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La Terre des Lézards
Chapelier
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Gardien du savoir
Chapelier
La Terre des Lézards

Physique du pays

Bordée au nord par la mer intérieure, au sud par l’océan, à l’ouest par un canal large d’une cinquantaine de mètres, et à l’est par l’Empire d’Ambre, la terre des lézards  est une langue de terre étroite. Auparavant le canal n’existait pas, la Jungle était directement en contact avec cet endroit. Mais les lézards ont creusé ledit canal.
Ainsi cette réalité appartient à une époque désormais révolue. Même si le climat est similaire à la Jungle, malgré la faiblesse présence des cyclones, les pluies tropicales, elles n’épargnent pas la région. Les hommes-lézards font attention de ne pas laisser la Jungle, défrichée en ces lieux par les humains il y a des siècles, repousser. Car un retour dans les conditions de vie qu’ils avaient auparavant ne les tente pas du tout. C’est dans ce lieu abandonné de tous que les lézards-pensants s’installèrent.

L’histoire de la Terre des Lézards

L’histoire de la terre des lézards se divise en quatre époques. Il fut un temps où elle appartenait à la Jungle, et où un village amazone vivait dans la région. Ce temps cessa au fur et à mesure que des humains venant d’une nation aujourd’hui disparue défrichèrent la lisière, avançant chaque jour un peu plus, et anéantissant au passage la tribu qui vivait en ces lieux. Ce fut le premier temps des lézards-pensants, s’inspirant de la civilisation amazone proche. Personne ne sait précisément, même les Anciens, d’où viennent les premiers lézards-pensants mais de nombreuses pistes émergèrent à travers leur histoire orale et chantée par souci de mémoire. Après où se place la vérité dans ce berceau de mystères ? N’est-ce pas après tout toujours modifié par l’apport d’un nouveau Ancien apportant sa pierre à l’édifice du savoir lézard.
Puis ce fut le règne de la Cité du Rubis. Pendant un millénaire, cette cité construire à la lisière domina toute la bande de terre. Mais elle fut à son tour détruite par l’attaque d’un dragon il y a un peu plus d’un tour à présent. Ceux qui vivaient dans des villages non loin de la cité s’apprêtaient à la reconstruire quand ils virent les hommes-lézards sortir de la Jungle.
Les hommes-lézards, ou lézards pensants, donnèrent un choix simple aux humains : vivre avec eux, car ils comptaient s’installer en ces lieux et revendiquer cette langue de terre comme la leur, ou partir. Les humains, intimidés par ces bêtes, choisirent tous le départ.
Les hommes-lézards s’installèrent alors en ces lieux, découvrant l’agriculture et la joie de vivre dans des maisons de pierres que les humains avaient laissées derrière eux. La première décision de leur roi, Kroxi, fut de creuser le canal qui séparerait la langue de terre de la Jungle. En effet, les amazones avaient attaqué le convoi formé par son peuple qui quittait la forêt, et il craignait qu’elles ne reviennent en plus grand nombre. Le canal, malgré sa longueur et sa largeur, fut creusé en un temps record, car les hommes-lézards sont un peuple fort et travailleur.
S’inspirant des maisons de pierres des humains, ils construisirent ensuite deux petits forts, un à l’embouchure sud du canal, et un à l’embouchure nord, afin de surveiller les allées et venues des navires qui empruntaient leur canal. Les deux forts furent équipés d’un ponton permettant aux navires d’accoster. Le principe mis en place serait simple : en entrant, le capitaine du navire payerait un droit de passage, qui serait symbolisé par un document authentifié par l’un des gardes du fort, qu’il suffirait de montrer au fort de la sortie en guise de laissez-passer. Les hommes-lézards avaient en fait découvert la redevance. Et si, au départ, un troc suffisait à acheter le droit de passage (les hommes-lézards l’acceptaient souvent en échange d’une caisse de vivres), les hommes-lézards apprirent, grâce à un envoyé du roi Asarith Lune-Pâle qui avait tout de suite vu l’intérêt qu’il y avait à se faire des amis de ces lézards, l’intérêt de l’argent. Et l’achat devint bientôt monétaire.
Kroxi prit d’autres grandes décisions pour son peuple, comme le fait que chacun devait disposer d’un carré de terre apte à le nourrir qu’il devait cultiver lui-même, mais aussi d’une maison de pierres qui devait l’abriter. Mais surtout, il prit vingt-cinq de ses meilleurs guerriers, en s’assurant qu’ils connaissent les rudiments de la langue commune, et leur demanda d’aller partout dans le monde, annoncer d’une part que le Royaume des Lézards était un royaume amical et pacifique, mais d’autre part apprendre du monde dans lequel son peuple vivait dorénavant.
Après cela, l’évolution fut encore plus raide. Le système de castes et les croyances alors assez élémentaires à cette époque se renforça d’autant plus, plus les rôles furent bien établis et sérieux. Chacun se devait d’avoir sa place dans cette nouvelle société. Après les envois des 25 meilleurs guerriers et le fait que la langue courante du Vieux Continent soit bien plus maitrisée, la naissance de la caste des adeptes de la voix, se divisant en les marchands, diplomates et explorateurs fut une nécessité et une grande force. Cela permit le renfort des liens entre ce royaume naissant et les anciennes entités du vieux monde. Ce fut d’abord le contact premier avec Oro, Puerto-Blanco et l’Empire d’Ambre qui engrangea la machine. En même temps que les liens se renforcèrent à coup de commerce et d’alliances, les savoirs et les concepts s’échangèrent qui permirent un renforcement de l’identité de ce nouveau royaume. Ensuite ce fut le tour des riches Kelvinois et Ramiens de se mêler du jeu. Aujourd’hui, la Terre des Lézards est un royaume en plein développement, encore en train de se chercher complètement, n’ayant pas fini de surprendre le monde face à son émergence et les possibilités qu’ils offrent. Peut-être est-ce en ce lieu que pourront se former les nouvelles alliances et les guerres de demain ?

Le peuple de la Terre des Lézards

Pour la majorité des races de Ryscior, les hommes-lézards ne sont qu’un mythe, une fabulation ou une folle rumeur colportée par des fous ou des incultes à travers le monde. Pour les moins septiques, même s’ils croient cette information, bien souvent ils nomment ceux-ci : les lézards. Dans leur esprit, ce ne sont pas moins que des lézards ayant évolué d’une certaine manière, ne faisant ainsi aucune différence entre les lézards communs à divers pays, les lézards géants de la Jungle et ces « hommes-lézards. ». Après la dénomination, des hommes-lézards vient quant à elle des premières races extérieures ayant eu contact avec ceux-ci. Au départ, ne sachant s’exprimer en langage commun, il a été communément adopté cette dénomination sans concertation avec les principaux concernés. Après quelque temps d’apprentissage de la langue commune, les hommes-lézards ont appris le nom que leur donnait l’ensemble des êtres de Ryscior, mais ont cependant préféré le nom de lézards-pensants, s’éloignant en quelque sorte de la race des hommes auxquelles ils ne sont aucunement apparentés. Ainsi un lézard-pensant se nommera toujours de cette manière à l’inverse du reste du monde qui donnera selon les informations dont ils disposent une de ses dénominations, quand celle-ci n’est pas tout simplement une injure pour l’appeler.
Les lézards-pensants sont physiquement des brutes énormes mesurant de deux-mètres à deux-mètres vint de haut. Leur peau écailleuse leur fournit une armure naturelle, leur queue leur permet de faire des mouvements de balayages, leurs mains et leurs pieds sont pourvus de griffes acérées, et leurs crocs sont aiguisés, et guidés par des mâchoires puissantes. Heureusement pour leurs adversaires, ils sont assez lents. Il est impossible de distinguer parmi eux les femelles des mâles, car leurs organes génitaux sont à l’intérieur de leurs corps et ne sortent que pour l’accouplement. Ils se reproduisent en pondant des œufs, qu’ils protègent farouchement.
Voici pour la courte description physique de ce nouveau peuple sorti des profondeurs de la Jungle. Pour leur histoire, de ce qu’ils ont révélé aux prêtres d’Antescior, laissèrent sans voix ceux-ci. Bien que leur tradition orale laisse planer le doute sur la véracité de leurs dires, si ce qu’ils ont affirmé est exact, alors les prêtres d’Antescior affirment avoir trouvé une race originaire de Ryscior qui a reçu le don de la civilisation sans l’aide divine. À en croire les lézards, en effet, ils commencèrent à fabriquer eux-mêmes leurs outils en imitant les amazones, car ils trouvaient ces idées pratiques. C’est à ce moment-là que naquit chez eux la notion de propriété et de vie en collectivité. Vinrent ensuite les légendes, la mythologie, et tout ce qui différencie un peuple civilisé d’un simple animal.
De même, les lézards ont, chose unique au monde, leur propre langue. Bien qu’ils soient de plus en plus nombreux à savoir parler la langue commune, leur langue maternelle est constituée de sifflements et de claquements de langue, et extrêmement difficiles à apprendre pour les humains.
Les lézards se veulent pacifiques, et essayent de plus en plus d’adopter les us et coutumes des royaumes humains qui leur sont rapportés par les vingt-cinq envoyés du roi Kroxi. Si certaines, telles que la guerre, leur paraissent tout à fait normales, d’autres, comme le fait de se rassembler de temps à autre pour s’agenouiller et vénérer la statue d’une divinité, leur paraissent à la fois étranges et ridicules en même temps. Mais dans l’ensemble, ils essayent de les adopter si celles-ci sont jugées utiles. Car les lézards considèrent que les peuples qui savent fabriquer des maisons si confortables et qui connaissent l’agriculture sans se contenter de la seule cueillette comme en avance et qu’il faut prendre exemple sur eux. En tout cas, tel était les préceptes au début de la découverte des civilisations de Ryscior. Aujourd’hui, une culture lézarde est en pleine émergence et s’inspire autour des concepts et des idées clés qui leur ont plu. C’est d’ailleurs pour cela que la religion, même s’ils n’ont pas complètement découvert ces subtilités, a été abandonnée pour privilégier leur philosophie de vie et leur croyance prônant une non-violence, à certains degrés bien sûr. Si vous attaquez un « Ancien », celui-ci ne défendra pas ou sans vous blesser, à l’inverse de certains lézards-pensants qui par leur condition physique pourront écraser et tuer un simple humain sans véritable effort.
La société lézarde a développé pour le développement et la prospérité de sa culture et de ses arts, un système de castes. Elle a ainsi été divisée en différentes castes de manière pyramidale. Un cuisinier appartiendra à la caste des cuisiniers, pour ensuite appartenir à l’ensemble des métiers culinaires et enfin à celle des artisans. Il existe d’ailleurs pour certaines castes un grand nombre de subdivisions qu’un étranger aurait du mal à s’y retrouver. Le but à travers cette idée est de permettre de créer un bassin de savoir dans un groupe uni à chacun ou presque se connait sur un lieu déterminé pour avoir une émulsion du savoir et ne pas perdre de temps dans une formation qui serait alors à charge des parents pendant l’enfance du lézard-pensants.
Même si aucune loi ou coutume ne légifère la sortie d’une caste dans l’espoir d’en rejoindre une autre, bien souvent cette idée est mal perçue par certains traditionalistes. Après tout, si le roi a proposé cette idée, qui serait à même de juger qu’il se positionnerait dans l’erreur ? Même s’il existe quelques cas concluants de ce changement de caste, ceux-ci sont assez rares. Le lézard-pensant naitra donc bien souvent dans une caste, y grandira, y travaillera, se mariera avec des gens de sa caste et y mourra. Cependant, il existe une exception à ce système : la caste des « Anciens ». Prônant une vie de savoir et de servitude pour le reste du peuple lézard, ceux-ci n’ont pour la plupart pas le temps de fonder une famille. Il n’est pas rare alors qu’un Ancien se présente à une famille dans laquelle il aurait repéré un jeune prometteur pour la fonction d’Anciens de par son intelligence, sa sagesse malgré son jeune âge ou toutes autres justifications qu’il aura trouvé bons, pour prendre celui-ci sous son aile. Le jeune se voit donc dans l’obligation de perdre sa famille, son nom et ses proches pour devenir un « Ancien » en formation. Après son apprentissage et des tours d’exercices, lui aussi répètera fort possiblement ce même schéma.
Aucune hiérarchie n’a été proprement définie entre les castes, cependant de manière involontaire à cause de l’usage, elle s’est créée. Pour la plupart des lézards-pensants, certaines castes et ainsi donc leurs membres, à cause de l’importance de leur mission dans la société, se doivent d’être mis en avant et d’être traités comme supérieurs. Ce sont les gens de la caste des marchands, des explorateurs et des diplomates, appartenant à l’ensemble des métiers de la voix. Après tout, n’est-ce pas grâce à eux que les lézards-pensants découvrent le monde et se font connaitre aussi ? À l’inverse, la caste des guerriers est mise au pan de la société. Si personne ne refuse rien à un guerrier étant quand même utile, à cause de leur profession ils ne peuvent respecter stricto-sento cette philosophie de non-violence et donc il n’est pas rare qu’ils soient jugés à cause de cela. Personne ne leur dira rien de face, mais une fois celui-ci loin, certaines langues se délieront pour mieux les critiquer. Après tout, même si les lézards-pensants prônent une philosophie de vie juste, beaucoup sont bien loin de cet idéal.

La religion à la Terre des Lézards : une particularité sur Ryscior

Depuis la nuit des temps, personne n’a pu nier l’existence des dieux sur Ryscior et encore plus leur influence sur les affaires des simples mortels. Seules quelques personnes ont y pu échapper par de sombres procédés en se donnant corps et âmes à des entités démoniaques ou les fuyant le temps échéant par la malédiction vampirique. Cependant, même eux ne virent pas venir ce phénomène qui vit le jour dans les tréfonds de la Jungle, la naissance et le développement des lézards-pensants. Eux qui n’étaient nés d’aucune entité, ne connaissait rien des dieux et n’en avaient pas le besoin, ils purent enfin démentir cet adage populaire : « La prière aux dieux est nécessaire pour de meilleurs lendemains. »
À la place de cela, ils fondirent leur propre mythe fondateur qui se transmettait oralement entre les sages de chacune des communautés. Celui-ci s’amplifia dans cette émulsion de savoirs et devint dans l’état figé dans lequel il est connu actuellement. Qui peut savoir ce qui tient de la vérité de celui-ci ? Presque personne, même cesdits sages, qui à force de le raconter l’ont modifié chacun à sa manière. C’est pourquoi celui-ci est maintenant chanté, dans le but de mieux le préserver dans sa forme statique. Pour les autres races, celui-ci n’a aucun sens, car il se transmet dans la forme la plus archaïque du langage hommes-lézards, bien loin de la langue commune utilisée presque partout dans le monde, même dans les communautés elfiques les plus reculées qui possèdent malgré tout quelques particularités régionales.
Mais, même si ce mythe chanté est incompréhensible pour ceux ne parlant pas cette langue, tous peuvent comprendre les valeurs et la philosophie prônées par celui-ci. Du chaos de la Jungle naquit la lumière. Celle-ci enfanta les premiers lézards-pensants qui purent grâce à la pensée dissiper ce désordre et s’unirent dans la paix. Ils étaient bien moins forts individuellement que bien des grands lézards de la Jungle, mais ils apprirent et grâce à l’aide de tout un chacun, ils purent les vaincre et prospérer. De fil en aiguille, ils rencontrèrent encore d’autres communautés qui tissèrent des liens de paix pour survivre dans cette nature hostile.
Ignorés des elfes, détestés des amazones, les lézards-pensants se retrouvaient seuls dans ce petit monde tropical jusqu’au jour où l’un dans d’entre eux décida avec quelques-uns des siens de partir dans d’autres lieux plus agréables et à même de les voir s’agrandir. La Jungle est un bon endroit pour vivre, mais jamais le stade de survie ne se dépassera. Cette terre qui les a enfantés n’était ainsi plus à même de les accueillir. Ce fut les premiers signes du long exode des lézards. Dans celui-ci, la philosophie des lézards se renforça. Déjà qu’ils prônaient entre eux une idée de non-violence et de préservation, et même d’aides mutuelles, ils comprirent en découvrant Ryscior que le monde dépassait les frontières de la Jungle et que cette philosophie se doit d’être porté à tous. C’est grâce à l’absence de violence que les lézards-pensants dépassèrent en premier lieu le stade de créatures sanguinaires et terrifiantes pour sortir des limbes. Et c’est aussi grâce à cela qu’ils prospèrent dans ce milieu hostile. En offrant la main aux siens, les hommes-lézards devinrent bien plus forts.
Pour leur rappeler ce chemin, certains sages connaissant chacun des rites et des chants de leur histoire guidèrent spirituellement les hommes-lézards. Tous se devaient de se plier à cette idée, même les plus téméraires et guerriers. Avant de s’attaquer à quiconque, la main devait être tendue en signe d’amitié, même à leur ancien ennemi, les amazones qui avaient massacré bien des leurs, comme ils avaient faits autrefois de même pour survivre. Les tensions et la violence ne créent qu’un cercle nocif pour la prospérité de tous. Alors que l’amour et l’entraide pouvaient vaincre tout, et même les dieux. En naissant, les lézards n’avaient-ils pas défié toutes les déités là où ils n’y attendaient pas ?
Ces sages se font appeler les « Anciens », non car ils sont les plus vieux. Certains sont mêmes très jeunes, car l’apprentissage commence assez vite, bien avant les quatorze premières mues, où ils abandonnent leur famille, leur patronyme et nom pour devenir quelqu’un d’autre, à même de guider tous les autres vers le droit chemin. Une fois que le néophyte a fini son apprentissage sous l’égide d’un Ancien, selon les coutumes qu’il a apprises de son propre maitre et ses envies, celui retire sa toge brune pour endosser la blanche. Et ensuite, son statut se démarquera sous sa parure et ses bijoux. En effet, les lézards-pensants se doivent d’offrir un présent, souvent un bijoux qu’il soit commun, en terre cuite ou en nacre par exemple, à parfois en matériaux rares comme l’argent et l’or, en offrande suite aux bons conseils de l’Ancien, s’il a été déterminant dans sa vie. Ainsi les plus sages et les plus anciens des Anciens, ploient l’échine face aux poids considérables de tous leurs bijoux, souvent des colliers étant bien visible de tous. Pour tous, le poids de leur sagesse et savoir est ainsi visible à l’œil de tous.
On ne parle donc pas de religion chez les lézards-pensants mais de la philosophie et de mode de vie. Le pacifisme est une vertu et c’est de la vertu que l’être évolue. Pour beaucoup de lézards, la prochaine évolution est déjà en route. Après tout, ne sont-ils pas complètement différents des premiers lézards-pensants émergeant de la Jungle ? Peut-être que le lézard qui se conduit avec une vertu exceptionnelle pourra gagner l’extase et la transcendance pour dépasser cette vie mortelle, en atteignant l’illumination. Car qui sait de quoi est fait l’après ? Les lézards ne le savent pas, mais ils se mettent en bonne disposition pour qu’il soit le plus lumineux possible. Que cet après soit guidé par leur vertu et les paroles des Anciens.

Puissance militaire

Les hommes-lézards ne sont pas en manque de guerriers. Ayant grandi dans la Jungle, tous savent se battre pour survivre. Leur style de combat est brutal et reflète bien leurs origines animales et leurs habitudes de chasseurs, et ils ne connaissent d’ailleurs que des tactiques de chasse ou l’idée de foncer sur l’ennemi pour le réduire en charpie. Ils livrent ainsi les batailles sous la forme d’une succession de duels. Celui qui remporte un duel va ensuite chercher un autre duelliste isolé, sans chercher à intervenir dans un duel déjà en cours. Cette habitude de combat a été prise face aux amazones, qui la partagent. Après tout, qui pourrait avoir l’honneur de voler le duel d’un autre, surtout parmi la caste des guerriers ?
En effet, si tous savent se battre dès leur plus jeune âge, seuls les guerriers se perfectionnent dans cet art dans le but de devenir de vraies machines à tuer, capables de vaincre plusieurs ennemis. Surtout que les méthodes et les stratégies à employer ont dû être changées de par leur contact à un monde nouveau, plus vaste et différent par bien des aspects. Les hommes-lézards ont toujours su s’adapter à de nouveaux adversaires dans la Jungle et cela n’a pas changé en dehors, même si cette mission a été principalement confiée aux guerriers, qui en cas de besoin n’hésiteront pas à appeler l’ensemble de la race dans un but de défense de leur territoire. Les seuls à même de refuser cet appel seront les Anciens, s’étant refusé toute action hostile de par leur serment. Les autres, malgré leur croyance, devront passer outre pour défendre leur terre.
Si leur physique est en soi une arme suffisante, les hommes-lézards ont pris l’habitude dans la Jungle de fabriquer des armes en os. Cette habitude a été prise dans le conflit qui les opposa aux amazones. Ces dernières utilisaient en effet leurs lances pour les tenir, trop fort pour elle, à distance, aussi devaient-ils s’adapter. Ils fabriquèrent eux-mêmes des lances, tout d’abord, puis découvrirent l’utilité des boucliers, et pour les combats rituels, l’épée. C’est cependant là l’intégralité de leur arsenal, tout le reste est compensé par leur corps. Et encore, la donne est en train de changer de plus en plus avec leurs contacts aux quatre coins du Vieux Monde.
À l’inverse des anciennes coutumes, les hommes-lézards prônent la non-violence. Ainsi seuls les guerriers gardent une version édulcorée des anciennes pratiques qui est de garder les vestiges de leurs adversaires morts en relique et symbole de respect pour le guerrier défunt. Ils ont pour la plupart ainsi perdu cet aspect terrifiant qui faisait la crainte de bien de leurs adversaires. Seulement, gare aux négligents se tenant face aux plus réfractaires des guerriers, car il aura vite fait de lui faire oublier cette idée que la coutume a disparu. Et encore, certains hommes-lézards d’autres castes n’ont pas embrassé eux non plus les nouvelles coutumes encore nostalgiques des coutumes de la Jungle. On peut donc tomber en même temps et au même endroit face aux deux idées des lézards-pensants.

Le Régiment de renom : Les Dresseurs hommes-lézards

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« Quand j’ai entendu parler des lézards pensants pour la première fois, c’était un jour où j’étais allé dans un village d’amazones, avec des elfes de la Jungle. J’ai eu la curiosité à l’époque d’aller trouver lesdits lézards. J’étais sur mes gardes, mais à force de patience et d’abnégation, j’ai réussi à entrer en contact avec eux. Je ne comprenais pas un mot de ce qu’ils disaient, et je crois qu’eux ne comprenaient rien à mon discours, mais nous avons partagé un repas. J’ai toujours pensé qu’ils avaient des affinités avec leurs congénères moins évolués. Le destin ne m’a-t-il pas donné raison ? »
Dortan Giger, au sujet des dresseurs hommes-lézards.

L’élevage et l’agriculture sont deux choses absolument inenvisageables dans la Jungle. Ceux qui s’y sont essayés, majoritairement des humains de Prébois, y ont bien vite renoncé. En guise de preuve du fait que ce soit inenvisageable, ils invoquent désormais les lézards pensants. Ces derniers, en arrivant et en fondant leur royaume, n’ont en effet mis en place aucune culture d’une quelconque nature, y préférant chasse, pêche et cueillette. Au contact des peuples humains, ils ont appris la valeur des champs, mais ont encore beaucoup à apprendre sur les méthodes permettant une production agricole apte à nourrir tout un peuple. Il en va de même pour l’élevage.
Mais pas pour le dressage. Les hommes-lézards, pour se défendre des monstres gigantesques qui rodent dans la Jungle et pourrait décimer tout un village, ou pour intimider des amazones trop aventureuses, ont appris à dresser certains lézards qui courraient dans les alentours de la Jungle. Si la plupart d’entre elles y ont été laissées, deux espèces de lézards les ont accompagnés dans leur exode. Lesdites espèces vivent encore à l’état sauvage. Mais on en trouve désormais des dressées par les lézards pensants, vivant dans leur royaume, en tant que bêtes de guerre.

Les lézards dragons sont de grands prédateurs amphibiens qui vivent dans les marais et à l’embouchure des fleuves de la Jungle. Leur corps est fin et puissant, leurs pattes terminées par des griffes effilées leur permettant d’atteindre une grande vitesse sur la terre ferme, et leur queue longue et puissante les rend tout aussi véloces dans l’eau. À l’état sauvage, pour chasser, ils se mettent en embuscade, bondissant soudainement sur leur proie depuis les fourrés ou les eaux stagnantes et crachent un puissant venin sur leurs proies qui peuvent être de natures diverses. Ledit venin s’enflamme au contact de l’air et va ensuite coller à la victime, comme une sorte de substance gluante et enflammée à la fois. N’importe quel animal leur convient comme proie. Ils sont en effet animés d’un appétit carnassier et sont à même de tuer de leurs crocs acérés des proies bien plus grosses qu’eux. La collerette et la grande crête dorsale de ces bêtes leur permettent d’évacuer la chaleur générée par leur métabolisme, notamment que celle-ci augmente brusquement lorsqu’il crache son venin, qui sans cela aurait raison de ces lézards à sang froid.

Les dragons d’airain sont de grosses créatures recouvertes d’épines osseuses à l’aspect menaçant. Il s’agit d’une protection naturelle servant à dissuader les prédateurs, car même les plus gros carnivores de la Jungle hésitent avant de s’en prendre à un dragon d’airain.
Les dragons d’airain sont répandus en bord de mer, la plus grosse population vivant dans la Baie d’Ébène. C’est dans ces eaux stagnantes que les dragons d’airain trouvent profusion de leurs proies favorites, car ils se nourrissent principalement des énormes animaux amphibies qui rôdent dans ces eaux. Les dragons d’airain n’étant pas de bons nageurs, ils ont dû développer une technique de chasse unique afin de tuer ces proies souvent rapides et agiles, quand attaquées dans leur élément. Ils se mettent à porter en progressant silencieusement dans les fourrés, ou en marchant au fond de l’eau, remontant de temps à autre par bonds pour respirer, mais ne laissant alors jamais plus que leurs yeux et leurs narines passer la surface recouverte d’algues et de nénuphars géants. Dans les deux cas, ses mouvements sont lents et il n’hésite pas à s’immobiliser pendant plusieurs minutes s’il a peur d’avoir alerté sa proie. Lorsqu’il est à portée, il bondit, et serre sa proie dans ses mâchoires avant de la tirer sur le rivage, où il aura tôt fait de la mettre en charpie, quelle que soit sa taille. N’importe quel animal fait l’affaire, et des marins qui ont dû faire escale sur la côte de la Jungle pour aller boucaner un peu avant de se ravitailler rapportent les avoir vus attaquer des proies faisant souvent la taille d’un poney. Les dragons d’airain ont également à ces occasions pu gouter à la chair humaine.

Il est très difficile de dompter et de contrôler un lézard dragon ou un dragon d’airain en raison de la férocité de ces animaux. Malgré cela, les lézards-pensants en capturaient parfois, du temps où ils étaient dans la Jungle, afin de chasser les intrus et les bêtes de la Jungle de leurs villages. Aujourd’hui, ils ne le font plus, même s’ils se déclarent prêts à y retourner s’ils perdaient les bêtes emmenées avec eux. Au combat, un trio de lézards est chargé d’aiguillonner la bête vers l’ennemi, la piquant de leurs épieux pour la faire enrager et la pousser à attaquer la cible. Il s’agit d’une opération toutefois extrêmement risquée, aussi peu de lézards pensants s’y risquent. Car savoir le point auquel on peut faire enrager un animal au point de le pousser à attaquer une cible désignée sans risquer de se faire dévorer ou incinérer sur place n’est connu que de ceux qui ont observé longuement ces bêtes. Les lézards pensants sont d’ailleurs persuadés qu’un lien se crée entre les trios de dresseurs et la bête qu’ils dirigeant.
Généralement, dans la Jungle, les meutes de lézards dragons avaient tendance à être positionnées en embuscade sur le chemin de la troupe ennemie. Les dresseurs hommes-lézards essayaient de les retenir de charger, mais cela était une tâche plutôt compliquée, étant donné que les lézards dragons ont tendance à vouloir se ruer sur les adversaires qu’ils considèrent comme des proies. Tout l’art des dresseurs consiste alors à faire utiliser à l’animal ses flammes avant qu’il ne charge pour le mettre en pièce avec ses griffes.
Les dragons d’airain, pour leur part, sont utilisés comme des animaux de choc. Ils sont dirigés vers les lignes adverses sans aucun souci de subtilité, et avancent généralement en ligne droite. Dans la Jungle, ces bêtes servaient à disperser un groupe d’ennemis trop compacts. Une fois que le dragon d’airain aura compris quelle est la proie qu’on lui destine, il deviendra totalement impossible pour ses dresseurs de le retenir, car l’instinct de l’animal prendra alors le dessus, et il comprendra que l’heure du repas est venue pour lui.
Dans les deux cas, il est difficile pour les dresseurs d’empêcher leur animal de prétendre dévorer sa proie s’il devait y avoir d’autres ennemis. Les amazones, dans la Jungle, avaient compris que si une de leurs sœurs tombait sous les crocs et griffes de ces monstres, mieux valait la laisser se faire dévorer que de risquer d’énerver la bête et de la pousser à continuer le combat malgré le repas qu’elle avait à ses pieds. Les peuples du continent n’ont pour l’instant pas appris cette technique, car ne les ayant jamais affrontés au combat.
Les deux espèces animales sont amphibies et peuvent rester des heures dans l’eau. Si les dragons d’airain ne savent que marcher au fond de l’eau, les lézards dragons, eux, sont d’excellents nageurs, tout comme les lézards pensants eux-mêmes. Cela permet toutefois aux dresseurs et à leurs bêtes de traverser les marais, les rivières, les fleuves, les petits bras de mer, et les lacs généralement aussi rapidement que s’ils se déplaçaient sur la terre ferme. Ils sont alors en outre difficilement repérables, car ils peuvent se dissimuler dans l’eau en ne laissant rien dépasser, ou alors une toute petite partie de leur tête s’ils ont besoin de respirer.

La Terre des Lézards et le reste du monde

Pendant très longtemps, même après que leur existence soit connue dans les sphères de connaissance, que ce soit par les spécialistes du savoir ou dans la cour des grands, l’existence des hommes-lézards comme ils ont été appelés, n’a pas intéressé grand monde. Et encore, s’ils n’avaient pas creusé un canal utile pour le commerce, il y aurait beaucoup à parier que leur présence est encore moins connue et commentée par les grands royaumes. Après tout, n’étant pas un peuple de marin et de constructeurs de navires, ils ne représentèrent aucun danger excepté pour l’Empire d’Ambre possédant une frontière directe avec eux. C’est pourquoi ceux-ci, méfiant de la promesse de paix et de non-violence a quand même pris ses devants en créant à l’émergence de ce royaume une muraille agrémentée de fortins sur la frontière commune pour lutter en cas de besoin contre la possible menace.
Seulement rapidement la donne a vite changé. Après que la société des lézards-pensants s’est stabilisée sur elle-même, elle a vite tourné le regard vers l’extérieur et de ce flux externe sur le monde extérieur, a fait naitre chez d’autres individus la curiosité. En premier vinrent les chercheurs, et surtout les théologiens et les prêtres, ne comprenant pas l’existence d’un peuple niant les dieux. Après tout, cela était hors du commun pour le vieux Continent, et même le reste du monde. Dans un climat respectueux et méfiant, les premiers échanges se faisaient en parallèle des visites diplomatiques aux grands coins du continent. Ensuite vinrent les marchands, artisans et spécialistes y voyant une parfaite occasion de s’affirmer, de s’enrichir ou même des deux. Après tout, ce peuple à la recherche d’un terreau fertile pour vivre dans ce monde pourrait être une cible dans le motif de relations durables, qu’elle soit de nature politique comme des alliances, ou commerciales. C’est pourquoi après un départ compliqué, les premières routes partirent de l’Empire d’Ambre vers la Terre des Lézards. Il en fut de même avec Oro et Puerto Blanco, en passant par la mer. Pour les premiers, le contact fut aisé, car après tout, n’était-ce pas sous l’initiative d’Asarith que l’émergence put avoir lieu. Pour les seconds, ce fut une bonne occasion d’écouler des stocks que la majorité du monde ne voudrait pas, étant engendré par la ripaille et le vol.
Ensuite, ce fut le tour du Tahar et de Kelvin d’intervenir. Comme le veut l’idée, jamais le Kelvinois n'est loin des nouvelles affaires lucratives. Étant deux entités de commerce assez fort, il ne leur aura pas fallu longtemps pour venir voir les nouvelles possibilités et en profiter. Ainsi dans ce terrain nouveau où tout est possible, commence à s’installer des activités fortes entre des nations et des peuples que parfois tout oppose, Puerto Blanco vivant principalement des marchandises de l’Empire d’Ambre, Tahar et Kelvin, tous trois grands marchands maritimes, sous la supervision des lézards-pensants s’installant autour de ses lieux de négoce, aux rives du canal pour la plupart ou aux frontières respectives avec l’Empire d’Ambre et tentant de comprendre cette nouvelle activité où s’échange l’or, les services, les promesses et surtout les marchandises. C’est ainsi qu’est maintenant ce développement nouveau et intéressant autour de ce royaume naissant. Après, à aucun moment il ne faut en abuser, car jamais les marchés et autres lieux de commerce des lézards ne dépasseront les grands ports que connaît le monde entier. Après tout, il est bien plus facile de vendre une œuvre d’art à Garay, capitale d’Oro, que dans ce lieu peu connu des grands acheteurs, mais surtout des vendeurs voyant ces lieux comme un lieu de vente de passage, pour refourguer leurs marchandises à d’autres marchands de petits ou moyens réseaux.

Personnalités notables

Kroxi, le roi des Lézards

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Malgré son aspect terrifiant, Kroxi est un roi progressiste pour son peuple. C’est lui qui est à l’origine du projet d’exil de la Jungle, et lorsque les amazones tendirent une embuscade au convoi que formait son peuple, avant que le combat ne se déclenche, il avait essayé de convaincre ces dernières qu’ils ne faisaient que partir. La suite est connue, les amazones firent le mauvais choix, et Kroxi s’en alla de la Jungle convaincue d’avoir tué leur championne, Arsinoë, sans même avoir mangé sa chair.
Kroxi est sans doute le premier homme-lézard à parler impeccablement la langue commune, ce qui lui servit bien lorsqu’il dût être reçu à la cour du roi Asarith, à laquelle il eut l’occasion de se rendre (il fallut cependant qu’Oro supporte le coût financier du voyage en navire, car les hommes-lézards ne savent pas naviguer). Il cherche d’ailleurs à s’assurer à tout prix que son peuple ressemble aux peuples civilisés du continent, et essaye de s’inspirer du mode de vie des oréens. Après tout, Asarith Lune-Pâle étant le seul roi qui l’ait reçu ouvertement, il suppose que ce dernier et son peuple sont bons et ouverts d’esprit. Même, si petit à petit, il apprend la réalité du monde et avec les spécialistes en formation parmi les siens, il fait son maximum pour son peuple à qui il voue tout son âme, son honneur et son temps. C’est de lui sous le conseil éclairé d’autres qu’il invoqua toutes ses réformes : le système de caste, les nouvelles croyances, l’ouverture aux commerces, etc.

Krangor

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Krangor est le premier lézard sur les vingt-cinq envoyés explorer le monde à être revenu. Il faut dire qu’il avait été envoyé explorer le royaume des ogres. Il n’a donc logiquement pas ramené grand-chose d’intéressant, si ce n’est une arme ogre qu’il manie avec plaisir. Krangor est également connu pour être sans aucun doute le meilleur guerrier des hommes-lézards. Il a livré et remporté de très nombreux duels, mais sa fâcheuse manie de broyer le crâne de ses adversaires au moment de leur donner le coup de grâce l’empêche de garder sur lui ces derniers, ce qui fait qu’il a mauvaise réputation parmi les guerriers adapte des anciennes croyances et encore moins respecté par les prôneurs de non-violence. Les hommes-lézards disent qu’il n’a pas d’honneur. Il a été envoyé visiter le monde parce qu’il était le meilleur guerrier des lézards et qu’il maitrisait des rudiments de langue commune, mais il est en vérité la preuve que le choix des lézards envoyés explorer le monde était à revoir, et aussi la raison de l’émergence de la caste des adeptes de la voix.
Aujourd’hui, si son talent martial n’est plus à juger et débattre, beaucoup voient d’un mauvais œil son influence et sa force première parmi la caste des guerriers. Ne vouant qu’un respect de façade aux Anciens et à leur nouvelle croyance, sa force parmi les siens a de quoi effrayer certain. Cependant on ne peut nier son importance et son poids auprès des élites lézardes. Après tout, même s’il hait la nouveauté, il a la sagesse de ne pas tuer ses fidèles et de nier leur importance. Faisant ainsi un travail exceptionnel sur lui-même, il lui arrive parfois main dans la main de travailler avec d’autres non guerriers, dont les Anciens pour le bien des siens. Il se charge aussi de la formation des guerriers et n’hésitent bien souvent à renforcer ceux-ci dans les anciennes croyances martiales, ce qui n’arrange et ne renforce par sa confiance dans les autres castes. Seulement, qui serait à même de remplacer ce puissant guerrier ? Personne. C’est pourquoi sa position n’est aucunement changée ni critiquée ouvertement par qui ce soit.

Igrov, le vénérable Ancien

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Igrov fait parti des plus des sages et des vieux Anciens, si pas le plus vieux lézard-pensant du haut de ses deux-cent-douze tours, un exploit rare pour les siens. Si au début de cette nouvelle ère pour ce royaume naissant, le nouveau dogme de non-violence a du mal à s’implanter, on ne peut pas dire que cette prouesse fut loin de cet acteur d’importance. Tous les Anciens ont de près ou de loin un lien avec le plus vénérable des lézards-pensants et détenteurs d’un savoir incommensurable. Même s’il lui fallut du temps pour s’ouvrir au monde et à la nouvelle langue, personne ne peut nier son talent et son beau parler dans la langue lézarde, que bien sûr seuls les lézards-pensants sont à même de comprendre. À cheval sur cette phase de changement, Igrov n’a pu nier son héritage passé et il n’est pas rare de le voir avec d’anciens artefacts de sa culture, dont un crâne d’amazone qu’il regarde non comme aspect de menace, mais comme rappel des origines de son peuple, qu’il a reçu en don d’un des guerriers puis l’avoir guidé sur la foi.

Shoros

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Qui aurait cru qu’un colosse lézard-pensant aurait pu devenir un grand informateur et roublard ? Cet ancien chasseur a bien pu vite s’adapter à cette forêt de pierres que sont les grandes villes du monde entier. Il a pu adapter ses compétences aux circonstances nouvelles et loué ses services à son royaume. Vu comme un visionnaire et un sage par ses pairs, il a bien vite fait de gagner de l’influence parmi la caste des métiers de la voix. Même s’il n’en est pas leur chef, car il ne souhaiterait aucunement de ce statut, ce n’est pas rare qu’une décision dans sa caste ne soit pas officielle sans son aval. Souvent en voyage officiel à travers le monde, ils s’occupent de récolter les informations au profit du roi qu’il sert parfois comme conseiller. Ainsi donc, ce lézard-pensant et les siens sont à même d’être de ceux que croiseront en premier les autres races pensantes, comme diplomates et représentants de ce royaume.
Ven 30 Oct 2020 - 21:47
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