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[FB][PV Shiumei] Wormboy
Alden Galaz'ar
Messages : 40
Date d'inscription : 01/04/2016
Age : 255
Localisation : Dans le monument aux morts.
Première Fortune d'Oro
Alden Galaz'ar
La perle ignore sa valeur, la fleur son parfum ; pour l'emporter sur la perle et la fleur, jeune fille, ignore ta beauté.



« Qu'en penses-tu mon enfant ? disait l'Elfe en laissant courir ses doigts sur le drap de tissu. La Maison Galaz'ar semble bien y être parvenu.

Et laissa Shiumei contempler de ses yeux, puis toucher de ses doigts, le drap blanc.

- Je viens enfin de créer la soierie parfaite. L'immaculée fibre. La toile à peindre parfaite.

Il désigna du doigt les immenses tréteaux de bois qui servaient de chevalet afin de soutenir les toiles démesurément grandes que le Comte aimait collectionner. La plupart étaient vierges. Sur les autres, on trouvait essentiellement des représentations picturales de sa propre personne. Des heures, des journées entières de pause, servant à immortaliser le Comte de Galaz'ar au fil des Tours. Enfin, quelques toiles représentaient simplement des tâches de peintures -cela ne pouvait être que de la peinture, n'est-ce pas ?- rouge sur fond blanc, dans une disposition tout-à-fait singulière. Il semblait sur certaines que le peintre -sans nul doute Alden- avait laissé la peinture s'installer à sa guise, giclant, coulant, sans réelle envie de figuration.
De nouveau, le Comte Elfe Noir caressa le tissu blanc que ses employés et serviteurs venaient de creer. La douceur sous les doigts était digne de draps royaux ! Même Lune-Pâle ne devait en posséder de tels.

- Mais cette fibre a été conçue, selon ma volonté, pour Finil, poursuivit Alden. Pas question de gâcher une telle beauté en la flétrissant. Ce textile a une élégance jusqu'à présent inégalé. Juge, ma fille.

D'un claquement de doigt, un des domestiques du Comte laissa couler le contenu d'une amphore sur la toile qui s'imprégna bien vite d'une tâche pourpre que la lumière paraissait caresser.

- Du vin simplement, soupira le Comte. Mais vois comme le blanc de ma toile aime embrasser ce rouge purpurin. Vois comme les couleurs s'harmonisent ensemble !

Il prit sa fille avec lui et tourna le dos à la salle artistique dans laquelle il se trouvait, bordée d'immenses verreries.

- Je devrais la commercialiser, bientôt. Très vite, toutes les grands familles du Royaume se les disputeront.

Et il emmenait sa fille, au travers les couloirs du manoir. C'était l'arrivée récent des premiers jours de Vamyse sur Oro. Le soleil éclairait toutes choses, on sentait dans les fleurs s'ouvrir et frémir les chairs. L'atmosphère avait des odeurs de fruits et de pétales. Le Comte aimait cela. Une main froide sur l'épaule de sa fille, il la conduisit dans une autre pièce du manoir. Tout en Alden respirait la perfection, que ça soit dans ses allures, ses attitudes ou ses habits.

- Une autre de mes créations est également prête, ajouta le Comte. Je veux te la présenter.

Ils descendirent un escalier, passèrent dans une pièce secrète qui se trouvait sous le manoir. Shiumei devait être surprise de l'absence de lumière. Habituellement, le manoir était toujours éclairé. Mais l'Elfe Noir son père était nyctalope, et l'obscurité ne le gênait nullement. Ils dépassèrent une grille, puis pénétrèrent dans une sorte de chambre non meublée qu'aucune lumière naturelle ne baignait. Escorté par plusieurs domestiques, ces dernières abaissèrent humblement la tete lorsque Alden et Shiumei les dépassèrent enfin. Le Comte poussait plus sa fille en avant qu'il ne l'y invitait.

Alors, sur une table, elle put voir un jeune enfant qui semblait dormir. Ses paupières était closes. Shiumei remarqua enfin, accroché partout sur les murs, épinglés, des papillons de toutes tailles et de toutes espèces. Et pas que. Il y avait également des chenilles, des vers, des larves et des cocons. Le jeune garçon, tout à fait pale, gardait les bras le long du corps et les paupières bien closes. Alden ordonna que la lumière soit faite, et deux domestique vinrent éclairer le dormeur immobile. Alors, Shiumei put voir que ses paupières avait été cousues. Ses jambes de même, l'une avec l'autre, tandis que ses bras étaient épinglés le long de son flanc.

- Tu sais ma fille, reprit le Comte un sourire au coin des lèvres, que je déteste les insectes. Ils sont nuisibles pour les plantes et les fruits. Mais je suis forcé d'admettre qu'il y a bien quelque chose que j'admire chez eux.

Et il caressa du bout des doigts, comme s'il fut en verre, le corps nu de ce jeune garçon au teint pâle, si pâle et immobile qu'il semblait sculpté dans le marbre le plus parfait qu'il soit.

- La métamorphose. L'évolution.

Et il tourna ses yeux brillants vers sa fille.

- Le ver qui prend son envol afin de devenir papillon. A l'image de la graine qui croît sous la terre afin de devenir un jour une magnifique fleur qui s'ouvrira aux rayons de Lotyë.

Le Comte tira alors de sa ceinture un couteau en argent, et entreprit de rompre un à un tous les fils qui emprisonnaient son "wormboy". Lorsqu'il ouvrit les yeux, tombant nez-à-nez avec l'Elfe Noir, l'enfant se noya dans ses larmes. Mais il pleurait silencieusement. Le Comte le prit au bras et entreprit de quitter la salle.

- Suis-moi ma fille. La métamorphose n'est pas encore faite.

Et il emmena sa toute nouvelle oeuvre d'art prendre un bain. Entièrement nu lui aussi, le Comte de Galaz'ar, beau comme à son habitude, s'attelait à laver les joues du petit, le décrassant de l'imperfection de telles larmes. Pas une cicatrice, pas un hématome sur sa peau laiteuse. La blancheur du garçon était si étrange qu'il ne paraissait pas véritablement humain. Une fois que l'Elfe Noir l'eut bien débarbouillé, il invita sa fille, debout près de la gigantesque baignoire thermale et qui regardait, à entrer elle-aussi dans l'eau.  

- Si tu veux comprendre la corolle et la fleur, avança le Comte en retirant les tous derniers lambeaux de fil sur le jeune enfant, tu dois comprendre la métamorphose. Maintenant que j'ai libéré le ver du cocon, des ailes doivent lui pousser.

Et il hocha la tête à l'attention de sa fille.

- Je te fais cadeau de la larve, ma fille. Eblouis-moi en invoquant le papillon, d'accord ?

Comme Shiumei ne paraissait pas convaincu, il releva légèrement sa tête du bout de son index et reprit, d'une voix si douce qu'elle faisait frissonner.

- Tu es d'accord, n'est-ce pas ?

Alden sortit de son bain, on lui passa un peignoir. Ses domestiques aidèrent l'enfant à en sortir également, et on le vêtit. Il était pour le moment incapable de marcher.

- Pour la première fois dans l'histoire de Ryscior, sourit de toutes ses dents Alden, je vais recréer la métamorphose. Je ferai de cette larve un ange.

Il disparut dans le couloir en annonçant :

- Promène-le un peu. Qu'il prenne le soleil. Qu'il s'épanouisse. Après tout, cette petite graine est un peu comme ton petit frère, n'est-ce pas ? »


Spoiler:
Mar 14 Mar 2017 - 12:58
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Shiumei Rokeinawa Galazar
Messages : 131
Date d'inscription : 30/10/2015
Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Shiumei regardait son père partir. La perfection était un art qu'elle atteindrait peut être un jour. Un art magnifique, et que peu comprenait la réel importance. Même si elle savait que son père la comprenait, la construisait et l'adorait, elle ne savait si elle y arriverait. Mais ce n'était pas le sujet du jour. Cet enfant doit être accueilli tel un prince, par le domaine Galaz'ar. Cette perfection allait être éternisé et elle devait profiter de ses derniers instants dans ce monde, si c'était ce que son père désirait. Et même si il le désirait en vie, elle répondrait à ses attentes, comme toute bonne fille Galaz'ar. 

- Suivez moi, jeune homme. Le domaine Galaz'ar a de nombreux endroits magnifiques, un délice pour les yeux méritant. Ou peut être avez-vous faim? dit-elle d'une voix charmante. 

Mais l'enfant n'osa pas répondre. Il regardait avec une certaine peur, Shiumei. Un peu comme une bête blessée regardait le prédateur qui l'attirait à sa fin. Mais Shiumei n'était en rien cela. Sa montée en perfection n'était pas une fin mais une éternité dans l'art. Un roturier, comme il devait sûrement l'être, ne pouvait désirer mieux comme destin. Sa vie futile serait fini et commencerait une vie de beauté. Enfin, sa vie aurait une utilité dans ce monde. Il ne serait plus quelqu'un ne valant rien, tel un moucheron à écraser mais égalerait le niveau des puissants. N'est pas cela, la perfection? 

- Le comte Galaz'ar, mon père, ne te veut aucun mal. Il ne vient que ton bien. Il te veut avec lui, te nourrir, te regarder, t'élever à son niveau. Tu ne voudrais pas? Viens, suis moi. Je vais te montrer ce qu'il t'attend si tu le désires. 

Et l'enfant, méfiant, avança d'un pas vers Shiumei. Mais il avait quelque chose de nouveau dans ses yeux, l'envie. L'envie de voir ce que vivent les puissants. Et sous les encouragements de Shiumei, petit à petit, pendant de longues minutes, la crainte fut remplacé par l'envie. 
Et c'est ainsi qu'il suivit Shiumei, en restant d'une certaine façon discret, par légère crainte. L'homme ressemble des fois aux animaux. Cela se voit dans énormément de choses, dont cette crainte perpétuelle et éternel, caché sur ses épaules dont il ne peut quitter entièrement. On dirait presque un monstre, ou un voleur, près à surgir au pire moment pour te faucher, te désemparer et te regarder, abandonné.

~~~

Un petit bout de chemin les mena tous les deux dans le salon des dames, dont elle était la principale occupante vu que le manoir était bien souvent vide, sauf lors des galas. Elle claqua des mains pour faire appeler un serviteur qui se dépêcha d'apporter de quoi restaurer pour elle et le jeune homme, ou plutôt le jeune garçon, si on se référait à son apparence. Elle se demandait d'ailleurs où son père avait déniché telle créature. Un garçon, blanc laiteux pouvant rendre jaloux les morts mais ce n'était pas le mieux selon elle. Ses yeux, bleus azurs, tel un océan où l'on pouvait se perdre des heures et des heures, à le fixer encore et encore et encore... Ce bleu parfait mélangé à la blancheur de sa peau. Elle y voyait une plage de sable blanc, de sable fin. Elle y marchait et regardait la mer azur, s'étendre à l'infini. D'un côté, elle voyait l'éternel mer et de l'autre du sable et seulement du sable, jusqu'au bout du monde. Cela lui donnait presque des vertiges de l'imaginer... 
L'appel du serviteur la rappela de ce monde, et elle reprit conscience qu'elle fixait depuis tantôt le garçon, apeuré par son attitude. Elle invita le serviteur à rentrer d'un geste discret de la main tandis qu'elle s'excusa.

- Je m'excuse de mon attitude. J'étais perdu... J'étais perdu dans mes pensées. Mais servez vous, ces petits gâteaux sont délicieux. 

Elle agissait tel que son père lui avait appris à agir en présence d'invité de qualité de marque. Et n'était ce pas là un de ces invités, comme on voit peut être qu'une fois dans sa vie. Un enfant blanc laiteux, une perfection de blanc. Elle pourrait encore se perdre si elle le désirait mais elle ne le devait pas. Ce n'était pas ce que son père lui avait dit de faire. 

- Mais j'en oublie la politesse. Comment t'appelles tu, jeune homme?  

L'enfant avait foncé sur les confiseries comme si il n'avait plus mangé depuis longtemps. Il ne mangeait sans aucune grâce, ayant presque oublié la compagnie de Shiumei. Mais la question le remit sur le droit chemin, tandis que la nourriture lui avait enlevé toute méfiance et une partie de son silence.

- Jean... Je m'appelle Jean, madame... Les gâteaux... Les gâteaux... Ils sont délicieux.

Shiumei se mit à rire. Il venait l'appeler madame. Elle qui n'était qu'une créature de pureté et de chasteté. Elle n'aurait pas si prêt un contact physique pour qu'on puisse un jour lui donner un tel nom. Elle n'était que la fille du comte Galaz'ar, première richesse d'Oro. 

- Je ne suis pas une dame. Je ne suis qu'une demoiselle. Mais tu peux m'appeler par mon prénom si tu le désires. Je m'appelle Shiumei. 

- Bien sur, madame... Shiumei.

La discussion continua sans grand intérêt. Elle apprit qu'il venait de bien plus loin que les terres d'Oro et que ses parents l'avaient vendu à des agents du comte. Ils n'arrivaient plus à vivre, les terres devenant pauvres. La proposition de l'achat de leur fils qui serait élevé par un riche comte, presque comme un de ses plus beaux biens avaient été une bénédiction pour eux. Ils n'avaient pas hésité un seul instant. Elle apprit aussi que le jeune Jean n'avait même pas 8 tours. Un être parfait et jeune. Un don des dieux, ou plutôt un don de Filyon. Et tandis qu'elle apprit cela, Jean se restaura de gâteaux, de confiseries et bien d'autres choses dont les enfants adorent.
Mer 15 Mar 2017 - 14:15
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Alden Galaz'ar
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Localisation : Dans le monument aux morts.
Première Fortune d'Oro
Alden Galaz'ar
Tout en moi est devenu beauté et radieuse
Perception des folles natures délicieuses.



Le Comte Alden Galaz'Ar laissa reposer sur le coin de son bureau la tonne de paperasse qui le pressait depuis des heures. Il avait pour habitude, bien sur, de laisser à ses secrétaires, notaires et comptables, tout ce qu'il pouvait leur laisser, mais en tant que maître suprême de ses actions, il était bien obligé de parapher, signer ou apposer son sceau de temps à autre. Le Comte songea qu'une sortie au grand air, dans ses jardins, lui ferait le plus grand bien. Combien de temps n'avait-il pas chassé ?

Il laissa derrière lui son manoir, son bureau et ses calligraphies afin de se mettre en selle. Bien paré dans son pourpoint de fin camelot lacé de fils d'or et d'argent, arbalète au côté, arc et carquois dans le dos et épée frappant contre sa hanche, il éperonna sa monture. L'Elfe Noir et sa petite cour s'enfoncèrent sous les feuillages.

Lorsqu'il revint de chasse, le Comte de Galaz'ar, plus riche d'une carcasse de biche, de trois faisans et deux perdrix, croisa sa fille ainsi que le jeune garçon larve qui la suivait, tête basse et en silence. Sans mot dire, il mit pied à terre, confiant sa monture et ses proies aux esclaves et domestiques du manoir.

Le comte avança vers sa fille, qui s'apprêtait à la saluer. Alors, sans crier gare, il encocha une flèche à son arc et la pointa sur la nuque du garçon ! La flèche frottant son menton obligeait le jeune wormboy à lever la tête, regardant l'Elfe Noir dans les yeux. Shiumei n'avait pas osé parler en assistant à la réaction de son père. Tout s'était déroulé en une seconde !

« Des semaines, ma fille. dit le Comte. Des semaines que je t'ai confié l'éducation et la métamorphose de cette larve. Et au lieu d'assister à l'envol d'un magnifique papillon, que vois-je en revenant de chasse ? Un ver, misérable, couvert de boue et dont la seule vue me courrouce !

Il tira un peu plus sur la corde de son arc, les dents serrés. Il ne regardait pas Shiumei en parlant, mais bel et bien le jeune garçon.

- Est-ce en compagnie d'un tel insecte que la fille unique du Comte de Galaz'ar doit paraître ? Je ne crois pas. »

Et il s'apprêtait à décocher la flèche.
Mar 21 Mar 2017 - 18:57
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Shiumei Rokeinawa Galazar
Messages : 131
Date d'inscription : 30/10/2015
Comtesse Galaz'ar
Shiumei Rokeinawa Galazar
Quand il s'apprêta à décocher la flèche, elle se mit devant pour empêcher le comte de passer à l'acte. N'importe qui y aurait vu un signe de gentillesse mais l'intérêt était tout autre. La gentillesse n’était pas quelque chose avec lequel Shiumei avait du temps à perdre, même si cela pouvait arriver. Tout le monde a des moments de faiblesse ou fait des erreurs, même les plus grands de ce monde. Mais là, elle était en bonne condition pour montrer tout ce que son père lui avait appris. D'ailleurs la situation était d'une certaine manière comique. Ce n'était point la première fois que son père tendait une flèche dans sa direction. La première était pour le chasser, telle une animale pour la remettre sur le droit chemin, et la deuxième était fois se passait en cet instant.

- Père, la fille unique Galaz'ar ne doit point paraître comme cela mais elle doit aussi réparer elle-même ses erreurs.

Sur ces bonne paroles, que son père n'a pu qu'acquiescer. Il lui détendit son arc et lui tendit. Et elle, l'arc à la main, se mit à côté de son père et tendit l'arc, une fois celui-ci armée. C'était une première pour elle n'ayant jamais eu vraiment d'armes en main. Cela pouvait être considéré comme une erreur mais pourquoi la fille Galaz'ar aurait besoin de savoir se battre. Son père serait toujours là pour elle, même dans les pires instants.
Elle retient sa respiration, regarda une derrière fois dans les yeux le jeune homme et tira. La flèche se planta, par pur chance, ou malchance pour le garçon en plein dans sa poitrine, du côté droit. Il allait souffrir, jusqu'à que la mort le fauche. Ces derniers instants à cracher son sang, à tousser et à souffrir. Cela était une fin honorable pour un déchet, un sous homme à qui on avait tendu une perche mais n'ayant pas l'intelligence de la saisir. Quel gâchis...

- Allons-y ma fille, sa vue me révulse.

Mais avant qu'ils fassent le pas pour partir de ce champ et loin de l'erreur, elle dit une dernière parole à son père qui eut l'intelligence de l'accepter et de souligner même le génie de celle-ci.

- Père, ne devrions-nous pas dire à des serviteurs de le décharger hors du domaine. Une erreur ne peut nourrir notre domaine. Il ne vaut même pas ces honneurs.

Et c'est sur ses dernières paroles qu'ils quittèrent l'endroit pour regagner le manoir.
Lun 10 Avr 2017 - 19:21
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