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[Terminé]Une armure dans la neige [PV Gingens Tucil]
Borth Spadler
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Date d'inscription : 09/09/2015
Chevalier de Rouille
Borth Spadler
Borth s'était arrêté sur le coté d'une route au alentours des marches d'aciers, il faisait froid mais Borth avait vécu pire chez les nécromanciens. Pinwil restait à regardé la route debout et Borth était simplement dans l'attente d'un convois de marchands histoire de récupérer des vivres qui commençait à manquer.

Cela faisait quelques minutes que Borth attendait et la neige commençais à le recouvrir mais il restait assis dans le froid sans bouger et Pinwil restais aussi debout à coté de lui ils ressemblais à des statues comme ça.

Le chevalier était perdu dans ses pensés repensant au nombre de compagnons qu'ils étaient avant l'incident du village et maintenant il était seul...

Borth commençait à s'endormir.
Ven 16 Oct 2015 - 22:10
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Gingens Tucil
Messages : 17
Date d'inscription : 27/04/2015
Gingens Tucil
Gingens flatta l’étalon qu’on lui avait donné. L’animal était frustré de devoir prendre la route alors que la neige avait commencé à envelopper le royaume, et Gingens partageait tout à fait son inquiétude. Après tout, il avait entendu parler de l’absence de route, ce moment où l’hiver était si dur dans les Marches que les routes disparaissaient totalement. Mais il ne s’attendait pas à cela. Les neiges étaient arrivées exceptionnellement tôt cette année. A moins qu’il n’ait lui-même encore de nombreuses choses à apprendre sur la région de sa mère ?
Les deux hypothèses étaient possibles. Toujours était-il qu’il avait laissé momentanément Lucidia, Korien et Nynaeve à la Gardienne, dans le but d’aller à la Noire rendre une brève visite à sa mère. Même s’il lui en voulait un peu d’avoir abandonné son père lorsqu’il s’était marié pour se consacrer à sa cité, il ne pouvait pas manquer cette occasion d’aller la retrouver. On avait toujours appris à Gingens à maitriser ses émotions, mais il trouvait normal pour sa part qu’un fils profite de toute occasion possible pour voir sa mère. Il ne faisait donc pas montre d’une non-maitrise de lui-même en se déplaçant ainsi.

Et il était donc, lui, Gingens Tucil, prince de Tanequil des Iles de Jade, à mi-chemin entre la Gardienne et la Noire, sur le dos d’un cheval. Derrière lui, deux soldats de la Gardienne. Deux chevaliers qui normalement seraient lourdement armurés et armés. Mais pour le voyage, ils avaient délaissé leur traditionnel équipement et s’étaient plutôt intéressés à des vêtements chauds et confortables. Mais le marteau de guerre, traditionnelle arme des chevaliers lourds des Marches, pendait à leur ceinture. Finement ouvragé, il était le produit des meilleurs forgerons de la Noire où ils se rendaient justement.

Ce fut l’un d’eux qui, après deux heures de voyage environ, remarqua les deux personnes assises dans la neige. Ils poussèrent leurs montures au galop, inquiets. L’hiver des Marches étaient un hiver qui ne pardonnait pas. Quand ils arrivèrent, ils hélèrent les deux hommes.

« Le bonjour messieurs ! les salua Gingens. Avez-vous perdu votre route ? »
Sam 17 Oct 2015 - 12:11
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Borth Spadler
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Chevalier de Rouille
Borth Spadler
« Le bonjour messieurs ! les salua Gingens. Avez-vous perdu votre route ? »

Borth releva la tête, dès qu'il se rendit compte qu'il avait des personnes en face de lui il se leva faisant tomber la neige si c'était posé sur son armure et tira son épée en faisant un pas en arrière.
Pinwil fit de même mais au lieu de reculer il mit directement une estoc dans l'épaule d'un des deux gardes avant qu'il puisse sortir son marteau. La respiration de Borth était forte et raisonnait dans son heaume:

-Votre...nourriture est à moi...mais vous devez mourir...

Borth se mit en position prêt à tuer et l'adrénaline d'avoir été réveiller le rendait encore plus vif sous son armure lourde. Cependant il avait encore l'esprit un peu ailleurs et une erreur de sa part ne serrait pas étonnant.
Sam 17 Oct 2015 - 23:36
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Gingens Tucil
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Gingens Tucil
Le garde bousculé, un certain Miroslav, recula. Puis l’étranger prit la parole.

« Votre nourriture est à moi, mais vous devez mourir. »

Aussitôt, Miroslav passa devant Gingens.

« Passez derrière-moi mon prince ! »

L’autre garde, Elam, s’avança également, marteau de guerre en main. Les deux étaient des chevaliers des Marches. Gingens avait confiance en eux, ils étaient capables de vaincre ces vulgaires bandits. Après tout, ils étaient bien entrainés, et rompus aux combats face aux peaux-vertes des Montagnes du Nord du Monde. Ils pourraient se débarrasser de ces idiots.
Ça, c’était sans compter l’étrange homme qui était debout quand le trio était arrivé. Il encaissa stoïquement les violents coups de marteaux qui lui furent infligés, et quand un cheval le frappa de ses sabots ferrés, il ne recula pas d’un centimètre, pas plus qu’il ne broncha. Au contraire, il évantra le cheval dressé de son épée, celui d’Elam, le faisant chuter à terre dans un cri de surprise auquel se mêlait le hurlement de douleur de la bête.

« Sorcellerie ! pesta Miroslav, s’apprêtant à charger avant que l’étrange homme masqué n’achève son camarade. »

Mais il fut interrompu par Gingens.

« Non ! dit-il. »

Ce simple « non » donna hélas le temps au malheureux Elam de mourir, et à l’homme de se tourner vers eux.

« Nous ne pouvons pas lutter contre de tels pouvoirs, dit Gingens en tournant bride. »

Miroslav le suivit en pestant. Les deux cavaliers se dirigeaient désormais au galop, laissant les deux hommes à pied loin derrière eux, vers la Noire. Gingens avait bon espoir d’y parvenir pour alerter la garde avant que la neige ne chute plus encore, rendant toute poursuite des criminels impossible. Une larme coula sur sa joue, et il se jura que même si la neige devait tomber, il aurait sa vengeance. Pour le malheureux Elam. Car un tel meurtre ne pouvait rester impuni.
Miroslav semblait comprendre sa pensée, à un détail près.

« Nous aurions dû continuer vers la Gardienne, dit-il.
-Tu t’y essayes si tu veux, répondit Gingens. Qui sait de quoi ce mage et son acolyte sont capables ? Je préfère aller trouver ma mère, maintenant que nous sommes partis vers elle. Les soldats de la Noire ne sont certes pas aussi talentueux que ceux de la Gardienne, mais ils sauront quoi faire. Et il y a plusieurs sorciers des glaces parmi eux. Nul doute qu’ils sauront opposer une résistance magique à ce maudit homme. Et il payera. Je t’en fais le serment, mon ami, il payera pour son crime. La mort d’Elam ne restera pas impunie. »

---

De fait, aussitôt que Gingens, arrivé tard le soir en ayant presque fait tomber son cheval d’épuisement, eut fini de raconter son aventure à sa mère pourtant en robe de nuit, celle-ci ne manqua pas de manifester sa colère.

« Un meurtrier, dit-elle. Sur mes terres ! Rassemblez immédiatement tout ce que cette Cité compte de chasseurs ! Gingens mon fils, tu viens avec moi. Miroslav, tu es épuisé, va dormir.
-Je veux… tenta le chevalier.
-Si je m’écoutais vous iriez tous les deux gouter un repos bien mérité, l’interrompit la dame de la Noire sur un ton catégorique. Mais contrairement à toi, mon fils a encore besoin de devenir un homme. »

Un homme. Ce mot était insultant pour Gingens. Il avait été habitué à ce qu’on le considère comme un faible durant toute son enfance, car ayant grandi au sein des Iles de Jade, où la force était respectée. Que pouvait-on faire d’un infirme alors ? Sa mère l’avait toujours protégé, de même que Liriel. Ces deux femmes avaient tout mis en œuvre pour qu’il considère l’intelligence et la vertu comme de bien meilleures guides que la force brute. Mais pour autant, si Liriel le considérait toujours comme un homme accompli, sa mère avait changé quand elle avait quitté son père il y a un tour. Elle était retournée vivre dans les Marches, où la force était à nouveau respectée. Ici, les hommes se vantaient de pisser plus loin et boire plus longtemps, et les femmes n’étaient pas en reste à ces concours, c’était le moins qu’on puisse dire ! Alors sa mère avait commencé à demander à Gingens de devenir un homme. Et ce mot avait recommencé à le blesser. Dans la bouche d’un autre, il lui convenait. Dans celle de sa mère, il le blessait.
Mais il n’eut pas son mot à dire. Sa mère voulait qu’il assiste à cette exécution. Alors, bien que fatigué et n’ayant pas d’autre envie que d’aller trouver un lit quelconque, il alla seller un nouveau cheval. Il eut la chance de pouvoir dormir deux petites heures, le temps que tout soit prêt. Un sorcier et une sorcière des glaces accompagneraient l’expédition vengeresse. Une dizaine de soldats entrainés et montés à cheval les accompagnaient. Un d’entre eux était un dvor, les autres des chevaliers. Enfin, sa mère fit son apparition. Ses derniers morts avaient profondément blessé Gingens, mais en cet instant, il fut fier d’être son fils. Sur son cheval noir, sa mère, en amure de cuir, les pieds enfoncés dans de lourdes bottes noires posées sur des étriers métalliques sans décorations ni fioritures, une lance dans la main et un cor dans l’autre, accompagné de pas moins d’une vingtaine de gros chiens aboyant et excités par la chasse qui s’annonçait, apparaissait comme une véritable déesse de la chasse. Et en cet instant, il était fier d’être celui qu’elle appela…

« Mon fils, dit-elle. Puisque c’est toi qui sait où est mort le malheureux Elam, c’est à toi de nous y mener. Nous devons agir vite, car bientôt, la neige recouvrira les routes, et sortir de la ville confinera à la folie. Voilà la raison de notre départ précipité. Mais ne t’y trompe pas, chacun de ces hommes est prêt à se battre autant que toi. »

Elle lui donna le cor. Il en fut ému.

« Montre-moi que tu es digne de m’appeler Mère. Amène-moi vers ces bandits. Et à la fin de ce voyage, nous coulerons leurs corps dans le fumier. »
Jeu 29 Oct 2015 - 10:55
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Borth Spadler
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Chevalier de Rouille
Borth Spadler
Borth voyant les deux hommes s'éloigner ne tenta pas de les suivre, cependant il se doutait que des gardes allait rappliquer, il s’engouffra alors dans la foret enneiger prenant soins de ne pas laisser de trace de pas trop évidente.

Après un peu de marche, il remarqua une petit maison entre les arbre, surement une maison de bûcheron, un feu de cheminer éclairait l’intérieur de la maisonnée, mais bon habitant s ou pas cela n'allait pas arrêter le chevalier. Il se rapprocha doucement de la porte, frappa un coup, un bruit de serrure se fit entendre la porte s'entrouvrit un homme couvert chaudement ouvrit un air amical une barbe brune, mais avant même qu'il est pu dire un mot du sang coulait de sa bouche, la lame de Borth était enfoncé dans son l'estomac, le chevalier, la retira dans coup sec et le barbue s’écroulât lourdement au sol. Après se meurtre des cris retentirent, Borth regarda deux enfants une fille à peu prêt 14 et un garçon 9 ans à vu de nez. Pinwil s'avança vers les deux enfants et leur ôta la vie.
Borth enterra les cadavres se mis à genou devant les amas de neiges et ne lâcha qu'un mot:
-Désolé...
Il se releva emporta le plus de vivres disponible dans la maison et repris sa route, d'un pas lourd Pinwil sur ses talons. Restant dans sa dépravation, le fier chevalier d'Asdubra, tuant des enfants, pour ne pas assumer ses crimes...

Au bout d'une heure de marche Borth s'écroula de fatigue, s'appuyant contre un arbre, posant son épée à coté de lui et fermant les yeux et son compagnon masqué debout arme à la ceinture sans bouger.

Dans ses rêves il revoyait sa femme, ses camarade, son chef tous réunit pour son mariage il s'est paré de ses plus beau vêtements et voit sa femme s'avancer vers l'autel si belle...mais tout devient de plus en plus sombre jusqu'a ne plus rien voir il tente retrouver sa femme mais il n'y a plus rien, il est seul...

Borth se réveille en sursaut une multitude personnes armées en face de lui il tire son épée au clair tout comme Pinwil.
Mer 15 Juin 2016 - 11:34
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Gingens Tucil
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Date d'inscription : 27/04/2015
Gingens Tucil
La traque n’avait pas été longue, car le meurtrier avait laissé de nombreuses traces lors de son court déplacement. Déplacement durant lequel il avait assassiné une famille de bûcherons, qui vivaient proches d’un petit village. Les habitants du village furent horrifiés par l’annonce des meurtres, et plusieurs d’entre eux se joignirent à l’expédition de guerriers des Marches. L’odeur du sang et de la vengeance imprégnait l’air, et les chiens de sa mère étaient tout excités à l’idée de l’hallali approchant. Tous ici, hommes comme animaux, voulaient faire couler le premier sang. Pourtant, quand les meurtriers furent en vus, un simple poing levé de sa mère, accompagné de quelques sifflets à destination des molosses, suffit à établir un silence glacial. Ils étaient à une distance respectueuse des tueurs, afin de ne pas se faire surprendre, mais en même temps assez proches pour qu’ils se fassent entendre.

« Montre-leur le genre d’homme que tu es devenu, dit Katarina à Gingens, en lui calant sa lance dans la main. »

Gingens paniqua, puis il vit les chiens, sur les sifflets de sa mère, se réunir autour de lui. Il comprit qu’il allait devoir charger lui-même. Il serra les dents. Encore une humiliation, à n’en pas douter. Puis il chargea. Cela ne manqua pas. Il fut sauvé par l’intervention des chevaliers des Marches, et par l’envie de sang des chiens, qui valaient bien dix guerriers, même quand leur meneur était désarçonné. Finalement, sans qu’il n’y fasse attention, les guerriers des Marches capturèrent les deux criminels. Et c’est enchainés que ces derniers durent les suivre à la Noire. Ce dont Gingens se fichait. Seul importait le regard glacé que sa mère avait pour lui sur le chemin du retour, tandis qu’elle caressait la carcasse d’un chien mort, posé devant elle sur son cheval.
Sam 25 Juin 2016 - 23:08
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Borth Spadler
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Chevalier de Rouille
Borth Spadler
Finalement rapidement Borth avait été maîtrisé en même temps il était épuiser et ce n'était pas vraiment un combat sa seule victime avait été un chien.

Les garde l'avait enchaînés et les regards haineux était rivé sur lui, et il était partis pour se faire exécuter, mais le chevalier ne comptait pas mourir, c'était une finalité trop simple à sa vie, mais à part avec beaucoup de chance la situation ne semblait pas comporter beaucoup d'issu. Mais tout ce que voyait Both était de vieux souvenirs, le froid ainsi que la fatigue l'avait mis dans un état léthargique. Un garde le réveilla rapidement avec un coup de masse dans le ventre quand il commença à traîner le pas.

----------------

Borth immédiatement après son arrivé fut jeté dans un cachot en attendant son exécution, lui enlevant son armure et son arme, le cadavre de Pinwil, fut jeté dans une fosse commune.
Dim 26 Juin 2016 - 2:27
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Gingens Tucil
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Gingens Tucil
De sa fenêtre, Gingens observa le spectacle. Le meurtrier était emmené sur la place publique, devant une grande foule amassée pour l’occasion. La mise à mort d’un meurtrier qui avait tué un fier soldat de la Gardienne ainsi qu’une innocente famille de bucherons, c’était une occasion de se réjouir. Et la dame de la Noire, la mère de Gingens, avait la réputation d’être particulièrement inventive avec les meurtriers. Elle avait toujours régné d’une main de fer sur sa cité après tout. Beaucoup disaient que cela seyait à la ville, qui n’était somme toute qu’une immense forge. Avoir à sa tête une dame de fer était particulièrement adapté.

Le châtiment qu’elle avait imaginé pour l’occasion était la remise au goût du jour d’une vieille technique d’exécution. L’écartèlement. Gingens frémit. Il n’y avait qu’en Ram qu’à sa connaissance, on pratiquait encore de telles atrocités sur le continent. Le condamné vit ses quatre membres être attachés à de fiers et lourds chevaux des Marches d’Acier, qui au son des coups de fouet se mirent à avancer dans quatre directions différentes. Ce fut rapidement terminé.

Gingens n’avait pas souhaité se rendre sur place en souvenir de l’humiliation qu’il avait subit. Il savait que toute la ville était déjà au courant. Il savait que toute la ville en riait. Il savait que des moqueries fuseraient la prochaine fois qu’il sortirait. Mais il n’en avait désormais cure. Le regard de sa mère, voilà ce qu’il craignait.

Lorsqu’il repartir retrouver Lucidia, le lendemain, il n’alla pas lui dire au revoir.
Mar 12 Juil 2016 - 20:08
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