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L'île de Puerto Blanco
Chapelier
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Date d'inscription : 12/01/2019
Gardien du savoir
Chapelier
Puerto Blanco

Physique de l’archipel

L’archipel de Grand Lagoon fait partie de l’ensemble des îles qui se trouvent au Sud de l’Empire d’Ambre. Composé de trois îles : Puerto Blanco, la plus grande trois et celle qui contient le port, Santa Sarah et Portuzara, Grand Lagoon a la chance de connaître un climat tropical, propice aux cultures exotiques ramenées par Franco du Nouveau Monde et de l’Ancien continent, telles que les épices, le cacao, le tabac, et encore bien d’autres. Elle se trouve aussi non loin du chemin de la Passe, détroit menant directement à la mer intérieure et passage obligatoire de bien des navires, ce qui en fait un lieu très avantageux pour le commerce.  
Des plages de sable blanc, des jungles sauvages creusées par l’action des hommes avec un paysage quelque peu vallonné au centre de l’ile principale, Puerto Blanco, tel est ce qui compose ces terres peu foulées de la main d’hommes. Alors que les côtes ont vu la mainmise de la piraterie qui y a établi domicile, le cœur des trois îles reste encore sauvages sous l’aile de Cerumnos et d’Elye. Mais déjà les premières traces des hommes se voient, les jungles ont commencé à être défrichées au profit de nombreuses cultures de luxe, rapportant gros pour le commerce, et aussi quelques biens de subsistances poussant dans ce climat, tels le manioc et la banane. L’archipel connaît aussi l’élevage de vers à soie ramené directement du Nouveau Monde, biens commerciaux extrêmement prisés par les riches des quatre coins de l’Ancien continent. Le tout bien sûr entretenu par la main-d’œuvre servile au profit des pirates et des installations de l’île. Beaucoup restent à construire avant de revoir dans Grande-Lagoon, un grand port à la manière de Port-Argenterie. Mais Valentino garde les pieds sur terre et sait que Kelvin ne s’est pas fondé un jour. Il en fera de même pour la ville et commence les travaux les plus importants en premier, comme la fondation d’un second port, bien plus important avec de meilleurs installations, et le renfort des moyens de défense de l’île. La prospérité rime après tout avec sécurité.

L’histoire de Puerto Blanco et de la piraterie

D’aussi longtemps que la mémoire des hommes est répertoriée, la piraterie a toujours existé et il n’a pas fallu attendre la fondation de Puerto Blanco pour qu’elle existe. Cependant certains faits ont permis sa prospérité et sa mise en avant dans les quatre coins du vieux et du nouveau continent. Ainsi donc son histoire a jailli de la brume tel un phare dans la nuit avec la création de Port-Argenterie par Lily Bloody Seth, la première et la seule Reine-Pirate, qui a connu une fin aussi tragique que sanglante pour ses idées. Implacable avec le reste du monde et aussi les siens, elle a régné comme seul maitre à bord dans ce bastion de l’Empire de Ram, créant ainsi l’un des plus grands problèmes qu’a connus ce peuple sur ces terres mêmes. Mais son règne fut de courte durée, car jamais les pirates ne connaîtront de maitres et toujours ils trouveront une graine de liberté qu’ils défendront bec et ongles. Les loups de mers ont beau vivre en meute, l’avis de tout un chacun reste primordial. C’est pourquoi la demoiselle Seth mourut de la main de ceux qu’elle croyait diriger.
Mais malgré tout, le mal avait émergé dans cet empire et plus jamais la ville de Port-Argenterie ne resterait pareille. Les pirates s’y étaient installés et ils comptaient défendre leur havre de paix : le plus grand port du continent sur lequel il était accepté malgré leur statut de parias et leurs origines aussi diverses que possible. Cette ville devient une terre d’accueil et de renaissance pour bien des hommes et des femmes. Ainsi donc prospéra dans l’ombre des puissants, le Jolly Roger. Et bien des tours passèrent avant qu’ils ne fassent remarquer.
Prenant de plus en plus d’importance, la piraterie vécut de la ripaille et de l’esclavage dans les quatre coins du continent, en opposition avec le reste du monde dont la puissante flotte de Kelvin, les corsaires elfes noirs et encore bien d’autres flottes. Mais un pirate sait rester malin et préfère s’attaquer aux cibles faibles, laissant les lions tranquilles sur les mers. Chacun avait son territoire et ils savaient lesquelles attaquer et lesquelles éviter. De fil en aiguille, alors les butins s’accumulèrent dans la ville, les pirates connurent un âge d’or resplendissant, au dam des victimes. À Port-Argenterie, le conseil des pirates avait force de loi, même si ses têtes changeaient bien souvent, car la vie en pleine mer entrainait plus d’un homme dans les bras d’Elys, un des hommes continuait à mener la ville dans l’ombre tout en faisant parti du conseil : Valentino Tarenziore. C’est grâce à lui que la ville put survivre derrière les solides murailles qu’elle a connues.
Mais toute vie demande la mort, un jour ou l’autre. C’est ce que vécut Port-Argenterie lors de l’ost noir, l’un des évènements les plus tragiques qui ont secoué l’Ancien continent et aussi l’une des pages les plus sombres de la piraterie. Les corsaires elfes noirs, en grand nombre, sortirent de leur île pour déferler sur le continent et raser tout sur leur passage. La ville des pirates en fut ainsi victime et ne put émettre aucune résistance, son noyau étant mort avec Brecianne, l’ancienne élue d’Ariel disparue en mer à cause d’étranges évènements. De cette chute, la piraterie a bien failli sombrer et ne jamais en revenir. Mais l’espoir revient toujours grâce à l’action de quelques hommes, même les plus mauvais.
Franco Guadalmedina gagna l’archipel de Grande Lagoon, et plus précisément l’île de Puerto Blanco, port d’arrêt pour les pirates des environs. Même si c’était un havre de bien moins importance que Port-Argenterie, il existait de nombreux marins y ayant élu domicile. Sur cette base, Franco prit le pouvoir et se nomma, telle Lily Seth, Roi-Pirate. L’activité des pirates dans la région s’amplifia et les hommes vécurent de beaux jours sous l’or des butins et la vente des esclaves. L’île grandit économiquement grâce au sang des victimes. La piraterie redevient sanglante lors de ces jours sous le règne du roi téméraire et implacable. Il n’était pas rare de voir des bateaux vides sans équipage dessus, mort en mer sous la main de la piraterie. La piraterie put ainsi renaître sous des voiles rouges, même si en même temps Franco jouait sur d’autres fronts pour s’enrichir personnellement. En effet, de sa richesse, personne n’en voyait le bout excepté le Roi.
Seulement, certains noms ne peuvent être dissociés de la piraterie et Puerto Blanco en serait de même, alors que sa réputation commençait à se répandre sur mer, plus en mal qu’en bien. Le sang n’attire que le sang et un gentilhomme souhaitait couper ce cercle vicieux. Valentino, déjà connu de Port-Argenterie, accompagné de sa femme et sa fille, rejoignit l’île. Et suite à de nombreuses actions, tout en sachant que sa réputation n’était plus à faire dans la piraterie, il gagna bien vite le poste de gouverneur, l’ancien ayant été fauché sur ses vieux jours par Elis. Après encore bien plus d’intrigues, du sang coula. Le passé se répéta et Franco mourut de la main de ses seigneurs pirates suite à de sombres intrigues incluant une race maudite des dieux. Mais l’histoire se termina bien vite et les inquisiteurs de sa mort rejoignirent  le défunt Franco suite à l’action des dits-dieux. Et de ce bain de sang, il ne restait que Valentino, observateur du conflit, qui prit les rênes du pouvoir. Il redonna à Puerto Blanco des valeurs plus nobles, donnant de meilleures conditions aux esclaves, des nouveaux objectifs à l’île, dont celui de fuir l’influence d’un seul homme, recréant ainsi le conseil des pirates, et surtout une nouvelle vision à la piraterie : plus jamais celle-ci ne connaîtrait de bain de sang aussi important. Ainsi donc, Puerto-Blanco mettait le cap vers Port-Argenterie, déjà une dizaine tours après sa destruction. Une nouvelle Port-Argenterie était en marche… sous l’égide des dieux mêmes.

Les habitants de Puerto Blanco

On pourrait croire que Puerto Blanco est uniquement peuplé de pirates, mais cela serait faire erreur sur le caractère cosmopolite de cette civilisation. Malgré sa renaissance, la piraterie a toujours connu un caractère divers dans sa population. Venant de tous les ports, de tous les royaumes, ce monde marin n’a jamais été difficile dans son recrutement. Qu’il soit bon marin, gentilhomme, riche, tout cela ne sert à rien. Il faut juste des personnes motivées à une vie parfois rude et injuste : mais n’est-ce pas ce qu’il critique ? La dureté de la vie à cause des élites du monde.  
Ainsi, les pirates sont des femmes et des hommes de tout horizon, de tous les milieux, espérant trouver l’espoir, la richesse ou l’aventure sous la promesse du pavillon noir. De l’ancienne Port-Argenterie, dont il reste que des cendres, à Kelvin, aucun port de l’Ancien Monde ou du Nouveau Continent ne peut nier n’avoir jamais entendu le nom d’un pirate célèbre : Brecianne l’élue pirate, Franco le Roi-Pirate, Jack Lissander le fou, Phadria la Rouge et encore bien d’autres. Et pourtant, celle-ci n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis l’ost noir. Ainsi donc, dans les équipages de Puerto Blanco, même si on retrouve principalement des humains, on peut aussi y voir des elfes, des nains, des halfelins et encore d’autres races. Mais même parmi la race des hommes, même si les hommes du Sud venant de Ram ou d’Ambre sont plus nombreux, on ne peut nier la présence des habitants des royaumes du Nord. La piraterie dans son entièreté reste donc un exemple indescriptible ne répondant qu’à des lois et une hiérarchie qui lui sont propres. Tout le monde sur le pont est égal par rapport à ses frères et ses sœurs, même le capitaine, sauf dans des cas de force majeurs comme les batailles dont ils sont bien souvent les initiateurs, ou les tempêtes, où l’équipage doit être guidé par une voix supérieure. Mais encore, il ne faut pas croire que les capitaines ne le sont que de leur propre initiative. Ils sont élus par l’ensemble de l’équipage, qui le désigne ainsi comme l’homme le plus apte à les mener à la victoire, mais aussi comme l’homme le plus téméraire, celui qui se tient toujours en première ligne et aussi le plus brave. Tels sont les conditions pour devenir capitaine. Et pour éviter tout abus, l’équipage nomme en même temps une seconde figure d’autorité, le second, la voix de l’équipage, qui représentera les siens face au capitaine. Tout est fait pour fuir le monopole de la hiérarchie, de tout confier à un seul homme, car après tout, ils sont un contre-pouvoir populaire. Et sur terre, ces conditions et cette hiérarchie restent la même, si on oublie l’importance du Conseil des Pirates qui met en avant quelques-uns des capitaines les plus influents, eux aussi élus par la puissance populaire.
Mais comme il a déjà été dit, résumez la belle ville maritime à un ensemble de pirates est une erreur. La cité ne pourrait pas tourner longtemps sans un ensemble d’habitants permanents ayant préféré résider sur terre que sur mer, tout en devenant des membres de cette famille pirate. Ils sont nombreux : ce sont des prostitués, des ex-esclaves, des artisans, des membres de pouvoir, des marchands, etc. Et là aussi on ne pourrait les résumer à une seule ethnie vu leur variété. Ils sont juste des habitants du port, y résidant à toute période et à tout temps, prêt à tout pour leur ville. Et sans eux, le port ne tournerait pas longtemps. Mais certains ont préféré abandonner les côtes pour résider plus profondément dans les îles, dans cette partie jugée sauvage pour la plupart, dans le but de la domestiquer. Mais personne ne nierait leur utilité, car si grâce à eux la jungle que connaît le reste de la ville est vivable, Puerto Blanco connaîtrait un gain de place énorme. De nouvelles terres cultivables ou exploitables, propices à de nouveaux chantiers et à de nouvelles constructions. Un lieu aussi où l’on pourrait y trouver du bois de construction pour la construction de navires, et encore bien d’autres choses. Mais cela reste encore un des nombreux chantiers que doit mener le gouverneur. La création du nouveau port et la rénovation du fort, en plus d’autres systèmes défenses à placer sur les petites sœurs de l’île principale, lui demande déjà énormément de temps, si on y rajoute ses autres tâches et sa vie familiale.
Trace noire et indélébile, la ville pirate connaît encore de nombreux esclaves, vestiges du règne de Franco et du passé de l’endroit. La piraterie qui a connu une croissance exceptionnelle sur leur dos, ne pourrait aujourd’hui plus se passer de cette main-d’œuvre servile et gratuite pour les tâches ingrates comme les différents chantiers de l’île, l’agriculture et l’élevage de produits de luxe. Mais là où le gouverneur, à l’inverse du Roi, a mené un coup de génie, c’est sur les conditions de ceux-ci. Déjà il est interdit d’en faire ce qu’on veut, sous le fait de leur servilité. Ils restent après tout vivants. Mais aussi, après un Tour et demi de loyaux services, ils se doivent d’être libérés pour soit rejoindre la communauté pirate en étant libres, soit pour repartir de l’île, à leur frais bien sûr. Ainsi grâce à ces bonnes conditions, le gouverneur espère mater toutes les possibles rébellions de cet engrenage obligatoire au maintien de l’archipel. La question reste à définir d’où ils viennent ? Ils font en grande partie du butin ramené par les pirates sur l’île. Même s’il est déjà plus rare depuis l’avènement du Conseil des Pirates que le butin se compose d’une main-d’œuvre servile, il arrive encore certains en ramènent pour les revendre sur l’île. Et personne ne peut les empêcher, car ça serait mentir sur le passé de Puerto Blanco, ancien grand lieu d’esclavagisme, et aussi sur la liberté que doivent connaître les pirates.
Ainsi donc Puerto Blanco connaît un tout divers et variés, indéfinissable. C’est un lieu où l’impossible devient possible, où le paria peut devenir puissant, où le brigand est libre et où tous les espoirs sont possibles. Une ville aux mille et un délices, où l’or coule à foison, au grand dam des riches marchands de ce monde. Une cité qui ne dort jamais, où Nerel et Ariel sont mariés pour le pavillon de la piraterie. Une patrie qui est loin de son idéal et qui n’attend que de revivre pour instaurer son nom sur l’ensemble des mers de ce monde.

« Il faut qu'un forban doive tout à son honneur et non à sa faveur ! Cette vie d'ennui à vous dorer le lard sous les cocotiers vous convient-elle réellement ? Où sont passés nos pavillons sur les eaux de la Passe ? C'est à durs pas que victoire se gagne ! Avec l'Alvaro seul, je ferai bien plus qu'avec une escadre entière ! Qu'avez-vous fait de l'âge d'or de la piraterie par les dieux ! Je me rappelle cet âge ! Il ne se passait pas de semaine sans qu'on n'annonçât que vingt, trente, cinquante bâtiments appartenant aux ports de l'Empire, de Tahar ou des Sultanats avaient été capturés par les écumeurs ! Partout sur Grande-Lagoon on armait ! Sur Théodoräs ! Sur Argenterie ! Sur les ports de Jade ! Nous enlevions à Kelvin ses plus belles pièces, chargées de barres d'or, d'étoffes, de joailleries et de tabac ! »
=> Franco Guadalmedina

La religion à Puerto Blanco

Belle à se damner dans sa robe blanche descendue jusqu’à la taille, le regard haut, les pieds nus, Ariel ferait chavirer n’importe qui ! Son regard de braise anoblit les nombreux bracelets de poignets et de chevilles, perles et bagues qu’elle arbore, de même que le pendentif qu’elle porte, qui tombe entre ses ronds seins, orné de l’un des plus grands saphirs que l’on ne vit ! La statue faisait près de seize pieds de haut et presque vingt avec le socle ! Posée en plein centre du port, elle fait face à la mer.
Vraiment, grande est la Ariel de Puerto Blanco. Il n’est pas possible d’arriver dans le port sans échapper à son regard, et la position dans laquelle elle se trouve force la contemplation pour les marins, alors même qu’ils ne font que rêver aux tavernes et aux femmes faciles qu’ils y trouveront.
Elle représente la religion majoritaire de l’archipel, car même si les pirates n’y vivaient pas, il serait impossible d’avoir un archipel situé en pleine mer qui ne serait pas entièrement tourné vers Ariel. Et de fait, les temples des autres dieux ont toutes les peines du monde à y émerger. Non pas que ces derniers soient oubliés. À l’intérieur des terres, ceux qui élèvent des chèvres n’oublient pas de remercier Elye de temps en temps. Les frères de la côte savent qu’ils doivent au moins une pensée à Nerel de temps à autre, qui leur a envoyé son élu. Et bien sûr, Filyon. Mais dans le fond, seule cette dernière pourrait espérer dire qu’elle est réellement vénérée dans l’archipel, et encore son culte doit-il s’écraser devant celui d’une autre.
Ariel.
Reine des océans, seule et unique véritable reine de Puerto Blanco.

Puissance militaire

La piraterie n’a jamais montré le front le plus uni, seulement dans l’inévitable, les liens de camaraderie sont plus forts que l’acier. C’est ainsi que dans cet ensemble hétéroclite des règles ont mis pour garantir la prospérité de tous. Et la milice de Puerto Blanco, ne répondant qu’aux ordres du gouverneur de l’île, en est le garant. Même si comparé à bien des villes de la civilisation, celle-ci est plus souple, elle ne laisse pas pour autant tout passer. Elle a déjà arrêté plusieurs pirates ayant troublé l’ordre public. Souvent, rien de bien grave, car une fois le pirate dégrisé, sa conscience le remet sur le droit chemin. La milice de Puerto Blanco, composée d’anciens pirates ayant perdu la volonté de braver Ariel ou anciens esclaves libérés sous certaines conditions suite à la demande de Valentino, reste donc le bras armé officiel de Puerto Blanco, ayant pour objectif la défense interne et aussi externe de l’île. Pour cela, ils peuvent compter sur le fort, non loin du port, prêt à accueillir le premier envahisseur. Après le fort n’est plus à sa première jeunesse et de nombreuses installations et rénovations doivent être nécessaires pour lui redonner toute sa forme et sa puissance. Mais Valentino sait que Puerto Blanco est une cible qui peut autant être attaquée. Les pirates ne sont pas les seuls agresseurs. C’est pourquoi de nombreuses rénovations et beaucoup de budgets seront mis pour le fort. Ainsi, même si ce n’est pas l’armée la plus puissante de Ryscior, elle est prête à tout pour maintenir leur havre de paix dans ce monde hostile à leurs idéaux. Quitte à mourir pour cela…
Mais ce n’est pas tout, Puerto Blanco, c’est aussi le conseil des Pirates, dirigé par les dix capitaines les plus importants de l’île élus par le peuple. Et à leur ordre, se tient tous les pirates de l’île dont le code de la confédération les enjoint en cas de force majeur à s’unir sous le même pavillon, celui du conseil. Ainsi donc, malgré la désunion de cette société, toutes les forces de l’île se doivent d’oublier leur désaccord pour s’unir face à l’envahisseur potentiel. Forte d’une vingtaine de bateaux, aussi utile pour le pillage que pour la guerre, cette société anarchique a su développer un puissant réseau d’entraide malgré sa renaissance difficile. Une chose est sûre pour les pirates, plus jamais la piraterie ne connaîtrait une page noire dans son histoire telle la chute de Port-Argenterie. Ils se battront à feu et à sang pour éviter cela, et faire renaître un âge doré pour les leurs.

Le régiment de renom : Les filles de Port-Argenterie

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« Où il y a de l’information, il y a de l’or. Et nous, nous faisons fructifier l’or par milliers, au nom de la belle Port-Argenterie. »
= > Dicton des filles de Port-Argenterie

Valentino, vieux d’un millénaire, a largement eu le temps de se créer une longue liste de contact à travers l’Ancien continent. Personne ne pourrait donner une vague idée du nombre d'individus compris dans celui-ci, même Valentino lui-même. Après tout, certains en font partie sans même le savoir. Tel est le jeu des intrigues et de l’information. Et c’est pourquoi Valentino a décidé d’en mettre quelques-uns au service de Puerto Blanco, à la recherche de la moindre information : sur le commerce du continent, les navires en circulation, le butin, le jeu des forces en mer et encore bien d’autres points. Ils sont voleurs, assassins, escrocs, prêtres de Nerel, coupe-jarret, bandits de grand chemin, pirates et encore bien d’autres professions vivant du malheur des autres.
La plupart de membres de cette organisation servant Puerto Blanco, ne connaisse même pas leur réelle mission, excepté les quelques ordres qui leur sont envoyés individuellement. La seule chose qui compte pour eux, c’est la bonne paie et surtout la chance de se tenir proches des lieux en lien avec l’argent, qu’on peut dignement voler comme le ferait tout dévoué à Nerel. Ainsi même s’ils sont engagés en tant qu’espions, il ne faut pas oublier qu’à la base, ils servent tous Nerel et sont donc des voleurs et des escrocs sans réelle vergogne. Telle la foi des voleurs, seul le butin compte à la fin. Mais ceci est le cas pour le bas de l’échelle dans l’organisation ou pour les extérieurs utilisés grâce à leur talent indéniable.
Pour les hauts placés, les proches de Valentino, ils ne rendent compte qu’à l’élu divin. Bien que la plupart n’ont aucun lien avec la piraterie, d’ailleurs certains la méprisent, ils se rendent malgré à la demeure du gouverneur, à Puerto Blanco, pour traiter affaires. Seulement, quelques-uns parmi ces hauts placés sont d’ex-pirates dont la plupart ont connu l’âge d’or de Port-Argenterie. Ils n’ont pas perdu la flamme en eux qui en ont fait des loups de mers, des téméraires affrontant Ariel à la moindre occasion. Mais la roue a tourné pour eux et leur métier aussi. Cependant ils ont décidé de servir monsieur Tarenziore pour redorer le blason de leur ancienne patrie. Ce sont eux qui recherchent les informations propices Puerto Blanco, tandis que les autres prospectent pour le profit et la curiosité de l’élu de Nerel. De toute façon, personne ne peut connaître les voies et les volontés d’un être millénaire qui ne s'est jamais vu comme acteur de l’histoire, mais comme influenceurs se tenant dans l’ombre. C’est d’ailleurs pourquoi il ne met qu’une minorité de son service au profit de la ville pirate.
Ces espions, au profit de la piraterie, se sont donnés un nom particulier, en mémoire de la célèbre musique et aussi de celle qui a lancé l’initiative de servir l’élu de Nerel avec ses yeux et oreilles : les Filles de Port-Argenterie. Même si toutes dans ce groupuscule ne sont pas des demoiselles, la majorité l'est. En effet, la plupart des hommes ont préféré resservir en mer sur les navires en délaissant ainsi leur place dans l’organisation, tandis que les femmes ont préféré la voie terrestre. Mais un lien éternel s’est forgé et aucun des hommes n’a oublié son origine, et ainsi les oreilles et les yeux de Nerel se tiennent sur pas mal d’équipages. Ainsi donc ce groupuscule connait bien plus de femmes dans ses rangs que d’hommes, mais rien ne dit que ce fait se maintiendra. Après tout, personne ne connait l’avenir.
Une fois dans Puerto Blanco, il n’est pas rare que ses colporteurs, selon la volonté de Valentino ou même sans celle-ci quelques fois, offrent des rumeurs dans les bars où circulent l’alcool et les prostitués, aidant ainsi celles-ci à arrondir le salaire vers la hausse. Ainsi certains hommes, en plus du sexe, viennent dans ces lieux pour les informations vendues aux plus offrants. Ces hommes : capitaine ou second pour la majorité, sont ensuite prêt à donner le signal pour une nouvelle attaque d’envergure à la recherche de nouveaux trésors pour continuer à vivre allégrement dans la boisson et l’or. Et les prostitués n’oublient pas non plus d’où leur viennent ces informations, n’hésitant pas à renforcer le réseau avec de nouveaux liens. C’est ainsi qu’opèrent les Filles de Port-Argenterie, à coup de cadeaux quand il faut et de combats quand c’est obligé. Tout est bon pour agrandir le réseau de l’organisation.

Puerto Blanco et le reste du monde

Au grand jamais, un bastion pirate ne fut apprécié par les puissances étrangères. N’est-ce pas après tout par essence un état carnassier ne vivant que de la ripaille et du vol ? Et pourtant les dieux savent que dans l’ombre, personne ne les renie. Offrant un commerce aux prix des plus intéressants, la piraterie est vue comme un partenaire commercial défiant toute concurrence si on en oublie l’origine des marchandises. Ainsi donc tout homme véreux y voit un intérêt d’entrer dans le circuit commercial de la marchandise, de près comme les contrebandiers expédiant des côtes vers le continent la marchandise volée ou des marchands la faisant circuler sur le marché noir pour qu’elle puisse ensuite apparaitre sur le réseau de commerce classique. Personne ne pourrait, vu la complexité du réseau et le manque de connaissances des acteurs du dit-réseau des autres joueurs, en connaître la portée de son ampleur ni en mesurer l’argent que celui-ci génère. Et puis même si un homme pouvait y arriver, qu’aurait-il à y gagner à part une perte de temps et de profit.
C’est ainsi que dans ce jeu dangereux, la piraterie arrive même à croiser les puissants, qui nieront toute implication dans son jeu en public, en y participant quelques fois dans l’ombre. Même si il ne faut pas non plus jusqu’à nier les actions des dits-dirigeants pour limiter l’action de ses parias. Seulement, la piraterie est nécessaire à l’équilibre des royaumes, tant qu’elle ne reste qu’une force majeure et non un état digne d’attaquer de front les autres puissances. Mais personne ne s’inquiète de cet état de fait, car jamais la piraterie n’a opéré ainsi et aucun pirate n’y a même pensé. À quoi bon lutter quand on a déjà l’or en faisant moins ? Une belle vie dorée, telle est l’idéal pirate.
En dehors des puissants, le peuple des mers et côtiers peut se porter face à deux attitudes à l’encontre de Puerto Blanco. Un rejet total et radical, ou une fascination et une aliénation viscérale. Les marchands marins y voient un grand danger pour leur profit et aussi des destructeurs hors norme, même si souvent les rumeurs à l’encontre de la piraterie ont tendance à exagérer les actions de ceux-ci, et les autres acteurs de ce trafic ont tendance à se cacher derrière l’avis de leurs employeurs. Quant aux autres, la piraterie par leur attitude de contre-pouvoir populaire peut les fasciner. Ils y trouvent ainsi un terreau d’espoir dans une vie bien souvent morose et difficile. Après tout, Ariel n’est pas une déesse clémente et la vie en mer gravite autour de nombreuses épreuves. Et la piraterie peut ainsi les fasciner derrière cette promesse, aussi souvent bien exagérée, d’or à foison et d’alcool à perte de vue que peut offrir Puerto Blanco, la ville qui ne dort jamais la nuit. Seulement jamais un pirate ne démentira les quelques mensonges rodant autour de la réputation de sa cité, car sans celle-ci, jamais ces hommes fascinés par les promesses de richesse ne viendraient grossir les rangs des pirates.
Pour les hommes de terres, même si quelques-uns connaissent l’ampleur de la piraterie en dehors des quelques mots et rumeurs de tavernes, bien peu y prennent garde. Pour eux c’est une menace qui ne regarde que les marchands et les côtiers, c’est pourquoi ils préfèrent les ignorer tant qu’ils ne touchent pas à leurs affaires. C’est ainsi qu’ils sont ignorés des pays intérieurs. Ce qui n’est clairement pas le cas de Ram, de Kelvin et de nouvellement l’Empire d’Ambre qui commence à avoir affaire avec les parias d’Ariel.

Personnalités notables

Valentino Tarenziore, gouverneur de l’archipel et élu de Nerel

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L’élu de Nerel, légendaire dans le monde entier, l’est peut-être encore plus en Puerto Blanco. Après tout, ne commença-t-il pas sa carrière comme pirate ? Et ne fut-il pas un des pirates les plus célèbres de tout le continent ?
Bien sûr, il ne consacra pas sa vie entière à la seule piraterie. Néanmoins, lorsqu’il en revient à ses premiers amours, le légendaire capitaine reprend la mer. Oh bien sûr, il ne fait pas, à cet instant, trembler le monde entier, car il ne se livre pas à un pillage intense. Mais incidemment, les dirigeants le craignent. Car lorsque renaît sa légende, renaît aussi la piraterie, si elle était à ce moment lasse.
Et Valentino Tarenziore intervient toujours lorsque cela est le cas, car en bon élu de Nerel, il respecte une règle constante, et c’est que les voleurs doivent prospérer. Et à titre personnel, il fait partie de ceux qui ont une vision romantique de ceux que l’on appelle les ennemis de tous les royaumes, les pirates. Ceux qui faisant du crime à l’égard de toutes les nations en deviennent traqués par tous, dans un effort conjoint.

Un romantisme forcené allié à cette volonté de voir prospérer les voleurs ne pouvait pas tenir Valentino Tarenziore éloigné des malheurs de la piraterie depuis la mise à sac de Port-Argenterie. Et s’il n’était pas intervenu avant, c’est qu’il était en ce temps occupé à Kelvin.

Le voici donc revenu à Puerto Blanco ! Il connaît déjà les lieux et a approuvé le choix qui fut fait d’y fonder une nouvelle nation pirate. Cependant, marqué par la destruction de la cité pirate centenaire, Valentino a une vision à long terme de ce que doit devenir l’archipel. Au risque de s’aliéner certains capitaines plus ambitieux, il compte utiliser son statut d’élu divin pour convaincre les pirates qui commencent à se rassembler à la prudence. Prudence lorsqu’ils partent en mer, prudence lorsqu’ils pillent.
Le but du jeu étant selon lui de ne pas attirer l’attention de nations qui pourraient vouloir détruire l’endroit avant qu’il ne devienne une menace sérieuse. Déjà, car c’est là qu’il élève désormais sa petite fille, et là qu’il entend la voir grandir, mais aussi parce que c’est là qu’il élève en même temps la pirate, un repaire de véritables salauds gentilshommes destinés à ravager les mers plus que jamais. Et pour cela, le port doit être agrandi. Il doit être fini, le temps de Port-Argenterie, qui comptait exclusivement sur les captures et sur une forteresse naturelle. À son sens, Puerto Blanco doit être son propre port, mais aussi sa propre forteresse.
De grands travaux de construction sont entrepris, qu’il paie de sa poche, tandis qu’il dirige les lieux d’une main de velours. Le but n’est après tout pas de priver les pirates de leur liberté, tant d’aimer leur métier que de piller ou d’être des brutes dans le cas de beaucoup d’entre eux. Le but est simplement de s’assurer que les enfants qui grandissent sur Puerto Blanco et aspirent à être pirates puissent l’être comme leurs idoles.

Annabelle Tarenziore, épouse de Valentino

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La femme de Valentino Tarenziore, quant à elle, n’a rien d’une pirate, bien au contraire. Elle fut élevée dans la soie et le velours d’une riche famille Kelvinoise, qui lui donna toute l’éducation nécessaire pour devenir une riche marchande et mère de famille marchande. Mais le destin en voulut autrement, car elle était d’une beauté que peu de femmes en Kelvin et dans le monde ont. Aussi attira-t-elle l’œil d’un courtisan romantique.
Et ce dernier savait parler aux femmes bien sûr. Mais les dieux en seront témoin que le cœur d’Annabelle Tarenziore ne fut pas aisé à ravir, et qu’elle ne se comporta pas comme une simplette amoureuse, car elle avait assez d’intelligence pour distinguer le courtisan du séducteur, et pour ravir le cœur de Valentino Tarenziore autant que ses yeux.
Ainsi donc elle choisit pour sa part de quitter sa famille et le riche destin qui l’auraient attendue autrement pour un chemin plus risqué, mais auprès de l’homme qu’elle avait décidé de vouloir. Et ainsi elle partit avec lui et leur fille, plus tard, pour Puerto Blanco.

Si Valentino Tarenziore est le gouverneur des pirates qui viennent et repartent de l’île, en vérité, son épouse pourrait être qualifiée de gouvernante des habitants réguliers de l’île, car c’est cet aspect qu’elle traite le plus. Femme de chiffres de Kelvin, elle est bien utile pour financer les projets démesurés de son mari en sachant où trouver l’argent, mais aussi pour agencer de façon régulière la vie à Kelvin.
Au sein du conseil des pirates, si son époux est apprécié pour sa tempérance, elle est redoutée pour sa détermination à ce que les pirates, s’ils font vivre l’île, ne soient pas une source de danger pour autant pour ses habitants, du moins pas autant qu’ils le sont déjà.

En un sens, le couple Tarenziore incarne tout le paradoxe de cette île. Parents aimants, ils ont d’un commun accord emmené leur propre petite fille sur cette île vouée au danger. Et si Valentino Tarenziore aide les criminels qui font le danger et la mauvaise réputation de cette île, Annabelle Tarenziore incarne la façon dont ils peuvent au contraire les aider, en s’assurant que les pirates n’oublient pas qu’une part du butin doit aller dans les projets de son époux, mais en même temps en prenant soin des habitants.
La romance et le danger à la fois. Les pirates ne sont pas toujours amateurs de dictons ou hommes de lettres, mais dans le cas précis, un concours est en permanence en cours pour trouver celui qui trouvera le meilleur !

Jeanne Dion, Prêtresse d’Ariel

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Depuis la disparition de Calcite Yorel, la prêtresse ayant servi sous Franco, l’archipel a connu un trouble dans le culte d’Ariel. Mais ce problème fut vite réglé par le gouverneur lui-même, ayant fait mandater un groupe de prêtresses d’Ariel venant des ports de Ram, pour s’occuper du culte de l’île. Après tout, les pirates, même si ce sont des hors-la-loi, restent quand même de fervents dévoués à la déesse et aucun temple ne sera abandonné par les prêtresses d’Ariel, même le plus petit. Ce qui n’est clairement pas le cas de celui de Puerto Blanco qui connaît bien des cadeaux de la part des marins locaux. Ainsi donc Jeanne Dion, fut envoyée sur Puerto Blanco, âgée seulement d’une trentaine de tours, pour prendre la charge de prêtresse mère de l’île.
Assez jeune pour sa profession, personne n’oserait même en doute ses compétences et ses qualités en tant que prêtresse qui lui a value d’être nommée si tôt, si on oublie quelque peu sa chance inerrante à une jeune dénomination dans son culte. Téméraire, n’ayant peur d’aucun défi, elle s’est assez vite accommodée au tempérament de la cité pirate, jusqu’à devenir une personne d’influence au vu de sa fonction. Il n’est ainsi pas rare que des capitaines viennent lui demander conseil pour avoir l’avis de la Grande Déesse des Mers. À côté de son rôle d’influence, elle a pris en charge de mander quelques autres prêtresses aux quatre coins de l’ancien continent pour l’aider au culte de leur déesse sur l’île.
En dehors de sa fonction, il n’est pas rare de la voir vivre au milieu des marins, quand elle n’est pas avec ses sœurs prêtresses, en gardant quand même un écart avec les pirates de plus bas rang. Et peut-être qu’un jour, elle connaîtrait des aventures de passage avec l’un et l’autre matelot, si ce n’est pas déjà le cas, car rien ne lui interdit cela. De toute façon, la seule information à connaître est son influence auprès des pirates, grâce aux voix de la déesse des mers. Et cela, personne ne le nierait. C’est d’ailleurs pourquoi il lui arrive quelquefois de siéger au Conseil des pirates.

Le Conseil des Pirates

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Le Conseil des Pirates est l’organe le plus important de l’archipel et de la communauté pirate. Né de la volonté de Valentino après la destitution du roi autoproclamé des pirates, Franco, le gouverneur a décidé de revenir aux origines avec cette institution existant à Port-Argenterie. Tous les tours, les dix capitaines les plus influents de l’île sont nommés à siéger au Conseil, dans une salle annexe de la taverne Saint-Domingue, la plus grande que connaisse Puerto Blanco. Après même sans le conseil, Saint Domingue n’aurait eu aucun mal à se faire connaitre. Sa réputation était déjà gravée dans le marbre dans le marbre pour les pirates au vue de la qualité de son alcool et de ses prostitués. Et puis la matrone de la taverne n’a aucunement peur de fracasser le crâne du premier pirate qui irait calomnier le nom de son établissement, ou encore pire, ses filles.
Les dix capitaines élus ne sont pas les seuls à se tenir à ce Conseil. En effet, celui-ci est présidé par le gouverneur de l’île et d’autres acteurs importants de la communauté sont invités selon les sujets du jour. Ainsi il n’est pas rare par exemple de voir madame Tarenziore, la prêtresse Dion ou encore d’autres habitants permanents de l’île.
De quoi discute le Conseil ? De tout ce qui concerne la communauté : des finances au règlement intérieur de l’île. Chaque décision importante doit être acceptée par la majorité des membres présents du Conseil, sinon celles-ci sont considérées comme invalides. Une fois qu’une décision est prise, sa mise en place est redonnée aux différents constituants de l’archipel. Après il arrive bien souvent que dû au voyage des différents capitaines, le Conseil ne tienne presque aucun marin dans ces rangs. Mais des situations pareilles, les absents ont tort et se doivent de se tenir aux décisions qui ont été prises durant leur absence. Cependant, le Conseil ne tient que de figure d’autorité pour les biens communs et ne peut en aucun cas prendre de décisions précises ou personnels ne touchant qu’un individu ou un petit groupe comme un équipage, sauf en cas de volonté majeur de la part des habitants de l’archipel.
La question vient alors à se demander comment sont élus les différents capitaines. Le vote se fait en fonction de la réputation des dits hommes, du montant des différents butins ramenés sur l’île, au traitement des hommes sur le navire du capitaine et encore différents facteurs. Ensuite, la décision finale revient au gouverneur, qui se doit d’écouter bien sûr l’avis populaire.
En soi, ce lieu de décision et de pouvoir est à l’image de Puerto Blanco, assez versatile et permissive. Mais elle est obligatoire pour le maintien de l’ordre populaire. Alors que la piraterie représente un contre-pouvoir des hommes sur les puissants, elle demande quand même la présence de quelques dirigeants.
Ven 28 Fév 2020 - 22:49
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