Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

 :: Ryscior :: Ram Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[Abandonné][PV Lucidia/Thélias]Deuxième voyage partie I
Gingens Tucil
Messages : 17
Date d'inscription : 27/04/2015
Gingens Tucil
« Ne doute jamais d’un rendez-vous avant que l’heure ne soit passée, mon amour, avait dit Gingens. »

Il faut dire qu’ils s’étaient préparés au départ un peu trop tôt à son goût, et le duo qu’ils devaient accompagner, qui lui était arrivé précisément à l’heure dite et pas une seconde plus tôt, ni une seconde plus tard. Ce duo était tout à fait étrange, au goût de Gingens comme de Lucidia, mais s’il pouvait leur permettre de refaire un tour du continent en leur compagnie, et de rencontrer les nouvelles cours royales, alors cela valait le coup. C’était le genre de voyage que Gingens appréciait. Quant à Lucidia, elle n’avait pas été bien difficile à convaincre. De nombreuses amitiés étaient nées durant leur premier voyage, et si ce deuxième pouvait permettre de les retrouver, cela enthousiasmait les deux conjoints, même si Gingens était moins enclin à l’admettre, préférant dire qu’il voyait le côté pratique de la chose.
Pour en revenir au duo lui-même donc, c’était un couple, une princesse et son garde du corps, s’il fallait les croire, qui avait été embarqué par le capitaine Théoden à leur retour de l’île fabuleuse de Teikoku. La fille de l’impératrice en personne ? C’est ce que prétendait cette Nynaeve. Mais Gingens comme Lucidia en doutaient. Ou alors, elle avait tout hérité de son père et rien de sa mère. Car là où Junnyi, que le couple avait pu rencontrer, était petite, avait la peau pâle et de splendides cheveux noirs, Nynaeve était grande, bronzée, et ses cheveux étaient blonds. Mais elle n’était pas aussi grande que son intimidant garde du corps, dont la hache impressionnait tout le monde dans l’archipel. Les remarques selon lesquelles il s’agissait d’une hache de bucheron et non de soldats étaient légion. C’était là le sentiment qui avait pris les insulaires pendant leur bref séjour, avant que plusieurs druides, menés par Liriel, n’acceptent de les emmener sur Valaam, chose qui n’avait pas manqué de faire jaser encore plus.
Avant de partir, ils avaient demandé à Gingens et Lucidia, avec qui ils avaient fait connaissance à bord du Seigneur Emeraude, s’il était possible pour eux de les attendre. Ils avaient en effet, au cours de leurs discussions, appris que les deux jeunes gens en savaient énormément sur les royaumes du continent et connaissaient bien les cours royales de ce dernier. Vu qu’ils étaient là pour le découvrir, ils auraient été heureux d’avoir des guides. Chose qu’avait donc accepté le couple, qui avait promis de les attendre le temps qu’il faudrait sur l’archipel.
Nynaeve et Korien étaient restés sur Valaam pendant tour entier. Liriel était revenue quelques jours avant leur départ, et leur avait expliqué qu’ils allaient sans doute avoir beaucoup à dire au haut druide Sven Arison lorsque son père Guinelant l’avait questionnée. Lorsque Gingens avait souhaité en apprendre plus, elle avait gardé le silence sur la vraie nature de la princesse et de son garde du corps, mais elle avait toutefois accepté de lui dire que cette nature était assez importante pour qu’ils soient reçus par les elfes sylvains.

« Il est probable, avait-elle ajoutée, qu’ils y restent longtemps. Cependant ils ne seront pas uniquement sur Valaam. Je pense qu’une escorte les emmènera, à l’occasion, sur le continent. Ils n’y visiteront pas les royaumes humains sans vous, mais la Grande Forêt. Cela pourra leur prendre un peu de temps. »

Lorsque les teikokujins s’étaient de nouveau montrés, un tour plus tard, Gingens avait réussi à avoir un moment seul avec Nynaeve pour lui demander ce qu’elle pensait des elfes sylvains. Elle avait refusé de répondre autrement que par un énigmatique silence, assortie d’une expression faciale qui laissait clairement comprendre que ce qu’elle avait vu sur Valaam comme sur la Grande Forêt ne lui avait pas plu. Comme si elle avait été là pour les juger, avait songé Gingens. Depuis cet évènement, il y a quelques jours, il s’efforçait de découvrir la vraie nature de Korien et Nynaeve, sans succès pour l’instant, et devant composer avec Lucidia afin de ne pas la rendre jalouse par erreur. Car il était vrai que bien des hommes dans le palais disaient la trouver redoutablement belle, et Gingens avait décidé de taire son opinion sur le sujet.
Toujours était-il que Korien et Nynaeve avaient exprimé par la suite le souhait de rencontrer les dirigeants de l’archipel. La rencontre avec les pères de Gingens et Lucidia qui avait été organisée à leur demande par les druides en personne avait été intéressante. Nynaeve, seule et sans l’aide de Korien, qui s’était contenté de regarder la scène, avait discuté pendant plusieurs heures avec les deux colosses afin de s’arranger pour en apprendre le plus possible sur les Iles de Jade et en répondant de façon vague et évasive aux questions posées par la mère de Lucidia, ou par Gingens lui-même.

Et plus tard, le navire avait fait voile vers Ram. Ils avaient eu peur pendant un instant que le duo ne vienne pas, car ces derniers étaient restés longtemps dans leurs appartements, mais finalement, ils étaient venus précisément à l’heure dite. Gingens et Lucidia avaient choisi Ram comme première étape parce qu’ils avaient envie de revoir Dalya le plus de fois possibles avant qu’elle ne se marie. Connaissant les ramiens, il y avait fort à parier qu’une fois son mari trouvé, celui-ci la garderait enfermée chez lui, l’empêchant d’avoir des visites, ou alors sévèrement contrôlées. Et donc, tandis que Nynaeve rencontrerait son père, Gingens et Lucidia espéraient pouvoir passer quelques moments avec leur amie.
Voilà pourquoi Vindex était à présent en vue. Gingens ayant brièvement parlé de Ram et de ses coutumes à Nynaeve et Korien, ceux-ci s’y étaient pliés sans rien dire… Du moins autant que faire se pouvait, car si Nynaeve avait accepté qu’un foulard lui encadre le visage, elle ne l’avait pas autant serré que ce que Lucidia lui avait montré, de sorte qu’il ne fasse qu’encadrer son visage, mais pas en épouser la forme. Mais cela devrait à priori suffire… Et de toute façon, Gingens n’avait pas l’intention de se discuter. Il devait éviter de s’aliéner Nyaneve s’il voulait comprendre ce qui se tramait ici.
Mar 28 Avr 2015 - 16:04
Revenir en haut Aller en bas
Lucidia Tucil
Messages : 25
Date d'inscription : 10/10/2014
Age : 28
Localisation : Avec mamour.
Lucidia Tucil
Dès leur arrivée. Le groupe se plia aux usages du sultanat de Ram. Nynaeve et Lucidia montèrent à bord de chaises à porteur. Gingens et Korien leur ouvrant la marche. Le convoi compta très vite un membre de plus. Un enfant chevauchant étonnamment bien pour son âge qui ne devait pas excéder dix ou douze tours. Chevauchant aux côté de Korien. Celui qui répondait au nom de Télhias noyait le garde sous un flot de question auquel celui qui se faisait passer pour un teikokujiin répondait sur un ton monocorde.
« -C’est quoi un teikokujiin ?
-Des habitants de Teikoku.
-Vous avez amené quoi dans votre bateau ?
- Navré, mais il n’y a rien pour toi.
-C’est pas pour moi que je demande. C’est pour le sultan. Vous allez où ?
-Au palais.
- C’est ta copine celle qui est dans la chaise ?
-Non c’est une noble demoiselle.
-Elle est belle ton arme. Je t’en donne deux chameaux.
-Elle n’est pas à vendre.
-Trois ?
-Non.
-Quatre et je te file une paire de babouche avec tes initiales brodées dessus.
-J’ai dit non.
-ça vaut pas plus de cinq chameaux. Pour cinq chameaux j’ai ça moi.
Le gamin prit une grande inspiration et hurla « -HUUH ! »
Peu de temps après la foule s’écarta pour laisser passer un immense colosse orc portant des chaînes. Plus pour appuyer son statut d’esclave que pour le retenir.
-Ma mère veut pas que je sorte sans lui quand elle n’est pas là pour me surveiller. Puis c’est pratique pour porter les courses. Expliqua Télhias
Le convoi dut s’arrêter Huuh prenant trop de largeur sur la rue étroite pour qu’il puisse se croiser.
-Télhias appeler Huuh. Huuh arriver. Télhias ennuyer ? Huuh fracasser. Télhias rassura l’orc en lui demandant de devancer le convoi pour faire de la place afin qu’ils puissent arriver plus vite au palais.
Arriver à mi-chemin, Télhias cessa d’ennuyer Korien et se mit à poser des questions à Gingens.
C’est lorsque ce dernier se présenta comme le prince des îles de Jade que Télhias s’inquiéta de savoir si au palais ils étaient au courant de l’arrivée d’un prince. Télhias partant en avant se renseigner.
Gingens attentif sans vraiment l’être ne fut pas mécontent de poser pied à terre.  Il n’avait pas tout retenu de ce qu’avait dit Télhias. Simplement l’essentiel. Cet enfant avait perdu ses parents adoptifs durant la guerre. Il était très apprécié de Dalya, connaissait le sultan, avait rencontré sa mère biologique peu après la fin du conflit, avait une sœur -adoptive elle aussi- qui officiait comme guérisseuse et un esclave immense prénommer Huuh à son service.
Lorsqu’ils arrivèrent au palais. L’enfant avait semble –t-il prévenu Dalya de leur arrivée imminente car elle patientait dans la cour entourée de sa garde personnelle.
Lucidia descendit e de sa chaise la première précédant Nynaeve. C’est au bras de son époux qu’elle arriva devant Dalya. Elle devrait encore patienter pour des retrouvailles plus amicales. Le protocole fut respecté. Le sultan étant retenu pour affaire Lucidia se sépara de Gingens non sans lui lancer un regard lui rappelant de ne pas oublier de la « convoquer » le soir venu.
Nazim le capitaine de la garde de Dalya. Escorta Gingens et Korien jusqu’à leurs quartiers.
« -J’ai cru comprendre votre altesse que vous avez fait la connaissance de Télhias sur le chemin du palais. »
Lança Nazim afin de meubler le silence par autre chose que le bruit de leurs pas dans les couloirs.
« -Effectivement. »
Répondit Gingens en demandant qui était cet enfant qui semblait tenir une place à part au palais. A défaut de pouvoir contrôler son flot de parole. Autant apprendre à le considérer comme il se devait.
« - A vrai dire d’autres que moi vous dirons qu’il est l’un des prétendants à la main de Dalya. Certain vous feront savoir que le sultan ne se lasse pas de ces tours et encore d’autre, un gadjin un peu expressif, mais qui a su formidablement s’adapter à nos coutumes.
-Mais vous personnellement qu’en pensez-vous ? » Demanda Gingens.
Nazim lui fit une révérence en lui indiquant qu’il était arrivé aux appartements qu’il occuperait durant son séjour.
« -Cela votre altesse. Je ne peux y répondre sans risquer le fouet. Cependant si ça majesté me le permet. Je dirais que c’est un habile cavalier et un petit farceur qui bouscule sans grand dommage la monotonie des gens qui comme moi servent le sultan et la princesse. »
Korien qui n’avait pas décroché un mot jusque-là se présenta comme le garde personnel de Nynaeve. Il demanda où serait sa place en tant que garde et surtout qui veillerait à la sécurité de celle qu’il avait sous sa protection.
Nazim lui répondit qu’il serait logé dans les locaux destiné aux escortes. Et qu’il n’avait aucuns soucis à se faire pour la sécurité de la noble demoiselle qui l’accompagnait. Comme Lucidia, elle rejoindrait le harem personnel de la princesse Dalya. Le même où résidait la sœur de Télhias et sa mère.


Lucidia quant à elle prenait des nouvelles de Dalya et de son futur royaume. Comme convenu sur le navire elle présenta Nynaeve comme une habitante de Teikoku. Toute trois entrèrent dans le harem et purent enfin enlever les voiles cachant leurs visages.
Une fois à l’aise. Lucidia et Dalya se mirent à bavarder. Nynaeve préférant explorer ce qui risquait d’être sa prison dorée le temps de son séjour à Ram.
Elle blêmie en voyant une femme lui faire face au détour d’une colonne qui supportait l’immense salle.
La femme une elfe dont l’armure rappelait étrangement celle de leurs noirs cousins l’observait.
Sans même comprendre ce qui se passait Cyniarah eut vite fait de l’entrainer à l’écart des autres femmes.
« -Que Naraën m’en soit témoin, mais votre broche n’a rien d’une babiole fabriqué par aucun peuple de ce continent. »
Cyniarah avait été suffisamment discrète pour que seule l’intéressée à qui était destiné cette phrase l’entende. A cette insinuation son regard perçait celui de son interlocutrice. Elle-même ne savais pas si elle pourrait se contrôler en entendant la réponse que la nouvelle venue devait désormais  lui donner.
Dim 10 Mai 2015 - 14:54
Revenir en haut Aller en bas
Gingens Tucil
Messages : 17
Date d'inscription : 27/04/2015
Gingens Tucil
Nynaeve avait découvert avec curiosité Vindex, la capitale de Ram, bien qu’ayant été déçue de ne pas pouvoir se promener à sa guise dans les rues de la ville. Elle avait bien du mal avec la façon dont il fallait se comporter en tant que femme, mais puisqu’il en était ainsi, autant éviter de froisser leurs hôtes, même si elle devait pour cela adopter un comportement qu’elle réprouvait. Sa mère avait été claire. Elle devait en apprendre un maximum sur le continent lors de son voyage, quitte à devoir faire passer la politesse et les convenances avant ses sentiments personnels, même parfaitement justifiés. C’était là un rôle qui demandait une certaine maitrise de soi, surtout pour l’esprit libre de l’elfe blanche, mais puisqu’il devait en être ainsi, soit. Puis il y avait eu cette elfe des profondeurs.
Nynaeve avait appris l’existence des elfes des profondeurs lors de son séjour sur l’Ile de Valaam, où on lui avait parlé de ces elfes à la peau noire et aux cheveux blancs. Mais pour le coup, elle ne s’était pas attendue à en croiser une dans le harem du sultan de Ram, ni une qui lui demanderait d’office une remarque concernant la broche que lui avait donné sa mère. Voilà tout ce qui avait surpris Nynaeve. Sa mère avait peut-être eu tort en lui confiant la broche d’or. Peut-être avait-elle eu raison. Toujours était-il qu’elle s’était fait reconnaitre.
Pour le coup, la bouche de Nynaeve se mit en action avant ses pensées, et c’est presque machinalement qu’elle choisit de cacher la vérité.

« Je suis heureuse qu’elle fasse un bel effet, vu le prix qu’elle m’a couté, dit-elle. »

Consciente qu’elle n’avait même pas répondu à la question de l’elfe des profondeurs, elle s’empressa d’ajouter sur un ton naturel une petite précision.

« Je l’ai obtenue chez un orfèvre en débarquant. Il y en a un dont la boutique donne presque sur le port. Elle était en vitrine et me plaisait bien. »

C’était partiellement vrai. Si l’orfèvre se trouvait bien proche du port, il n’y avait pour ainsi dire aucune chance qu’il ait été en possession de la broche d’or. Mais ça, Nynaeve se garda bien de le dire. Elle observa par une fenêtre du harem. Le soir était déjà venu, et elle ne souhaitait pas avoir à prolonger cette discussion, aussi prit-elle le premier prétexte qui lui vint à l’esprit.

« Maintenant, je suis au regret de m’excuser et de gagner ma chambre madame. Le voyage m’a épuisée, je le crains. Ce fut tout de même un plaisir de recevoir votre compliment, soyez-en sûre. »

---

Gingens, avant d’avoir pu envoyer quelqu’un chercha Lucidia, se trouva bien gêné. Le sultan était revenu plus tôt que prévu, et puisqu’il y avait un émissaire de la nouvelle île de Teikoku, il avait hâte de le rencontrer. Il avait donc fallu expliquer à Korien que bien que garde du corps de la princesse, c’était lui qui allait devoir être le représentant de Malene dans ce palais. Situation qui gênait le garde du corps, peu au fait des méthodes de la politique et de la diplomatie.
Le sultan les avait donc fait venir dans un jardin, où les trois hommes se retrouvèrent seuls. Il fallait avouer que Qassim Anar était extrêmement prévenant envers Korien, et évita, tout au long des présentations, de lui poser des questions trop gênantes. Gingens se surprit à penser que cette situation devait déjà s’être présentée de nombreuses fois à lui.

« Ainsi, vous venez de la lointaine Teikoku ? demanda Qassim Anar, en piochant dans une coupelle de dattes.
-C’est en effet mon origine, répondit Korien. L’impératrice Junnyi et l’empereur Yoritomo m’ont choisi pour les représenter. Enfin, ils ont choisi leur fille, la princesse Nynaeve. Et ils m’ont désigné pour me charger de sa sécurité sur le continent. »

Les mots de Korien étaient un reproche à peine voilé fait au sultan, mais celui-ci ne sembla pas en prendre ombrage.

« Et puis-je savoir pourquoi avez-vous choisi Gingens et Lucidia Tucil pour vous introduire les cours royales ?
-Je me permets de répondre à sa place, ô sultan, répondit Gingens. Il se trouve que comme vous le savez sans doute, mon épouse et moi-même avons beaucoup voyagé sur le continent, et de par le sang royal qui coule dans mes veines, il nous a souvent été donné d’être reçus par les dirigeants des différents royaumes. De plus, les exigences que vous connaissez mieux que moi de la politique et de la diplomatie me poussent à me tenir fréquemment au courant des différents changements politiques. Et vu que mon père ne semble toujours pas avoir l’intention de nous quitter, Lucidia et moi-même, nous nous sommes spontanément offerts, afin de reprendre la route et de revoir de vieux amis.
-Je suis certain, répondit le sultan, que Dalya apprécie votre initiative. Elle voit peu de gens à part des prétendants depuis un tour, et je crois que la présence de votre épouse lui fera du bien. Combien de temps souhaitez-vous rester ?
-Aussi longtemps qu’il le faudra, répondit Gingens. D’ailleurs, puisque nous parlons de mon épouse, ne serait-il pas de bon ton d’aller chercher les dames qui nous accompagnaient ?
-Il est bien tard pour cela, répondit le sultan. Ne les dérangeons pas plus ce soir, je pourrai toujours rencontrer la princesse demain matin. »

Il avait prononcé cette dernière phrase en regardant Korien, avec le regard d’un homme qui cherchait à montrer sa supériorité.

« Vous savez, sultan, répondit Korien, la princesse Nynaeve est habituée à veiller tard, car elle devra hériter du trône.
-Ma fille aussi doit hériter du trône, et je ne la crois pas si endurante, répondit le sultan. »

La discussion se poursuivit ainsi. Gingens put assister à une joute verbale entre cet homme et cet elfe. Les deux protagonistes, à n’en pas douter, ne s’appréciaient pas, et Gingens pouvait aisément voir pourquoi. Korien n’aimait pas les traditions de Ram, et il l’avait clairement fait savoir au sultan, qui n’avait pas apprécié la façon dont Korien lui avait parlé, et défendait son point de vue bec et ongle. Aucun des deux ne monta d’un don dans la conversation, faisant assaut de politesse dans leurs reproches, mais cela ne trompait personne.
Mar 12 Mai 2015 - 18:54
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: