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[FLASHBACK] [PV Franco / Deavor] "Voleurs, battez le roi en brèche !"
Franco Guadalmedina
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Roi Pirate
Franco Guadalmedina
Lorsque les vents de la Garce fortifieront nos voiles, nous vous entraînerons en enfer.

Franco Guadalmedina









[FLASHBACK] [PV Franco / Deavor] "Voleurs, battez le roi en brèche !" Dd924a10



Plus d'un Tour était passé depuis la grande guerre du Nouveau Monde. Cela faisait bientôt six lunes que l'Alvaro de la Marca mouillait sur Puerto Blanco, et Franco Guadalmedina régnait en roi sur l'île.

« Choisis trois cartes.

Le Roi-Pirate émit un grognement guttural sans un regard pour la vieille voyante assise face à lui. La taverne Saint Domingue, qui était la plus grande de Puerto-Blanco, enchaînait désormais ses meilleurs soirs. Et ce, depuis que le Loup était rentré de chasse. Franco Guadalmedina avait bien une résidence plus au nord de l'île, un véritable petit palace, à ce qu'on disait, davantage plaisant que celui du gouverneur en lui-même. Mais le Loup de la Passe se rendait à chacune de ses soirées, ou presque, au Saint Domingue afin d'y ripailler. Désormais, c'était tous les soirs comme ça, depuis son retour.

Enrichis de leur dernière entreprise contre Teikoku, contre Ram, contre tout le monde en vérité, les forbans de l'Alvaro de la Marca se saoulaient et se gavaient chaque soir. Et même si on avait le premier soir pris une minute afin de déplorer les nombreux morts tombés au combat, on en avait bu que davantage. Leur part revenait aux survivants ! Les morts soupaient en enfer, avec Canërgen ! Quelques nombreux esclaves avaient été ramenés de l'expédition, essentiellement des Ramiens. Il y avait bien, dans le lot, une poigne de Teikokujins. Cette petite centaine d'hommes qu'on avait immédiatement vendu aux enchères afin d'envoyer aux plantations pour les hommes, et aux bordels pour les femmes, avait ravivé la flamme de l'endormie Puerto Blanco. Une flamme qui ne brûlait que pour la piraterie. Ceux restaient à terre demeuraient verts de jalousie lorsqu'ils venaient se presser, chaque soir, à la taverne Saint Domingue et assistaient à cette démesure d'agapes, de jeux, de débauche et d'alcool. Se faire pirate sur Puerto-Blanco, c'était s'assurer bombance chaque soir ! Nombreux furent les jeunes, las de ne plus avoir le sou, à s'enrôler auprès du Roi Pirate ! On le pressait de repartir en course afin de revenir riche pour s'enivrer. Lorsque tout fut dépensé en ripaille et en débauche, et que les nombreux camarades morts -car oui, il était possible de mourir de ripaille et de débauche, sur Puerto Blanco !-  furent comptés, le Roi Pirate avait commencé à mettre en oeuvre cette seconde expédition. Très différente de la première. Il ne s'agissait pas de composer un grand équipage afin de donner un gigantesque coup de pied dans la fourmilière qu'était le Nouveau Monde cette fois-ci, mais au contraire, de "remettre sur flots un nombre considérables de vaisseaux" afin d'aller titiller les échanges entre Ram et l'Empire qui se faisaient, par l'Océan des Elfes Noirs. Franco Guadalmedina restait sur Puerto Blanco, supervisant tout ça. Ses Seigneurs-Pirates se chargeaient du reste. Le Roi avait fourni un bâtiment et un pavillon à son effigie à ses Seigneurs, et ils avaient pris la mer en son nom ! La Passe, les côtes Ramiennes, la nouvelle Port-Argenterie, et l'Océan Noir, le long de la Jungle et les côtes Impériales, étaient mises à rude épreuve. Le but de cette seconde expédition sur les eaux de Ryscior, fortement différente de la première, avait pour but de ramener sur Puerto-Blanco toujours plus d'esclaves, toujours plus d'or et toujours plus de navires à remettre à flots.

- Choisis trois cartes, répéta la vieille dame face au Loup.

Guadalmedina en désigna une, puis enfin une seconde et une dernière, qu'elle retourna une à une. Attablés autour d'eux, le Second, Wallace, les deux négros qui faisaient la garde du Roi, Jack et Matt, deux flibustiers qui avaient navigué sur l'Alvaro vers le Nouveau Monde, une catin dont tous ignoraient le nom -et se foutaient royalement !- et un jeune garçon qui avait déjà signé auprès de Franco, attendant le prochain bâtiment qui prendrait la mer.

La vieille les retourna une à une, un sourire décharné venant découvrir sa dentition pourrie et manquante. La première carte représentait un être à tête de taureau, portant des cornes et une queue de serpent, et des mains griffues.

- Le démon, dit-elle.

La seconde carte faisait l'effigie d'une balance, simplement. La troisième, représentait un nœud coulant façonné avec une corde de chanvre.

- La justice. Et la mort.

Le Loup de la Passe vint reculer sur le dossier de sa chaise, croisant les bras dans un silence solennel. Autour d'eux, les flibustiers et autres forbans de la taverne faisaient bonne chère dans un beau tintamarre ! Une bouteille se brisa sur la tête d'un homme non loin, une femme rigolait, et la flamme d'une des bougies posées sur la table s'éteignit. D'une voix d'outre-tombe, la vieille déclama :

- Le démon te représente, dit-elle en regardant Franco dans les yeux. Tu te fais bien appeler le Loup des mers. La balance, c'est la justice des hommes de ce monde. Et le nœud coulant, représente la mort. Ce que les dieux veulent te dire, c'est que tu seras pris, jugé pour tes crimes, puis pendu. Ta carcasse pourrira sur la terre, ton âme ne s’élèvera jamais, Canërgen ne te verra pas, et tu n'auras droit ni aux champs célestes dans l'au-delà, ni à une sépulture sur terre !

Et elle partit d'un rire guttural, dément, tandis que ses yeux au strabisme divergeant se révulsaient ! D'un bond, Franco se leva de sa chaise, s'apprêtant à envoyer son poing dans la mâchoire de la vieille créature sénile à laquelle il venait de lâcher cinq pièces d'argent ! Ce fut son fidèle frère de la côte, Wallace, qui l'arrêta de justesse !

- Inutile de gaspiller un si bon fer pour si peu de chose, Capitaine !

Déjà, Franco se préparait à dégainer, ses yeux lançant des éclairs, comme on emmenait loin de la taverne la vieille prophétesse qui riait en s’étouffant ! Dans la taverne, tous avaient interrompu leurs activités afin de n'en pas perdre une miette. Guadalmedina rengaina, en un soupir.

- Je devrais interdire les jeux de cartes, tous ces charlatans, fripouilles, sales coquins, ces vieilles putes, sorcières et voyantes de merde.
- Vous savez bien que c'est impossible, lui rappela Wallace. C'est dans la nature des pirates que de dépenser tout leur or. En manger, en boire, en fille et en cartes.
- La conne idée que j'ai eu, râla le Roi Pirate en se rasseyant sur son siège, que de me faire tirer les cartes.

Néanmoins, dans le doute, il retourna une-à-une la vingtaine de cartes que la vieille avait laissé sur la table. Elles représentaient toutes une créature cornue, une balance de cuivre et une corde de chanvre. Franco envoya toutes les cartes au sol d'un coup du bras.

~



Un verre de rhum en main, accoudé au comptoir du Saint Domingue, le Roi-Pirate laissait son âme rêver. Ne m'aimeras-tu donc jamais ? Es-tu lasse de mes folies, de mes remords, impie ? Il songeait à Phadria et à son fils, abandonné quelque part dans les îles de Jade. Le seul endroit du monde où je ne peux te suivre, lui avait-il dit juste avant que les deux personnages se séparent. Elle savait très bien. Que je te sacrifierai ma vie. Que je te sacrifierai mon âme. Il s'envoya derrière les dents une nouvelle gorgée de rhum. Une main ambrée, douce et presque belle, l'extirpa de ses pensées en se posant sur son épaule. Il tourna la tête afin de croiser le regard d'une femme qu'il pensait ne plus revoir de sa vie, fut-elle damnée ou éternelle !

- Que viens-tu faire ici ? hasarda-t-il.

Il n'était pas saoul.

- Je suis venue pour toi, répondit Angela.

D'un geste de la tête, dodelinant, elle vint rabattre sur son épaule sa crinière brune. La dernière fois que Franco avait vu Angela, c'était pour la baiser. Avant de l'abandonner sur une île déserte, à des centaines de lieues de Grande Lagoon. Il but une autre gorgée.

- Ryscior doit offrir une belle somme pour ma tête alors. Laisse-moi deviner. Juste une tête, sans le corps. A moins que tu ne sois venue me prendre vivant.

Angela lâcha un "t-t-t-t" entre ses dents et porta à ses lèvres épaisses et séchées par le sel marin une bouteille de rhum.

- Toujours aussi cynique.
- Tu ne veux plus me buter pour la dernière fois ?
- Quelle dernière fois ? Il y en a eut tellement ! ironisa la wench en se retournant sur son tabouret de manière à se trouver dos au comptoir.
- Allons au fait, lâcha Guadalmedina d'une voix froide. Tu veux quoi ?
- Te parler.

Elle se leva. Il la suivit, jusque dans la réserve de la taverne. Un rideau les séparait du reste du monde.

- C'est vrai, commença Angelica en posant la bouteille sur son thorax, je pensais te vendre aux Îles de Jade en venant ici !
- Ho ho, je suis flatté !
- La Verte offre plus de cent pièces d'or pour ta capture !
- Cent pièces d'or ? Tu me fais marcher.
- Je suis sérieuse "Roi Pirate". Cent pièces d'or ! Laisse-moi te dire qu'avec une telle somme, tu vas avoir la moitié de Ryscior à tes basques !
- Je les attends.
- Mais tu ne m'attendais pas moi !
- C'est vrai. Donc qu'est-ce qui a changé entre ce moment où tu as posé le pied sur mon île, et celui-ci, où tu m’entraînes à l'abri des regards pour me susurrer que la mise à prix que les Îles de Jade ont foutu sur ma gueule fait pâlir Ryscior tout entier ?
- Rien ne m'exciterait plus que de te voir monter au gibet, roucoula Angela tout en tirant à elle son railleur de pirate lui offrant une merveilleuse vue sur son décolleté vertigineux. Tu sais que tu le mérites...

Il entreprit de délacer son chemisier, tout en se laissant aller, le rhum aidant.

- Alors pourquoi je n'y suis pas ?
- Parce que -et elle poussait déjà les pans de sa chemise à lui tandis qu'il s'assurait qu'elle ne dissimulait aucune arme sur elle- j'ai réalisé une chose.
- Tiens. Tiens.

Angela s'allongea à même le sol, poitrine nue, tout en retroussant les pans de sa jupe bouffante au-dessus de ses cuisses. Elle lui susurrait à l'oreille des mots que le bon goût proscrit.

- Le loup dévore et rien ne résiste à sa dent, lâcha avec froideur Franco tandis qu'il s'enivrait des parfums de sa chevelure profonde et noire comme l'ébène.
- Une dernière fois mon loup, suppliait-elle en cherchant ses lèvres avec les siennes, les effleurant sans les embrasser.

Franco voulut la gifler mais elle retint son poignet.

- Catin !
- Goujat !

Ils finirent par faire l'amour, lui la tirant par ses cheveux, ses pistolets et sa rapière gisant sur le sol de la réserve. Le tintamarre voisin n'avait rien à leur envier. Il pouvait bien l'avoir traité comme un objet, il s'en foutait. Angela avait toujours ce qu'elle voulait, de toutes façons. Il rendossa sa chemise et ses ceinturons. Angela, nue comme à son premier jour, étendue au milieu des poireaux, des patates et des biscuits. Un peintre aurait aimé la pose lascive qu'elle prenait à même le sol, encore poisseuse de son sperme entre les cuisses.

- Je t'aime, avoua-t-elle en demi-mot les yeux clos.

Le Loup de la Passe arma le chien de son pistolet et lui décocha une balle dans la tête. Puis il sortit de la réserve.

~



[FLASHBACK] [PV Franco / Deavor] "Voleurs, battez le roi en brèche !" Goudhe11



Madame de Fleurimond, la femme du Gouverneur de Puerto Blanco, était une amie de Franco depuis de nombreux Tours. Elle était consciente de ne plus être dans la fleur de l'âge, mais sa santé mentale ne demeurait pas atteinte. Depuis le retour de Franco sur son île natale, son mari, Monsieur de Fleurimond, avait énormément de travail. Supervisant main dans la main avec le Capitaine la hausse du commerce sur l'île, il préparait Puerto-Blanco à un tout nouvel essor et un tout nouvel éveil.  Partaient de Puerto Blanco pour Blue Lagoon vin, amandes, figues, melons, pastèques, tomates, courges, olives, rhum, chocolat, cotons, vanille, blé, orge, sésame, mélasse, sucre de canne. Le rhum et le chocolat, particulièrement, étaient fameux dans tout l'archipel.

- C'est la dernière fois, dit la vieille femme à l'attention de celui que tous surnommaient le Roi Pirate.

C'était le contraste dans ses yeux de l'apparent désintérêt de tout ce qui l'approchait avec la feu brûlant de son âme, qui rendait Franco si attristé aux yeux de Madame Fleurimond. Elle n'avait pas d'enfant, mais le connaissait depuis si longtemps...

- La dernière fois... Comme toujours, oui.

D'un geste las, Franco se retira et se dirigea jusqu'au miroir fixé par-dessus le meuble soutenant les éléments nécessaire à sa toilette de femme. Il était entièrement nu, et caressait distraitement les pièces d'or au milieu des colliers de perle et des anneaux d'oreille.

- Tu as peur que le vieux nous entende ? demanda-t-il d'une voix grave et froide.
- Peur. Non...Je n'ai jamais eu peur. J'ai juste honte.

Madame de Fleurimond repoussa sur ses jambes sa robe de chevet, massant sa main ankylosée.

- Honte de la brute. Pas du gentleman. Mais ça ne suffit pas d'être un gentleman.

Franco se tourna afin de la regarder dans les yeux.

- C'est bien aussi de savoir bander.

Elle ne lui répondit pas. La dureté qu'elle lisant dans son regard le transformait tout entier. Un oiseau tombé de son nid un peu trop tôt, voilà comment elle le voyait. Un oisillon, chétif, perdu dans l'immensité du ciel. Bien sûr, elle garda tout cela pour elle. Déjà, il revenait prendre place près d'elle, sur le lit.

- J'avais dix-sept Tours, et déjà il s'occuper de la poësie. Et moi de la chair.

Avec affection, madame de Fleurimond lui caressa la joue. Elle s'attendait à ce qu'il se dérobe, mais ne le fit pas.

- Je me rappellerai toujours, dit-elle d'une voix douce, quand le Grand Val du Capitaine Andelzzer a jeté l'ancre sur le port Sud de Puerto... De tous, tu étais le plus sauvage. Le plus désorienté.

Il lui saisit le poignet avec tant de violence qu'elle en eut mal, puis le baisa.

- Je ne le suis plus.
- Comment va ta fille ? demanda Madame de Fleurimond en changeant de sujet du tout-au-tout.

Franco haussa les épaules.

- Comme un bébé. Ça pleure. Et ça dort.

Il se leva et entreprit de se vêtir de nouveau. Il avait un peu maigri. Ses lèvres avaient des lueurs de sang. Et l'amour criait dans sa gorge pour qui savaient l'entendre. Il quitta la chambre en passant par la fenêtre. Le braque de Monsieur de Fleurimond qui s'appelait Fichu, avait appris depuis longtemps à recevoir la friandise de la main de Franco en échange de son silence.

~



Franco Guadalmedina regagna sa résidence. Il y fut accueilli par les hurlements du nouveau-né, ce qui eut le don de le mettre assez vite en rogne.

- Myrah ! appela-t-il. Myrah ! Par l'enfer !

Il trouva Wallace, endormi sur l'un des divans du salon, qui ouvrit un oeil.

- Elle s'est enfermée dans sa chambre.
- Pourquoi diable s'enfermer dans sa chambre !
- Va la voir. conseilla le Mage Gris à son frère.

Grommelant, physiquement épuisé, le Loup gravit les escaliers trois à trois avant de tambouriner à la porte de la chambre. Effectivement, Myrah s'y était enfermée à clé.

- Myrah ! Elle a faim ! Mais vas-tu ouvrir nom de...
- Et bien nourrissez-la ! lui répondit-on sèchement à travers la porte.

Franco cogna encore.

- Je te préviens, si tu n'ouvres pas cette porte, je vais te...

La porte s'ouvrit sur le visage d'une enfant agacée.

- Vous allez me quoi, monsieur ?
- Ta fille a faim. annonça Franco en soutenant ses mains sur ses ceinturons.

Lasse, Myrah céda et alla prendre l'enfant. Assise sur une chaise, dans la salle à manger, elle lâcha tristement.

- Vous avez eu mon pucelage, mais je n'ai pas eu votre promesse.

Franco n'était pas d'humeur.

- Tu as eu ma maison, ça devrait te suffire !
- Je ne manque de rien, c'est vrai.
- Alors cesse de me prendre la tête pour des boutades !

Franco se déshabilla et remonta les escaliers. Il se laissa tomber sur le lit, le regard ne s'ouvrant plus qu'à demi. Il entendit Myrah monter les escaliers en tambourinant, pour venir beugler sur le seuil de sa chambre !

- Vous, pirates, vous vous battez pour l'or ! Mais nous au moins, Ram, Kelvin et les autres, nous nous battons pour l'honneur !

Franco enfonça sa tête dans l'oreiller ; il ne comptait plus sur un bonheur parfait depuis longtemps. Il répondit en fermant les yeux :

- Oui, chacun se bat pour ce qui lui manque. »
Lun 17 Avr 2017 - 13:30
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Deavor Noran
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Deavor Noran
Deavor posa enfin le pied sur puerto blanco après un long voyage. Avec Sally Ric et Jörg il était parti de kelvin. Ils avait chevaucher jusqu'à la baie d'ébène. De la ils avaient embarqué pour rejoindre leurs destinations. Par chance ils étaient arrivés avec quelque jours d'avance sur leurs prévisions et a par Jörg,  tous étaient partant pour découvrir les tavernes de cette île pirate avant de chercher ce Capitaine Cortez.

Ils entrèrent donc dans une taverne et s'installèrent a une table. Autour d'eux les rires et les chants s'élevaient tandis que les verres se vidaient. Ils commandèrent a leurs tours de quoi passer une bonne soirée. Cette ambiance rappela a Deavor et a Ric les souvenirs qu'ils avaient partager au bord du même navire, leurs camarade et amis devaient aujourd'hui être soit entrain de pourrir dans une prison soit mort. Ils passèrent a peine une demi heure dans cette taverne lorsqu'un groupe d'une dizaine d'homme pénétra dans la taverne. Les clients les moins saoul arrêtèrent de chanter et observèrent les nouveaux venu. Ce qui semblaient être le chef de ce groupe s'avança d'un pas et balaya la salle du regard jusqu'à voir la table de Deavor. Il tira une chaise a côté et vint s'assoire a leurs tables

- Vous venez d'arriver vous je me trompe ?
- C'est exact,  il y a quelques heures a peine. Lui répondit Deavor
L'homme sourit dévoilant ses dents jaune
- Alors je vais vous expliquer. Moi et mes gars on chercher justement des mecs dans votre état pour se faire un peut d'argent avec les négriers. Ça vous tente ?
Derrière lui ses hommes degainèrent dague et sabre comme pour leurs montrer qu'ils n'avaient pas le choix. Ric qui étaient rester sans rien dire a côté de Deavor se redressa de ses 2m et posa sa main sur la masse dans son dos proportionnel a ça taille.
Jörg qui étaient assis de l'autre côté leva les mains en signe d'apaisement
- Aller tout le monde se calme. On va quand même pas se battre dans une taverne par cette belle soirée. Au moins sortons pour discuter.

Le brigand hocha les épaules et fit signe a ses gars de sortir. Deavor regarda autour de lui,  presque personne ne parler, il se leva a son tour et sortie suivie par Jörg Ric et Sally.
A peine dehors, avant que personne ne puisse dire un mot Jörg avait déjà dégainé sa rapière ainsi qu'une dague et avait plonger la première dans le dos de l'homme le plus proche et la seconde dans la gorge de l'homme qui s'était retourner le premier pour l'attaquer. Ric de son côté para un coup de sabre avec le manche de son marteau avant de le lui envoyer dans les cotes les réduisant en miette et le projetant sur un autre homme plus loin qui n'eut pas plus de chance et qui se fit écraser le crâne par la botte de Ric. Sally qui n'avait pas dit un mot sembla danser entre les coup de ses adversaires et une fois qu'elle vu une ouverture elle fit une entaille dans le bras d'un homme et a la cuisse d'un deuxième. Les deux hommes s'écroulèrent au sol dans de violents spasme visiblement toucher toucher par le poison se trouvant sur les lames de Sally. Le chef et se qui sembler être son meilleur homme avaient perdu tout leurs alliers en quelque seconde mais ils ne comptaient pas pour autant fuir et voulaient bien au moins tuer un de leurs adversaires, apparemment ils avaient ciblé Deavor pour être leurs victime.
Il se trouvait face a eux faisant tourner son Kusarigama l'air désespérée. Le chef attaqua le premier a attaquant le flanc du voleur, se dernier enroula la chaine de son arme autour de l'arme et tira d'un coup sec pour envoyer le sabre au loin, il profita de la stupeur de son adversaire pour lui envoyer le bout avec la masse de sa chaîne dans la cuisse pour la lui briser, de son autre main Deavor envoya le côté avec la faux se planter dans le menton de dernier homme a être encore debout.  

Tout c'était terminer en moins d'une minute. Deavor fit signe a son équipe de fouiller les cadavres tandis qu'il s'agenouille proche du dernier en vie.
- Estime toi heureux tu vas vivre. Par contre j'ai juste besoin que tu fasses passer un message dans l'île. Dit que le fouet est ici. Qu'elle est ton nom?
- Sam
- Très bien Sam. Bon a partir de maintenant tu travailles pour moi. Retrouve moi ici a la même heure dans 2 jours

Il regarda les cadavres autour de lui en secouant la tête. Il détestait tuer mais parfois c'est la meilleur chose a faire. Il rentra dans la taverne avec ses amis chacun but son verre cul sec et ils sortirent trouver une ruelle ou un coin où dormir. Ça serai mieux de ne pas attirer l'attention avant un petit moment.
Jeu 3 Aoû 2017 - 19:46
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Franco Guadalmedina
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Roi Pirate
Franco Guadalmedina
L'homme ivre d'une ombre qui passe
Porte toujours le châtiment
D'avoir voulu changer de place.

Baudelaire



« Je ne t'ai jamais vu par ici, caballero. dit Annabelle en prenant place sur le sofa à côté de l'étrange garçon.

Il avait des yeux qui l'impressionaient. Des yeux de couleur différentes, et qui trahissait son arrivée toute récente sur Puerto Blanco. De plus, il ne paraissait pas connaître les filles de l'établissement. Un petit nouveau, c'était évident. Comme il ne lui répondait pas, l'air grave, Annabelle prit les devants et lui servit un verre de punch qu'il accepta après un bref merci. Autour d'eux, c'était tard le soir et l'auberge était pleine. Difficile de ne pas remarquer, aussi, la gigantesque chaîne qui traînait aux ceinturons du nouveau.

- Tu as pris une chambre, lui fit remarquer Annabelle en cherchant à lancer la conversation. Une chambre de trois. Tu es avec des amis ?

Comme il ne paraissait toujours pas souhaiter s'ouvrir à elle, alors Annabelle enchaîna :

- Ici on le fait souvent à trois. C'est la coutume. Les clients amènent souvent un ami à eux. C'est comme ça, depuis que le Roi Pirate est revenu du Nouveau Monde. Je sais que ça doit te paraître bizarre qu'on fasse ça, ici, alors que ça n'est qu'une auberge, mais Puerto Blanco n'est pas très grand et le seul établissement à filles est toujours plein.

Elle haussa les épaules.

- On oblige les clients à rien, mais si tu veux te détendre avec un ami...

Elle lui sourit. Annabelle avait un très beau sourire.

- Le verre est compris avec le prix de la chambre, caballero. Mais si tu veux plus, c'est une pièce d'argent pour l'heure.
- Dommage, lui répondit son interlocuteur avec un fin sourire, je n'aime pas partager mes proies.

Annabelle le vit glisser jusqu'à ses lèvres le verre de punch, puis le goûter. L'étranger parut s'en satisfaire et en but une seconde gorgée, plus franche. Annabelle n'avait plus besoin de se forcer afin de sourire, maintenant. Elle appréciait déjà la compagnie de ce bel étranger aux yeux étranges. Il la fascinait, d'une certaine manière. Et il n'était pas l'un de ces pirates qui aimait parler fort et de lui. Ce client, il était à elle. Elle comptait bien se le mettre en poche, ce soir.

- Tu fâcherais le Roi Pirate ? rit la jeune femme. C'est lui qui a instauré l'amour à trois. Matelotage ça s'appelle.
- J'ai pris l'habitude de fâcher du monde, sourit l'étranger. Alors un roi de plus ou de moins...

Annabelle n'avait jamais approché le Loup de la Passe, comme l'on disait, même si elle l'avait déjà aperçu plusieurs fois. Il avait une très belle demeure dans les hauts de Puerto Blanco, apparemment. Parfois, il passait en ville, dans un coche, pour aller boire la nuit ou assister à une vente au Saint Domingue. Annabelle posa une main délicate sur la cuisse de son beau garçon.

- C'est moins cher si on reste à deux. Un peu d'intimité c'est bien aussi, je suis d'accord.

Elle pencha alors la tête vers lui, se faisant volontairement docile et caressante. Sa main remontant, doucement, le long de la cuisse de l'étranger.

- Tu n'es pas un pirate ni un marinero, ça se voit ! Bel hidalgo. J'aime bien ton accent aussi. Si tu veux, je te fais un prix, ce soir.
- Comment refuser ?

Ce disant, Annabelle remarquait le regard tout feu tout flamme que lui jetait son interlocuteur. Son corset mettait en avant sa généreuse poitrine. On disait sur Puerto Blanco qu'Annabelle était la plus belle wench de l'île.

- Je te laisserai un pourboire, si tu t'occupes bien de moi, répondit son beau caballero.
- Tu es généreux !
- C'est dans ma nature.

Annabelle laissa alors glisser ses doigts sur les boucles de son corset, qu'elle délia. Sa poitrine rapidement mise en valeur, elle se laissa embrasser par l'homme à la chaîne. Puis elle l'entraine jusque dans la chambre, refermant la porte derrière elle. Entièrement nue, la jeune femme se hissa avec la souplesse d'une panthère au-dessus de son amant. Annabelle était réellement une beauté. Fleur de passion, sa peau naturellement hâlée avait prise des teintes d'ambre sous le soleil de Puerto Blanco. A chacun de ses mouvements de hanche, ses bijoux de poignet et de chevilles tintaient de façon fort charmante, faisant écho à ses pendants d'oreille. Comme un navire enveloppé de vent, une grande crinière brune cascadait en courants d'air dans son dos, véritable toison embaumée de senteurs tropicales. Il y avait, paraissait-il, toujours un goût sucrée sur ses lèvres roses et un éclair céleste dans ses yeux verts qui soutenait toute sa personne. La peau luisante, fraîchement huilée, Annabelle s'adonna toute entière aux plaisirs de l'amour avec son bel étranger. Il avait déposé dans un coin de la chambre cette arme que retenait la fameuse chaîne. Annabelle n'en avait cure. Elle en avait assez, dernièrement, de se faire enfiler la proue et la poupe par des marineros en rut.

Elle se rhabilla quelques heures plus tard, repoussant avec ses mains délicates sa crinière emmêlée dans son dos. Encore poisseuse de sueur, elle passa un déshabillé transparent. Ce fut à cet instant qu'ils entrèrent dans la chambre sans taper !

Des soldats de la garde. Les hommes du Gouverneur de Puerto Blanco. Six, épées en mains, celui qui paraissait être leur chef n'avait d'yeux que pour l'étranger.

- Je vous arrête pour l'assassinat de sept hommes la nuit dernière, rue des bárbaros. Veuillez ne pas rendre la situation plus difficile en faisant preuve de résistance.

Il fit signe à trois de ses hommes d'attraper l'étranger. Annabelle poussa un cri et s'extirpa par la porte laissée ouverte.

- La situation n'est déjà pas facile avec les pirates et les beuveries à gérer, nous n'avons pas besoin de ce bordel au milieu ! »
Mar 8 Aoû 2017 - 19:08
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Deavor Noran
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Deavor Noran
Lorsque c'est yeux se rouvrir il pu admirer le corps de la magnifique femme avec laquelle il avait passer la nuit. Son corps n’étant gâcher quand parti par ses habit. Ça aurait pu être le signe d'une magnifique journée,  si dans l'instant qui suivie des garde armé n'avait pas défoncer la porte de ça chambre
- Je vous arrête pour l'assassinat de sept hommes la nuit dernière, rue des bárbaros. Veuillez ne pas rendre la situation plus difficile en faisant preuve de résistance. La situation n'est déjà pas facile avec les pirates et les beuveries à gérer, nous n'avons pas besoin de ce bordel au milieu ! »
Deavor s’était  par réflexe jeter sur son arme avant d’évaluer la situation. Il y avait 6 garde. Il n'avait pas l'effet de surprise. Et il pourrait au maximum en blesser 4. Il refuser de les tuer,  ils n'avaient rien fait de mal. Ça seul « issue »pour l’instant c’était se rendre. Il lâcha la chaine de son arme et leva les mains en l'air
-très bien je me rend. Euh.. Vous pourriez juste me laisser m’habiller avant qu'on y aille ? Fouillez mes habits pour vérifier qu'il n'y a pas d'arme si vous voulez.
Sur ses mots les gardes fouillèrent ses habits confisquèrent les 2 couteaux caché a l’intérieur et les rendirent a Deavor qui se rhabilla.
-Merci bien,  je peux savoir ou vous aller m'emener ?
-Ou pensez-vous aller ? En prison !
Il fit un signe de la tête, pour qu'on vienne menotter Deavor qui tendit ses mains pour leurs faciliter la tache
- oui c'est vrai dit comme ça ça parait con. Il va m'arriver quoi une fois la bas ? Est ce que je dois me préparer a me faire décapité pour les meurtres que j'ai comis ?
- C'est le ressort du gouverneur. Pas le mien. Pas de mise a mort sur Puerto Blanco. Sauf par duels, si vous avez offusqué quelqu'un et qu'il demande vengeance. Mais dans votre cas, plus personne n'est en mesure de réclamer quoi que ce soit.
- oh... Ça veut dire que je vais pouvoir parler avec le gouverneur ?
- Non. Monsieur le Gouverneur a autre chose a faire qu'offrir des audiences a tous les malfrats de Puerto Blanco ! Il décidera en privé de votre sort. Ou plutot, il laissera le directeur de la prison décider.
- Je suis pas un malfrat j'ai tué ces hommes par légitime défense. Et j'estime que j'ai le droit de me défendre en présence du gouverneur.
- Un meurtre reste un meurtre. Mais comme il s'agissait vraisemblablement d'une bagarre de taverne, je ne pense pas que vous preniez cher. Quelques jours derrière les barreaux devraient vous faire réfléchir. Pour le reste, je vous répète que Monsieur le Gouverneur a autre chose a faire. Vous n'avez pas idée du nombre de bagarres de taverne que je dois gérer tous les soirs !
- uniquement ? Bon bah je vous suis alors.
Deavor sorti de l'auberge, après avoir remercier Annabelle,  entourer de garde. Malgré ça il réussi a voir dans une ruelle son groupe et a leur faire une rapide geste de la tête pour les empêcher d'intervenir. Il continua de marcher avec les gardes avant de reprendre
- j'ai réfléchi a votre problème. Je pense que si vous voulez qu'il y est moins de bagarre, il faudrait commencer par expulser le Loup d'ici.
- Ca, ca n'est ni de votre ressort ni du mien !
- c'est de celui du gouverneur ? Je pourrai lui en parler si vous me laissez le voir
- Ecoute vaurien, Monsieur le Gouverneur est tres occupé, il n'a de temps pour toi. Rentre-le toi en tete !
- OK OK j'arrête
Il dit plus un mot jusqu’à l’arrivée a la prison. Deavor fut finalement emmené dans une cellule avec deux autres gars, visiblement des pirates qui était déjà ici depuis quelque temps


Les 3 voleurs s’était rassembler dans une ruelle,  Après l'arrestation de Deavor. Ils avaient eu un énorme coup de chance, après que Deavor soit parti dans sa chambre avec une charmante compagnie le reste du groupe avaient décoder de parti faire du repérage en essayant de trouver de possible cachette,  ils avaient d'ailleurs trouver 2 maisons vide. Mais pour l’instant ils devaient établir une marche a suivre
-Il faut qu'on aille le libérer ! Commença Sally
-Excellente idée si on savait ou il était retenu. Et puis on ne doit pas oublier qu'on est pas chez nous ici. On est seul et on ne connait pas cette île. Lui répondu Ric sur un ton calme mais ferme
-On va continuer ce qui était prévu. On se fait discret jusqu’à demain on retrouve Sam a cette Taverne et on retrouve ce Capitaine Cortez si un mec dans cette ville peut nous aider je pense que c'est lui.
Dans les situations ou Deavor était absents c’était Jorg qui décider de la marche à suivre,  étant bien moins impulsif que Ric et plus pragmatique que Sally. Ses compagnons acquiescèrent silencieusement. La journée suivie son cours sans que rien ne se passe d’extraordinaire. Le soir suivant tout le monde se trouver a la Taverne et attendait le fameux Sam. Ce dernier arrivant en boitant sa jambe étant maintenu par plusieurs morceaux de bois accrocher entre eux, il utilisait aussi une vieille canne en bois pour ne pas forcer sur ça jambe. Ric fut le premier a parler
- Et ben tu as vraiment une allure de Pirates en marchant comme ça
- Je vous rappelle que c'est à cause de vous que je suis dans cette état
- Et je te rappelle que tu es dans cette état après nous avoir menacer
Jörg commença a désespéré avant de clore le sujet
-Fermer la ! On est pas venu ici pour régler nos comptes. Sam on aimerait te proposer de bosser avec nous. Comme tu t'en es rendu compte on ne connait rien ici. Et on aurait besoin de créer un petit réseau.
-plutôt crever que de bosser pour vous !
-je me doutais que tu dirais ca. Après ses mots Jörg jeta sur la table une bourse rempli d'argent. Les yeux de Sam s'illuminèrent en voyant cela. Tu en auras a chaque fois que tu nous rapporteras une info intéressante.
-Hum.. OK marché conclu.
- Parfait. On aimerait déjà que tu cherches 2 choses. La première : ou est ce qu'on peut trouver le Capitaine Cortez et la deuxième : ou est ce que sont en mené les prisonniers ici ?
Sam paru réfléchir quelque instant en regardant le groupe devant lui comme s'il avait remarque quelque chose
-pour votre 2eme vous cherchez votre.. Collègue ? Vous me demandez ça parce qu’il c'est fait arrêter ?
Le silence du groupe paru le satisfaire et un sourire s’afficha sur son visage
-Vous avez de la chance que je ne sois pas rancunier. Je vais vous aider, pour Cortez actuellement il se trouve chez le Loup. Les nuits vous pouvez le retrouver a Saint Domingue. C'est la ou on lieu les ventes d'esclave. Quand au prisonniers ils sont enferme Dans la prison de l'île ! C'est une petite prison simple, les prisonniers sont a plusieurs dans une cellule ! Si ce sont des crimes mineurs, par exemple vol ou bagarre de rue, on les libère si quelqu'un paye une caution pour eux. Si c'est plus grave, le Gouverneur peut choisir de les garder là a vie.
-merci bien Sam. Repasse de temps en temps par ici on fera appel a toi lorsque ça sera nécessaire et tu seras récompense. Jörg joignit le test a la parole en posant une autre bourse sur la table.
Le groupe se leva ensuite est sorti de la taverne, laissant Sam seul a compte ses pièces. ils devaient retrouver ce Capitaine Cortez et de préférence loin du Loup et dans un endroit rempli de gens pour qu'ils soient plus difficile a remarque une fois avec lui
Jeu 10 Aoû 2017 - 23:40
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Franco Guadalmedina
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Localisation : ???
Roi Pirate
Franco Guadalmedina
- Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ?
- Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. "
Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.

La Fontaine



Maître Histilgo présenta au Loup de la Passe sa marchandise. Ainsi, s'alignaient dans le grand salon de la propriété de Franco Guadalmedina une vingtaine de femmes qu'un simple jupon habillait, pour certaines, tandis que les autres étaient entièrement nues. Histilgo était marchand, non pas d'esclaves mais de femmes comme il aimait à le dire. Wallace à ses côtés, Franco se gratta la nuque distraitement.

« Qu'est-ce qui peut te faire croire que ta marchandise m'intéresse, le marchand ? J'ai toutes les femmes que je veux, ici sur Puerto Blanco.

Mais Maître Histilgo ne démonta pas, et il vanta par de grands mérites sa marchandise ! Passant et repassant entre ses femmes nues, enchaînées entre elles par le cou, il faisait éloge de cette cargaison de premier choix, tâtant un sein, découvrant les dents, exposant un sexe.

- Un nouveau Roi comme vous, messire ! Il vous faut des préférées ! Il vous faut un harem, comme les grands sultans Ramiens ! Des djinns et des courtisanes par dizaines ! Que dis-je ? Par centaine ! J'ai des peaux noirs, comme des peaux blanches ! Des peaux délicatement hâlées ! Des teints de pêche ! D'abricot ! Tout pour un futur roi !

D'un regard las à Wallace, qui paraissait autant emballé que lui, Guadalmedina se demanda si ce Maître Histilgo valait la peine qu'il extirpe de ses ceinturons son pistolet pour le lui coller en pleine bouche. Mais l'humble marchand ne démérita pas ! Décrivant des cercles autour de ses femmes, il poursuivait sa tirade !

- Ho ! Mais je vous vois peu emballé Messire mon Roi ! Pourtant, n'ignorez pas qu'à tout Roi il faut un bon harem ! Ram n'est pas devenue une grande nation sans raison ! Cependant, je crois avoir décelé l'origine de votre trouble ! N'êtes-vous pas intéréssé par les beautés fertiles que je vous propose ? Elles vous fourniraient une belle descendance, je le crois !

Avant que Franco n'ait pu ouvrir la bouche, Histilgo reprit :

- Pas tant de mots ! Pas tant de mots ! Je crois que j'ai ce qu'il vous faut !

Accablé sur son divan, les jambes posées sur la table basse, Guadalmedina faillit s'étouffer avec son punch quand Histilgo fit paraitre jusqu'à lui de jeunes gamines, enchaînées entre elles par le cou.

- Vous pourrez en faire des femmes vous-même, mon Roi ! Elles vous feront de bons enfants également, même si cela risque de prendre plus de temps ! Je vous promets qu'elles n'ont pas encore saigné.

Franco but une gorgée de punch.

- Tu crois que je préfère les enfants, c'est ça ?

Il se fit d'ailleurs contenance afin de terminer son verre. Histilgo se fendit d'un théatral sourire !

- Les rumeurs vont en ce sens sur tout Puerto-Blanco mon Roi ! La dernière femme-enfant du Roi Pirate serait sa préférée ! Je ne juge pas ce genre de chose, assurément ! Je pense qu'Edus a fait assez de femmes sur Ryscior pour satisfaire à tous les plaisirs ! Je ne me cache pas, moi-même je m'adonne à ce genre de fantasmes quelquefois ! Vos goûts sont assurément singuliers, mais tout à votre honneur ! Heureusement, dans ma grande sagesse j'ai pensé à tout avec mon dernier lot !

Wallace etouffa un râle de gorge, faisant comprendre par là à son ami qu'il était lui aussi fatigué de cette vente. Alors que Histilgo ventait les mérites de ses filles esclaves, invitant le Roi Pirate à tâter d'un doigt la candeur de ces jeunes sexes, Franco l'arrêta d'un geste de la main.

- Je n'aime pas les enfants, lâcha-t-il.

Un silence gêné s'insinua entre l'acheteur et le démarcheur.

- Vous ne devez pas rougir de cela mon Roi ! insista Histilgo immédiatement la gêne passée.

Franco prit le temps de s'attarder sur le crâne chauve du marchand. Sa moustache blanche ainsi que son bouc. Son visage émacié. Ses mains gonflées de veines bleuatres. Un Taharien, à son accent. La peste soit de Tahar ! Le marchand, une main tendue vers lui, invitait le Roi Pirate à se lever de son siège, afin d'observer de plus près la marchandise. Munie d'une flagelle de bois souple, Histilgo faisait claquer ferme les fesses de ses esclaves au fur et à mesure que l’œil gris du Loup se posait dessus. Un bon "clac" était apparemment synonyme d'un bon cul à mettre profond. Mains sur ses rapières, Guadalmedina déambula quelques secondes au milieu de la marchandise, sans un mot. Puis il lâcha une pièce d'or au creux de la main du marchand, désignant une jeune femme de la tête.

- Je te prends elle.
- Votre clairvoyance n'a d'égal que votre renommée, mon Roi ! Mais je dois cependant vous avertir, cette beauté-là a un prix plus élevé que...

Il se tut lorsqu'il vit le canon noir que Guadalmedina pointait sur sa gueule. Ce faisant, très calme, le Loup de la Passe articula :

- Je te prends cette femme. Une pièce d'or, je décrète que c'est son prix. Maintenant tu mets les voiles, toi et ta marchandise, si tu ne veux pas que je te loge un pruneau dans le crane.

Suppliant, presque larmoyant, psalmodiant à la ruine, à la perte, à la tromperie, à la piraterie, Histilgo se confondit à genoux devant le Roi Pirate, demandant le droit de faire une vente sur l'île afin de compenser sa perte qui était, à ses dires, colossale ! Le Roi Pirate y consentit, avant de le ficher dehors !

- Ce soir au Saint-Domingue, je te laisserai une heure pour exposer. Si, passé ce délai, toi et tes femmes êtes toujours sur mon île, je vous enverrai tous vous arranger avec Canërgen !

Histilgo avait filé la queue entre les jambes, sans demander son reste. Guadalmedina avait soupiré.

- Comment t'appelles-tu toi ? avait-il demandé à la jeune femme qu'il venait d'acheter et dont la chaîne avait été retirée.
- Ewa, mon Roi.
- Tu viens d'où, Ewa ?
- Du Martek, mon Roi.

Franco sourit.

- Ramienne, donc. Comme Myrah. Vous vous entendrez bien.

Il fit ordonner à ses esclaves d'apporter des vêtements pour Ewa. Puis, il se resservit un verre de punch. Wallace n'avait pas bougé, observant la jeune beauté.

- Tu as quel âge ?
- Seize Tours.
- D'accord. Tu as peur, Ewa ?

Après un silence, la jeune femme baissa la tête. Franco haussa le ton.

- Allons, ne fais pas ta caponne ! Je te pose une question, réponds-y.

Le punch commençait à devenir chaud en cette fin d'après-midi. Franco trouva qu'il ne le rafraichit pas, mais sut néanmoins l'apprécier.

- Je t'effraie ?
- Non, mon Roi. Je saurai vous satisfaire.

Franco termina son rhum et se leva.

- Je ne t'ai pas achetée pour mon plaisir ! avança-t-il. J'attends de toi deux choses. Simplement, deux choses. La première, c'est que tu serves de gouvernante, voire de nourrice, à ma fille, Camille. La seconde...

Il désigna Wallace, de la main.

- C'est que tu parviennes à contenter mon frère Wallace, ici présent. C'est lui qui usera de toi, d'accord ?

Il flatta au passage l'épaule d'Ewa.

- Tu n'as rien à craindre. Il ne mord pas ! Sauf quand il est affamé...
- Trop aimable, répondit le principal concerné avec un sourire.
- En attendant, dit Franco à l'attention d'Ewa, mes esclaves vont te conduire jusqu'à une chambre qui te sera désignée. Tu y trouveras un baril d'eau, si tu veux te laver. La chambre est à toi, tu seras nourrie et logée, ici. Et si ton travail nous satisfait, lorsque ma fille aura atteint l'âge de se passer d'une gouvernante, tu pourras t'en aller. En contrepartie.

Il leva un index, menaçant.

- Pas de cocu.

Ewa acquiesça d'un signe de la tête, soumise, drappée comme elle était dans ses nouveaux vêtements.

- Oui, mon Roi. Je ne vous tromperai pas.

Franco ne sourit pas, mais il lui répondit d'une voix apaisée.

- Merci pour tout belle enfant. Maintenant prend du repos. Nous nous reverrons ce soir.

Sitôt qu'Ewa se fut retirée, Wallace se leva à son tour de la chaise qu'il occupait. Fouillant dans les placard, il en extirpa une bouteille de vieux rhum qu'il ouvrit tout en mangeant des dattes.

- Tu es bien généreux aujourd'hui !
- Je savais qu'elle te plaisait.
- Je ne peux plus rien te cacher.
- Je ne t'en blâme pas. Elle est plutôt bien faite.
- Elle sera mieux ici de toutes façons. Mieux qu'avec ce type qui marchande les femmes comme des melons.
- Tu éviteras désormais les wenches de l'auberge, vieux salaud !

Wallace haussa les épaules, souriant.

- Je suis un homme. Je te sers du rhum ?

Franco songeait pourtant qu'il aimait Wallace comme s'il était raisonnable.

~



Franco Guadalmedina trouva Ewa de bonne mine, sitôt qu'elle eût pris du repos. Assis sur une chaise, penché sur son livre de comptes, il n'avait cure des gémissements de plaisirs émanant de derrière son dos sur le lit. Wallace, nu comme à son premier jour, avait rapidement mis la nouvelle convive à ses aises, lui parlant d'or et lui faisant des manières de princesse, avant de la mettre dans son lit. Et comme Franco et lui avaient pour habitude de toujours tout faire ensemble.

Guadalmedina s'évasa quelques secondes, le temps d'un calcul mental. Il organisa le fret de ses huit navires. Dans son dos, les deux amants s'étaient renversés l'un sur l'autre, chahutant au cœur des draps et louvoyant comme un navire en pleine tempête. La chambre sentait les tropiques, pensait Franco. La sueur, les tropiques, et le sexe. Surtout le sexe. Un moustique vint se poser sur sa main, et le Roi Pirate l'écrasa en un éclair. Il balança ce modeste trophée sur le sol avant de l'écraser de son talon nu. Ewa atteignait son orgasme, Wallace tâcha les draps, il poussa un dernier cri de plaisir et Franco retourna à ses comptes l'air de rien.

- Tu sais, lui dit Wallace en enlaçant sa nouvelle conquête qui venait de poser sa tête tendrement sur son poitrail, tu devrais être plus aimable.

Franco se retourna, posant là plume et encrier.

- C'est à moi que tu parles ?

Wallace le désigna de l'index.

- Et tu devrais niquer plus souvent.

Franco retourna à ses comptes.

- Sans façons.
- Combien de fois depuis ton retour du Nouveau Monde ? insista son frère. Dix ?
- Bwa...
- Cinq ?
- Beuh...
- ...Trois ?
- Mff..

Wallace etouffa un rire.

- Par la Garce ! Tu as toutes les garces des quais à tes pieds ! Et prêtes à te lécher les boules !

Comme pour pardonner cet écart brusque de langage, il enlaça davantage la jeune Ewa.

- J'aime pas les garces des quais.
- Tu es allée voir Fleurimont ?

Franco hocha la tête. Il calculait toujours.

- Et Angela ? C'était toi, aussi ?
- C'était moi. Dans la réserve du Saint Domingue, tu sais.
- Tu devrais éviter de les tuer quand tu en as finis avec elles.

Guadalmedina ne releva pas.

- Tu sais, reprit Wallace d'un ton sérieux, tu ne ris plus. Comme l'aube, tu charmais, à l'époque.
- Quelle époque ? objecta distraitement Franco.
- L'époque où tu n'étais pas amoureux de Phadria.

Il songea qu'une gifle ne lui aurait pas fait un plus grand choc.

- Tu montais aux arbres, et tu cueillais les grappes ! rit Wallace sous sa barbe.

Franco, touché par les mots de son frère, esquissa également un sourire.

- C'était avant.
- Plus sérieusement. Tu devrais prendre le temps de vivre.

Il sourit à Ewa.

- Prendre le temps d'aller cueillir de temps à autre un fruit vermeil.
- Je n'en ai plus envie. Et j'ai beaucoup de travail. Tu le sais.
- Un travail qui te tuera. Raison de plus pour profiter.
- Tu préconises quoi ? demanda Franco tout en trempant dans l'encrier sa plume d'oie.
- Tu aurais pu participer, par exemple.
- Cela ne m'aurait pas dérangé, confirma Ewa.

Sous les mots de son ami, Guadalmedina ne répondit pas. Il rouvrit son livre de comptes au début, et entreprit un peu de lecture.

- Les filles d'Argenterie aimaient lorsque tu riais, Franco.
- Je n'ai plus vingt Tours.
- Tu es roi. Roi de la Passe. Que te faut-il de plus ?

Phadria Red. Mais il resta silencieux. Penché sur son bouquin, tournant le dos aux deux amants, Franco ne vit pas Ewa qui s'était déplacé. Des bras de Wallace, elle était passée aux siens. Dans le plus simple appareil, il la trouva jolie et se surprit à la désirer. Légèrement. Wallace avait raison. Cela faisait des semaines entières qu'il n'avait plus touché une femme. Et elles n'étaient pas ce qui manquait ici, à Puerto Blanco.

- Laissez-moi vous remercier. Pour tout à l'heure. lui sussura à bas mot Ewa de son enivrant accent Martekain.
- J'ouvre l’œil puisque cela te plait.

Dans son dos, Wallace souriait.

- Mais j'ai les pensées ailleurs ces derniers temps. Tu m'excuseras, la belle.

Ewa haussa les épaules en passant à genoux, comme une brave bête les yeux dans ceux de son maître.

- Je ne veux pas déranger vos pensées. avoua-t-elle.

Alors elle entreprit de s'occuper de Guadalmedina, des reflets de lumière brillants sur son corps ambré, jusqu'aux creux de sa crinière brune. La sentant mettre tant d'ouvrage aux lèvres, il durcit immédiatement. Le livre de comptes en une main, les cheveux d'Ewa sous l'autre, il lança à l'attention de Wallace :

- Putain, j'aurai aimé que Phadria me fasse ça.
- Elle ne te l'a jamais fais.
- Non.
- Pas même la première fois ? Sur les docks d'Argenterie.
- Helas non mon très cher ami. C'était une petite gueuse à la langue bien pendue mais la bouche toujours bien fermée ! Tu peux me croire !

Wallace sourit.

- Elle savait y faire.

Franco se replongea dans sa lecture. Une lecture qui ne l'accaparait plus tellement, en vérité. Il trouva qu'Ewa avait bien là du talent, en vérité ! Entre deux frissons de plaisir tout chaud, on tapa à la porte. Ce fut l'un des esclaves qui entra, et s'excusa en voyant Franco occupé de la sorte. Il fit mine de repartir, mais Guadalmedina le retint, tout en intimant à Ewa de ne pas cesser.

- C'est maître Histilgo, Maître. La vente au Saint-Domingue va bientôt commencer. Le Seigneur Capitaine Cortez, ainsi que le Seigneur Capitaine Kelsang sont déjà présents.

Franco n'avait pas remarqué la nuit tomber.

- Fais préparer le coche. Nous arrivons. »

Wallace se rhabilla. Franco se laissa bien le temps d'une jouissance, avant de s'apprêter à son tour. La première depuis bien longtemps, songea-t-il en essuyant le visage d'Ewa.

Dim 13 Aoû 2017 - 14:24
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Deavor Noran
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Deavor Noran
Agenouiller au milieu de la pièce il senti comme un vent frais dans sa nuque. Ses mains sur ses genoux se crispèrent et l'air devint encore plus frais autour de lui. Une goutte de sueur coula sur son front et ses compagnons le regardèrent avec un air incrédule en essayant de se tenir chaud. Et  d’un coup la chaleur de la pièce revint a sa normale et Deavor se laissa tomber en arrière au milieu de ça cellule « et merde ».

Dans ça jeunesse Deavor avait vu un livre qui parlait de magie bleu une magie permettant de contrôler la météo et dans certain rare cas d'avoir des prédictions sur l'avenir. depuis ce jour il profite de chaque instant de calme pour si exercer et tenter de la contrôler. Ce petit séjour en prison étant une occasion en or. Il parvenait déjà a modifier la température d'une pièce mais uniquement dans des situations idéal et cette cellule ne remplissé pas spécialement ces critères, mais bon avec de la chance après ça il pourrait réussir dans des situation plus « urgentes ».

***

-Bon il va falloir trouver un moyen pour approcher Cortez en toute discrétion.

-c'est vrai que ça c'est bien passer la dernière fois qu'on a voulu passer incognito.

-la ferme Ric c’est pas le sujet. Et puis tu voulais vraiment laisser ces gars nous vendre a des esclavagistes ?

-oh que non. Mais j'aurai pas laisser leurs chef en vie et je l'aurai encore moins payer.

-c’est une idée de Deavor et puis il nous faut bien un pied a terre

- fermer la un peu les gars. Je vous rappel qu'on doit trouver un moyen de contacter Cortez en plein milieu du saint Domingue et ça sans que des hommes du loup ne nous soupçonnes

-j'ai une idée ! D’après Sam tout les esclavagistes doivent passer chez Franco avant d'aller a Saint Domingue pour être valider en quelque sorte.

Jörg se leva après avoir exposée son plan suivi par Sally qui l’approuver et Ric qui trouvait toujours un moyen de ce plaindre.
Le groupe parti en direction de la résidence de Franco et se cachèrent pour pouvoir observer les aller et venu. Au bout de quelque heure la chance leurs sourit et un homme parti de la résidence de Franco avec derrière plusieurs femme de tout âge enchaîné il affichait une mine entre la colère et la tristesse. Juste avant de monter dans sa coche Jörg vint a ça rencontre

-Excuser moi monsieur est ce que vous pourriez m'accorder votre attention quelque instant j'ai une offre a vous faire  ?

D'un air hautin, s'arrêtant, le marchand demande

- A qui ai-je l'honneur ?

-Je me prénomme Jörg et vous même ?

- A qui ai-je l'honneur ? répète-t-il

Jorg Soupira avant de reprendre

- Je ne suis personne d'important dans cette ville si vous voulez savoir. Mais ce n'est qu'une question de temps

- Dans ce cas revenez me voir quand vous aurez de quoi me payer. Je ne vends pas de la camelote, jeune homme !

-Oh mais rassurez vous. Je ne viens pas acheter bien au contraire. Je suis la pour vous vendre quelque chose pour un prix disons qui défi toute concurrence

Le marchand hausse un sourcil

- Et quelle chose, jeune homme ?

-Un homme enfin un esclave pour être plus précis. Pour être totalement franc j'aimerai m'en débarrasser mais je ne sais pas combien ni a qui le vendre. Mais si je vous le laisse c'est a la seul conditions qu'il soit vendu a Saint Domingue ce soir. Disons que j'aimerai bien voir le visage d'une certaine personne lorsqu'il le verra

Le marchand réfléchi

- Je regarde toujours ce que j'achète, au risque de vous surprendre. Ou est votre marchandise ?

-Oh oui bien sur je vous comprend

Jörg tapa dans ses mains et derrière lui Ric sorti d'une ruelle les mains menotté vêtu d'une vieille chemise déchiré et d'un pantalon simple qui mettent en valeur sa musculature dont on peut tirer un bon prix
Le marchand, encore dubitatif, ajoute

- Désolé jeune homme, je ne veux pas d'ennui. Même si votre esclave est bien bâti, je ne peux pas revendre un esclave volé.

Jörg lui sourit avec un air malicieux

-Vraiment désolé mon ami mais je crains que vous n'avez pas le choix

Il jeta ensuite au pied de l'esclavagiste une bourse rempli d'or
Il se saisit de la bourse, la soupèse puis hausse un sourcil

- Vous attendez quoi de moi au juste ?

-Je vous l'ai dis prenait cette esclave et proposé le a la vente ce soir.

- Vous êtes déterminé.

- c'est bien que vous aillez remarquer. D'ailleurs si quelqu'un vous demande ou vous avez trouvé cette esclaves vous devez vous doutez que vous allez  devoir mentir. Et bien de préférence

- Vous avez de bien vilaines manières jeune homme ! J'ignore quel crime vous cachez !

- Et vous faite bien de les ignoraient. Je pense que nous pouvons nous quitter sur ces mots

- J'imagine que nous nous retrouverons ce soir, au Saint Domingue.

-c'est exact mais vous ne me verrez sûrement pas

Suite a ses mots Jörg tourna les talons et s’éloigna du maitre et de Ric sans un regard en arrière. S'il avait un problème il trouverai toujours un moyen de s'en sortir. Dans son dos l'esclavagiste rangea la bourse et s’écarta de son côté avec ça nouvelle propriété.

***

Le soir même les deux membres restant ce préparèrent pour entrer en scène. Jörg avait revêtu des habits assez simple et passe partout afin de ne pas être remarquer. Quand a Sally elle était habiller avec une belle robe la mettant très bien en valeur et qui comparer a Jörg attirait bien plus le regard. Et c'est ainsi qu'ils se rendirent a Saint Domingue.

Une fois a l’intérieur ils se mêlèrent a toute les personnes présente ce qui n’était pas bien complique la Taverne était rempli de monde. Ce fut Sally qui repéra en Premier le capitaine Cortez, il était tranquillement installé a une sorte de balcon qui se situer a l’étage au dessus d’eux. Hélas il était aussi accompagné de celui que tout le monde surnommé le Loup de la passe ainsi que d'un autre de ses seigneurs pirates, elle les indiqua a son Binôme d'un geste du menton avant de ce séparé. Tout deux attendirent dans leurs coin le bon moment. Et lorsque que le Maître Histilgo monta sur l’estrade le signal fut donner. Sally se dirigea vers les escalier et monta a l’étage tandis que Ric et les autres esclaves s'alignèrent a cote de leurs maître. Une fois en haut Sally s'approcha de Cortez dans son dos sans faire un bruit. Elle baissa son visage et commença a embrasser Cortez dans le cou quelque seconde avant de relever légèrement la tête et de lui susurrer a l’oreille « le grand homme est un choix du fouet nous vous conseillons d'en faire l’achat » .En bas Ric le regarder un minuscule sourire au lèvres

Sally s’écarta ensuite attendant que le tour d’enchère de Ric ne vienne. Lorsque celui-ci arriva elle s’approcha a nouveau mais cette fois de Franco. Elle passa devant lui en s’asseyant sur ses jambes et commença a l'embrasser, elle essayait d'attirer son attention juste assez pour qu'il ne remarque pas que son « ami » acheté Ric. Elle pourrait ainsi éviter la situation bien dérangeante que Ric ce fasse racheté par Franco.
Mar 5 Sep 2017 - 21:38
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Franco Guadalmedina
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Age : 49
Localisation : ???
Roi Pirate
Franco Guadalmedina
Tandis qu'une folie épouvantable broie
Et fait de cent milliers d'hommes un tas fumant ;
- Pauvres morts ! dans l'été, dans l'herbe, dans ta joie,
Nature ! ô toi qui fis ces hommes saintement !...

A.R



A la droite, du Roi Pirate, le Seigneur Pirate Cortez, plein de ripaille et de beuverie, affalé sur l'un des divans qui faisaient désormais les meilleurs sièges -leurs sièges, réservés !- du Saint-Domingue ! Torse nu, les ongles cassés, noirs, les doigts distordus, la dentition pourrissante, Gabriel Cortez affichait un rictus à faire pâlir n'importe quelle vicomtesse Impériale ! Cortez tenait dans sa main gauche, entre ses doigts semblables à des crochets, une choppe de bière qui coulait le long de sa glotte chaque fois qu'il la portait à sa bouche déchirée en un rictus qui n'était ni un sourire, ni une grimace. Dans sa main droite, il tenait fermement une cuisse de poulet dont le jus maculait tout son serre-poignet. Mais le cauchemar Ramien se foutait du jus de poulet qui tâchait ses fringues comme de son premier cadavre ! Cortez était, pour Guadalmedina, le genre d'homme qui aurait mis sa propre mère sur le trottoir pour une bonne choppe !

A la gauche du Roi Pirate, deux autres de ses Seigneurs Pirates. Ceux-là qu'on nommait Kelsang, un homme qui tenait plus du garçon, et donc sous la formation du plus âgé, est-né, Chiang Léong, le corps tout recouvert de tatouage, et qui mâchait la bouche ouverte sous sa moustache. Occupé à gober les morceaux de mangue juteux qu'une serveuse poitrine dénudée, accroupie à ses bottes, était occupée à lui glisser de temps à autre entre les lèvres. Kalsang, quant à lui, profitait de la vente, de l'ambiance, des wenches et de la musique silencieusement, à peine bercé par la douce ivresse du rhum et du vin.

« Tu fais quoi ? expectora Franco Guadalmedina à l'attention de cette femme qui venait sans prévenir s'asseoir sur lui pour mêler savamment ses lèvres aux siennes.

Pour autant, il ne lui avait pas refusé sa bouche. Il ne lui avait pas rendu son baiser, d'accord, mais n'avait pas refusé le sien, le rhum aidant.

Et, tandis qu'elle rasait sa bouche de la sienne, d'assez près, elle répondit d'une voix vibrante d'un poison que Franco devinait :

- J'essaye de vous satisfaire de mon mieux...

Effectivement, il y avait matière à satisfaire. Quasiment nue, posée sur sa cuisse, les mains baladeuses, la poitrine écrasée contre le poitrail du pirate en noir, une vue vertigineuse sur son décolleté, il se sentit durcir petit-à-petit, et presque malgré lui.

- Je ne t'ai pas invité. constata-t-il simplement.

La femme haussa les épaules. Il ne l'avait jamais vue au Saint-Domingue. Il ne l'avait jamais vue sur Puerto-Blanco tout court, en fait. En contrebas, Histilgo exposait la poitrine de ses plus belles têtes, ventant leurs mérites, leurs appâts cachés et leurs science dans le domaine de l'indécence. Il voulait bien sûr faire monter les prix. La main de la femme, venant se poser entre ses cuisses, serrant doucement son sexe dur, vint troubler bien vite, et de nouveau, son attention.

- À ce que je vois, je vous satisfais plutôt bien...

Il avait envie de la baiser, maintenant, oui. Il l'aurait bien retournée sur la table, là, au vu et au su de tous, pour la lui mettre profond et devant tout le monde. Qu'est-ce qui le retint ? La pudeur ? Sûrement pas ! Il avait déjà forniqué en pleine soirée, au milieu de dizaines d'autres pirates, au sein de soirées orgiaques sur Bello ou Argenterie, où l'on changeait de partenaire comme de chemise, sur et sous les tables, une bouteille de rhum en main, trop ivre pour ne serait-ce retenir leur visage ! Donc ce qui le retenait de remettre cette salope à sa place tout-en-lui donnant ce qu'elle désirait ?

Peut-être le fait que l'esclavagiste exposait encore, et qu'il n'avait pas envie de troubler la vente. Vente d'ailleurs qu'elle semblait mettre un point d'honneur à la lui empêcher de suivre.

- Tu viens d'arriver sur l'île ? demanda Franco à la salope qui roulait du cul sur ses couilles tout en passant un bras possessif autour de ses hanches.

Oui, il allait la baiser ce soir.

- Ça ne fait pas longtemps que je suis ici.
- Je suis fiancé. Tu le sais ça, au moins ?
- Ça ne fait pas longtemps que je suis ici, répéta-t-elle de son accent étranger. Mais j'ai eu le temps d'apprendre que les hommes peuvent très bien vouloir de la bonne compagnie même en étant mariés.

Franco songea un instant qu'il allait lui coller sa bite dans le cul en guise de compagnie, ce soir, mais son attention repartir de nouveau sur la vente. Un homme figurait parmi les femmes de Histilgo. Un homme... Il n'était pas présent dans la matinée, lorsque le marchand était passé chez lui. Tiens... Et voilà que cet enculé d'esclavagiste de femmes baissait tout à coup la voix, en exposant son mâle, alors qu'il beuglait à qui mieux mieux la minute d'avant, lorsqu'il vendait ses fillettes au plus offrant (qui était souvent le plus en rut de l'auberge). Alors, de nouveau, la main de la femme se referma sur son sexe, par-dessus ses vêtements. Une poigne déterminée. Et elle lui lança à mi-voix :

- Je ne voudrais pas plus vous déranger. Si vous le désirez, je suis sure que nous pourrions nous retrouver a la fin de la vente...

Des mots qui sonnaient comme une promesse. Elle se leva. Bien vite, trouva Guadalmedina. Il se concentra sur la vente. L'homme venait d'être acheté. Il ne voyait pas l'acheteur, même si il le chercha un instant du regard. On repassait aux fillettes. Putain, des gamines destinées à être sautées par de décadents individus. Il songea un instant aux rumeurs qui courraient sur Puerto Blanco, faisant de lui l'un de ces hommes. Il but une pleine gorgée de rhum pour se donner de la contenance. La vente se termina, plutôt bien à juger par le sourire et la bourse bien lourde que récupéra Histilgo, allégé des trois quarts de sa marchandise. L'un des esclaves de Franco apporta à son maître une feuille roulée sur elle-même, sur laquelle il avait pris note de tous les comptes. Franco se leva alors, et alla récupérer auprès du marchand la taxe de vingt pour cent qu'il prélevait sur chacune des ventes de la taverne. Elle lui fut réglée sans encombre.

Puis, il alla retrouver la mystérieuse étrangère. Elle était à l'extérieur de la taverne, un peu en recul, sans doute afin de ne pas se faire emmerder par les pirates ivres qui chantaient, buvaient ou se battaient. Plus loin, dans les rues sombres, parfois même directement au milieu des quais, derrière un ou deux tonneaux, de fugaces couples consommaient leur union d'une nuit fort peu discrètement. C'était un véritable tintamarre, Saint-Domingue. Le Roi Pirate bloqua la donze entre le mur et lui-même, pour lui lancer d'une voix plein de défi, amusée :

- On laisse les hommes sur leur faim de là d'où tu viens, la belle ?
- Non.

Elle le regardait droit, dans les yeux.

- On sait les atiser, tels des flammes pour qu'ils payent pour plus longtemps.
- Donc plus cher...

Il commença à la tirer vers lui, tout en la touchant sous ses vêtements.

- Tu rentres avec moi ce soir. Tu ne refuseras pas mon offre.

Effectivement, l'étrangère n'avait pas son mot à dire.

~



C'est ainsi que celle-dont-il-ignorait-le-nom (et il s'en battait les couilles) fut présentée à Wallace. Tandis qu'il se soulageait de sa cape et de ses gants, enlevant une à une ses bagues étincelante de joyaux divers, il demandait tranquillement à sa future conquête :

- Tu sais ce qu'est matelotage ?

Elle répondit par l'affirmatif.

- Bien. Wallace, pile ou face ?

Ce dernier, qui était déjà nu en train de fumer un narguilé en chambre esquissa un sourire.

- Je prends face.

Alors Franco Guadalmedina lança en l'air un écu d'or, qu'il réceptionna sur le dos de sa main.

- Pile.
- Je t'en prie, répondit Wallace tout en tirant sur le tabac.

Se retournant, le Roi Pirate poussa la femme sur le lit. Encore habillé, débarrassé uniquement de ses gants et son chef, il entreprit de se débrailler. Alors qu'elle écartait les jambes, lui debout au pied du lit, entre ses cuisses, il lui fit un "non" de la tête et la retourna. Wallace fumait tranquillement. Guadalmedina la baisait de toutes ses forces. Le rhum faisait légèrement tanguer le sol sous ses bottes, et il se sentait plutôt bien, commençant à suer sous sa chemise tandis que sa proie gémissait de plus en plus fort, puis finissait par crier de plaisir. Il se pencha vers son oreille, pour lui murmurer, tandis qu'il la mettait encore plus profonde :

- Je me fiche de ton nom. Par contre ce que je veux savoir, c'est ce que tu manigances. C'était qui cet esclave ? Et qu'as-tu dis à Cortez en premier, avant de venir détourner mon attention ?

Trop fébrile, il dut attendre qu'elle eût jouis avant d'obtenir, bien sûr, une éventuelle réponse d'elle. En fait, il n'était pas pressé pour la réponse. Il lâcha son épaisse chevelure qu'il avait agrippé sans même s'en être rendu compte puis, une fois vidé, il s'écarta pour laisser sa place à Walace. Ses réponses, il les aurait. Peu lui importait que la pute sorte de sa demeure en un seul morceau, ou pas.

~



Le Capitaine Seigneur Gabriel Cortez prit soin de bien refermer la porte de l'auberge derrière lui. Il était seul dans la chambre, avec ce fameux esclave qu'on lui avait dit d'acheter au Saint-Domingue.

- J'imagine que vous savez quelque chose à propos du Fouet que j'ai contacté il y a plusieurs semaines.
- Ah ! Vous êtes perspicace !

Cortez serra les dents pour ne pas envoyer son poing dans les dents du type qui se foutait de sa gueule. D'autant plus qu'il était passablement ivre.

- Au fait ! exigea-t-il. Vous m'avez fais dépenser de l'or pour vous racheter à ce type, mais la tête du Loup est toujours sur ses deux épaules !
- Yep. La vôtre et la mienne aussi, remarquez.
- Yep... répéta Cortez.

Il songea un instant à hausser le ton, mais se corrigea de lui-même. Pour se calmer, il but un peu de rhum directement à la bouteille.

- Vous vous foutez de ma gueule ? Quand est-ce que j'aurai des résultats ?
- Quand vous la fermerez. Je ne suis pas la pour vous faire plaisir. Et J'aurai pu gagner de l'or par des milliers d'autres moyens. Je suis ici parce que vous avez pas les couilles de buter un mec vous même. Et que le Fouet juge intéressant une alliance entre vous et nous.
- D'ailleurs c'est avec lui que je devrai traiter, pas vous. Où est-il ? Ou est le Fouet ?

Le Seigneur Pirate Cortez se vit alors subtilisé sa bouteille par son "esclave".

- Il a d'autres affaires en cours et nous avons jugé plus prudent et plus logique de m'envoyer moi, rétorqua-t-il en buvant directement au goulot.
- C'est complètement con. Vous avez eu des emmerdes avec les hommes du Loup ?

Après avoir roté, l'esclave s'essuya les lèvres d'un revers de la manche. Cortez se jura de le tuer, un autre jour, en une autre occasion.

- Pas avec ses hommes on va dire.
- Je vois.
- Pourquoi vous voulez buter votre capitaine ? Enfin pourquoi vous voulez qu'on le bute ?
- Il occupe un trône que je convoite.
- Et pourquoi ne pas le reprendre par vous même ? surenchérit le type face à Cortez en reprenant sa tétée sur le goulot.
- Occupez-vous de vos couilles, un conseil.
- Peur ?
- Ca ne vous regarde pas !
- C'est vrai mais on est tout les deux a attendre ici alors autant parler d'un truc.

Cortez en avait plus qu'assez. Il comptait aller aux putes. Ses couilles allaient exploser si il attendait une minute de plus avec ce connard !

- Barrez-vous, cela vous fera moins de temps à attendre ! Je vous retrouve dans trois jours. Et je veux m'entretenir avec Le Fouet. Ça n'est non négociable ! »

Il laissa seul son interlocuteur et sa bouteille, claquant la porte, énervé. Il fila droit au bordel, sur les quais du Vieux Port de Puerto Blanco en grinçant des dents.
Dim 10 Sep 2017 - 1:29
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Deavor Noran
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Deavor Noran
Le soleil commença a peine a ce lever lorsque Sally ouvrit les yeux. Elle se trouvais dans un lit nue avec Franco lui aussi nu allonger et qui lui tourner le dos. Elle songea quelques secondes a lui planter sans dague qu'elle avait réussi a dissimuler directement dans le dos mais elle se ravisa. Elle se leva alors délicatement et se rhabilla en essayant de faire le moins de bruit possible. Sally fit ensuite quelque pas en directement de la porte et une voix la fit sursauter. Franco dans son dos ne dormait pas et jouer avec une pièce de huit qu'il faisait passer entre ses doigts.

- Tu es pressée ?

Sally chercha une solution n'importe quoi qui pourrait la sortir de cette merde. Elle essaya de gagner du  temps alors qu’une voix dans ça tête lui répéter sans arrêt « solution , solutions »

- Je ne pense pas beaucoup gagner si je reste

- Tu travailles au Saint-Domingue ? Ou tu es une pute des docks ?

- Pour l'instant aucune des deux je viens a peine d'arriver.

- Tu as l'accent des gens du nord.

« solutions , solutions »

- C'est exact en effet. Vous avez eu l'occasion d'y aller ?

- J'ai déjà été jusque dans les Îles de Jade et Kelvin.

-oh vraiment ? Je suis justement originaire de Kelvin.

- C'était il y a des Tours...

- Qui sait s'il se faut vous étiez un de mes anciens clients. Dit elle alors que la voix dans ça tête continuer de répéter ces deux mots

Franco semble réfléchir, immobilisant sa pièces de huit entre ses doigts

- Je n'ai plus de souvenirs des filles du nord. Pour tout te dire, tu devais être encore une môme lorsque j'y étais

Sally failli sauter de joie lorsque la solutions lui sauta au visage. Elle rigola quelque seconde a la remarque de Franco et puis pris un grande inspiration avant de reprendre

- Hier vous m'avez poser une question. A laquelle je n'avais apporter aucune réponses

Franco hausse les épaules

- Tu avais le bouche pleine.

Sally rigola une seconde fois et reprend cette fois d'une voix plus hésitante presque tremblante de peur

-c'est vrai. Mais je dois vous donnez la réponse. Je ne veux pas vous mettre a dos. Et pour être franche je veux encore moins mourir aujourd'hui.

- Je t'écoute.

-Comme vous le savez je ne suis arriver ici que très tôt quelque jours a peine. Et en ce peu de temps j'ai eu la malchance de rencontrer des gens peu recommandable. Un groupe de plusieurs homme... Ils sont venu me voir un soir. Ils voulaient que je  détourne votre attention durant une soirée. Mais un homme de leurs groupe n'a pas approuvé cette ,  et ils ont commence a battre me laissant donc l'occasion de m'enfuir. Le soir même l'homme ayant pris ma  défense m'a retrouver. Il avait tuer une parti de ses anciens amis apparemment. Nous somme aller dormir dans un hôtel mais le lendemain matin il a était capturé par la garde pour meurtre sur ordre du Gouverneur. Sans protection ses anciens alliées mon retrouver et je n'ai pas eu d'autre choix que de leur obéir. Je ne sais pas ce qu'il font je vous le promet. Mais peut être que l'homme qui m'a aider lui le sait

Franco lance sa pièce de huit en l'air puis l'intercepte, silencieux plusieurs secondes.

- Tu ne sais pas ce qu'ils font ? Et tu promets ?

-L'homme qui m'a sauver. Un certain Deavor ne m'a rien dit. Et j'ai beau réfléchir je n'en sais rien. J'ai pensais a un coup d'État mais vous êtes entourer d'allier a se qu'on entend. Personne n'oserai.

- Que vient foutre Cortez là-dedans  ?

-ils voulaient que je lui conseil d'acheter un esclave. Peut être que c'est un de leurs hommes et qu'il va pouvoir l'assassiner ensuite. Je n'en sais vraiment rien

- Tu sais que j'ai un bon tortionnaire à bord de l'Alvaro de la Marca, capable de délier toutes les langues ?

-je m'en doute oui... Mais croyais moi je ne gagne rien a vous mentir. Ils ont essayé de me tuer !

Sally fit passer sa main doucement dans son dos et en sorti la petite dague cacher dans ses habits et la montre a Franco

-j'aurai pu vous tuez cette nuit avec ça. Si j'avais été avec eux..

- Tu crois que Cortez est en danger ?

- Peut être bien. Mais ça m'étonnerai qu'ils le tuent avant vous. Je pense que cette homme.. Deavor. A les réponses

Il sort et donne un ordre a deux de ses esclaves, des grands costauds tout en quittant sa propriété

- Je crois que j'ai quelques visites à faire. Toi, tu m'attends bien sagement ici.

Les deux esclaves surveillèrent donc Sally tandis que Franco quitta sa demeure, escorté de deux autres de ses esclaves habituels. Sally avait réussi a s'en sortir. Maintenant c’était a Deavor de joué habilement et sans se le cacher d'avoir de la chance.
Mar 7 Nov 2017 - 22:37
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Franco Guadalmedina
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Roi Pirate
Franco Guadalmedina
Je sanglote en disant ton nom car nulle année passant après une autre année
ne pourra distraire ma pensée de ta pensée
mon désir de ton désir et ma bouche de ta bouche.

Les draps se saliront sans être froissés
sur le lit où tu aimais dormir
et je crève d’être seul et d’appeler et d’imaginer
à quels outrages te soumettent
les larves immondes que le destin a dressées sur notre chemin.

Desnos



Franco savait où il devait se rendre. Tibocco et Vicente sur ses talons, la cape flottant dans son dos il dirigea le coche droit vers la prison de l'île. Il laissa derrière lui l'étrangère, cette Sally et son petit cul bien encadrée par deux de ses esclaves personnels. Armés, au cas où la drôlesse tenterait quoi que ce soit d'irrévérencieux.

« Seigneur Franco, fit l'un des deux gardiens qui veillait sur les grandes portes de la prison dont l'une des deux issues était la falaise donnant sur la mer. Que venez-vous faire ici ?
- Nous vous pensions au St Domingue, poursuivit le second garde en allumant une cigarette qu'il fourra entre ses lèvres pincées. Enfin, chez vous, de retour du Saint Domingue.
- Je cherche un prisonnier, lâcha d'une voix tranchante le Roi Pirate.

Les deux gardes s'écartèrent puis ouvrirent un passage au Capitaine de l'Alvaro de la Marca. La prison de Puerto Blanco n'était pas bien grande mais les prisonniers s'entassaient. Officiellement, elle était sous la direction du Gouverneur de l'ile, Monsieur de Fleurimont et du chef de la garde locale, un certain Eskam Dandélion.

- Quel prisonnier, Seigneur Guadalmedina ?
- Son nom est Deavor.
- Deavor...Deavor... Permettez Seigneur que je consulte les registres.
- Faites, lança Guadalmedina en promenant son regard à travers les barreaux des cellules, et faites vite. Je n'ai pas traversé la moitié de Puerto Blanco pour attendre que vous mettiez la main sur votre registre.

Après quelques minutes, les deux gardes conduisirent enfin le Roi Pirate face à une cellule. L'homme qui y était enfermé était seul, il paraissait dormir, ou du moins essayer de dormir au milieu de ce désert ardent et malodorant qu'était la prison.

- Il est arrivé là depuis trois jours. Nous l'avons cueilli près de l'auberge des Boucauds, à côté des docks. On l'a coffré pour bagarre de rue et meurtres.

Franco se racla la gorge, et avança d'un bon pas, mains posées sur la garde de ses rapières.

- Ecoute-moi Deavor, je suis l'homme pour lequel tu as fais sans doute tout ce trajet. Franco Guadalmedina, le Loup de la Passe et Roi de Puerto Blanco. Je détiens chez moi l'une de tes amie, que je viens de baiser d'ailleurs. Un très joli cul au passage. Si les réponses que tu vas me donner ne me satisfont pas, elle douillera à ta place. Maintenant écoute-moi avec attention, cher Deavor. J'imagine que tu es un voleur, un assassin ou un mercenaire. Quel que soit le prix ou l'avance que t'ont fait tes commanditaire, je t'en offre le double, tout de suite. Et je te fais en plus sortir d'ici sur l'heure.

Le Loup de la Passe posa une main dont étincelait trois bagues en pierres précieuses sur l'un des barreaux de la cellule de l'homme qui clignait de l’œil.

- Mais réponds à mes question et éclaire si tu le veux bien ma lanterne. Il parait que tu es mêlé à une sombre affaire impliquant Joli Cul, mon Seigneur Pirate Gabriel Cortez et ma propre personne. J'imagine que si complot il y a sur mon île, la finalité de celui-ci ne peut être que ma tête. Alors, Deavor. Qu'as-tu à me dire ? N'oublie pas que j'ai tous pouvoirs ici. Et je peux faire serrer un nœud coulant autour de ton cou d'un seul claquement de doigt. Parle, et tu seras libre et riche. Tais-toi ou mens, et tu es un homme mort. »



Mar 14 Nov 2017 - 2:48
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Deavor Noran
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Deavor Noran
Sally s'approcha de la fenêtre de la chambre qui donner sur la rue. Elle vit Franco sorte suivie de 2 gardes sûrement eux-aussi des esclaves. Il partait soit vers Cortez soit vers Deavor. Elle devait sortir au plus vite pour alerter les autres. S'il y avait un moment pour le sortir de la merde c’était maintenant.

Pour commencer il fallait qu'elle se débarrasse de ses deux gardes. Elle ne pouvait pas juste partir en courant il donnerai l'alerte et elle serai rattraper. Il faudrait les tuer et de préférence le plus rapidement possible. Elle regarda rapidement autour d'elle si un objet quelconque pouvait l'aider. C’était plus un reflex qu'une réel idée,  et elle ne trouva rien. Il allait pas falloir se louper,  une tentative c'est tout, et puis le temps presser.

Elle s’avança doucement des 2 hommes qui ne la lâcher  pas des  yeux. Elle mis sa main tranquillement dans son dos et en sortie sa petite dague

-je pense que quitte a me surveiller vous devriez aussi prendre ceci

Les 2 hommes se regardèrent et l'un deux avança vers Sally sur ses gardes. Il tandis le bras vers l'arme tout en gardant ses yeux river sur Sally. Mais elle savait qu'il devrait bientôt pour attraper l'objet. Cette instant ne tarda pas et l'homme se reçu un coup propre et rapide a la gorge qui le fit s’écrouler sans un bruit. Le deuxième dégaina son arme mais Sally lui foncer déjà dessus et lui planta la pointe de son arme dans son orbite.

Une fois sont arme nettoyer sur un des cadavres Sally entreprit de briser une vitre avec le pommeau de sa dague. Le bruit du verre se brisant attirerai sûrement du monde. Elle ne pris donc pas le temps de réfléchir et parti a toute vitesse sans s’arrêter ni se retourner jusqu’à être arriver au « repaire »des 4 voleurs.

Ric et Jörg était la. Elle ne les salua même pas et le fit un débriefing le plus rapidement possible. Le groupe se prépara alors a partir a la prison. Tous en tenu de voleur. Jörg pris son arc et Sally ses couteaux de lancer empoisonner,  quand a Ric son marteau lui suffirait

L’entrer de la prison était en vu et le groupe se dispersa alors Sally et Jörg se cachèrent  et ric s'assit dans une rue sur ses gardes en cachant son visage grâce a une capuche. Une attaques serai trop risquer. Ils attendraient que Franco sorte pour l’avoir.

                                                                        ***

Deavor se redressa sur son lit d'abord il ne comprenait pas bien pourquoi Franco exigeait des réponses mais tant mieux ça lui permettrai déjà de survivre quelque instant de plus.

- Franco Guadalmedina. Le loup de la passe en personne. C'est un honneur de vous rencontrez...
Mer 22 Nov 2017 - 22:26
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