Nom : El Shrata
Prénom : Abad
Race : Mi-Humain Mi-Elfe des Sables
Âge : 21
Sexe : Masculin
Origine : Khamsin, une cité des Sultanats
Lieu de résidence : Nouveau Monde
Fonction : Politique
Position sociale : Quand il était encore Prince Sultan, Abad roulait sur l'or et ne s'est donc jamais préoccupé de l'argent. Mais après la chute de Khamsin, il a perdu une partie de sa fortune. Il possède aujourd'hui encore quelques biens où se trouvait l'ancienne Khamsin et le Sultan de Ram le paye aussi gracieusement en tant que Sentinelle.
Rang : Abad El Shrata, de Khamsin son Sultanat, fils d'Azim El Shrata, Architecte, Prince Torturé, Sultan de Quatre Lunes, Prince de Sangs Mélés, Sentinelle du Nouveau Monde, Chevaucheur de Gyrkime et Piailleur.
Point de vue religieux : Élevé parmi les Hommes dans les Sultanats, Abad voue un culte à Edus ainsi qu'à Lothÿe. Cependant Abad est très peu enclin à aller au temple, mais ne pouvait l'avouer à son père, qu'il accompagnait nonchalamment dans les lieux de culte.
Personnalité (qualités et défauts): Abad est inventif , intelligent et maîtrise l'Art du Language. Il est diplomate, qualité qu'il a apprise durant sa formation politique et se bat pour défendre l'injustice. Il possède tout de même quelques défauts : Abad est un solitaire. D'un naturel introverti Abad est méfiant et n'accorde pas facilement sa confiance aux inconnus. Cependant son amitié, une fois accordée, est précieuse. Elevé dans la fière cité sultane de Khamsin, il lui a été rabâche maintes fois que le peuple Sultan était le seul peuple réellement civilisé du continent, qu'il arrivait même à la hauteur des elfes. Ainsi, Abad, n'ayant jamais quitté sa cité "d'origine", possèdes des préjugés assez forts sur les autres peuples, pensant qu'ils n'arrivent pas à la cheville des sultanats et peut se montrer arrogants envers les étrangers
Phobie(s) : Aucune phobie particulière.
Santé : Robuste
Main : Ambidextre (droitier de base, durant sa formation Abad du apprendre à écrire, jouer des instruments et manier les armes des deux mains)
Compétences : Élevé parmi la haute société des sultanats et en tant que mâle, Abad fut introduit, dès son plus jeune âge aux arts de la guerre. Il lui fut enseigné le maniement du Cimeterre, du Nimcha et des dagues. On lui apprit aussi à tirer avec des arcs courts. On lui apprit l'art de la politique. Enfin, on lui enseigna comment lire des cartes et il dû apprendre par cœur les chants et les danses ancestraux et à jouer des instruments locaux comme la luth sultane.
Physique : Abad mesure 1m90, il doit sa taille imposante à ses origines elfiques. Abad à les cheveux châtains clairs, presque blonds et la peau légèrement halée du au soleil harassant des Sultanats. Ses yeux ont une couleur ambre, couleur bien singulière qu'il doit aussi à sa parenté elfique. Abad pèse 75kg, il est musclé mais pas trop et ne possède que très peu de masse adipeuse (se référer à la photo, elle retranscrit très bien son physique). Il possède deux cicatrices à chaque oreilles, qu'il cache depuis tout jeune avec des turbans. De tout jeune, Abad manifesta des aptitudes en sport ainsi que dans les jeux d'adresse. Le sang elfique qui coule dans ses veines, lui permettait toujours de courir plus loin, frapper plus fort, sauter plus haut que ses camarades. Il possède aussi un charisme naturel qui lui permit, lorsqu’il était plus jeune, de charmer de nombreuses fois les servantes afin de sortir en douce du palais pour se promener dans les oasis.
Depuis qu'il fut torturé dans le Déité par Phadransie, son corps est couvert de cicatrices.
Famille et entourage : Abad fut élevée par la famille ElShrata, noble famille dirigeante du Khemsin, une des nombreuses cités des Sultanats. Son père adoptif était le Roi de la cité, c'est lui qui l'a élevé jusqu'à sa mort lors de l'attaque des pirates. Sa mère adoptive est morte très peu avant qu'il ne soit recueilli. Son père ainsi que le Grand Sage de Khamsin savent ses origines elfiques mais ne lui avouèrent jamais.
Histoire
Encore nourrisson, Abad fût retrouvé devant les portes de Khamsin. Il fut recueilli par le Sultan de la Cité, Azim El Shrata.
- Azim El Shrata du Khamsin:
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Azim, fou de chagrin après la perte de sa femme, la magnifique Nadéra, et n'ayant aucun enfant pour lui succéder, décida d'adopter l'enfant qu'il nomma Abad. Le nourisson était scarifié, à l'endroit de ces deux helix. Le père cacha les cicatrices avec des turbans et, tel étant la mode à l'époque, cela ne choqua personne; puis il fit part de ces cicatrices au grand sage du palais. Celui ci lui apprit que ce genre de cicatrices étaient typiques des bâtards elfes abandonnés par ceci. Les elfes, non autorisés à tuer les batards, leur subtilisaient néanmoins la pointe de leurs oreilles, le but étant d'enlver à ces enfants de la discorde une partie de leur ressemblance avec leur race et pouvoir facilement les identifier. Si son fils était véritablement un demi-sang personne ne devait l'apprendre pensa Azim. En effet, depuis les guerres elfiques qui mirent à feu et à sang le pays tout entier, une haine incommensurable envers les elfes des sables animait toutes les cités des Sultanats. D'ailleurs, Azim avait pour devoir d'assassiner l'enfant, conformément au Code des Rois et Reines des Sultanats, stipulant que tout elfes des sables devait être abattu à vue. Tuer un nourrisson, pour se venger de guerres qui eurent lieu il y a de cela des centaines d'années; Azim ne pouvait le concevoir. Ainsi, il décida de garder le secret. ''Personne ne devra savoir''.
Abad grandit paisiblement dans la cité, où il reçut l'éducation typique des nobles mâles des Sultanats. Ainsi, il apprit dès son plus jeune âge à manier différentes armes d'estoc ainsi que l'arc court. On lui apprit à chasser autour des Oasis et à se repérer à partir de cartes. Futur Roi de Khemsin, il dut apprendre l'art de parler et de se mouvoir en publique. Enfin, il dût se plier aux volontés de son père et apprendre par coeur les différentes danses et chants traditionnels des Sultanats. Ses origines elfiques s'exprimèrent chez lui dès l'adolescence : Abad développa très rapidement des aptitudes dans chaque disciplines sportives auxquelles il s'adonnait. Il était bien plus rapide et bien plus agile que tous les autres adolescent de son âge. De plus il dépassait d'au moins deux têtes tous ses camarades.
Quand il eut 19 tours, Abad avait enfin terminé sa formation. Il était maintenant devenu un parfait Prince des Sultanats, à la hauteur des exigences de son père . Maitrisant les arts de la guerre et des chants, de la danse et de la chasse, il ne lui restait plus qu'à trouver une promise. Son père le fiança avec Leyla ElMerout fille de Saquar ElMerout, Roi de la cité Levêche.
Un passé tumulteux liait Khemsin et Levêche. En effet, Khemsin, disposant d'un accès à la Mer et aux fleuves et entourée d'Oasis et de terres fertiles était grandement enviée par les citée alentours. Elle fut en proie à de nombreuses invasions conduites par les rois de la cité Levêche durant l'histoire. Mais, à chaque fois la cité réussit à repousser ses assaillants. Or après une énième guerre sanglante un accord de paix fut signée, il y a de cela plus de 50 tours. Dorénavant, les deux cités ne se font plus la guerre mais des tensions persistent encore. Un mariage était un bon moyen de les apaiser et de lier les deux cités dans un avenir de paix. Azim prétendit qu' Abad était son fils légitime et que sa femme était morte lorsqu'elle lui avait donné la vie, car Saqr n'accepterait jamais de donner sa fille à un orphelin. A la surprise générale, Saqr approuva sans conditions le mariage de sa fille. Cela parut bizarre à Azim, mais finalement on fixa la date des unions.
Deux lunes plus tard, le mariage eut lieu. Danseuses, cracheurs de feu, jongleurs et trapézistes inondèrent la cité de Khemsin. Les banquets étaient garnis de nourriture délicate disposée dans des plateaux d'or et d'argent. L'alcool coulait des bouteilles, directement dans la bouche des invités assis sur des coussins brodés d'or et entourés de filles aux seins nus, le visage masqué à partir des joues par de légères gazes de soie rouge.
Comme la tradition l'exigeait, le Prince ne put voir sa future épouse qu'avant la tombée de la nuit. . Au mileu de la pièce et surplombant d'un mètre la salle entière, un palanquin entouré de voilures s'élevait au centre d'une estrade, couvrant à l'abri de tous regards la physionomie de la future reine. A sa droite se trouvaient Abad ainsi que son père, à sa gauche se tenaient le roi et la reine de Levêche. Azim se délectait joyeusement des plats et portait constamment des toasts aux futurs époux. Étrangement, les assiettes des Levêchains demeurèrent pleines, ils n'y touchèrent pas.
Quand, sur l'autel, face à la mer où se reflétait le scintillement des étoiles, le Prince put enfin découvrir le visage de sa promise, un énorme bruit semblable à un coup de canon retentit. Au loin, toute une flotte de bateaux pirates s’apprêtaient à envahir la ville. Mais les officiers Khamsins ne purent bouger. Ils vomissaient et tombaient au sol comme des mouches. Un deuxième coup éclata et l'autel virevolta en mille morceaux. Abad fut projeté à terre et il s'évanouit. Quand il reprit connaissance, la ville était à feu et à sang. Des corps sans vie gisaient tout autour de lui et des pirates armés jusqu'aux dents pillaient toutes les bibliothèques de la ville. Abad aperçu son père dans une mare de sang à quelques mètres de lui. Il se précipita à sa rencontre. Il était mort.
Abad sentit une main l'agripper par la nuque, il releva la tête sur un poing massif qui s'abattit sur lui. Il s'évanouit de nouveau ...
Quand il reprit connaissance, il se trouvait à bord du Déité, bâteau pirate menée par Korlanos et sa terrible seconde Phadransie la Noire. Elle et son capitaine étaient à la recherche de la Gemme de Lorin, terrible artefact dotant son détenteur de pouvoirs phénomenaux, capables de déclencher des catastrophes naturelles. Abad connaissait son emplacement. Quand il avait 18 ans, son père avait réussi à mettre la main sur le Grimoire de Lorin. Fait de chaire humaine et écrit en lettres de sang, il donnait l'emplacement de la Gemme. Grâce à ses facultés cognitives d'Architecte, Abad fut le seul à pouvoir remettre dans l'ordre les signes remplissant le grimoire et ce pour pouvoir former une carte qui menait tout droit à la Gemme. Son père avait préparé une flotte mais les préparatifs du mariage retardèrent la manoeuvre. Après que Phadransie ait menacé de tuer Leyla, Abad avoua l'emplacement de la Gemme.
Arrivés sur l'île, Phadransie s'empara de la Legende, cachée au centre du volcan. Quand il voguèrent vers les Iles de Jade pour se ravitailler, l'Ile avit disparu derrière eux.
Sur leurs chemins ils croisèrent un pavillon d'Elfes Noirs. Phadransie utilisa les pouvoirs que lui procurait la gemme et appela aux puissances du vents et des éclairs pour couler le bateau ennemie.
Abad et Leyla profitèrent de la confusion pour s'échapper. Mais arrivés aux canots, Leyla recue une balle qui mit fin à ses jours. Abad fut ensuite rammené dans sa cellule.
Quand ils arrivèrent au port de Salamé, Abad fut vendue à un prétendu recruteur de bordel qui n'était autre que le Grand Sage. Après l'attaque, il avait réussi à s'enfuir en sautant dans un bateau pour les Iles de Jade. Il avait su, par ne sait-on quelle force divine qu'il retrouverait Abad en ces lieux et il avait loué les services d'un passeur pour ramener le Prince sur le continent. Abad s’apprêta à monter dans le bateau quand il fit demi tour vers l'auberge. Il grimpa dans la chambre du quartier maître, celui qui avait appuyé sur la détente qui avait abattu Leyla. Il se saisit de son arme et l'abattu dans son sommeil, veillant tout de même à le réveiller pour qu'il puisse voir son visage. Il ne tua pas Phadransie. Il se promit de la retrouver et de la tuer après un combat à la loyale.
Quand il arriva sur le continent, Abad se rendit au Sultanat de Ram, le plus grand de tous, où il plaida sa cause devant le conseil. Il les convainc à venger son père, celui qui leur avait toujours été fidèle et de former une armée pour reprendre Khamsin. Le conseil accepta, en échange d'un droit à circuler gratuitement sur la portion de fleuve que possédait Khemsin et une allégeance totale en temps de guerre.
Abad forma une armée et reprit Khamsin. Il était à présent roi.
Les temps furent difficiles, il dut reconstruire la cité mis à sac par les pirates. Heureusement, il bénéficiait de la protection de Ram, ce qui découragea d'autres Sultanats de prendre à leur tour la ville.
Après un an de reconstruction, la ville se remettait difficilement sur pied quand, surgissant de nulle part arrivèrent par centaines les flottes Elfes Noires, prêtent à envahir le continent. Abad, même épaulé par l'armée de Ram ne put les repousser et battit en retraite dans le Sultanat de Ram, le seul bastion encore défendable. Au prix d'une ultime tentative, il se rendit lui et une troupe composée de ses 5 meilleurs soldats, à la recherche des Elfes des Sables pour leur supplier, à genoux si il le fallait, leur aide.
La chaleur étouffante et le manque d'eau mis les hommes à rude épreuve. Ils s'évanouirent. Ils se réveillèrent dans le Royaume des Elfes des Sables une immense oasis luxuriante, les Elfes des Sables utilisaient des sortilèges de camouflage pour se protéger des yeux des humains et vivaient dans ces lieux en autarcie. L'accueil fut rude et les Elfes des Sables les épargnèrent uniquement car ils savaient que les Elfes Noirs envahissaient le continent, et ce bien avant qu'ils accostent. Les Elfes mirent Abad au courant de ses parentés elfiques, ils l'appelaient le bâtard. Ils acceptèrent néanmoins de lever une armée contre les Elfes des Sables, qu'ils détestaient encore plus que les Humains. Taharen de la Mer de Sable et Tahssar galopèrent ensemble contre les Elfes Noirs qui durent retraverser la mer, vaincus.
Des traités de paix furent signés entre Elfes et Humains, mais Abad, le demi sang, n'en faisait pas partis. Tahssar, contre l'avis de Taharen qui ordonnait l'exécution, décida que, bien que Abad ne pouvait rester sur le continent, il avait suffisamment sa bravoure pour être envoyé sur le Nouveau Monde et créer une colonie pour les Sultanats.
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