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[Terminé][PV Lewis Oscar Lerrington]D'un navire à l'autre
Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Urmri recevait les instructions de la capitaine tandis qu’elle s’apprêtait à rejoindre le navire qui leur faisait face.

« Ecoute-moi bien, idiot de nain, lui dit-elle. Ce navire, l’Ombre d’Ariel, si j’en crois les signalements, est commandé par un idiot de capitaine nommé Lewis Oscar Lerrington. J’ignore ce que cet idiot me veut, mais en tant que capitaine, j’ai l’obligation d’être parfaite, et donc de répondre momentanément à son invitation. »

Elle observa ses canons.

« Avec la pénurie de poudre du moment, cet idiot doit être moins idiot que les autres pour avoir de quoi les faire tirer. Ou alors peut-être qu’il se contente de faire semblant. Dans les deux cas il est moins idiot que le reste des capitaines.
-C’est p’têtre un piège cap’taine ! dit Urmri. »

La capitaine se tourna vers lui.

« Je suis parfaite, alors je peux te garantir que s’il voulait me tuer, il pourrait le faire depuis son navire. Et de toute façon, idiot ou non, il ne l’est certainement pas assez pour faire ça. »

De fait, la capitaine semblait plus sûre d’elle-même que d’habitude, si tant était que cela soit possible. Elle avait troqué son habituelle tenue pour une robe de cérémonie, ou de bal peut-être, Urmri n’en savait rien et était, de fait, trop idiot pour le savoir et demander la réponse à la capitaine, qui était trop parfaite pour s’abaisser à répondre à ce genre de questions idiotes de sa part, mais la capitaine étant parfaite, elle ne se serait pas mise autant à l’aise si elle n’était pas absolument confiante dans le fait que ce ne soit pas une embuscade. Et elle était parfaite, elle avait donc raison. Même si elle avait gardé son emblématique fouet à la main au moment où elle monta dans la chaloupe qui devrait assurer la navette entre les deux navires.

« Et si jamais tu fais l’idiot en mon absence, idiot de nain, lui cria-t-elle depuis le niveau de la mer, tu entendras parler de moi à mon retour ! Je te confie mon navire, ce n’est pas pour le couler à cause de ton idiotie ! »

Urmri sourit. La capitaine avait raison de lui faire confiance. Il se tourna vers l’équipage.

« A vos postes ! beugla-t-il. La capitaine voudra sans doute que tout soit parfait pour son retour ! »

---

Franziska, pour sa part, prit son temps pour grimper avec élégance l’échelle de corde qui lui fut lancée, faisant signe aux marins de sa chaloupe de retourner sur sa propre galère. Elle irait à cette entrevue seule. Il ne faisait aucun doute dans son esprit qu’elle était trop parfaite pour être menacée sur ce navire. Lorsqu’elle arriva sur le pont de l’Ombre d’Ariel, elle remarqua immédiatement un borgne enveloppé dans un grand manteau rouge et noir. Elle se dirigea vers lui, ignorant tous les idiots qui pouvaient l’entourer.

« Capitaine Lewis Oscar Lerrington je présume ? demanda-t-elle en lui tendant la main de façon à ce qu’il puisse la baiser. »
Sam 23 Jan 2016 - 23:50
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
La cloche du levant réveilla Lewis. Le capitaine savait qu'il devait se lever. Prier Ariel.Donner des ordres. Surtout prier Ariel. Il le fit par la pensée avant la prière officielle. Ne serait-ce que parce que le calme de la grande bleue lui avait permit de passer une bonne nuit au côté de celle qu'il aimait. Doucement il rejeta la couverture. Usant d'un peu de magie il passa sa main le long de la colonne vertébral de la danseuse aux cheveux d'argent. Puis il s' habilla. Braies, pantalon, botte chemise, ceinturon et … Manteau.
Il soupira en l'enfilant. Toujours des souvenirs de ce qu'il qualifiait de simple rêve lorsqu'il en parlait aux autres. Un rêve ? Lui en était persuadé qu'il avait bien vécu des événements troublant ailleurs. Un navire de la taille d'une ville. Entièrement fait de métal et d'acier. Flottant aussi facilement qu'un morceau de bois sur l'eau dans une immensité remplie d'étoiles.

C'était juste après avoir quitter Kelvin. Il avait fait voile vers l'empire d'Ambre où il avait rencontré maître Gaphaël. Un ancien professeur de l'université de magie. Fervent prêcheur de Mystin il c'est fait remercié par l'université parce qu'il dispensait des cours à Lewis alors que ce dernier n'était pas un élève. La vérité c'est aussi qu'un mage violet aussi puissant que lui posait d'autres problèmes. Il terrifiait les élèves en première année dont le taux d'abandon de leurs études jetait le discrédit sur l' école de magie.
Ensuite Lewis  avait fait route vers Harmad où il fit la rencontre d'une autre personne guère moins excentrique. Un professeur qui se vantait d'avoir croisé l'élue de Relonor en personne. Pour la petite histoire, alors qu'il se rendait à l'université un carrosse faillit le renverser. Teken'lil sortit la tête pour constater les dégâts et c'est à ce moment précis que le professeur Stormik fut frapper par Atïe. Lorsque ce dernier lui proposa d'oublier cet incident autour d'un verre. Teken'lil lui rit au nez en lui disant « quand les navires voleront. » La suite est facile à deviner. Il rencontra Lewis alors que ce dernier pestait sur le fait que la poudre noire ne pouvait plu être vendue à moins d'être un habitant d'Harmad. Le professeur Stormik proposa ses services  au capitaine qui les accepta moyennant la condition de pouvoir expérimenter certaines inventions et de pouvoir modifier son navire.

Maître Gaphaël et le professeur Stormik animent souvent par leurs désaccords constants les discussions à la table du capitaine. Néanmoins cela brise la monotonie des voyages. Même s'ils semblent ne pas s'apprécier l'un et l'autre. Personne ne peut leurs enlever qu'ils se respectent grandement.

Finalement l'ombre d'Ariel avait fait voiles vers Prébois où Lewis avait plus d'une fois céder devant l’insistance du professeur Stormik de lancer plusieurs expédition terrestre afin de prélever bien des choses intéressantes dans la jungle.

Ensuite le navire mit le cap vers Ram. C'est sur le port qu'il rencontra une jeune femme du nom d'Hastefae. La semi-elfe lui conta son malheur. Son frère adoptif avait disparu. Les premiers jours il se contentait d' hausser les épaules. Tous les matins Hastefae demandait à tous les navires qui accostaient s'ils avaient aperçu son frère. Alors qu'il préparait son départ de la cité. La jeune semi-elfe le supplia à genoux de l'emmener avec lui. Il refusa net avant de changer d'avis devant les regards insistants de Cristal et de Malène.
Hastefae était seule et orpheline. C'était un miracle qu'elle n'ait pas encore été vendue comme esclave.
C'est sur elle qu'il tomba nez à nez en sortant de sa cabine alors qu'il pensait à ce tour passé. La jeune femme tenait dans ses mains un plateau sur lequel reposait une tasse fumante ainsi qu'une assiette de laquelle reposaient des œufs ainsi que des tranches de lards grillées. Le tout accompagné de deux petites brioches.
-Merci, mais je déjeunerais sur le pont aujourd'hui. Lui dit-il.
-A vos ordres capitaine. Répondit-elle en lui emboîtant le pas.

-Capitaine sur le pont ! Hurla Cristal qui tenait la barre en l'apercevant. L'équipage déjà affairé stoppèrent leurs activités en le saluant. Ils ne les reprirent que lorsque Lewis leur en donna l'ordre. Il écouta attentivement Cristal qui lui résuma sa nuit calme et monotone. Avant de prendre l'assiette des mains d'Hastefae en la remerciant avant de la congédier. Tout en mangeant il la suivi du regard. Il avait mit en place un emploi du temps chargé pour elle afin qu'elle cède le moins possible à la mélancolie. Il avait appris qu'elle se destinait à être guérisseuse. Il tolérait donc sa présence lorsque lui même perfectionnait l'étude de la magie auprès de maître Gaphaël. Même si Hastefae préférait étudier son domaine auprès de Malène.

Les seules invention qu'elle trouvait intéressantes était celle qui permettaient de voir de loin les autres navires. Elle passait du temps à scruter l'horizon en espérant voir son frère sur l'un des navires qu'ils croisaient. C'est un peu plus tard dans la matinée. Après que la vigie ait signalé une voile. Elle descendit précipitamment de son poste d'observation en affirmant avoir cru  reconnaître son frère.
La voile en question était celle d'une galère nommée l'impitoyable.
-Malène s'il te plaît met nous dans la brume. Professeur Stormik, montrons les dents, mais sans mordre je vous prie.
-A vos ordres capitaine ! Tout en lâchant un rire ce dernier disparu dans les entrailles du navire. Bientôt les canons pointèrent leurs sombres têtes et alors que Malène soufflait dans un coquillage l'ombre d'Ariel disparut dans la brume qui venait subitement de se former. Le navire n'en sortit que beaucoup plus proche de l'impitoyable. Cristal avait reprise la barre laissant à Lewis tout le loisir d'observer l'équipage de l'impitoyable. Hastefae lui confirma la présence de son frère en le montrant du doigt.

La sinistre silhouette du professeur Gaphaël apparue sur le pont en maugréant après  le professeur Stormik.
Ce taré d'ingénieur défoncé à la poudre noire. Il m'incommode quant il hurle au génie en actionnant tous ces leviers capitaine.
-Vous semblez pourtant bien vous accommodé de votre cabine confortable réalisée par ses soins me semble-t-il maître Gaphaël. Je crois que c'est l'heure de la leçon de magie d'Hastefae
Tu en conviendras qu'il ne vaudrait mieux pas que tu restes ici. Je ne connais pas leur capitaine, mais je te promet de tout faire pour récupérer ton frère.
A ces mots la jeune femme ne put s'empêcher de serrer dans ses bras le capitaine en le remerciant.

-Beurk. Tout cet espoir et ces bons sentiments. Ça me file la gerbe. Allez viens avec moi gamine. On va travailler sur ta concentration et ne t'avise pas de vouloir me flaire pousser des fleurs dans tous les sens sous prétexte que tu est heureuse. Puis il prit Hastefae par le bras.
-Appelez-moi si il y a des morts ça changera.

Lewis haussa les épaules puis observa celle qui semblait être la capitaine de l'impitoyable venir vers eux en traitant un nain d'idiot. Une fois à bord elle se dirigea vers lui sans porter la moindre attention à Cristal ou à Malène.
-Capitaine Lewis Oscar Lerrington je présume ?

A cette question elle lui tendit la main. Son ton et son attitude hautaine faisait dire à Lewis qu'il devrait faire preuve de calme si il voulait rester poli et courtois avec cette capitaine dont il ne connaissait même pas le nom. Sans pour autant en faire de trop il baisa la main de l'inconnue avant de lui dire qu'elle présumait bien.
« - A qui ai-je l'honneur ? »

L'espace d'un instant il cru avoir offusqué de cette question l'intéressé qui fini par se présenter sous le grade de capitaine et répondant au nom de Von Karma. Elle semblait jeune pour être capitaine et très certainement peu expérimentée. Il leva son œil vers le grand mât  de son navire. Le pavillon noir y flottait au vent. Jamais oh grand jamais on envoi le capitaine seul sur un navire. Était-ce un excès de confiance en elle ou alors elle se faisait passer pour la capitaine sans l'être pour autant.

Quoi qu'il en soit il allait la traiter comme le rang qu'elle avait annoncé le méritait. Il conduisit la capitaine Von Karma dans une pièce entièrement vide à l'exception d'une sorte de cube servant probablement de table peinte en blanc dont les murs en bois laissaient à bien des endroits des interstices laissant deviner des ouvertures.

-Peut-être pourrais-je vous offrir quelques boissons ou encore une collation.


Le capitaine s'assit à l'extrémité de la table. Sortant une clochette d'un tiroir il l'a fit teinter.
Quelques instant plus tard le mur glissa et un gros bonhomme entra.
« Vos ordres captain ? »
Lewis observa la capitaine tout en réfléchissant. Sa tenue ainsi que son allure lui laissait difficilement croire qu'elle apprécierait un verre de rhum.
-Ouvrez donc une de ces bouteilles de ce vin qui vient d'Oro je vous prie. Faites savoir au professeur Stormik qu'il peut ranger au moins la moitié des canons. L'homme fit à nouveau glisser la cloison est disparu derrière.

-Tout d'abord capitaine sachez que c'est toujours un plaisir de constater que certaines personnes on suffisamment de professionnalisme pour différentier un navire qui vient à leur rencontre pour autre chose qu' en vouloir à leur cargaison ou pire encore, à leur vie. Si je suis venu vers vous c'est parce que je suis à la recherche d'un garçon. Âgé d'une dizaine d'année environ. Il a de long cheveux noirs, une marque au milieu du front il répond au nom de Télhias. L'auriez-vous aperçu par le plus grand des hasards ?
Dim 31 Jan 2016 - 16:47
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Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Franziska ne prêta pas d’attention au mécanisme qui s’était mis en place derrière elle, impliquant un mur coulissant. Elle sirota le vin d’Oro qu’on lui servait pendant que l’idiot d’en face lui parlait. Un bon vin, ses goûts n’étaient pas trop idiots, elle devait en convenir. Mais que pouvait-il bien lui vouloir ?

« Tout d'abord capitaine sachez que c'est toujours un plaisir de constater que certaines personnes ont suffisamment de professionnalisme pour différentier un navire qui vient à leur rencontre pour autre chose qu' en vouloir à leur cargaison ou pire encore, à leur vie. Si je suis venu vers vous c'est parce que je suis à la recherche d'un garçon. Âgé d'une dizaine d'année environ. Il a de longs cheveux noirs, une marque au milieu du front il répond au nom de Télhias. L'auriez-vous aperçu par le plus grand des hasards ? »

Elle se mit à réfléchir. Avait-elle aperçu un tel garçon récemment ? Il y avait bien le gamin idiot qu’Urmri lui avait embarqué qui correspondait à la description, mais elle n’avait aucune idée du nom auquel il répondait. Ce pourrait bien être lui, comme ce pourrait bien ne pas être lui. Que pouvait-il bien lui vouloir ?

« C’est tout naturel, répondit-elle. C’est le rôle d’une capitaine de savoir identifier les navires mentionnés dans le registre. »

Elle dût se retenir de faire allusion à sa perfection. Et se retenir de faire allusion au fait qu’il soit idiot. Après tout, elle était sur son navire, la perfection imposait la prudence dans sa situation.

« Je suppose que vous le savez, car vous en aurez certainement un vous aussi, dit-elle en lui souriant. Peut-être n’est-il pas à jour, ou peut-être ne mentionne-il que mon ancien navire. Je l’ai malencontreusement perdu durant la destruction de Port-Argenterie par les elfes noirs il y a un tour. Ce genre de choses arrivent, hélas.
« Concernant le garçon que vous cherchez, j’ai un mousse à mon bord qui ressemble à celui que vous décrivez. Je ne connais pas son nom, car j’ai toujours laissé le soin à mes officiers de s’occuper de lui. Je suppose qu’il me faudra aller vérifier à bord de mon navire. »

Elle vida son verre de vin sur ces mots. Elle n’avait sincèrement aucune idée de si le gamin était ou non Télhias.

« Puis-je savoir ce que vous lui voulez ? Car s’il est effectivement celui que vous cherchez, il n’en demeure pas moins mon mousse, et il a signé avec moi un contrat. Je ne laisserai pas n’importe quel prétexte lui permettre de mettre fin à son contrat avant le débarquement, ce n’est pas le rôle d’une capitaine, le gamin fût-il idiot comme celui que j’ai à bord. »

---

Urmri se fit un sang d’encre en voyant la capitaine monter à bord du navire. Pourquoi diable y allait-elle seule ? Puis il se rassura. Elle était parfaite, elle avait forcément ses raisons pour aller seule à bord du navire. Puisqu’elle avait su l’identifier et identifier son capitaine, il était évident que dans sa perfection, la capitaine avait dû estimer qu’il était digne de confiance et ne chercherait pas à la tuer.
Cela le rassura. Alors il s’assit contre le bastingage, fumant une pipe. La capitaine n’aimait pas les pipes. On n’avait pas le droit de les fumer en sa présence. Mais comme elle était parfaite, elle comprenait qu’on en ait besoin à bord d’un navire. Alors elle laissait faire. Il observa autour de lui. Les marins s’affairaient à s’assurer que le navire reste bien en panne, ou bien se distrayaient comme ils le pouvaient. Télhias continuait à entretenir le pont, sachant bien que la capitaine exigerait qu’il soit parfait quand elle reviendrait.

« Brique bien, gamin, lui lança Urmri. Quelque chose me dit que la capitaine voudra un miroir pour admirer sa perfection en revenant ! »
Ven 12 Fév 2016 - 16:38
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Lewis écouta la capitaine Von Karma. Haussant légèrement le sourcil quand celle-ci lui fit une remarque sur la tenue de son registre. Il se demanda ce que lui dirait son précieux registre s'il avait décidé de naviguer sous un autre nom en arborant un autre pavillon.
Il reporta son attention sur la jeune capitaine qui lui apprit qu’effectivement un garçon correspondant au signalement de Thélias était présent sur son navire sans pour autant en affirmer la présence.
Il la regarda vider son verre avant de déclarer que le présumé gamin était sous contrat. Après avoir demandez ce qu'il lui voulait.
A son tour il porta à ses lèvres le verre mit a sa disposition. Il laissa son palais lui rappeler les subtiles notes de fruits rouges, tourmenté par le goût prononcé des écorces de chênes dans lesquelles le précieux liquide avait prit le temps de mûrir. Il reposa le verre sur la table délicatement.

« - Les registres sont une chose. Savoir et connaître qui embarque sur un navire en est une autre. Je préfère de loin savoir qui m'accompagne à qui je rencontre. D'autant plus qu'un nom de navire et tout aussi simple à changer que son pavillon.  Je serais curieux de savoir ce que disent vos registres sur le Silver Heart, le Kelvinois volant ou encore le Starblind

L’assurance de la capitaine dans ses propos était sans équivoque. Une personne sûre d'elle. Un peu trop peut-être.

Lewis jouait avec son verre. Les propos de la capitaines lui en avaient assez appris sur elle. La concernée avait été assez maline pour survivre au massacre de Port Argenterie et pour se trouver un nouveau navire. Bien qu'une galère restait un simple détail en combat par rapport à celui de Lewis. La distance entre les deux navires lui laissait le choix de lâcher les hippocampes ou non. Pourquoi ne l'avait-il pas fait ? Pour la même raison que la capitaine était venue seul à bord de son navire. Malgré son jeune âge. Elle avait un tempérament fort et était sûre d'elle. Un aplomb naturel. Cependant elle avait émit la proposition de devoir retourner sur son navire pour vérifier l’identité du mousse.
Lewis se rappela le regard d'Hastefae lui certifiant la présence de son frère à bord. Un regard pouvant vous faire pleurer rien qu'en le laissant vous emprisonnez dans la détresse qu'il contient.

« -Je souhaite vivement que la notre de rencontre ne puisse pas être qualifiée de mauvaise. Aussi je vais vous informez qu'une personne proche de cet enfant a émit le souhait en ma présence de retrouver ce Télhias. Prenez ma parole comme ce qu'elle vaut à vos yeux, mais je l'ai donné a cette personne. 
Si ce nommé Télhias est sous contrat avec vous et qu'il a l'âge qu'on lui donne.Il n'a que... Dix tours  Vous serez d'accord avec moi pour convenir que cet âge est beaucoup trop précoce pour faire signer quoi que ce soit à une personne aussi jeune souhaitant intégrer un équipage. D'autant plus que si je crois ce que vous me dites c'est un idiot. Vous ne devriez y voir aucuns inconvénients à vous séparer de lui. »
Dim 14 Fév 2016 - 11:25
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Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Dix tours, c’était trop jeune pour signer un engagement sur un navire ? Ça n’était pourtant pas si insolite, du point de vue de Franziska. Bon elle admettait volontiers que cela plaçait Télhias dans la moyenne la plus basse, mais ce n’était pas la première fois qu’elle entendait parler d’un marin aussi jeune. Et les marins engagés avant même l’adolescence, il y en avait toujours eu. Elle ne releva cependant pas ce problème d’âge, le laissant à cet idiot de capitaine en face d’elle. Qu’il soit idéaliste au point qu’il veuille, le reste ne lui posait pas de soucis. Restait cependant à discuter d’une chose.

« Je me fiche bien de savoir pourquoi voudriez-vous prendre le gamin, en admettant que ce soit bien celui dont on parle, dit-elle. Si c’est bien lui, ce qui est tout à fait possible après tout, il a signé un engagement à mon bord. Jeune ou non, il a posé une croix en bas du contrat d’embarquement, donc il est lié à moi jusqu’à ce que ce soit terminé.
« Je suis désolée, mais je serais loin d’être aussi parfaite que je le suis si je laissais mes marins dégager de mon bord au premier problème venu, qu’il soit professionnel, amical ou familial je m’en moque. S’il avait fait l’idiot, je pourrais le virer, mais le fait est qu’il s’applique à la tâche qui lui est confiée avec une dévotion exemplaire, et un professionnalisme que beaucoup d’idiots adultes à mon bord devraient lui envier. »

Elle disait cela sans vraiment y penser, pour faire valoir son raisonnement aux yeux du capitaine en face d’elle, mais à mesure que ce baratin franchissait ses lèvres, elle rassemblait tout ce qu’elle savait sur le gamin idiot. De mémoire, il avait juste nettoyé le pont depuis qu’elle l’avait fait monter à bord. Et ses bottes aussi, c’était vrai. Et jamais elle n’avait eu un pont aussi impeccable. Un pont parfait, à l’image d’une capitaine parfaite. En fait elle n’était pas si sûre de vouloir laisser le gamin s’en aller.

« Vous voyez, dit-elle, je suis très satisfaite du travail que le gamin dont je parle fournit à bord de mon navire. Alors admettons un instant que ce soit effectivement Télhias. Combien êtes-vous prêt à me payer pour que je vous l’envoie et mette fin à son contrat ? Attention, ses services sont précieux. Il a beau être idiot, il est doué dans ce qu’il fait, donc je vais être exigeante sur la quantité du paiement. Alors allez-y, dites-moi un prix. »

La logique aurait voulu qu’elle aille chercher Télhias, si c’était bien lui, avant que de négocier le prix, mais on n’était pas à ça près. Maintenant qu’elle était à bord du navire, autant compléter la conversation et s’arranger pour limiter les allers-retours. Elle n’aimait pas l’idée de rester en panne trop longtemps. Mais que cet idiot de capitaine ne se croie pas en position de supériorité ! Elle ne cédait pas ses marins à vil prix, fussent-ils idiots.

---

Pendant ce temps, sur la galère, les marins continuaient de vivre leur vie de navire en panne, qui attendait la capitaine. Et Urmri nota que Télhias était pour l’instant désœuvré. Le gamin avait bien compris que faire du zèle en l’absence de la capitaine serait bien inutile, et Urmri ne pouvait pas lui en vouloir pour ça. Mais il n’allait pas le laisser faire s’ennuyer comme ça pour autant. Il le tira par le bras et l’emmena dans un coin du pont, où un groupe de marin s’affairait déjà avec des planches de bois.

« Aide-nous donc à fabriquer quelques échelles, lui dit-il, on sait jamais. »

Sans piper mot, le gamin se mit à l’ouvrage. Urmri fut étonné qu’il ne pose pas la moindre question, mais lui parla néanmoins aidant lui aussi à la manœuvre.

« Le but, lui dit-il, c’est de sauver les honnêtes marins qui tombent à l’eau. L’échelle, elle va aussi bien flotter qu’un bout de bois qu’on balancerait pour s’y crocher si tu es à la mer.
-Sauf que si on lance un bout de bois, lança un autre pirate, affairé à la même tâche, le gars il aura beau s’y cramponner, le temps qu’on le retrouve et qu’on arrive jusqu’à lui, il aura lâché parce que c’est fatiguant, et il se sera noyé.
-Alors pour éviter ça, dit Eredia, la prêtresse d’Ariel du bord, certains capitaines, dont la nôtre, Ariel soit louée, ont trouvé comme solution de balancer des échelles. Le gars se contente de s’allonger dessus, et sauf s’il est happé par un requin ou un serviteur de la Reine des Mers, à priori il survit le temps qu’on le retrouve.
-Voilà pourquoi on fabrique quelques échelles quand on a le temps de le faire, dit Urmri. C’est jamais perdu. »
Jeu 3 Mar 2016 - 14:04
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Lewis leva à peine la moitié d'un sourcil. Si le frère d'Hastefae avait signé un contrat. La seule option qui s'offrait à lui était celle que lui proposait la capitaine. Combien pouvait valoir un mousse qui a en croire la capitaine était idiot, mais pas autant que cela. Il avait vaguement connaissance de certains tarifs pratiquer à quelques endroits en ce monde, mais il n'aimait pas donner un prix à un être vivant. Cependant il se garda bien de faire voir son indécision. Son interlocutrice pourrait gonfler une somme qu' elle même ne semblait pas connaître car elle venait de lui laisser le droit d'émettre une proposition de prix.

« -Dans l'éventualité qu'il s'agisse bien du garçon que je recherche. C'est tout à fait normal que je paye une indemnité visant à vous dédommagez de l'absence d'un des membres de votre équipage. J'ignore de quel type de contrat il s'agit ainsi que ses closes de rupture. Basons-nous donc sur son salaire afin de fixer le montant de l'indemnité. Salaire que je m'engage a ne pas baisser si ce jeune mousse vient à bord de mon navire. Salaire que je m'engage à lui verser jusqu'au terme du contrat qu'il a signé avec vous A cela je pense qu'il faudra déduire l'eau et la nourriture qu'il ne consommera pas. Me concernant j'utiliserai à cet effet la solde que vous me manquerai pas de lui versez pour les jours qu'il a passé a votre service. »
Lewis se tut attendant la réponse de la capitaine qu'il observait de son œil. Il y avait très certainement, autant de contrats différent que de capitaines dans la piraterie. Le fait que la capitaine fasse signer des contrats était la preuve qu'il s'agissait d'une femme organisée, intelligente et avec certains principes.
Jeu 14 Avr 2016 - 12:49
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Télhias
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Télhias
« -Bon alors. Je passe le bidule dans le machin puis je tourne autour du machin. Je prend le truc et le met au dessus du machin. Je repasse le bidule autour du truc. Je prend maintenant le caillon. Je fais la même chose avec le ziguigui. Tout ça je le machine ensemble. Je tire encore une fois le truc puis je rebidouille le machin sans oublier de vérifier le ziguigui et... »
Télhias leva son échelle tout fier jusqu'à ce que tout finisse par se disloquer sous son propre poids.
La déception pouvait se lire sur son visage. Il avait beau écouter, observer, copier Urmri. Rien n'y faisait. Ça tiendait pas. Ce qui était bien avec Urmri. C'était qu'il ne traitait personne d'idiot. Sauf parfois son perroquet, mais c'était plus par affection que par constatage. Puis idiot c'était un mot bizarre. La capitaine elle le disait même quand on faisait les choses bien. Alors c'était un compliment parfois. Heureusement que la capitaine n'avait pas vu l'échelle de Télhias. En même temps elle aurait vu que des cordes et des planches. Rien de plus parce que c'était que tas de ça.
L'ambiance sur le navire était différente quand elle était pas là. On avait le temps de faire des trucs. Puis aussi de parler. De poser des questions. Alors Télhias parla à la dame d'Ariel. Elle était pas obligé de travailler elle et elle était une personne au moins aussi importante que la capitaine sur le bateau. Et jamais la capitaine ne la traitait d'idiote elle.

Dit c'est possible d'être Navigalier ? C'est pour savoir qu'est-ce que j'veux être plus tard. J'aime bien les bateaux, mais mon dernier père il était chevalier et j'aimais bien aussi. C'est possible de faire un métier qui fait les deux ?
La prêtresse le regarda d'un drôle d'air. Alors il détourna son regard vers le copain Urmri.
« -C'est plus mieux quand c'est toi le chef je trouve. Pourquoi t'as pas un bâteau à toi ? Moi quand je serai grand je t'en achéterai un plus mieux que celui-là parce que t'es un copain. Un comme l'autre d'en face. Avec tous pleins de machin bizarre qui vont plus vite et tout et tout.
Jeu 14 Avr 2016 - 12:51
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Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Urmri fut un peu touché en voyant Télhias peiner à construire sa propre échelle. L’innocence des débutants, qui pensaient leur œuvre parfaite. Mais il fallait une première fois à tout, et si elle avait été parfaite, alors le gamin serait déjà un officier et non pas juste un gamin. Puis vint la remarque sur le navire. Urmri réfléchit un instant, puis finit par prendre la parole.

« Tu sais mon gars, moi je veux pas être capitaine. Je préfère être au service de la capitaine. Après tout, elle est parfaite. Donc à mon avis, faut savoir rester à son service et s’en contenter. »

Les autres marins le regardaient à nouveau bizarrement. A chaque fois qu’il parlait de la capitaine comme ça en fait il était regardé bizarrement. Ce fut finalement Eredia qui vint prendre sa défense.

« Tu sais Télhias, dit-elle, tous les gens ne sont pas faits pour être officiers. Etre capable de traverser le royaume de la Reine des mers en commandant un navire est une rude épreuve, pour laquelle il faut un esprit particulièrement fort. Et là, mieux vaut savoir où est ta place. Peut-être seras-tu un bon capitaine si adulte, tu choisis d’en devenir un. Mais c’est pas facile. »

---

Franziska, de son côté, parlait argent avec le capitaine de l’autre navire. Elle ne comprenait définitivement pas pour quelle raison voulait-il tant avoir ce garçon. Tranquillement, en l’entendant faire son offre, elle se mit à l’œuvre de son côté, et alluma la pipe qu’elle possédait. L’objet n’avait pas une forme traditionnelle. Il s’agissait d’un long et fin bâton, au bout duquel le tabac, au lieu de se trouver dans un creux, et trouvait enroulé dans un bout de papier qui prolongeait un peu le tuyau. Elle se mit tranquillement à fumer en l’écoutant.

« Ma foi, dit-elle, cette offre est plus qu’intéressante… Souhaitez-vous que j’aille le chercher ? »
Jeu 12 Mai 2016 - 23:19
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Ma foi, cette offre est plus qu’intéressante… Souhaitez-vous que j’aille le chercher ? »

Sans pour autant acquiescer Lewis toussa lorsque la fumée âcre vint à lui chatouiller les narines. Lui-même à ses heures se laissait volontiers tenter par ce plaisir particulier qu'était celui de consommer du tabac. Cependant rien qu'à l'odeur il pouvait en déduire que celui que fumait la capitaine était de bien piètre qualité.
« -Je m'en voudrais de laisser le rôle de simple coursier à une femme tel que vous capitaine. Allons-nous devoir effectuer des allers et des retours jusqu'à la nuit tombée pour régler cette histoire ? Sans pour autant vous connaître. Je suppose que nous accordons la même valeur au temps à défaut de partager les même idées que nous nous faisons de la piraterie. »

Lewis pressa un endroit de la table et le bruit d'un mécanisme vint aux oreilles des deux capitaines. Le cliquetis des rouages terminé, une plate-forme dissimulée vint présenter un coffre de petite taille pourtant très ouvragé. Il en sortit un sac de cuir dont le ventre tendu et le bruit singulier trahissait aisément la présence de pièces. Le tintement de l'or était reconnaissable à celui de l'argent ou encore du bronze.
« -Voici une avance raisonnable qui devrait sans pour autant pouvoir estimer avec exactitude la transaction de ce transfert faire office de dédommagement. » Lewis consigna par écrit sur un carnet la somme donnée avant de tousser à nouveau. Tout en refermant son carnet et qu'une nouvelle pression fit disparaître le coffre d'où il était venu il dit :
« -Il faudrait que je vous donne l'endroit dans lequel je me fournis en tabac. Sortant d'une de ses poches un cigare il s'employa a l'humecter avant de le mettre en bouche. Du bout de son index il en toucha l’extrémité qui bientôt se mit à rougir. Les volutes blanches qu'il en tira emplirent rapidement la pièce, prenant le dessus des fumeroles de la pipe de la capitaine une odeur plus subtile se rependit dans la salle. Lewis prit la peine d'ouvrir à nouveau la cloison. Le cuisinier vint à nouveau remplir les verres avant de déposer la bouteille sur la table puis disparaître derrière la cloison. Lewis but le premier.
« -Réglons donc cela rapidement. Faites savoir à vos hommes qu'ils peuvent envoyer ce Télhias à bord avec le fameux contrat. Si c'est bien cet enfant que je cherche, vous pourrez rejoindre votre navire forte d'une somme conséquente. Si ce n'est pas lui Vous rejoindrez votre navire avec le gamin pour seul pécule. »
Lewis tira une longue bouffée de son cigare avant d'expulser la fumée en direction du plafond. Puis il posa son œil sur la capitaine. Elle était au moins aussi jeune que lui quand il n'était qu' aspirant dans la marine de Kelvin. Elle n'était pas bouffée par la soif de richesse. Sinon elle se serait déjà jetée sur la bourse pour en compter la moindre pièce. Au pire elle en aurait mordue quelques unes juste pour se traîner dans la boue fangieuse de l'appât du gain. Non elle c'était simplement contenter d'écouter, tirer sur sa pipe et attendre que le vieux capitaine ai finit de parler. Rien que pour cela Lewis la remercierait si il lui en était donné l'occasion. Il pensa a Valentino Tarensiore.
 Vieux fou que tu es mon ami. Les tours me dirige vers une carrière de corsaire. Si seulement tu voyais cette capitaine. Son fouet qu'elle porte à la ceinture m'éloigne probalement de ses principes de commandement, mais son appoint, sa stature... Pensa-t-il. On dirait moi juste passé ma vingtaine de tour.
Son verre fit des ronds sur la table avant que le vin n'en fasse à son tour dans sa prison de cristal.
Il fini son verre avant de raccompagner son invité à prendre la direction du pont.
« - En réalité capitaine j'aimerais bien visiter votre navire et pourquoi pas finaliser cet accord au bord de ce dernier. 
-CAPITAINES SUR LE PONT !
Hurla le guetteur alors que tous les membres présent sur le pont se dressèrent pour saluer. Lewis prit les devants en offrant son bras à la capitaine afin que celle-ci trouve un soutient pour embarquer dans le canot.
Alors que l'on mettait à flot le canot. Lewis fit signe à l'équipage de cesser leur station avant de donner l'ordre du quartier libre. Voyant la capitaine quelque peu encombrer de la bourse il l'en soulagea prétextant que son uniforme avait plus de poche que sa robe qui la mettait en valeur de façon fort agréable à son regard de borgne.
Sam 25 Juin 2016 - 17:59
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Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Ils étaient au milieu du bras de mer séparant les deux navires quand cela arriva. Franziska avait ignoré froidement le compliment lancé par Lewis, mais lui avait néanmoins remis la bourse qu’elle devait transporter. La barque s’était alors lentement dirigée vers sa galère. Toutefois, au bout de quelques minutes de rame, les deux capitaines ainsi que les marins en charge des rames avaient pu remarquer un détail étrange. Les deux navires, celui de cet idiot de Lewis comme le siens, s’étaient mis à s’éloigner de la zone, comme s’ils cherchaient à fuir quelque chose.
Aux yeux de Lewis, il était apparu inconcevable que ses marins, fidèles, se soient mis en tête de l’abandonner. Quant à Franziska, étant parfaite, il était évident que ses idiots de marins ne la laisseraient pas dans le pétrin. Quoique, idiots comme ils étaient, c’était bien possible…

Toujours est-il que tout le monde comprit finalement ce qu’il se passait, quand la mer se mit brusquement à s’agiter tout autour d’eux. Les deux navires ne cherchaient pas à laisser leurs capitaines dans le pétrin, ils cherchaient à s’abriter de la catastrophe qui était en train d’avoir lieu. Et eux, les deux capitaines, se trouvaient évidemment au beau milieu. Franziska aurait aimé avoir le temps d’injurier Lewis, de le traiter de tous les noms d’oiseaux qu’elle connaissait, pour avoir réussi à arrêter leurs navires respectifs à un endroit où un maelstrom était signalé, mais elle n’eut pas le temps d’en faire quoi que ce soit, avant que les mouvements de la mer ne s’intensifient, et que la barque ne soit entrainée dans le tourbillon qui venait de s’ouvrir sous eux.

---

Elle se réveilla trempée, en toussant, sur une rive plongée dans l’obscurité. Elle se souvenait vaguement d’avoir été instantanément entrainée vers le fond, la barque ayant renversée à plusieurs reprises par la fureur des éléments. Mais elle était en vie. Elle avait survécu en se cachant à l’attaque de Prébois par les elfes noirs. Elle avait survécu par l’intervention de sa bonne étoile à ce tourbillon, et à la dérive qui à n’en pas douter s’en était ensuivie. N’était-ce pas la preuve qu’elle était parfaite ? Vraiment, le jour où elle reverrait cet idiot de Lewis au ciel, elle ne manquerait pas de lui rappeler…

« Réveillée ? »

Pourquoi avait-il fallu qu’il survive lui aussi ?

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Sur le pont de la galère de Franziska régnait un certain chaos. La capitaine était à n’en pas douter morte. Urmri en était restait prostré pendant quelques jours. Cela pouvait-il vraiment être arrivé ? Puis son perroquet avait répété « Idiot, idiot, idiot », le seul mot qu’il avait jamais réussi à apprendre. Ce qui n’était pas étonnant à bord de cette galère. Mais Urmri était alors trop sous le choc pour interpréter raisonnablement cette réaction de l’animal, et en avait logiquement conclu que la capitaine n’était pas morte, et qu’elle reviendrait à nouveau dans quelques lunes, montrant que sa perfection la rendait capable de survivre quand bien même elle serait engloutie par un maelstrom.
Urmri avait bien essayé de s’imposer comme un leader, mais aucun marin n’avait voulu suivre ce fou qui affirmait que la capitaine était encore en vie. Voilà la raison de ce désordre. Il n’y avait pas de chef sur ce navire. C’est alors que le galion sur lequel la capitaine avait été invitée réapparu à l’horizon. Après avoir été séparés en fuyant le maelstrom, ils n’avaient pas dû s’éloigner. L’affaire fut vite réglé. Entre un navire qui avait un système d’officiers clair et un autre qui ne dépendait que de sa capitaine, s’il y en avait un qui pouvait remorquer l’autre, il n’y avait même pas débat.
Urmri lui-même dût le reconnaitre.

---

« Et où croyez-vous être ? »

C’était la question qui valait de l’or. Franziska et Lewis, n’ayant pas trouvé les autres marins, s’étaient mis en quête d’explorer leur étrange environnement. Ils étaient dans une sorte de grotte au centre inondé par l’eau de mer et aux parois molles. Une affreuse odeur de poisson emplissait l’air, les forçant à se boucher le nez en permanence.
Tous ce qu’ils savaient, c’est qu’ils étaient aux dernières nouvelles tombés dans un maelstrom, et qu’ils n’avaient survécu que par miracle. Et qu’il y avait des ossements dans cet endroit. Preuve qu’ils n’étaient pas les premiers ici. Ils avaient d’ailleurs pu trouver des épaves de navires, qui après inspection contenaient des éléments ayant assez séché pour faire des torches. Elles étaient donc ici depuis bien longtemps.

« Je suis étonnée, finit par dire Franziska après ce qui semblait être plusieurs heures, par la mollesse des parois de cette grotte.
-Permettez, répondit Lewis, qui y planta un poignard rouillé qu’il avait pu récupérer dans une épave. »

La paroi se mit à saigner.

« Du sang ? Ces parois seraient en chair ?
-En chair… Mais alors nous sommes dans l’estomac d’une créature ? demanda Franziska.
-Il semblerait, répondit Lewis. Nous tenons donc là la solution à la légende des maelstroms. Il ne s’agit nullement de la colère d’Ariel, mais simplement de gigantesques monstres marins qui déclenchent des tourbillons en se nourrissant.
-Dans ce cas, dit Franziska, nous sommes condamnés à mourir dans son estomac. Je crains que l’intestin ne soit inondé, vu que le centre l’est, et je ne pense pas qu’il soit possible de remonter son œsophage. Les deux sorties potentielles sont donc bouchées. »

Ce fut Lewis qui les sauva. Les deux capitaines convinrent vite que mieux valait essayer de sortir et mourir noyé ou broyé par les chairs du monstre, en taillant un passage vers l’extérieur à travers sa chair, que de mourir lentement de faim en se morfondant sur leur malchance. Vu qu’il avait une lame, il put creuser, longuement et péniblement, parfois en donnant le relais à Franziska, un tunnel dans la chair du monstre, qui ne sembla y réagir à aucun moment. Puis ce qui devait arriver arriva.
L’eau de mer envahit leur sanctuaire. Aussitôt, ils sortirent de la ventouse ainsi créée. Ils auraient se noyer. Ou être broyés par la pression de la profondeur. Il n’en fut rien, car ils venaient de sortir à l’intérieur même d’une paroi rocheuse, contre laquelle le monstre devait s’être collé. Nageant vers l’intérieur, ils émergèrent dans une poche d’air. Et la grotte continuait, désormais sèche, vers les profondeurs de Ryscior…

Plusieurs heures de marches plus tard, leurs estomacs dans les talons, les deux capitaines virent devant eux une patte d’oie.

« Les dieux doivent avoir un dessein pour nous… Enfin pour moi, au vu de ma perfection, dit Fransiska, allumant leur dernière torche.
-Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? demanda Lewis, sur un ton neutre.
-Jamais aucune étoile n’embellit de son mystérieux scintillement poétique cet univers, récita Franziska, et les chauds rayons porteurs de vie du soleil n’y parviennent pas davantage. Nous sommes en Outreterre, le domaine secret situé sous la surface grouillante de Ryscior. Ici, un plafond de pierre froide tient lieu de ciel, et les torches des malheureux égarés venus de la surface n’éclairent que des parois où s’étale le vide de la mort. C’est une prose que j’ai eu l’occasion de lire. Réfléchissez capitaine. Nous avons échappé à la noyade dans un maelstrom. Nous avons pu nous échapper de l’estomac du monstre marin qui nous avait avalés. Contre toute attente, nous ne sommes pas instantanément morts noyés sous des tonnes d’eau. Et la grotte dans laquelle nous trouvons refuge s’avère être un accès à l’Outreterre, qui pour labyrinthique qu’elle soit contient de nombreux accès vers la surface du monde. Alors Lewis Oscar Lerrington, je pense que les dieux ont des projets pour l’un de nous deux. Ou pour l’une, vu qu’elle est parfaite.
-Des projets qui ne dureront pas longtemps si nous ne trouvons pas rapidement à manger dans ces parois où s’étale le vide de la mort, compléta Lewis en prenant l’un des chemins qui s’offraient à eux.
-Il doit y avoir un moyen, dit Franziska. Selon les vieilles légendes, l’Outreterre est peuplée. Si ces légendes disent vrai, alors quelles que soient les populations qui vivent ici, elles doivent connaitre des moyens de se nourrir. Je n’ai pas la sensation que les dieux vont m’abandonner après avoir fourni de si intenses efforts pour moi. »
Dim 10 Juil 2016 - 17:16
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
« -Soit. »
Avait simplement répondu Lewis en marquant le chiffre « 1 » sur le tunnel qu'il décida d'emprunter.
Celui-ci ne menant nul part il avait fait demi tour en marquant « 2 » sur celui qui restait non sans barrer le numéro 1.
Une chance qu'il ne soit qu'avec une capitaine certes bavarde, mais d'un calme qui manquerait a plus d'un marin après tout ce qu'ils avaient traversés !

Qu'elle remette son avenir entre les mains des dieux était chose normale. Lui même l'avait fait silencieusement a plusieurs reprises. Lui gardait comme espoir de savoir comment si jamais ils s'en sortaient allait-il considérer cette capitaine pirate.
Une aventure formidable. Voilà sa ligne de conduite jusqu'à ce qu'il sente le besoin de la changer. Il en aurait presque remercié Finil si il n'avait pas a s'inquiéter pour son équipage et le reste. Notant que Franziska ne semblait pas s'en inquiéter. Il en fit de même. Cristal et Méline s'en sortiraient très bien.
« -Il me faudra me procurer ce poème sur l'outreterre une fois sortie. J'aimerais si possible en confirmer son contenu ou le démentir si besoin. »
Toujours optimiste ou au pire donner l'illusion de l'être. Les premier mots d'un capitaine lors de sa première leçon en tant qu'officier. Cela fonctionne que l'on soit dans la marine de Kelvin, pirate, Corsaire ou simple marin allant pêcher. Dans le pire des cas. Ariel nous accueillera. De quoi faire basculer bien des vies et des destins sur le domaine de la grande garce. La jeune capitaine avait raison. Ariel les avaient mener à terre. Pas exactement sur une plage en plein air, mais elle avait fait plus que sa part. Restait a eux de revenir sur son domaine grandit de cette expérience des plus improbable. Il en était a graver le chiffre 4 sur le bord droit d'un couloir lorsqu'il entendit de l'eau. Le boyau donnait sur une caverne plutôt vaste baignée d'une lumière blanchâtre émanant d'étrange plantes. Plus loin une rivière débouchait d'un vaste  tunnel pour disparaître dans une autre.

« -Remonter le courant serait peut-être une bonne chose. Outreterre ou pas, la gravité n'y fait pas exception. »
Lewis porta son attention sur les étranges plantes ressemblant a des champignons. Il en coupa une en constatant que la lumière faiblissait.
Leurs torche s'était éteinte et rien ne semblait propice a en faire d'autre. Il se pencha sur une autre plante et préféra la déraciner tout en préservant un peu de terre autour. Bien que peu utile maintenant car de ce genre de plantes il en poussait partout a proximité de l'eau.
L'eau justement. Elle semblait potable, mais rien n'indiquait qu'elle le soit réellement. Rien n'indiquant non plus qu' elle ne le soit pas. Le capitaine trempa ses lèvres dans un peu d'eau recueillit dans le creux de sa main. Juste de quoi humidifier l'intérieur de sa bouche séche. Il se força a recracher le surplus en essayant de déceler le moindre goût suspect, mais rien.
Pas convaincu pour autant il creusa un trou a environ un demi mètre de la rivière. Bientôt de l'eau emplit son puit.
« -Filtrée par le sol. Quand je pense qu' au temps où je prenais ce genre de leçon, j'ignorais a quoi elle me serviraient... » Dit Lewis qui avait déjà entreprit de couper ici et là des branches d'arbustes étranges et inconnus.
Après avoir pressé l'une d'elle il n'observat aucun liquide blanc en sortir.
« -Ne jamais manger quoi que ce soit resemblant a un liquide blanc qui s'en écoule. » Puis le porta a sa bouche.
« -C'est sucré comme du miel.  Vous en voulez ?

A la surface et la surprise passée. Cristal devait gérer bien des choses. Méline et maître Stormik furent d'une grande aide et la seule lueur de joie fut les retrouvailles d'Harsinoë et de Télhias qui eurent pourtant la politesse de ne pas en faire de trop. Passé le temps des pleurs et des doutes L'ombre d'Ariel accueillit dans son sillage la galère de la capitaine Von Karma. Ils firent voiles vers Kelvin tout d'abord.
La capitaine Cristal y fut reçue par Medron ainsi que Méline et messire Stormik.
Bien qu'ayant fait un peu de grabuge lors de son dernier départ de Kelvin la nouvelle de la mort de Lewis fut une nouvelle plus ou moins éprouvante pour bien des personnes.
Restait pour  Cristal de terminer la mission de Lewis. Retrouver Télhias étant fait. Lorsque l'on demanda a Harsinoë où elle souhaitait aller. Elle répondit Valaam.
Restait quoi faire de la galère ? Un nain rafistolé proposa de la vendre. Cristal demanda combien et le nain lui demanda un ou deux jours de réflexion.
Elle se surprit de frapper encore à la porte de la cabine de Lewis comme ci elle attendait qu'il lui dise qu'elle entre.
« -Le rhum est là. Le tabac c'est dans ce pot. Avant qu'il n'arrive ce qui est arrivé, je te l'aurai payer en nature ta galère. Bref Combien t'en veux ? »
Dit-elle en s'asseyant à sa place désormais.
« -Avec ou sans les ramiers ? Gonfles pas trop le prix ici j'en connais des endroit où on peut trouver des gens qui te paye pour aller ramer. »
Sam 1 Oct 2016 - 22:16
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Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Ils avaient trouvé de l’eau. Et des champignons. Rien n’indiquait de façon certaine qu’ils pourraient se nourrir avec ces denrées sans mettre leurs jours en danger, mais dans les circonstances dans lesquelles ils se trouvaient, ils n’avaient pas vraiment le choix. Après s’être rassasiés et avoir pris sur eux autant de vivres qu’ils puissent, ils reprirent leur route, essayant de suivre le cours de la rivière, à la recherche d’une sortie. Au bout d’un moment, elle retira ses chausses, gênée par les talons, et les cassa purement et simplement, pour marcher de façon plus confortable, si tant est que cela soit possible. Ils continuèrent ainsi pendant ce qui sembla être de nombreuses heures. La rivière fournissait un bon point de repère, car cela leur permettait d’éviter de se perdre. Ils ne comptaient plus pattes d’oies qu’ils avaient franchies, et même Lewis avait fini par renoncer à tracer des flèches. A quoi bon ? A ce stade, ils se perdraient malgré tout.

Soudain, une source de lumière autre que les champignons au détour d’un couloir. Ils avaient pris un temps de repos, s’étaient rassasiés, puis avaient repris leur route, continuant à suivre la rivière. Mais à un embranchement, la rivière partait dans la roche, dans un tunnel trop étroit pour eux, même en rampant. Heureusement, un couloir continuait à côté. Et au fond de ce couloir, une lumière verdâtre. Ils décidèrent de se rendre vers ladite lumière. Ils débouchèrent dans une immense grotte dont ils avaient du mal à apercevoir le plafond. Six mètres plus bas s’tendait un lac bouillonnant et malodorant d’où émanait la lueur verte. Des dizaines de passerelles reliées les unes aux autres quadrillaient la grotte ; de largeur variable, la plupart se terminaient par des ouvertures donnant sur d’autres tunnels latéraux.

« On dirait que le sol de cette caverne a explosé… dit Franziska. »

Lewis ne la contredit pas. Toutefois, une certaine acidité leur piquant le nez, ils corrigèrent cette première impression. Ils jetèrent une pierre dans le lac en bas. Elle se désagrégea dans un sifflement lugubre au moment même où elle toucha sa surface. Le sol de cette caverne n’avait pas explosé, il avait fondu.

« De l’acide ici… C’est sûrement l’œuvre d’un idiot de sorcier, dit-elle. Une expérience qui aura mal tourné il y a longtemps. L’acide aura grignoté la pierre, centimètre par centimètre, engloutissant progressivement le sol… »

Le sol était fondu, certes, mais les passerelles qui quadrillaient la zone avaient l’air bien solides, elles. Devant eux, de l’autre côté de la grotte, le couloir continuait. Ils convinrent de ne pas rester ici, et de tenter la traversée. S’ils revenaient en arrière, ils ne retrouveraient jamais cet endroit. Et mieux valait toujours aller de l’avant.
La grotte était cependant immense, et même la sortie la plus proche se trouvait à des centaines de mètres. Ils étaient presque arrivés à mi-chemin quand ils entendirent une étrange psalmodie. Ils s’arrêtèrent et promenèrent leur regard alentour, essayant d’en repérer la source. Une créature étrange émergea de l’une des niches rocheuses. C’était un bipède à la peau noire, avec une tête d’oiseau et un corps d’homme sans plumes ni ailes. Ses bras puissants se terminaient par des serres crochues et menaçantes, et ses jambes par des pieds à trois doigts. D’autres créatures semblables apparurent bientôt derrière la première.
Le chant qui avait d’abord attiré leur attention reprit de plus belle, tandis que d’autres hommes oiseaux sortaient d’autres grottes.

« Ils n’ont pas l’air content de nous voir… commença Franziska. »

Le chant se mua en cris stridents et les créatures se mirent à emprunter le dédale de passerelles pour tenter de se rapprocher le plus vite possible d’eux.

« Ou peut-être sont-ils simplement heureux d’avoir trouvé leur dîner, compléta-t-elle, en se mettant à courir vers la sortie qu’ils visaient depuis le début, et en invitant le capitaine Lewis à la suivre. »

---

« J’ai aucune idée de combien vaut cette foutue galère, avoua Urmri. »

Les chiffres, ça n’avait jamais été son truc. A vrai dire ce qui avait toujours été son truc, c’était d’obéir aux ordres de la capitaine et de prendre soin de son perroquet. Il accepta le rhum de la seconde du navire d’à côté. Maintenant, la capitaine était morte, et son perroquet semblait plus se plaire sur le galion que la galère. Et lui, il ne savait plus ce que c’était que son truc. Pour la première fois de son existence de nain, Urmri réfléchissait en fait à un sens de la vie. Il était conscient de ne jamais avoir été très malin, mais s’était toujours contenté de sa petite intelligence et de vivre sa vie dans son coin sans rien demander à personne. En obéissant à la capitaine, parce qu’elle était parfaite. Mais maintenant elle était morte. Fini, au revoir, rideau.

« On va aller à Kelvin, hein ? demanda-t-il pour changer de sujet à la bonna… La seconde humaine qui lui faisait face. C’est bien. De là en prenant la route je devrais réussir à joindre le royaume des nains. Il me reste plus que ça maintenant. Après avoir vu la capitaine se faire avaler par la gueule d’Ariel, j’ai plus trop envie de naviguer. Tu comprends ça l’humaine ? Elle était vraiment parfaite. C’était une salope, mais elle était parfaite. Elle avait de l’autorité, du charisme… Elle savait comment se faire obéir, et on était tous vraiment des idiots à côté d’elle. Tu connaissais ça toi avec ton capitaine ? Je sais pas mais si tu le connaissais tu sais ce que c’est. Au royaume des nains au moins je serai pas tout le temps en train de me souvenir de sa voix en train de m’engueuler parce que j’étais trop idiot pour naviguer, vu que je naviguais plus. Je vais aller rejoindre les miens. Parait que le roi Thorgrim le Tueur veut que les nains reviennent dans les grottes. Moi je suis né à Port-Argenterie, dans les faubourgs de la cité la plus mal famée du monde. Ça va me changer tiens de vivre dans une ville bien ordonnée, à creuser mon petit trou comme tous les nains qui y vivent… »

Il ne savait pas pourquoi il racontait ça. Il était un peu abattu, c’était vrai. Mais de là à se confier comme ça…

« Bref la galère. Fais-en ce que tu veux. Elle est à toi. Personne en veut chez nous toute façon. Tu peux la vendre au prix que tu veux, et aller finir ta vie là où tu veux… Toute façon à la fin on finit tous pareils. »
Dim 9 Oct 2016 - 21:19
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
La fuite en avant s'imposa d'elle même. A en voir l'attitude des êtres qui était apparut dans l'immense grotte il fallait être fou pour penser pouvoir avoir une discussion un tant soit peu productive avec eux.
Les affronter restait une chose possible, mais pas ici. Avec une agilité et une vitesse  dont la limite se résumait par la crainte de finir rongé dans le lac d'acide qui les entourait. Ils parvinrent au tunnel. Au moins ici le combat ne serait-ce que par l'étroitesse de l'endroit que d'un contre un sans risque de se faire déborder par leurs assaillants.
Continuer a courir aurait été une erreur car les êtres tout droit sortit d'un cauchemar étaient plus véloces qu'eux.
Lewis dégaina son arme en s’arrêtant net. Piquant et taillant avec une précision digne du maître d'arme qu'il était. Les monstres tombaient à chaque coup finissant par créer un amoncellement devant lui. Chaque créature qui tombait constituait une gêne pour celle qui venait derrière. Lewis passait au fil de sa lame inlassablement la suivante tout en ce demandant comment les dieux pouvaient laisser de tels horreurs exister même loin de la surface de Ryscior.
Bientôt il ne resta qu'un tas de bêtes mortes obstruant le passage aux autres
« -Continuons sans perdre de temps. Dit-il en espérant que ces créatures n'auraient pas l'idée de manger celle tombées avant qu'ils ne soient loin d'ici.


A Kelvin oui. Cristal prendrait à nouveau cette direction et y déposerait ce nain ainsi que d'autres présent sur la verte. Un nommé Twichgger pour être précis. La galère ne fut pas un luxe pour accueillir ce dernier et sa troupe. Quant à Hastefaë et Télhias elle les laissa sur l'île aux bons soins des dirigeants. Plus exactement à un vieux ayant l'air d'un fou se disant druide.
Depuis le rapprochement des îles et de Kelvin. Lewis y avait à plusieurs reprises fait escale.
Transporter des nains insulaires, qui en plus payait généreusement n'était pas une si mauvaise chose. Lewis aurait très certainement accepté.
Chaque décisions qu'elle prenait débutait avec la même question.
Qu' aurait fait Lewis a sa place ?

Si Urmri savait ce qu'il allait faire après, elle était dans le flou total. Fallait-il liberer de leurs obligations l'équipage ? Si oui que faire ensuite ? Et les navires ? Vendre  L' Ombre d'Ariel elle ne pouvait s'y résigner.
Elle allait bientôt être fixée car à peine les nains débarqués. Un homme vint la trouver.
Lewis avait fait un testament. Son nom, celui de Méline ainsi que ceux de Gafaël et Stormik y figuraient.
C'est ainsi que tous les quatre se retrouvèrent dans les beaux quartiers patientant en présence du duc de Kelvin en personne et du capitaine Tarenziore.
Les quatre membres de l'équipage du défunt avait saluer le duc comme il devait l'être et poliment à distance Valentino.
Ce dernier ayant chaleureusement serrer la main du notable avant de prendre place.

A Maître Stormik revint un ouvrage traitant essentiellement de la construction des différents navires que l'on pouvait croiser en Mer ainsi que plusieurs manuscrits de Lewis traitant du même sujet.
Méline se vit offrir le précieux coquillage permettant de faire venir la brume ainsi qu'une somme d'argent pour le temple d'Ariel. Avec pour seule condition d'embarquer avec Cristal. Valentino Tarenziore lui hérita des cigares et de la quasi totalité du vieux rhum dormant dans la cave de Lewis ainsi que de divers objet trônant d'ordinaire sur le bureau du capitaine ou dans ses poches. Le tout avec un bulletin cacheté à la cire que Valentino décacheta et lut silencieusement.

A toi mon ami et mentor versant dans l'art de la piraterie comme j'aimais la pratiquer. Je te légue tout ce que malheureusement tu n'auras plus l'occasion de me dérober lors de nos rencontres. 

PS : Je t'en prie. Laisse au notable au moins de quoi pouvoir sortir dans la rue décemment.

LOL.


Après un haussement de sourcil de Valentino. Le notable poursuivit.

A maître Gafaël fut donner une somme d' argent dont le montant suffirait très certainement à redémarrer une carrière de professeur particulier qui selon Lewis était tout à fait recommandable.

Des raclements de gorges et des toussotements s'élevèrent. La magie avait une mauvaise place à Kelvin, mais par respect pour le défunt. Tout le monde garda ses pensées pour lui.

Ensuite il invita ceux qui n'avaient plus rien à attendre du testament a se retirer si jamais ils avaient d'autres obligations.

Méline fut la première. Suivit de Gafaël.
Le professeur Stormik ne semblant pas vouloir lire les manuscrit a son attention ailleurs. Il resta en invitant le notable a poursuivre sans pour autant lever les yeux des ouvrages.
Valentino serra la main du notable allant même a s' épandre en larmoyant et à le prendre dans ses bras en le remerciant.
Cristal n'était pas dupe et elle avait, pour avoir été plusieurs fois sa victime de divers larcins, sourit en hochant la tête en pensant que Lewis l'aimait ainsi même si il se servait parfois.

Le notable n'ayant vraisemblablement pas l'habitude d'un tel traitement chercha ses lunettes après le départ de Valentino sans pour autant les trouver. Au final et après quelques minutes assez gênantes surtout celle où, en se levant l'homme perdit son pantalon parce que sa ceinture avait aussi disparue.
Medron lui demanda de bien vouloir poursuivre dans des conditions égales à la gravité de la situation.
Ils étaient tous ici pour entendre les dernières volontés d' un ami, d'un capitaine tout de même.

C' est confus en excuses que le débraillé laissa la place à un collègue.

En s'excusant et ne comprenant pas l'attitude de son prédécesseur celui-ci reprit.

« -A Medron de Kelvin je lègue mon navire et le charge de faire en sorte qu'il devienne un navire école pour ceux que le domaine d' Ariel attirent, mais qui faute de soutien familiaux et/ou financier puissent avoir cette chance de voguer et d'apprendre les bases de la navigation. J' ai confiance pour en avoir déjà discuté avec lui que Medron saura exactement rendre ce projet réel et comme je l'imagine.
Je lui lègue aussi ma demeure sur les hauteurs de Kelvin voisine du palais. Là encore je sais qu'il saura comment l'utiliser au mieux. Je lègue à la ville de Kelvin un quart des réserves de poudre noire que le navire contient dans les cale à la lecture de ce testament ainsi que la moitié canons. »

Le notable suspendit sa lecture devant le regard abasourdit de Cristal.

« -Vous allez bien madame ?
-Je ... »
Elle n'avait pas de mots. Le doute, la déception l' empêchait de parler. Pour quoi dire ? Elle ne savait même pas quoi dire.
« -Tout va bien continuez. Je vous prie. »
Dit le professeur Stormik encore plongé dans ses lectures.
La taverne repaire de Lewis revint à la servante avec la condition d'y accueillir Cristal et son équipage au même tarif que du vivant de Lewis.

Le duc certainement pressé par d'autres affaires prit congé laissant Cristal, Stormik et ses livres.

« -A vous maintenant »

Le notable ajusta ses lunettes avant de prendre une longue inspiration.

« -A ma seconde, je lègue une somme d'argent afin de payer la solde de l'équipage. »

C'est tout ? Elle n'en dit rien, mais le pensais si fort que finalement ces mots franchirent ses lèvres. Le notable retira ses lunettes avant de la regarder.
« -Pas exactement. Il vous lègue également l'intégralité de sa bibliothèque qu' il a prit soin de mettre sous scellé. Il vous reste aussi. Une paire de pistolets d'excellente facture à la crosse en écume de mer. Un sac de balle en argent et en acier, Cinq poches de poudre,un nécessaire de nettoyage, un sabre d'abordage en acier des Marches du même nom, une bouteille de rhum de l'année de votre naissance, le reste des trois quarts de la poudre noire du navire, la moitié des canons. Une longue vue défaillante ainsi qu'un bulletin lui aussi cacheté. »

Sans un mot elle le prit et le lu.

Vas boire un verre.

LOL.


Elle ne s'attarda pas plus chez le notable pour se rendre à la taverne ou elle rassembla l'équipage dépensant l'argent que lui avait laissé Lewis pour la solde des marins, les libérant ainsi de son service.
A une heure bien tardive il ne restait qu'elle, maître Stormik encore dans ses lectures, Méline qui était venue voir comment elle allait et tout un tas de caisses renfermant l'héritage de Cristal.
C'est la serveuse désormais propriétaire qui lui posa une bouteille devant elle ainsi qu'un verre.
La taverne maintenant déserte elle lui confia que c'était avec ce verre qu'elle devait boire.
Elle examina le fond du verre qui était bien épais et malgré le rhum avalé. Cristal dé saoula vite.
« -Lewis t'es vraiment un... »
Trop affairée à démonter la longue vue jugée défaillante par le notable. Elle en sortit un parchemin sur lequel était reporter avec précision les environs de Kelvin. Au fond du verre elle pouvait y distinguer une croix. Puis lui vint l'idée de la bouteille de sa naissance.
Avec précaution elle en décolla l'étiquette beaucoup plus fine avant de la superposé sur la carte. En suivant les guides laissé dessus. Puis elle posa le verre qui y possédait son guide également.
« - Il me faut un navire. » Déclara Cristal en se retournant vers Méline qui lui répondit :
« -Et une prêtresse. »
Le professeur Stormik claqua l'ouvrage qu'il lisait en se levant tout en enlevant son haut de forme
« -Madame, je suis votre obligé. »
L’enthousiasme de Cristal fondit. Et de l'argent que je n'ai pas et un équipage que je n'aurait pas sans. »
Je n'ai pas connu le capitaine autant que vous, mais un soir il m'a confier que sa bibliothèque valait de l'or.
-Vendre les livres !? Ce serait aller contre sa volonté. S'offusqua Cristal.
-A défaut de les vendre, nous pourrions les ouvrir pour commencer suggéra Méline.

Après un cours sur : Comment ouvrir avec facilité et sans effort un caisse ? Le professeur Stormik y parvint. Le bruit des livres dégringolant avait plus du tintement métallique que du bruit feutré d'un livre.
Des lingots, des pièces a n'en pas pouvoir les compter tellement il y en avait.

« -Voilà certainement de quoi pouvoir acheter un navire plus que correct pour aller voir ce qui se trouve à l'emplacement de cette croix sur cette carte. »
Cette phase resta en suspend et exceptionnellement la taverne ferma trois jours et trois nuits durant afin de tout compter, peser et devenir raisonnable devant une fortune pareille.

Cristal, Méline et le professeur Stormik découvrirent que dans chaque caisses, il y avait un livre ne dissimulant pas d'or, ni d'argent, mais peut-être ce à quoi elle devait servir. Le recrutement d'un équipage ainsi que des noms y étaient mentionné.

Tout fut transféré à bord de la galère. L'ombre d'Ariel étant propriété de Medron et de la ville du même nom.

Restait a trouver ses gens. Aucunes indications, rien même pas une intuition.

Un jour, un Novien et un Ramien vinrent à la taverne demandant à parler à Lewis. On lui dit qu'il n'était plu de ce monde pourtant ils ne quittèrent pas la taverne pour autant.
« -Dans ce cas on va attendre sa seconde. »
Ce qu'ils firent avec une patience surprenante.
Finalement Cristal les rencontra après deux jours et se présenta comme la seconde de Lewis.
Après un regard entendu les deux hommes se mirent à parler.
« - Le capitaine du navire. Faudra lui dire qu'il nous manque un peu de bois pour terminer son projet ainsi qu'un peu de monnaie clinquantes histoire d' assurer  la solde de tout le monde.
-Lewis n'est plu de ce monde. Qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans cette phrase ?
-Ont parlaient au capitaine du navire, pas à m'sieu Lewis. Qu'est-ce qui vous déranges dans la formule ? On peut dire la capitaine si vous le souhaitez capitaine.
-Ce que ces deux imbéciles essayent de vous faire comprendre Madame c'est qu'on a besoin de vous pour finaliser le projet du capitaine Lerrington. »
C'était un véritable colosse qui avait prit la parole. Pourquoi ne l'avait-elle pas remarqué avant ? Certainement parce qu'elle avait pensé que cet homme était ainsi accoudé au bar afin de tenir le plafond avec sa hache qu'il portait dans le dos !Lorsqu'il quitta le bar pour se diriger vers Cristal et les deux autres a chacun de ses pas les chopes et les bouteilles sautaient sur la table. Pourtant il se présenta calmement comme étant Dortan Whipmaster. Le responsable de la sécurité. Rien de plus.
« -Si vous voulez vous battre je suis votre femme ! »
Lança Cristal en dégainant la paire de pistolet devant l'air surprit de ses soi-disant  adversaires
.
« -Pas de doutes. C'est elle. » Dit le colosse
-Je confirme chef.
-Pas mieux chef.»  Certifièrent les deux autres.

Un : A vos ordres madame ! Plus tard. Stormik entra encore un manuscrit hérité de Lewis en main en demandant si ces gens pouvait faire bouger la galère du port de Kelvin.
« - C'est tout à fait possible messieu. 
Professeur. Rectifia l'homme au chapeau et à la veste orange. Dans ce cas faites ce que vous savez faire ma chère. Vous savez encore ? Les voiles, l'ancre, les amarres et tout le reste. Je m'en vais chercher Méline. Elle sera certainement intéressée par ce projet de voyage.


Debout sur le pont en pleine nuit. Cristal reprenait la mer. La carte que Lewis lui avait laissée en tête. Le Novien et le Ramien s'avéraient être venu avec ce qu'ils appelaient un partie de leurs équipes respectives qui prirent place sans avoir besoin de chaînes derrière les rames.
Sam 12 Nov 2016 - 9:01
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Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Ils étaient parvenus à s’échapper de l’emprise des hommes-oiseaux et marchaient à présent depuis ce qui semblait bien être plusieurs jours. Les champignons qu’ils avaient pu trouver sur la route ne semblaient pas empoisonnés, car ils étaient leur seule nourriture et ils étaient encore en vie. Ils ne manquaient pas non plus d’eau, car à leur grande surprise, c’était en fait tout un réseau de lacs et de rivières qui irriguaient ce monde sans lumière autre que celle de certaines mousses et plantes qui émettaient une petite lumière. Régulièrement, ils entendaient le son d’une bête au loin. Mais il était impossible de dire la taille de ce monstre, ni s’il était dans le même tunnel qu’eux, ni s’il était loin, proche… Tout se ressemblait.
Ils avaient trouvé un jour une cité abandonnée. Une cité dont les maisons étaient taillées à même la roche, occupant les stalactites et les stalagmites de l’immense grotte dans laquelle elle s’était nichée. Des rues étaient taillées et pavées, et des réseaux savamment construits d’échelles et de passerelles permettaient d’accéder aux habitats des stalactites et d’y circuler en paix. Le peuple qui avait vécu ici devait être un peuple de petite taille, car ils devaient se baisser pour passer leurs portes et circuler dans leurs maisons. Mais à leur grande joie, ce peuple, au moment de quitter son domaine, avait laissé derrière lui bien des affaires. Rien de vraiment précieux, mais ils trouvèrent de la nourriture autre que ces maudits champignons qui était encore bien conservée. Dans un coin de la grotte se trouvaient même des cultures, éclairées par une douce lumière d’origine magique. Un troupeau d’animaux vivait librement dans ces dernières. Des animaux qu’ils connaissaient bien, car contrairement à la plupart des monstres de cette terre souterraine, ces bêtes étaient les mêmes que l’on pouvait élever dans les fermes de la surface. Des barrières d’enclos brisés indiquaient bien d’où étaient-ils sortis.

« Ces idiots vont tous mourir n’est-ce pas ? avait demandé Franziska en les voyant. Sans tous les éléments qui permettent à la nature de prospérer à la surface, et sans personne pour entretenir ces cultures, ils ne trouveront très vite plus aucune source de nourriture. »

Lewis avait opiné. Ils avaient trouvé à côté de la cité un lac plutôt poissonneux. Et avaient décidé de faire de cette ville abandonnée un domaine. Non pas qu’ils souhaitassent s’y établir, mais à tout le moins, elle leur fournissait un camp de base d’où ils pourraient explorer plus confortablement les alentours à la recherche d’une sortie. Ils y trouvaient après tout des maisons fermées pour dormir, ce qui était rassurant quand on avait passé quelques temps à dormir dans le noir avec les sons de bêtes au loin, du combustible pour s’éclairer avec des torches, très important ça, des vêtements de rechange, même si pas à leur taille, tous deux pouvaient encore repriser un peu, des armes… Ils ne trouvèrent à leur grand dam pas de carte des environs. S’il y en avait une, ils ne la trouveraient du moins pas dans leur quartier. Et la ville était si grande… Une routine s’installa. Un jour ils partaient explorer les environs, le lendemain la cité elle-même, à la recherche de ressources, et bien sûr d’une carte. C’est lors de l’une des expéditions hors de la ville qu’ils avaient trouvé ce qui ressemblait pour eux à la première forme de vie réellement intelligente qu’ils avaient croisée (les hommes corbeaux ne comptant pas).

Pour la trouver, il avait fallu traverser un long corridor, qui se terminait semblait-il sur un cul de sac. Ce n’était pas le cas. Il y avait en fait une très étroite faille au fond du corridor, qu’ils avaient pu franchir après quelques efforts, et en faisant attention à ne pas se coincer quelque chose. Il fallut même ramper un peu, pendant quelques minutes, mais une faible source lumineuse semblait venir de l’autre côté, ce qui les avait poussés à insister.
Ils débouchèrent dans une cavité naturelle coupée en deux niveaux. Celui du bas était un lit de mousse traversé en deux par un fin ruisseau, et celui du haut une forêt de champignons géants, qui émettaient la douce lumière qu’ils avaient remarqué. Il fallut escalader, pour rejoindre cette forêt, une paroi abrupte et haute de quelques mètres. Au moment où ils étaient arrivés au sommet, ils perçurent du mouvement. Méfiants, ils se préparèrent à battre en retraite, quand ils virent les êtres sortir de derrière le tronc de certains champignons. Il s’agissait d’être humanoïdes, faisant leur taille environ, mais qui tenaient autant du champignon que de l’humain. Ils avaient des bras et des jambes, comme eux, mais leur tête était un chapeau. Des champignons plus petits poussaient un peu partout sur leurs corps, et leurs mains étaient couvertes de pustules peu flatteuses.
Tandis que les hommes-champignons approchaient, Franziska et Lewis purent remarquer qu’ils tenaient à la main des bâtons. Cela leur confirma qu’il y avait une forme d’intelligence. Car ce n’étaient pas seulement des armes ramassées au sol, surtout quand il n’y avait pas de bois à proprement parler. C’était des morceaux de la chair de ces champignons géants qui iles entouraient, taillés à même les troncs.

« Qu’ils soient capables d’en faire usage… Non le simple fait d’en fabriquer montre qu’ils sont moins idiots qu’ils en ont l’air, dit Franziska, méfiante. »

A cet instant, le corps de ceux qui étaient proches sembla s’ouvrir en deux, libérant des pores. Méfiants, pensant que cela pouvait être du poison, Lewis et Franziska n’en furent pas moins obligés de les respirer tant la libération avait été soudaine et en grande quantité. Au moment où ses poumons se remplirent de cet air, de curieuses sensations envahirent l’esprit de Franziska, qui se mit alors à ressentir un mélange de méfiance et de curiosité. De peur et d’enthousiasme à la foi. Comme si elle découvrait une nouvelle race. Une créature inconnue. Elle était curieuse d’en apprendre plus sur elle mais s’en méfiait.
Sauf que ce n’était pas elle qui ressentait cela, ou du moins pas seulement elle. En face, les créatures aussi.

« Ils ne sont donc pas ouvertement hostiles… Mais évitons les gestes brusques, conclut-elle en regardant Lewis. »
Mar 6 Déc 2016 - 11:00
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Lewis ne pouvait qu' être d'accord avec ce que venait de dire Franziska. Il émit cependant la possibilité que si ces spores venaient de ces êtres étranges.
Les sentiments de craintes et de curiosité que lui et elle ressentaient pouvait tout à fait être ce que ces hommes champignons ressentaient vis à vis d'eux. Les spores n'étant peut- être qu' un moyen de communiquer.
Lewis et sa compagne de voyage étaient tous deux de grande taille contrairement aux êtres dont ils avaient trouvé la cité abandonnée.
Quel que soit les rapports que ces êtres étranges avaient avec ceux de la cité. Ils avaient constaté cette différence. Preuve que ces êtres faisaient preuve d' intelligence.

Lewis et Franziska restèrent longtemps à les observer en faisant attention de ne pas les apeurer.
Lewis réussit avec des gestes simples a amener certainement un champignon plus téméraire que les autres plus proche de lui.

Lentement et avec une hésitation certaine l'homme champignon leva son bâton vers Lewis jusqu'à ce qu'il trouve une forme de courage pour venir pousser avec l'épaule du capitaine qui resta immobile malgré le recul soudain de l'être étrange qui semblait craindre une réplique.
Il finit par revenir plus près non sans avoir répéter ce rituel plusieurs fois.
Le capitaine laissait faire. Il ne devait y avoir dans cette attitude rien de plus que de la curiosité pousser par une sorte de courage.

L'homme champignon approcha un peu plus ce qui lui servait certainement de tête de celle de Lewis avant de tourner autour du capitaine qui pouvait parfois sentir le bâton toucher sa main ou sa cuisse.
L'être un fois son examen terminé se tourna vers ses congénères en levant vers eux son bâton qu'il dirigea vers la droite, puis vers la gauche.
Tous s'écartèrent alors pour laisser passer Lewis vers une autre cavité que l'homme champignon lui indiqua toujours à l'aide de son bâton.
Franziska subit le même examen que Lewis, mais sans trop de crainte de l'homme champignon qui maintenant les précédaient alors que les autres s'écartaient à mesure qu'ils avançaient vers la cavité.

L'homme champignon les laissa là en leurs désignant un boyau dans lequel il était évident que lui ne passerait pas à cause de son chapeau.

Après quelques instants a se trainer dans l'étroit couloir. Ils débouchèrent sur une grotte qui ressemblait plus a une chambre pour humain. Sur un siège construit avec des matériaux récupérés certainement dans la ville se tenait un homme d'un âge plus que respectable.

Passer la surprise mutuelle de voir un humain dans ce lieu improbable ainsi que les présentations. Le prénommé Robinson s'avérait être un esclave ayant échappé a ses tortionnaires. Les nains habitant la ville lorsque ceux-ci montèrent à la surface.
Bien que le récit de ce Robinson soit poignant lorsqu'il décrivait ses conditions de détention. Cela n'avait échappé ni à Lewis , ni a Franziska que le vieil homme avait dit : « Monter à la surface. »
En réalité ils ne l'interrogèrent que sur ce sujet.
Lui n'était pas remonter même après le départ des nains car il était trop vieux et trop faible pour affronter « Les choses qui gardaient les machine à monter et à descendre. »

Lewis se tourna vers Fransziska.

« -Cela explique peut-être l'absence de carte. Ils n'en ont pas besoin si ils ont un moyen direct de remonter à la surface.
Il va falloir que l'on trouve ses machines, que l'ont observe leurs gardiens et que l'on élabore un plan d'attaque. »

L'homme voulu bien les suivre jusqu'à la cité. (Du moins à l'endroit ou Lewis et Fransziska avait établient leur camp de base.)
Lorsques les hommes champignons constatètent cela ils lâchèrent à nouveau des spores et cette fois-ci ce fût un sentiment semblable à celui que l'on a en ce levant et qu'une charge de travail impressionnante vous attend qui envahit les trois humains.

Lewis entreprit de noter tout ce que pouvait leur dire Robinson et en ayant passer presque sa vie entière dans cette cité, il en avait des choses à leurs dire.


Hors RP : Tu sais qu' après ton histoire d'homme-champignon presque rien sinon le fait que moi je ne prend pas ce genre de produits ne m'interdisait de les faire sortir des entrailles de Ryscior à bord de l'Atlantis en hurlant : « -On s'en fout Dargor a manger des champignons venant des Pays-bas en écrivant son dernier post ! » ^^
Sam 24 Déc 2016 - 9:33
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Urmri Tête de Fer
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Urmri Tête de Fer
Ils avaient trouvé un ancien esclave, ce qui était une chose intéressante, à défaut d’être bonne. Franziska appréciait en effet le fait d’avoir trouvé un autre idiot que Lewis à qui parler, car sa compagnie commençait à se faire pesante. Et il semblait que lui aussi trouvait sa compagnie à elle pesante, ce qui démontrait bien son idiotie, vu qu’elle était parfaite. A tout le moins, si cet esclave de ces idiots de nains des profondeurs était là, peu importe son degré d’idiotie à lui, il permettrait de se mettre entre elle et Lewis. Grand bien leur en fasse à tous les deux. Mais ce qui l’intéressa rapidement dans le discours de l’idiot d’esclave, tandis que tous rentraient en direction de la cité, c’était qu’il pensait se rappeler de l’endroit où se trouvait la machine que les nains des profondeurs avaient utilisés pour monter à la surface. S’il était capable de s’en souvenir, alors certainement, il n’était pas aussi idiot qu’il y paraissait à premier abord.
Toutefois, il y avait un problème, disait-il. Le gardien. Un monstre abominable qui avait tué plusieurs esclaves qui avaient tenté, après que les nains des profondeurs s’en soient allés, de rejoindre cette machine. En fait, ce gardien était si terrible qu’une partie entière de la cité lui était soumise. Les esclaves comme lui avaient été traqués et tués les uns après les autres. Il fut surpris quand Lewis et Franziska lui révélèrent qu’ils n’avaient vu aucune des créatures dont il parlait dans la ville.

« Peut-être que ces idiotes sont parties, dit Franziska. Peut-être que nous n’aurons pas à les affronter, ni elles, ni leur idiot de gardien. »

Ça, c’était juste une théorie, mais Lewis comme Robinson convinrent qu’elle était assez intéressante pour mériter d’être vérifiée. Quand ils arrivèrent à la ville, Robinson leur désigna un quartier dans lequel ils n’avaient jamais mis les pieds.

« A quoi ressemblent ces idiotes de créatures ? demanda Franziska à Robinson, alors qu’ils pillaient des maisons pour chercher des armes avant de s’y rendre, par pure précaution.
-A des amalgames de chairs, répondit Robinson. Les nains des profondeurs, en plus de fabriquer leurs machines, avaient tout un clan qui s’intéressait à la notion de chair, et à savoir s’il était possible de créer des monstres de chair vides d’esprits comme leurs machines, mais aptes à être utilisés au combat. Ils ont essayé avec des chairs de cochons, mais le processus a échoué. Les êtres se sont rebellés contre eux, et ont dû être enfermés, condamnés par leurs créateurs à se battre dans des arènes pour leur distraction. Quand les nains sont partis, ils voulaient être sûrs qu’aucun monstre des profondeurs ne les suivrait. Voilà pourquoi ils ont relâché, en partant, les monstres. »

Cela n’avait rien de rassurant. Heureusement, apparemment, et s’ils en trouvèrent de nombreuses traces partout dans le quartier qu’ils explorèrent, de monstres cochons il semblait ne plus y avoir. Ils avaient dû partir à la recherche de nouvelles proies dans les tunnels, après avoir tué tous les esclaves des nains. La théorie de Franziska semblait confortée. Mais rien n’était sûr, car au fur et à mesure qu’ils progressaient vers l’immense colonne, formée par une stalactite et une stalagmite qui s’étaient rejoints en périphérie sud de la cité, ils pouvaient entendre des cris de cochons et des bruits de course dans les rues autour d’eux. Parfois même derrière eux, dans leur rue. Mais à chaque fois qu’ils se retournaient pour prendre au fait le monstre, il n’y avait que des ombres. Les cochons, comme ils furent nommés, s’ils étaient là, ne se montrèrent pas. Mais le trio fut de plus en plus nerveux, à mesure qu’ils approchèrent de l’ascenseur.

« Il est au rez-de-chaussée, dit Robinson, soudain pâle, alors qu’on commençait à voir la porte. Mais… Il y a autre chose qui le garde. Le plus grand échec de ces nains fut lorsqu’ils se débarrassèrent dans une fosse de tout ce que… Qu’ils appelaient leurs « premiers jets », c’est-à-dire des morceaux de chair informes auxquels ils tentaient de donner la vie pour voir s’ils le pouvaient, avant de tester sur des cochons. Ces morceaux se sont, dans la fosse, amassés les uns sur les autres, pour former au final un monstre de chair aux multiples gueules et aux multiples membres, une abomination que l’on croirait sortie droit des enfers démoniaques eux-mêmes. En sortant, ils l’ont enfermé dans la salle de l’ascenseur, car ils savaient la bête trop stupide pour l’utiliser.
-Tu n’aurais pas pu nous le dire plus tôt pauvre idiot ? soupira Franziska. J’espère pour toi que cette idiote de bête n’est plus ici… »

Sur ces mots, elle s’engagea vers la porte ouverte du bâtiment, et risqua un œil à l’intérieur de la pièce. Sa torche éclaira une créature que l’on aurait en effet dit issue des enfers. Un amas de chair aux multiples gueules, aux multiples membres, guidé par plusieurs têtes, dont des veines sortaient et battaient au rythme d’un cœur impossible à situer dans cet être vivant qui défiait toute logique. La bête se mouvait en permanence dans la pièce où elle était enfermée, sans sembler savoir où elle se rendait, ni pourquoi elle le faisait.
Malgré les nombreuses paires d’yeux de la bête, elle ne semblait pas l’avoir vue, aussi se plaqua-t-elle contre le mur, de l’autre côté de la porte. Côté rue.

« J’ai beau être parfaite, avoua-t-elle, je n’ai aucune idée de la façon dont nous sommes supposés franchir cette pièce. »

Elle regarda alors derrière eux. De là où ils venaient. Une silhouette apparut dans la pénombre. Un petit cochon, qui avançait debout sur ses pattes avant, trop longues pour un cochon normal. Ses pattes arrières étaient amputées. Il n’avait que la peau sur les os, et ses yeux jaunes brillaient dans le noir. Il s’immobilisa en voyant la lumière de la torche. Derrière lui, une autre paire d’yeux jaunes s’ouvrit. Puis une autre. Et encore une autre. Et encore, et encore, et encore…

« Cela dit, avoua-t-elle, je crois que nous sommes dos au mur. Capitaine Lewis, un plan ? Avant que j’en improvise un moi aussi. »
Ven 20 Jan 2017 - 18:11
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Lewis Oscar Lerrington
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Lewis Oscar Lerrington
Ce n'était pas une situation pouvant être qualifiée de périlleuse, mais elle s'en approchait pourtant. En croisant les yeux jaunes par dizaine des cochons n'ayant en commun que le groin pour pouvoir les nommer ainsi pour certain et une bête semblant sortir des enfers dans la pièce suivante. Voilà comment Lewis voyait la situation.
Pour résumé. Sa compagne d'aventure bien que le traitant d'idiot depuis le début. Semblait à bout d'arguments et d'idées pour regagner la surface et aussi de le traiter comme tel. Le vieux Robinson lui avait fait ce qu' il pouvait ou ce qu' il devait. De son mieux d' après Lewis.
Lewis Oscar Lerrington. Corsaire de Kelvin et d'autres royaumes ou pays. Pirate fut un temps sous le sillage de Valentino Tarrenziore. Le seul homme que Lewis qualifiait de grand sire des flots. Lui. Lewis, réflechissait à comment sortir de cette latrine géante dont il voyait de son œil valide presque la sortie.
Sortie néanmoins obstruée par une chose qui dépassait les pires cauchemars et dont il aimait croire que même les dieux ignoraient l'existence seulement pour que lui puisse tolérer sa présence en ce monde. En réponse a Franziska il lui suggéra de prier ou alors d'arrêter de l'emmerder avec ses phrases insultantes la mettant au dessus du lot, rabaissant les autres et qui, si elle était moins idiote que lui de sortir son idée de plan maintenant ou de se taire et d’exécuter ses ordres.

Elle le traita de sournois pour changer. Il se surprit a ce demander jusqu’où il pourrait évoluer sur l'échelle de la considération de la jeune capitaine esquissant même un sourire.
-Bien. Maintenant vous allez faire tourner votre fouet aussi vivement que vous souhaitez sortir vivante d'ici.Tenir en respect par ce fait ce que je nomme cochon plus que sauvage. Robinson faites donc l'inventaire de ce que nous avons !
Tout cela il le fit en sortant son sabre ayant sérieusement besoin d'une visite chez le forgeron le plus proche.
Lewis se rappelait des paroles de  Franziska. Si nous sommes là. C'est que les dieux le veulent. Ou un truc dans le genre. Restait que Lewis n'était pas homme a attendre un signe divin pour engager le combat.
Mettant à terre d'un mouvement trois « cochons ». Il se rappela avec exactitude les mots de la capitaine.
Les dieux doivent avoir un dessein pour nous…
-Alors qu'il en soit ainsi. Se dit-il.
Pas de plan. Pas de secours. Juste nous, l'ennemi et les dieux comme spectateur ! Une sortie sans accès . Barrée par autant de danger que de mains et de bras mués par de sombres vents.
« -La chasse ! »
Ces mots ils les avaient prononcés avec autant de ferveur que ceux qui l'avaient poursuivit lorsqu'il était devenu mutin à son tour. Dans ses habits noirs portant crâne de mort et os d 'argent à rencontre. Le grade n'importait plu. Il faisait tomber ceux qui préféraient le savoir au fond de leurs estomacs plutôt que libre.

Certes ils étaient légion, mais qu'importe ! Prendre le temps de combattre des choses ne devant surtout pas voir la surface de ce monde était un bel avenir non ?
A mesure qu'il fendait la cochonnaille ambulante, il sentait la bête immonde s'affoler rien qu' à l'odeur du sang dans la pièce dont elle était prisonnière.
Comment ceux qui avaient inventé ce système d'ascenseur pouvaient- ils l' utiliser sans risquer leurs vie ?

« - Il doit y avoir un système de souterrain permettant de faire descendre cette bête ailleurs pour accéder à l'ascenseur. »

Dit Lewis en se débarassant d'un adversaire et en repoussant un autre le temps d'ajuster sa frappe pour mieux l' expédier en enfer.
Malheureusement repousser les cochons et examiner les environs n'était pas chose facile.

« -Robinson ! Un trouvaille utile a une diversion dans nos bagages ?

-Cela se pourrait bien messieu. »

L'ancien esclave souffla dans un petit objet. Une sorte de sifflet au bout duquel pendait une oreille de cochon en argent.
Si aucun bruit distinct n'en sortit. Il y eut pourtant une réaction des ennemis qui stoppèrent immédiatement leurs attaques sur Franziska et Lewis et leurs yeux jaunes se dirigèrent tous sans exception vers Robinson.

« -De combien de temps avez-vous besoin messieu ? »

Demanda Robinson qui spontanément se dévoua pour emmener plus loin ses immondes créatures.

« -Je l'ignore, mais dès que nous trouverons, nous trouverons un moyen de vous avertir et vous attendrons. »

Si Lewis en était convaincu. Le vieux Robinson sans pour autant douter de la parole du capitaine espérait surtout qu' il puisse tenir assez longtemps les cochon avec ce sifflet pour revenir.

En rang presque serré avec à leur tête Robinson et son sifflet. Bientôt Franziska et Lewis caressaient les murs extérieurs à la recherche d' un levier ou autre chose permettant d'actionner un mécanisme enlevant de leur vue la bête.

Ils finirent par trouver. Plusieurs bruit d'engrenage se firent entendre et bientôt la bête disparue de la pièce par une trappe.
En lieu et place se tenait une cage descendu du plafond faisant office de sol.

Ils chargèrent les armes et divers objets qu' ils avaient glaner ici et là. Restait a donner un signal de leur succès à Robinson.

Lewis hurla son prénom à plusieurs reprises sans résultat. L'idée que ce veillard se soit sacrifié lui déplaisait. Il n'était pas homme a en abandonner un autre pour autant. Ils devaient encore pouvoir patienter un peu.

« -C'est idiot n'est certainement plu à l'heure qu'il est.

-Reconsidérez donc ce dont vous le qualifiez. Si nous sommes ici c'est bien grâce à lui. »
Mar 31 Jan 2017 - 19:22
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Dargor
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L’étrange machine qu’ils avaient trouvée avait un fonctionnement simple. Un levier à tirer, et elle s’était mise en branle. La montée se faisait sentir, et ainsi commença leur ascension. Elle dura longtemps. Puis vint enfin le moment où la lumière du jour commença à poindre depuis le sommet. Une lumière que ni l’un ni l’autre n’avaient vraiment espéré revoir un jour.
Enfin, la machine s’arrêta. Devant eux, une fente dans la roche laissait poindre un trait de lumière. Et lorsqu’elle s’ouvrit, ce furent des flots blancs qui envahirent l’endroit. Leurs yeux, désormais peu habitués à la clarté du soleil, eurent du mal à le supporter, et il leur fallut du temps pour enfin réussir à les ouvrir. Mais ils l’avaient fait. Ils étaient sortis.

« Nous l’avons fait, dit-elle simplement. »
Mer 15 Fév 2017 - 22:53
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