque part, un nouveau pays, une nouvelle cité, un nouveau village, j’utilise un nouveau bois. Et le plus beau bois qu’il m’a été donné d’utiliser est celui de la Cité du Froid Saphir.

Je me suis rendus à la Cité du Froid Saphir au début du printemps, après avoir fait un petit séjour dans la Cité-État d’Alénaraque. Il semblerait que je sois arrivé à la bonne période, car la Cité, située sur une montagne surplombant un lac, connaît des hivers très rudes. Les maisons sont faites non pas de pierre mais de bois, afin de conserver un maximum de chaleur et les toits sont à deux pans afin que la neige puisse glisser au sol et ne pas geler sur les maisons. Les habitants ont réussis à s’adapter aux conditions difficiles grâce à des systèmes ingénieux ! L’hiver amenait avec lui un tout nouveau fonctionnement de la Cité. Les montagnards les plus vigoureux allaient dans la grande forêt qui bordait la ville et coupait le maximum de bois afin de faire des réserves. Cette forêt produit du bois prodigieux : épicéas, grands érables, chênes, sapins… Le rêve pour un luthier passionné tel que moi. Mais également pour les citoyens de la Cité car cela leur permettait de construire des bâtiments solides et chaleureux et d’avoir une réserve non négligeable de combustible pour le feu. La forêt leur offrait également une grande source de gibier. J’ai vu passer des cerfs, des écureuils, des lapins et même des lynx, pour les chasseurs les plus expérimentés – et chanceux.

Sur la Grande Place, à chaque printemps, tous les étals des marchés, les carrioles, étaient débarrassés tous les soirs pendant une semaine. Il ne restait plus que les grandes statues des dieux et déesses au centre de la Grande Place. La première fois que mes yeux se sont posés sur les statues, mon cœur a raté un battement. De prodigieuses statues de marbre représentant Elye, Mystin et Edus. Le tenancier de l’auberge qui m’avais accueillit, et qui au passage, vend la meilleure bière que j’ai jamais goûtée et prépare le meilleur ragoût de lapin aux pommes de terre du continent, m’a expliqué le choix de ces déesses et ce dieu.
« Les statues sont là pour qu’on oublie pas d’être reconnaissants envers les dieux. Elye pour avoir donné la vie à ce monde, Edus pour avoir créer les hommes qui ont bâti notre grande Cité. Et pour Mystin, ben vous savez pour sur que c’est la déesse la plus respectée du pays. La magie est toute particulière ici, surtout à cause du temple des élus qui se trouve un peu plus haut sur la montagne. Enfin à c’qui paraît parce que personne n’y va jamais, et j’vous conseille pas de vous y aventurez non plus, c’est un tas de ruines qui est réservé aux élus. En tout cas, ça n’empêche pas que la magie reste très présente ici. »
Et il est vrai qu’une aura particulière se dégageait de cette ville. De par son agencement, qui, ayant pour centre la Grande Place, dessinait une étoile à quatre branches qui donnait sur les quatre Grandes Portes de la Cité, à chaque point cardinal. Les quartiers s’organisaient en cinq cercles autour de la Grande Place, de plus en plus large jusqu’à la lisière de la forêt. Mais également par l’ambiance générale, qui était toute différente de ce que j’avais pu voir dans les autres contrées. Les habitants étaient chaleureux et aimables, prêts à vous aider en cas de souci mais il y a eu tout de même une certaine distance qui vous faisait sentir que, même si vous êtes parmi eux, vous n’êtes pas l’un des leurs. Mais cela ne les empêchait en rien d’être bienveillants envers les voyageurs qui s’arrêtaient chez eux.
Pour en revenir à la Grande Place, elle était débarrassée tous les soirs afin de pouvoir installer de grandes tables pouvant accueillir le plus de monde possible. Tout le monde apportait de la nourriture et des boissons, on allumait un grand feu dans le foyer prévu à cet effet et voilà que débutaient les festivités. De la musique, des histoires, de la bonne humeur… C’était un merveilleux moment que le peuple partageait afin de célébrer la fin du rude hiver et l’arrivée du printemps salvateur. Les enfants couraient partout et les adultes discutaient entre eux dans une excellente ambiance.

Cette ambiance bienveillante est également présente les jours de marché. Pour un marchand, c’est un plaisir de commercer au grand marché de la Cité. J’y ai fait de très belles affaires et j’ai pu vendre mes violons à des musiciens talentueux, qui m’ont fait l’honneur de les utiliser durant les fêtes au soir. Malheureusement, cette bienveillance ne s’étend pas aux quartiers les plus éloignés du centre de la Cité. En effet, il n’est pas conseillé de se balader le soir dans les quartiers périphériques, au risque de vous retrouver au mieux soulagé de votre bourse, au pire, la gorge tranchée et votre corps jeté dans une ruelle sombre et insalubre. Il faut dire que la vie dans ces quartiers n’est pas facile. Il semblerait que votre quartier ait un impact sur votre position sociale dans cette ville. Plus on est proches du centre et mieux on se porte. Les quartiers en marge se retrouvent donc des conditions que je ne souhaite à personne. Les maisons sont dans un état déplorable, tout comme les habitants, et donnent l’impression d’être sans cesse plongé dans l’obscurité. C’est sans doute dû au fait qu’ils sont les plus proches de la forêt, ce qui ne les aide pas à ne pas paraître peu recommandable.
Néanmoins, le troisième quartier semblait être la limite qui séparait la population pauvre et désœuvrée du reste. On y trouve des maisons et des boutiques encore debout et en plutôt bon état mais on remarque tout de même que la région proche du quatrième quartier n’est que très peu fréquentée. Les boutiques qui fonctionnent le mieux sont plus proches du deuxième quartier.On remarque tout de suite quand un habitant vient des mauvais quartiers. Un mépris non dissimulé est affiché sur le visage des autres, n’ayant aucun scrupule à les ignorer. J’ai déjà vu un marchand refusé de vendre sa viande à l’un d’eux, ne voulant pas de son « argent indigne». En tant qu’étranger, je ne me suis pas interposé. Après tout, ce ne sont pas mes affaires, qui suis-je pour intervenir ?

Pour parler de choses un peu plus joyeuses, une chose m’a ravi les yeux à la Cité du Froid Saphir. Non non, je ne vous parle pas forcément de belles et jolies femmes. Mais plutôt de leur artisanat. En effet, les habitants produisent toutes sortes d’artisanats différents, des tissus de robes aux vitraux colorés en passant par des tapisseries gigantesques et finement tissées. Le peuple de la Cité du Froid Saphir semblerait avoir un penchant pour les belles choses. Si, en hiver, ils ont tendance à s’habiller de façon à combattre le froid mordant, cela ne les empêche en rien de concevoir de beaux manteaux de fourrure brodés de belles parures. Au printemps et le reste de l’année un le climat est bien plus clément et généreux, les femmes sortent leurs belles robes de belles factures et les hommes ne sont pas en reste pas non plus. Ce n’était pas des vêtements ostentatoires –si l’on excepte certaines personnalités dit… excentrique-, mais des vêtements simples, la beauté naissant de la qualité du tissu et de la broderie qui était exécutée avec beaucoup de talent. Les tapisseries aussi étaient incroyables et on en trouvait partout. Dans l’auberge dans laquelle je séjournais, la tapisserie représentait le fameux temple des élus. Le travail était fin et sublime, n’ayant rien perdu de son éclat au fil des années. On n’a jamais voulu me dire quel était le secret d’une telle qualité, secret connu de tous et bien enfouis chez les habitants de la ville.
Cet éclat de couleur se retrouve aussi dans les vitraux. Il n’y a rien de plus beau que de se balader le soir dans les rues et de voir les vitraux éclairés par les bougies de l’intérieur. Les pavés de la route se retrouvent animés d’ombres colorées et mouvantes, donnant à l’endroit une aura mystique.

J’ai quitté cette cité pour reprendre la route le cœur lourd et la tête pleine de beaux souvenirs, malgré les quelques mésaventures dont j’ai été témoin. Mais surtout, je suis repartis avec un bois d’une belle qualité qui m’a permis de créer de magnifiques violons, au son prodigieux, que je vends tout en chantant les louanges de la Cité du Froid Saphir.
Dim 24 Fév 2019 - 22:23
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Triss Miders
Messages : 145
Date d'inscription : 21/05/2015
Mélodie à la gloire de la déesse
Triss Miders
Voici ma participation, tout le monde n'y verra que du feu:


La belle cité du Froid Saphir, cette ville et son lac… tant de souvenirs en ces lieux. Il faut savoir que son nom n’est pas volé. Pour beaucoup, son nom viendrait de son florissant commerce, tout comme sa réputation. En effet, cette cité de l’Empire d’Ambre est connue pour son commerce important de joyaux dont son célèbre saphir d’un bleu écarlate, ayant déjà fait rêver bien des hommes. Les montagnes avoisinant la cité sont riches de pierreries, aussi diverses les unes des autres dont aucune ne vaut en valeur les saphirs d’une pureté exceptionnelle de ces lieux, et celle-là sont de ce fait percées de nombreuses mines. Ce fait a d’ailleurs dans le passé causé de nombreux problèmes avec les nains qui ont revendiqué toutes les richesses en provenance des montagnes, leur domaine selon eux. Seulement, après quelques courtes escarmouches, les nains ont décidé d’abandonner leur revendication sur ces lieux après quelques traités et de l’or. Ce fut ainsi qu’est né la puissance commerciale du Froid Saphir, il y a déjà bien longtemps.
Mais revenons à notre sujet, la mention du nom de la cité du Froid Saphir remonte à bien avant ces évènements. Selon les anciens de cette ville, l’origine de ce nom viendrait d’un phénomène assez rare et d’une telle beauté dont je peux témoigner ayant eu la chance d’y assister, qui a lieu en plein lors du règne d’Elué, la Haute Dame de l’Hiver. Alors que la ville est emmitouflée dans la neige, les eaux du lac qui entourent et font même partie de la ville, gèlent pour arriver lors de la fin du deuxième cycle lunaire, grâce à la lumière de la pleine lune, à donner une glace aussi bleue et profonde que le saphir. Ainsi la ville est plongée dans le saphir et ses habitants, les Saphiréens, fêtent lors de cet instant une fête locale en louange d’Elué pour la remercier de cette bénédiction de beauté en leur ville. Et ce phénomène avec cette fête expliquerait son nom, qui a aussi donné son blason, une gemme bleue claire sous un fond bleu nuit avec dans le coin gauche supérieur, au-dessus du saphir, un flocon blanc : la richesse commerciale et de beauté de cette cité en un blason.

Seulement tous ces détails sont bien beaux, je n’ai toujours pas parlé de la cité des lacs même. Entourée et bâtie à même le lac, la ville est séparée en deux lieux : la ville de pierre, la plus ancienne des parties de la ville, construit bien avant le développement commercial, ayant une origine même inconnu des habitants qui se sont juste occupés de la rénover et de l’amplifier et la ville de bois, extension de la cité après son apogée dans le secteur minier.
La population a vu dans ce secteur un point d’accroche et est donc venue en masse des personnes sans terres à cultiver, pour être engagé dans les mines contrôlées par l’une des grandes familles aristocratiques. Cette partie construit à la va-vite, ressemble bien plus à un taudis mal organisé avec des nombreux lieux d’ombres où a pris son emprise le crime. En effet, dans l’ombre vivraient soi-disant des guildes de truands à l’abri des regards. Ainsi construite avec du bois qu’on maintient hors de l’eau avec des poteaux, la population la plus pauvre vit au-dessus du lac. Le jour à la mine, cette partie de la ville s’éveille une fois la lune venue et s’adonne à diverses activités comme la boisson, les jeux, le vol et encore bien d’autres. Il faut noter que dresser un plan de ce côté de la ville est impossible, tellement que celle-ci est mouvante et souvent reconstruite en partie avec les bâtisses en bois qui pourrissent au fur et à mesure pour être reconstruite de manière différente ultérieurement. Les alentours sont effet riches en bois, qui a tendance à diminuer bien plus qui se ne renouvèlent. Cela permet ainsi à la population se réchauffer lors de l’hiver et de construire à nouveau gratuitement, comme l’ont voulu les puissantes familles marchandes en offrant ce bois à tous les habitants de la ville.
Une enseigne assez connue, au bord de cette partie de la ville à la frontière de la ville de pierre, reste pourtant malgré le temps, l’auberge du Flocon d’Hiver qui est réputée pour ses célèbres plats à la truite, qui attirent bien plus la population marchande ou bourgeoise de la ville que la population minière. J’ai même eu la chance d’y goûter lors de mon voyage, et sa cuisinière est aussi douée que belle. Tenue de générations en générations, les recettes sont soi-disant selon les rumeurs, données de mères en filles. Et ainsi le sourire de la cuisinière m’a autant émerveillé que ses plats lorsque j’ai eu l’honneur de goûter à sa cuisine.
La frontière entre les deux entités est marquée en deux ponts de bois : l’un du côté ouest et l’autre en est. Et ces deux ponts sont gardés en tout temps, pour mieux contrôler toute la population qui se trouve dans la cité de pierre.

Quant à la cité de pierre, l’un des bâtiments m’ayant le plus marqué est l’hôtel de ville. Ancienne construction en marbre bleue et blanc, se chevauchant dans un jeu de couleurs et haut de plusieurs étages, l’hôtel de ville représente la majesté des trois grandes familles. Les toits du bâtiment se chevauchaient et étaient dépassés par quatre grandes tours pour chacun des points cardinaux, chacune couronné d’une statue en or. Sur le haut des trois portes se tient le blason de chacune des familles : une pioche bleu sur un fond gris pour les Riok, propriétaire des mines de la ville, un burin d’argent sur un fond bigarré de rouge et de vert pour les Hieff, propriétaire des plus grands ateliers de joaillerie et deux lances croisées sur un fond pourpre pour les Issens, propriétaire des marchés et garant de l’ordre de la ville. Cette œuvre marque ainsi la symbiose des trois familles qui tiennent fermement le pouvoir dans la Cité du Froid Saphir, empêchant l’empreinte de toutes autres familles nobles. Et l’intérieur était aussi riche que l’extérieur, composé d’une multitude de mobiliers incrustés de pierreries dont le célèbre lustre de saphir de la pièce principale, l’un des plus grands chefs d’œuvres composé en collaboration entre les Hieff et les Riok.
Et la beauté de cette ville ne s’arrête pas aux quatre murs de son hôtel de ville. Ville prospère de par son commerce de produit de luxe, la cité du Froid Saphir est devenue l’un des pôles économiques du côté Ouest de l’Empire d’Ambre. Cela a permis le développement de nombreuses auberges et tavernes de luxe, même si aucune ne dépasse sur le point de vue culinaire celle du Flocon d’Hiver, de plusieurs marchés et foires se tenant tout au long de l’année, même si la plus importante se tient lors du solstice du printemps, marquant le début de l’année. Des marchands viennent ainsi des quatre coins de l’Empire et même de plus loin pour pouvoir profiter des richesses de joaillerie de l’année dont les plus grands chefs d’œuvres sont vendus lors de cette foire et le tout est amplifié par la multitude d’enseignes et d’artisans qui profitent de l’évènement pour faire vivre le commerce. Ainsi a lieu pendant toute une semaine complète la célèbre foire de la Nouvelle Année de la cité du Froid Saphir. Et même si elle ne vaut pas en grandeur les grandes fêtes de la capitale, elle vaut la peine d’y être pour profiter de l’ambiance festive qui fait même sortir les habitants de la cité de bois de leur cachette.

Mais que seraient un bon récit de voyage et une bonne description de cette cité sans vous parler de son lac et de son réseau de canaux creusés dans la pierre, qui permet un déplacement dans la ville, même dans la cité de bois, par la présence de bateaux. Il n’est pas rare pour n’importe quel Saphiréen d’avoir un bateau, de valeur différente selon ses moyens. Il existe même quelques personnes faisant une visite de la ville aux touristes au gré des canaux. Et même si déjà ces canaux font partie de la richesse et de la beauté de la ville, ce n’est rien face à l’immense lac se dressant de tous côtés où de nombreuses activités ont lieu, comme la pêche qui a même son propre concours en été pour déterminer le meilleur pêcheur de la cité. Ainsi le lac est le point final de ce cadre idyllique et j’ai moi-même pu en profiter lors d’une journée paisible à me laisser porter par ses eaux au gré du vent dans l’observation de la nature m’environnant. Ainsi ce lac, ces mines, ces forêts et cette ville ont tout pour apaiser l’esprit le plus tourmenté.

Récit de voyage de la famille Gueif, marchand du royaume d’Oro
Sam 16 Mar 2019 - 14:44
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Chapelier
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Date d'inscription : 12/01/2019
Gardien du savoir
Chapelier
Salut à tous,
Avec le mois de septembre, sous le signe du changement et de la rentrée, l’équipe d’administration a aussi voulu son coming back avec les concours. Après la victoire de Medlinya au dernier concours, on a décidé de rester encore dans un concours d’écriture, mais cette fois-ci, on change de registre.
Le thème à avoir avec la phase deux dans les Montagnes noires. Ainsi, pour ce concours, vous devez imaginer et écrire sur la raison de la remontée des nains des profondeurs à l’extérieur de leurs mines, grottes et cavernes. Quelle a ainsi pu être la raison de cette décision, eux qui ont vécu depuis si longtemps cachés du monde visible ? Vous devez donc écrire sur ce sujet un texte entre 500 à 1500 mots (en moyenne) selon votre imagination.
Je précise, il n’existe pas de mauvaises idées. Essayez de respecter la vision que vous avez de l’univers, soyez inventif et faites-vous surtout plaisir. La seule erreur que vous pourrez réaliser, c’est de ne pas tenter votre chance.
En effet, qui dit concours dit récompense. Tout d’abord, la récompense logique est que le choix du gagnant sera la raison officielle, dans l’univers, qui aura poussé les nains des profondeurs à se montrer aux restes du monde. Mais ce n’est pas tout. Il y aura une seconde récompense bien plus intéressante. Le ou la gagnante aura la chance de participer en avant-première aux futures décisions (peut-être pas toutes, mais on va essayer d’en donner un maximum) pour la troisième phase de l’univers. Il aura ainsi son mot à dire pour la construction du vaste univers de Ryscior. Que souhaitez plus ?
On vous laisse jusqu’à la prochaine soirée en fin octobre pour poster votre participation dans ce topic. En tout cas, on espère vous voir nombreux à participer et les résultats se feront comme la dernière fois, avec des votes (laissant donc sa chance à tout le monde de gagner car les goûts de chacun sont différents). Merci d’avance, et courage à vous tous !
Ven 27 Sep 2019 - 22:38
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Medlinya
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Age : 27
L'Alchimiste
Medlinya
Voici ma participation ! (Je tiens à remercier Alkan pour l'aide apportée !)

Les nains des profondeurs n'existent pas.
C'est ce que tout le monde a cru pendant tellement longtemps qu'ils ne sont devenus plus qu'une légende. Qu'elle ne fut donc pas la surprise générale quand les nains sortirent de leurs profondeurs.
Le roi Karzad estima que le monde était à nouveau prêt pour accueillir les nains des profondeurs. En effet, une civilisation ne peut vivre seule, coupée des autres, au risque de mourir. Et c'est bien ce qui a failli arriver aux nains des profondeurs.
Après leur retraite, les nains s'enfoncèrent plus profondément que jamais dans leurs montagnes. Ils cultivèrent l'obsidienne à n'en plus pouvoir, et se constituèrent une réserve de matières premières considérable. Ils avaient de la poudre à foison, pour le jour où ils écraseraient la race des vampires, pour le jour de leur vengeance. Dans ces abysses sans fin, ils découvrirent des choses dépassant l'imagination de n'importe quelle race sur le continent. De sombres créatures hantèrent leurs pires cauchemars, des maléfices que quiconque n'avait jamais vus ailleurs. Mais ils vainquirent de tout. La race des nains n'était pas une race faible et elle ne se laissait pas terrasser aussi facilement. Enfin, jusqu'à ce que Nimen s'en mêle.
Elle les avaient observé pendant quelque temps, les effleurant parfois de quelques maladies, des épidémies pour voir jusqu'à quel point ils pouvaient résister. Et plus ils résistaient, plus cela lui faisait plaisir. Elle aimait les taquiner et admirait leur force d'esprit. Elle leur offrit la peste, la variole qu’ils acceptèrent et combattirent admirablement.
Puis un jour, étant d'une humeur particulièrement joyeuse et mut par un élan d'inspiration, elle trouva LA malédiction des nains : elle les frappa d'une maladie qui transformait leur corps en pierre.
Ce fut trop pour le peuple nain. Il n'y avait aucun remède à cette malédiction ici-bas et, si elle n'était pas contagieuse, frappait les personnes au hasard. Il n'y avait aucun moyen de la contenir. Elle commençait généralement par les extrémités comme les doigts, les orteils ou les oreilles, et s'étendait progressivement jusqu'au reste du corps, pétrifiant tout sur ton passage. Rien n'était épargné, ni la chair, ni les muscles, allant jusqu'aux organes vitaux. Les victimes mourraient pour la plupart s’asphyxie ou d'arrêt cardiaque, mais mouraient tous sans exception.
Des tensions étaient déjà palpables au sein du peuple depuis quelque temps. Certains étaient en désaccord avec la décision du roi de se retirer dans les montagnes, voyant cette fuite comme une preuve de lâcheté. Ils virent donc dans cette malédiction, le signe qu'il était grand temps de changer de chef. Mais le roi n'était pas nain à se laisser destituer sans rien faire. Il les devança donc en s'adressant à son peuple.
«Mes frères, nous avons vécu trop longtemps coupés du monde. Nous avons tenté de vivre par nos propres moyens en nous retirant dans les montagnes, et pendant un temps cela nous a réussi. Mais depuis cet exil nous sommes en proie aux maléfices des divinités et cette dernière malédiction est un signe. Il est temps de nous lever, de sortir. Les vampires ont bien trop profité de notre territoire et il est temps qu'on reprenne ce qui nous revient de droit. Il est temps de partir en guerre. »
Il leur avait donné un ennemi commun, mais surtout, un ennemi extérieur. Il se lança donc dans une campagne de développement de technologie militaire. Depuis leur réserve, ils développèrent la poudre noire, plus puissante que celle des humains et qui ne produisait pas de fumée, leur permettant d'avoir donc une meilleure visibilité. Ils apprirent à la manipuler ainsi que les armes à feu comme personne d'autre sur le continent. La combinaison de la poudre et du barillet leur permit de gagner en rapidité et en efficacité de tir.
Mais cela n’était pas assez. Le roi savait que pour garder son trône et renverser les vampires, il leur fallait des alliés. Ils renouèrent donc le contact avec les elfes noirs, avec qui ils établirent une alliance : une aide militaire contre des ressources en matières premières et une autorisation à prendre des esclaves au sein du peuple humain des montagnes.
C’est donc plein de cette nouvelle technique et d’une nouvelle alliance solide que les nains ont fait leur retour dans la civilisation, bien décidés à chasser la vermine qu'étaient les vampires qui ont envahi leur territoire depuis bien trop longtemps maintenant.
Lun 14 Oct 2019 - 13:05
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