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[En cours][PV Meylhys] Tout n'est qu'une histoire de talent dans le métier
Chapelier
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Chapelier
La Cité du Froid Saphir connait cinq cercles. Alors que le premier rayonne à la lumière des divinités présentes sur la place, pour les autres celle-ci décroit pour ne laisser la place qu’aux ténèbres, à la pauvreté. Et pourtant les divins savent que le commerce y est luxuriant, autant pour les bonnes et honnêtes personnes que pour les autres. Dans cet équilibre de richesse, tout le monde est un peu charognard, dans le but de pouvoir prendre la richesse des pèlerins, que ce soit les nombreux clergés avec leur temple autour de la ville ou dans la ville même, ou que ce soit les bandits, les voleurs et autres créatures de l’ombre. N’est-ce pas ainsi un combat de puissance entre la foi et la malice ? Mais n’existe-t-il pas des ombres alliant l’un et l’autre ?
Dans l’une des ruelles du troisième quartier, à la frontière entre les bonnes gens et les pauvres, une « bagarre », si l'on pouvait l’appeler comme cela vu la victoire sans équivoque de l’une des deux parties, se tenait. Ainsi les trois hommes, même si rien ne pouvait faire deviner leur sexe dans la noirceur de la nuit, tabassaient la personne à terre. Les coups pleuvaient et ils ne pouvaient réagir. S’ils l’avaient voulu mort, il n’aurait rien pu faire d'autre que de se vider de son sang. Il pouvait ainsi s’estimer heureux que seuls les pieds volassent. Après la scène était telle choquante ? Pas spécialement dans les taudis de la belle Cité alors que la lune était voilée derrière de nombreux nuages, la nuit appartenait à Nerel et à aucun autre dieu. Quand l’argent manquait, les honnêtes hommes, comme ils s’appelaient entre eux, le trouvaient là où ils le pouvaient dans la bourse des riches. Une enquête serait sûrement menée après cet évènement par la garde, mais aucun effort ne serait réellement fait, vu qu’il n’engageait aucun mort et juste de l’argent en petite somme. La garde ne perdrait jamais de temps pour un délit aussi simple et cela, les voleurs le savaient et en profitaient. Ils arrivaient ainsi de temps en temps des vols de ce genre quand un homme de moyen osait se balader seul dans la ville, loin des lumières et de leurs habitations. Après cela n’arrivait jamais souvent. Qui serait assez fou pour faire cela ?
Seulement, plus profondément dans les cercles de la ville, ils existaient des poissons bien plus voraces, au service de Nerel et de leurs propres biens. Le monde civilisé les connaissait peu et leur équilibre volait souvent en éclat pour laisser la place à d’autres. Et quelques fois, des cailloux extérieurs venaient remuer les grains de sable du fond, pouvant déranger les monstres des océans qui sommeillaient en attendant leurs heures.

Mais notre histoire commence bien proche de la rive. Pas plus tard qu’hier, avec un groupe de pèlerins, quatre personnes arrivèrent à la porte nord et s’installèrent dans une auberge du troisième cercle. Ils se présentèrent comme d’honnêtes artistes, à la recherche de l’inspiration pour leur prochain spectacle en l’honneur de leur déesse : Filyon, dame des plaisirs et des arts. Leur talent était multiple : conteur, lanceur de couteau, cracheur de feu, jongleur, et encore bien d’autres qu’ils gardaient pour la surprise du public. Mais à leur goût, il leur manquait quelque chose, l’épice rare qui ferait exploser leur spectacle. Se trouverait-elle ici ?
Dim 29 Déc 2019 - 17:20
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Meylhys Rhyaldhy Velh
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Meylhys Rhyaldhy Velh
Entre foi et malice, où la situer ? À en croire où elle logeait, à égale distance entre les deux.

Voyageuse itinérante, elle s'était établie dans la Cité du Froid Saphir au sein du troisième cercle, lisière de deux mondes, là ou formel et informel se côtoient et s'opposent, là où lumière devient ombre surement bien plus que l'inverse. Quand était-elle arrivée au juste ? Un certain nombre de jours, quelques semaines, à moins que ce ne fût un mois ou bien deux ? En tout cas jamais suffisamment pour tout oublier. Car si elle était là c'est qu'elle voulait être ailleurs, fuir son passé qui de nouveau l'avait rattrapée et mise en branle. Ceux qu'elle fuyait, celui qu'elle redoutait, avaient mis la main sur elle, et elle ne dut son salut qu'à la faveur de Virel et qu'a son obstination. Mais la fauche, jamais, ne laisse tarir le flot des morts et c'était ses compagnons de voyage qui s'étaient éteints, du moins elle eut vent de telles nouvelles et ne les revit plus jamais. Et elle y croyait, peut-être avait elle été toujours trop pessimiste, à moins que cela ne tienne à un discernement résigné. Quoi qu'il en soit elle été arrivée ici suite à ces événements.  Elle entreprit effectivement ce long voyage dans l'esprit de se changer les idées mais oubliant pour sûr ses souvenirs douloureux dans ses bagages ainsi devenus fort lourds. La Cité, belle étincelante de ses joyaux s'admirant dans le miroir de son lac, apparut comme toute trouvée pour son voyage, comme destination ou simple lieu de transit. Les récits faits de son climat et de l'ascendance de son histoire lui évoquaient calme et sérénité. S'apparentant tout autant à une quête de renouveau qu'à un voyage de pénitence, cette épopée aveugle allait lui donner l'occasion de voir du pays, en particulier les temples divers éparpillés dans cette première escale.  Elle n'eut pour autant pas l'aplomb de monter voir de plus près celui faisant la renommée de la cité, par respect de l'illustre monument qu'elle ne voulut trop déranger dans son immuabilité, bien que la curiosité l'y poussait expressément. La vieille ville du Froid avait décidément bon nombre d'attraits, et la solennité de son sein n'avait véritablement rien pour démériter des louanges qu'on en faisait de toutes part.

Mais le lyrisme ne joue que bien trop rarement les premiers rôles et c'est la voix de sa bourse qui porta le plus quant au choix de cette auberge en périphérie. Néanmoins cela lui convenait tout à fait; l'ombre tout autant que le froid était faisait partie de ses éléments de prédilection. N'avait-elle jamais véritablement voulu se retrouver nimbée de lumière et d'en sentir la chaleur ? Elle n'en savait au fond rien. Des êtres devenus chers lui avaient réchauffé le cœur, immensurable sensation qu'elle avait chérie, et pourtant. Se risquer de nouveau à aimer et surtout de nouveau à perdre, c'était encore surement bien trop tôt. Elle préférait dès lors se tapir dans la solitude, fidèle amie de toujours, c'était plus simple pour elle et elle s'y trouvait très bien.

Et notre histoire commença bien proche de la rive. Ces berges qui au soir, tourmentée par les flots, se laissaient entrevoir depuis sa place au chaud tout au fond de l'auberge. Là, elle s'était tapie afin de prendre son repas qui ne put lui être apporté dans sa chambre. Fondue dans l'anonymat du grand nombre, depuis sa place dans la petite pièce annexe de la principale, bondée, elle continuait penchée sur ses écrits à travailler l'étude d'illusions nouvelles. Elle avait pour habitude de passer inaperçue, et pourtant le calme vint vite à être brisé par quelques bélitres dont le cramoisi du nez trahissait leur caractère enviné. Le ton montant et l'agitation avec, le hasard eut vite fait de laisser glisser l'une des potions de sa poche qui vint se briser au pied des malotrus et exploser, provoquant leur débandade. La laissant rouge de stupeur; elle qui n'aurait voulu attirer l'attention...
Dim 5 Jan 2020 - 19:56
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Chapelier
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Chapelier
Un brouhaha, une odeur de soufre et des mécontentements: tout cela avait de quoi perturber l'honnête homme qu'il était. Jeff, comme il se faisait appeler par sa troupe, ne pouvait laisser une telle situation se faire. Une jeune femme avait provoqué une explosion, par on ne sait quelle alchimie, au nez et surtout à la barbe vu la couleur cramoisie de celle-ci d'un groupe de malfrats. Des petits poissons pour sa personne, mais il ne tenait pas attirer les ennuis et encore moins la garde dans la taverne. Il aimait que tout soit parfait et sous son contrôle. Il se leva donc pour porter son aide à la demoiselle. Après deux ou trois coups d'épaules pour s'avancer, il arriva devant les acteurs de la scène et prépara son plus beau mensonge.

- Katty, cria-t-il devant tous pour être sûr de se faire entendre. Je te cherchais partout depuis tout à l'heure. La troupe t'attend pour la répétition.

Les trois malotrus le jugèrent de haut en bas, ne comprenant pas la raison de la venue de cette inconnue. Tout n'était que mystère et les masques pouvaient être trompeurs en ces lieux. Même le plus stupide des brigands le savait et surtout il retint qu'on ne survit pas longtemps dans le métier en s'attaquant à n'importe qui. Seulement, les règles, comme le disait d'ailleurs bien Jeff, ne sont qu'une question d'interprétation. Ils attendirent une réaction tout en faisant comprendre par une grimace leur mécontentement. Mais avant qu'ils pussent faire une remarque, l'imprévisible homme en fit encore des siennes. Il mit son doigt devant la bouche de l'homme.

- Garde tes vilains mots pour toi. Je sais bien que je travaille dans un cirque, mais je ne suis point à la recherche d'un rigolo de service. Puis, même votre tenue, elle manque de... Mais assez parlé, regardez comment vous importunez les clients de cette taverne. Vous souhaitez avoir le gosier sec pour la prochaine heure? continua-t-il, en prenant la peine de bien poser sa voix avec quelques fois des silences, mais surtout un bon rythme.

Quand les trois hommes se retournèrent pour voir si la scène dérangeait le tavernier, car ils restaient des hommes attachés à la bière, Jeff prit la demoiselle par la main et sans un bruit, à l'inverse de toute sa mise en scène bruyante, il partit bien loin. Avant même que les trois hommes ne souhaitassent régler leur compte, ils étaient tous deux à l'entrée et déjà bien loin pour être rattrapé. Ils abandonnèrent toute idée de poursuite, préférant la compagnie de la boisson à celle de l'action. Mais par habitude, Jeff ne lâcha pas la main de la demoiselle et courut bien loin des regards interrogateurs intrigués par la scène et son bruit.
Deux, trois rues plus loin, il s'arrêta et entraîna la jeune fille dans la fin de sa course. Il prit la peine de dépoussiérer ses vêtements, car être négligé selon le jeune homme est une perte de contrôle. Or dans le métier, perdre le contrôle équivaut à la mort ou à la prison, sachant que la différence entre les deux ne tient de rien. Après avoir retiré quelques couches de poussière, il continua son mensonge sans même sourciller une fraction de seconde. Il incarnait l'illusion même de son personnage.

- Je m'appelle Jeff, jeune demoiselle. Je ne voulais pas vous importuner, mais vos amis avaient l'air d'être de mauvaises fréquentations. Prenez la peine de mieux croiser vos rencontres et surtout attendez une ou deux heures avant de retourner dans cette taverne, si vous souhaitez y aller.

Puis il refit un dernier mouvement plus par principe qu'autre chose, pour retirer encore un peu la poussière sur son manteau et se prépara à souhaiter ses adieux à la demoiselle. Même si il était un homme à femmes, il avait d'autres tâches plus urgentes et cet imprévu l'avait pris de court. Et il n'appréciait pas spécialement cela.
Mar 14 Jan 2020 - 17:26
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Meylhys Rhyaldhy Velh
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Meylhys Rhyaldhy Velh
Bercée par la mélancolie qui l'habitait depuis quelques temps déjà, sa réactivité n'était plus que l'ombre d'elle même.

Elle qui auparavant se serait extirpée de la situation sans plus de difficulté et avec un affront certain - après tout qui étaient ces simples brigands face à ceux qu'elle avait connus - resta un instant interdite face à la situation. Au final à quoi bon se battre si l'on n'avait plus rien à défendre ou construire.  Les événements dès lors la portaient tels la mer menant l'écume au gré de ses courants, et il eut fallu attendre les foucades de Virel et l'explosion inattendue pour réveiller sa combativité - ainsi qu'un embarras criant - et la remettre sur la voie de la raison. Car s'était-elle tant battue pour en finir ainsi, morne et défaitiste ?

Il en vint tout de même que son esprit ne fût en conséquence guère le plus rapide et qu'un homme qui lui était parfaitement inconnu prit les devants de la situation en s'interposant entre elle et les malotrus. À l'élégance des plus notables, dans l'attitude comme dans l'apparence, il sortait assurément du lot. Un comédien, un artiste peut-être, ce à quoi il répondit sans le savoir en l'apostrophant et la sommant de venir. 

- Je sais, j'arrive ..., répondit-elle de façon bien plus habile et naturelle qu'elle aurait pu le laisser croire quelques minutes auparavant , tu sais que quand je me plonge dans mes travaux je ne vois plus le temps passer.

Et elle laissa tout en plan, enfin du moins la scène et ses acteurs patibulaires car il était écarté qu'elle abandonne ses documents à ces rustres. Les saisissant de la main gauche, la droite empoignée déjà par l'inconnu qui lui intimait la fuite, elle se laissa entraîner jusqu'à la sortie. Jusqu'à la sortie et même à quelques rues à l'écart, suffisamment pour suspecter qu'elle ne tombe en réalité de Charybde en Scylla et s’apprêter à s’éclipser comme elle en avait le talent. Ce dernier s'avéra, du moins jusqu'à cet instant encore, être des plus honnêtes hommes, arborant une galanterie et une élégance sans faille autant qu'un esprit vif et connaisseur des codes des bas quartiers ne manquant pas de piquer au vif la curiosité de la jeune femme. Gênée par le boulet qu'elle fut mais forte de son assurance, du moins temporairement, retrouvée, elle répondit dans un mélange d'aplomb et de retenue qui lui est si caractéristique et qui fait son charme :

- Toute la faute me revient, cet instant d'égarement aura su me pousser dans les bras du hasard, je suis navrée que vous y avez été mêlé... Après faut-il toujours songer à comment croiser ses rencontres, car après tout qui saurait dire ce à quoi elles sauraient mener.

L'accord des manières et du style de son interlocuteur lui rappelèrent en contraste la pagaille de ses documents qu'elle avait récupérés avec précipitation et qu'elle s'empressa de ranger convenablement dans sa besace.  Craignant que l'attitude maîtrisée de l'homme ne cache en vérité son impatience, elle ajouta :

- mais déjà que je ne saurais comment vous remercier, je serais ingrate de vous retenir plus longtemps.
J'ai cru comprendre que vous travaillez en itinérance et cela doit déjà bien occuper votre temps.
Je tacherais de continuer à me débrouiller seule, n'ayez crainte pour moi, Jeff..., pensant en même temps en son for intérieur qu'elle allait surement ignorer ses conseils dès à présent pour aller récupérer discrètement ses affaires et partir elle ne savait où encore.

À moins que celui-ci ne fût ici que pour la courir, ce qui ne l'intéressait guère.
Jeu 30 Jan 2020 - 22:33
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Chapelier
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Chapelier
Un plan et de l’or, n’était-ce pas tout ce qu’avait besoin la troupe ? De l’or il en avait à ne plus savoir quoi en faire mais cela ne restait jamais assez pour la bande. Ils étaient des voleurs de qualité et aussi de parfaits gentlemans, mais surtout ils restaient aptes aux frissons. Et cela, Nerel leur rendait bien. Ou peut-être que c’était juste Virel qui se jouait d’eux pour ne rendre que la chute plus rude. Les deux options étaient possibles mais cela ne les concernait pas, une seule chose à la fois. Or le problème actuel était le retard de Jeff. Ils devaient mener la prospection du temple d’Edus qui serait logiquement le prochain lieu de théâtre qu’ils s’étaient fixés. Mais sans la tête de la bande, le spectacle serait bien plus complexe. Même des artistes de renom avaient besoin d’un chef pour les guider vers le chemin de la gloire éternelle. Et dans cette gloire coulait à flots les quantités d’or volées et accumulées au fur et à mesure des tours.

Après une bonne heure de retard, Jeff’ se montra et fut accueilli par les réprimandes de ses trois compagnons dont celle principalement d’Oscar, la tête brulée du groupe. Le plus jeune et aussi le plus téméraire n’attendait surtout qu’à voler sans se préoccuper du butin. Ce n’était que le bonus sans réel intérêt. Après vu la situation, il n’avait pas tort mais de là à dire ça face aux valeurs que peut connaitre un temple d’Edus. Il y aurait de quoi fuir loin et attendre le prochain coût de taille. Seulement c’était plus facile à dire qu’à faire car même si le vol restait déjà une tâche ardue, la fuite le serait bien plus vu le fanatisme du culte du père des humains. Il fallait donc avancer pas à pas, sans se bruler les ailes, quitte à devoir abandonner la mission si elle devenait impossible. Autant l’honneur et la fierté avaient de l’intérêt, autant la vie en avait bien plus. Mais soit… Ça ne répondait toujours pas au problème qu’ils connaissaient. Ils avaient beau fouiller la ville à la recherche d’une sortie sécurisée, aucune ne l’était réellement. Ils avaient pensé partir par l’endroit où personne ne regarderait : le lac, mais une barque ferait une cible bien trop voyante et une fois à l’eau, ils n’avaient aucun moyen de se défendre ni de fuir… La question restait donc la même et Jeff’ n’avait qu’une réponse face au hasard : lancer une pièce en l’air et voir où tout cela les mènerait sans se retourner. Après tout, Virel ne leur souriait-elle pas ?
Et c’est ainsi que la petite troupe de cirque mena son spectacle en ville sur la place principale, bien à la vue de tous. Personne ne pouvait les manquer et c’était bien le but. Canaliser tous les regards à l’opposée de ce qu’il fallait réellement voir. N’était-ce pas la base de l’illusion parfaite ? Un brin de technique et aucune pointe de magie. Pendant que la troupe se vendait pour leur prochain spectacle auprès des passants, en faisant bien exprès de crier la valeur de leur prochain spectacle qui se tiendrait à l’arrivée de la prochaine lune, dans cinq jours, Jeff’ batifolait près du temple d’Edus. Il devait connaitre chaque coin des lieux pour ficeler l’ensemble de son plan, bancale au possible mais qui leur avait toujours réussi. Il était fervent disciple de Nerel, dans son côté raisonnable, et passionné de Virel, dans sa folie grandiloquente. Fallait-il suivre l’esprit ou le cœur ? Le cœur est la première faiblesse des hommes mais aussi leur plus grande force. Et ainsi donc il le suivrait sans hésiter un instant.
Jeu 6 Fév 2020 - 18:18
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