-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 :: Ryscior :: La Mer Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[Terminé][PV Lissander] Quelques zombies, ça n'est pas la mer à boire.
Noire
Messages : 518
Date d'inscription : 24/09/2014
Age : 35
Localisation : ???
Heaven can wait
Noire
Attention, le personnage mis en scène est la Capitaine Ana-Loria Donker et non Phadransie La Noire.

A-Loria:


L'Inestimable (ou pas) Brenden Ace:


Les yeux aux aguets, les sourcils froncés, la bouche serrée et presque tordue, ses doigts crispés sur son sabre et l'air qu'il se dégageait de sa personne, en général, avertit A-Loria que l'embarcation venait de se stabiliser. Leur sloop venait de nouveau de s'échouer sur cette plage de sable blanc. Depuis combien de temps la Capitaine n'avait-elle point vu son fameux Second, Brenden, dans un tel état ? Il se lisait sur sa face une détermination fragile, une sorte de cri de guerre, mais muet, quelque chose d'assez inaccessible dans les faits. Mais pas pour tous, songea A-Loria Donker, car elle qui connaissait cet homme comme s'il eût été son propre frère, savait y lire un signe évident d'anxiété. Brenden Ace n'aimait pas la magie. Pire, il semblait grandement la redouter depuis sa dernière baston avec les toutous de ce Jack Lissander. Lissander. Du pont, A-Loria la Capitaine murmurait le nom de leur ennemi, qui les avait laissé quitter cette île depuis presque deux mois à présent. La Capitaine se tourna vers la femme qu'elle et Brenden avaient pris la peine d'emmener jusqu'ici. La femme qui l'aiderait à satisfaire son commanditaire, et accomplir son contrat. Or, aussi secret que celui-ci devait paraître, tous à bord savaient quelle en était sa nature profonde : débarrasser l'île du nécromancien et récupérer le coffret empli d'or maudit -car volé- de celui qui avait promis quarante pour cent de cet or à la Capitaine.

De là, forcés d'admettre qu'a eux deux jamais ils ne réussiraient à éviscérer ce diable là, la Capitaine puis son Second avaient dû faire appel aux talents d'un professionnel dans le domaine d'éradication des abominations de Ryscior. Malgré sa forte détermination à garder pour elle les termes de ce contrat passé avec son "ami", A-Loria Donker avait dû courber l'échine et accepter d'expliquer les véritables raisons de sa venue sur cette île à celle que l'on nommait Tavish, et qui les accompagnait. La druidesse n'avait pas sourcillé alors qu'elle lui parlait du trésor volé enterré quelque part sur une des plages de l'île, et de sa première motivation pour séparer des épaules la tête du nécromancien. A savoir, l'argent sale.

Peut être la druidesse ne se souciait que peu des biens mal acquis d'autrui. Ou alors, peut être bien envisageait-elle de lui régler son compte à elle, pour piraterie (bien que cette époque était désormais révolue pour la Capitaine A-Loria) une fois l'affaire Lissander éludée. Toujours était-il que cette incertitude venait s'ajoutait à celle qui embaumait déjà tous les cœurs : auraient-ils raison du nécromancien, ou serait-ce l'inverse ?
Ce Jack Lissander les attendait-il ? Savait-il qu'ils venaient de fouler aux pieds la plage opposée de l'île sur laquelle il avait élu domicile ? Que la Capitaine A-Loria venait à lui non pas pour lui apporter une liche ou un quelconque moyen de détruire son amulette, mais bel et bien afin de le détruire lui ?

Tant de questions et si peu de réponses en vérité...

« Voici, indiqua-t-elle à Tavish, la fameuse île. Je peux vous assurer qu'elle était déserte la dernière fois que nous l'avions explorée...
- Oui, si on fait omission des quelques centaines de zombies y pullulant, lâcha avec dédain Brenden Ace avec des yeux de fouine.
- Nous sommes ici pour en terminer avec cette affaire, conclut sagement A-Loria, d'une voix destinée à apaiser la tension presque électrique de son compagnon de toujours.

Le mal dire de cette île lui fut sans nul doute mauvaise réputation auprès de Tavish. Mais cette réputation semblait tout sauf justifiée lorsque l'on se tenait debout au cœur de cette plage de sable fin et si blanc qu'il en paraissait béni par à la fois Lothyë et Ariel. Les vagues venaient se briser sur les roches brunes anguleuses, abritant au sein de leurs cavités quelques petits crabes ou coquillages, le tout dans une mélodie légère et régulière, un hymne à la reine des mers et qui réjouissait tout autant les trois débarqués de par sa candeur. Et devant eux, une jungle, florissante, verdoyante, prospère et comportant quelques notes atypiques d'un paradis sauvage, par endroit. Le souffle du vent se mêlait aux bruissement des feuilles, ondulait sur les nappes d'air et venait se perdre sur les falaises rocheuses à l'extrémité de la petite île.

- Cet endroit semble si délicat, remarqua à voix haute Brenden Ace confirmant ainsi tout haut ce que pensait tout bas A-Loria.

Ils avaient pensé exactement la même chose en débarquant la première fois.

- C'est là une raison de plus pour en chasser ce nécromancien, qui n'a strictement rien à y faire.»
Lun 9 Nov 2015 - 21:11
Revenir en haut Aller en bas
Jack Lissander
Messages : 48
Date d'inscription : 04/10/2014
Age : 25
Chercheur d'artefacts
Jack Lissander
Deux semaines après le départ de Donker

Il regardait le ciel. Qu'attendait il? Lui même ne le savait pas, il était lacé. Lassé de cette vie de navigateur, lacé de cette amulette, lacé de cette malédiction le bloquant sur la mer. Il était épuisé psychologiquement de cette vie. Il pouvait voir un ciel gris, une tempête autour de l'île, comme toujours. Il était habitué de cette accueil de la part d'Ariel. Il voulait revoir la terre, le continent. Il avait changé quand il y pensait. En vivant dans le pire, il avait compris que vivre comme ça était une torture. 
De plus, cette vision ne le lâchait plus. Elle devenait de plus en plus envahissante. Il n'arrivait plus à en dormir. Même ses seuls moments de répits étaient envahis. Il pouvait encore la voir éveiller tellement qu'elle avait marqué son esprit au fer rouge. Il y voyait une jeune fille aux cheveux blancs courir vers une maison un peu perdu dans la nature d'une forêt et près de celle ci, on pouvait y voir une silhouette. Qu'est que ça voulait dire? Il n'y comprenait rien. Il en pouvait plus. 
En plus, il ne devait pas montrer son état de désespoir et d'ennui aux autres. Comment ferait il si La Noire tardait encore longtemps? Déjà qu'il avait eu très dur à garder la face avec cette capitaine Donker et son second. Il avait tellement espéré qu'elle accepte son offre, qu'elle y croit et qu'elle agisse mais il s'était aussi dépêché car il ne supportait plus vraiment le contact humain. Cela lui rappelait trop qu'il n'était plus le prestigieux Lissander de ces débuts mais le maudit coincé par les dieux. 
Il regardait ensuite autour de lui et il pouvait voir ses esclaves s'activer comme si il n'était pas là. Comme si il n'existait, or c'était lui qui leur donnait des ordres donc ils le savaient. 
Une pensée lui vient à peine qu'un zombie s'approcha de lui et s'arrêta juste devant lui. Il le regardait ou plutôt avec son regard vide, il regardait dans sa direction. Il mît sa main à l'intérieur de sa veste et en sortit une dague. Il tailla d'abord d'un coup sec la gorge. Il savait que cela ne ferait rien mais il en avait envie. Puis il enfonça la dague dans l'œil et attendit. Après il arracha d'un coup la dague pour le tuer. L'œil
et une partie du visage vint avec mais le zombie ne bougeait toujours pas.

- Va t'en.

Et le zombie partit d'un coup et retourna à son boulot comme si de rien n'était. Lissander regarda alors à nouveau sur le ciel puis se dirigea vers l'escalier descendant dans le navire, le noir, le sombre, son dernier refuge dans cette folie.

Un mois après le départ de Donker

Dans le noir de sa cabine, il regardait son bureau. Sur celui-ci, il avait encore le crâne de son ami comme il avait inventé à Donker, Jack. Cette homme était le capitaine du dernier bateau ayant osé s'appareiller sur l'île. Manque de chance pour lui, il avait fini encerclé avec son équipage, dans la jungle, par ses esclaves. Mais à lui, il lui avait réservé un sort bien pire. Il lui avait absorbé toute son énergie vitale, comme il avait fait avec la seconde de Brecianne, ne laissant derrière lui que cette fumée verte et un squelette, auquel il avait pris le crâne pour montrer ce qui attend ceux qui osent troubler son attente.
Il sentait ses paupières lourdes, la fatigue essayait de l'emporter dans son antre. Il luttait de toutes ses forces pour empêcher cela. Il refusait d'être tourmenter par cette vision, même si elle avait un aspect calme, il était sur que c'était une punition d'Ariel pour lui rappeler que la terre ne sera plus jamais sa maison. Et ça, il ne voulait pas le croire, il refusait de s'avouer vaincu par cette pute. Il se leva d'un coup et cria de tout son souffle: 

- Tu es fière, sale pute !!! Viens en face connasse. 

Puis il saisit un coffre rempli de bouteille de rhums comme il avait déjà offert à Phadransie, vide depuis longtemps et le jeta de toutes ses forces par terre. Cela fit un bruit monstre, le coffre était en effet ouvert et le verre avait donc éclaté sur le sol, en laissant de nombreux morceaux s'éparpiller sur le sol, un peu partout dans la cabine. Il se sentait vide, a bout de force. Cela faisait en effet 4 jours qu'il luttait contre la fatigue pour ne pas dormir. Il se posa sur sa chaise devant son bureau et il sentit ses paupières se fermer mais cette fois-ci, il ne pouvait plus lutter. Et c'est sur cette vision de ce verre éclatée en petits morceaux dans sa cabine, qu'il abandonna pour retourner dans ce monde de terreur, ce cauchemar sans fin.

Deux mois après le départ de Donker


La pièce n'avait pas changée, la verre était encore par terre. En faite, si, l'état de la pièce avait empiré, on pouvait y voir de nombreux livres par terre. Lissander avait presque la peau sur les os. Il ne se nourrissait que quand l'envie lui venait, ce qui était assez rare. De toute façon, ces réserves n'étaient plus très importantes. Si rien ne se passaient, il ne termineraient pas ce mois ou le mois suivant. Surtout que son état ne s'améliorait pas, son manque de sommeil était toujours aussi important et il luttait toujours contre le sommeil, en comptant les secondes, assis sur le fauteuil de sa cabine. Il bougeait seulement pour aller chercher à manger quand l'énergie lui permettait. 
D'ailleurs il n'avait aucune nouvelle de ses zombies. Étaient-ils en vie? Il n'en savait rien mais il s'en foutait. Il n'y pensait même plus. Il ne leur avait plus donné d'ordre ou regarder ce qu'il faisait depuis plus d'un mois. Il en avait presque oublié leur existence. 
Il était sûr que d'une chose, c'est qu'une solution devait être rapidement trouvé mais il n'était plus en état pour le faire. 
Mer 11 Nov 2015 - 16:17
Revenir en haut Aller en bas
Dargor
Messages : 1256
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 29
Localisation : N'importe où, mais avec mon ordi.
Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Tavish débarqua, sur ses gardes. Si ce que la pirate lui avait dit était vrai, alors il ne fallait pas se précipiter.
C’était dans sa chapelle de la Déesse Mère qu’elle avait été trouvée. Elle n’était pas habituée à être seule en cet endroit, car tous savaient où l’y trouver. Quelles questions la pirate avait-elle posées pour s’être faite rediriger ici ? La druidesse n’en avait pas la moindre idée, et s’en moquait bien. La question qu’elle avait eue en tête durant tout le voyage était plutôt de savoir si elle avait eu raison de faire confiance à ces criminels. Elle avait souvenir du temps où les pirates l’avait enlevée il y avait trois siècles de cela, alors qu’elle n’était qu’une jeune druidesse. Elle savait à quel point ces gens pouvaient être des brutes finies. Mais à bord du navire, rien ne s’était passé. Et on l’avait effectivement amené sur la petite île indiquée par la pirate. Elle était donc plus en confiance à présent.
Mais méfiante toutefois. Elle n’avait aucun doute quant à sa capacité à vaincre un nécromancien, toutefois elle savait les ravages qu’ils étaient capables de faire.

A peine était-elle arrivée sur l’île qu’elle avait pu sentir sa présence. Quelque chose dans l’air n’était pas naturel. La déesse mère ne voyait pas ce lieu d’un bon œil. Il y avait ici une magie des plus sombres à l’œuvre, elle pouvait le sentir jusque dans ses os.

« Déesse mère, murmura-t-elle, donne-moi la force nécessaire. »

Elle savait qu’elle l’avait, elle savait que le nom de la Déesse était Elye. Mais s’adresser à elle en une prière lui fit du bien. Et elle savait que la Déesse ne lui en voudrait pas, car elle n’était qu’amour pour ce qui vivait, et terreur de ce qui allait contre la nature. C’est avec cette pensée en tête que Tavish se mit à doucement avancer. Elle représentait la terreur de ce qui vivait sur cette île, quoi que ce fut.
Dim 15 Nov 2015 - 16:45
https://ryscior.forumactif.org
Revenir en haut Aller en bas
Noire
Messages : 518
Date d'inscription : 24/09/2014
Age : 35
Localisation : ???
Heaven can wait
Noire
Durant la traversée de la jungle, les deux pirates et la druidesse semblèrent vivre en assez bonne compagnie. Bien que cette dernière ne fut pas aisée, quoique grandement facilité par les vigoureux coups de sabre qu’exécutait la capitaine, ils parvinrent à progresser avec rapidité, une promptitude dont ils pouvaient être fiers. Les trois personnages avaient pris grand'soin de progresser contre le vent, espérant par là empêcher que ce dernier tracte leur odeur jusqu'à la petite crique et la plage au bout opposée de l'île.
La jungle paraissait déserte, et ils parvinrent à la traverser en moins d'une demi journée de marche forcée et soutenue.

A chaque recoins, la capitaine A-Loria Donker s'attendait à devoir lever son sabre contre une quelconque abomination, mais à chaque fois consolation lui était faite, car elle n'en rencontrait point.

A l'origine du crépuscule, la Capitaine Ana-Loria répondit d'un grand sang-froid à tous ses doutes intérieurs, lorsqu'ils atteignirent indemnes ladite plage. Le navire éventré était toujours échoué, entre une formidable colonne de récifs escarpés, parfois aussi hauts qu'un homme. La capitaine ressentait en son être l'appréhension et l'effroi glacial de son Second, deux pas derrière elle. Déjà, il effleurait de sa main la garde de son sabre, bien qu'ils fussent dissimulés à plusieurs mètres du navire, par la jungle.

- Non, pas maintenant Brenden, déclara tout en sagesse A-Loria Donker. La nuit est son domaine à lui, poursuivit-elle en faisant référence au capitaine nécromancien.
- Peut être, grommela ce dernier, mais de jour nous ne pourrons pas compter sur une attaque discrète.
- J'ai dis, pas maintenant Brenden, trancha-t-elle simplement.

En bon camarade, Brenden obéit, bien qu'agrippant au creux de sa main la garde de son sabre. Alors, A-Loria se tourna vers la druidesse qui les accompagnait.

- Vous le reconnaîtrez aisément, druidesse. Il est plutôt grand, ses cheveux son décolorés et son regard porte en lui toutes les flammes des enfers de Canergën. Mais surtout, il a autour de son cou une amulette dont il ne semble pas pouvoir se séparer.

A ceci, A-Loria avait volontairement omis de préciser qu'elle même et Brenden étaient peut être en danger de mort à cause de cette amulette, comme l'avait prétendu le nécromancien, du fait qu'ils étaient entré tous deux en contact avec elle. Elle ignorait si il avait déformé la vérité à son aise, ou si il avait menti tout court, mais jusqu'à présent les deux compagnons, jusqu'à preuve du contraire, n'étaient pas tombés raides morts à cause d'un quelconque maléfice lié à cette amulette.

- Capitaine, l'interpella Brenden.
- Oui ?
- Regardez ! Les zombies... Ils sont figés.

Afin de pouvoir vérifier les dires de Brenden, les deux femmes scrutèrent à leur tour les abominations sur le pont. C'était là une affirmation difficile à affirmer ou réfuter, car la nuit était tombée, et A-Loria n'avait pas un regard aussi affilé que celui de son ami. Mais, ma foi, il semblait bien que Brenden Ace n'avait point tort. Depuis leur arrivée, aucun des morts-vivants n'avaient esquissé geste.

- Est-ce possible que le nécromancien soit mort ? demanda A-Loria à la druidesse.
- Si c'était le cas, ses zombies seraient au sol, or, ça n'est pas le cas.

A-Loria acquiesça du chef. Brenden Ace, qui commençait à avoir des fourmis dans les jambes et des brûlures dans les yeux à force de fixer ainsi un point immobile, proposa d'attaquer immédiatement « tant qu'ils ne se doutent de rien. »
La capitaine reconnaissait avec aise qu'elle aussi souhaitait se débarrasser de ce fardeau là sans tarder davantage. Elle consulta la druidesse du regard. Attaquer maintenant semblait effectivement une solution qui en valait une autre, mais le danger persistait ; aussi elle intima à Tavish de rester près de Brenden : « il veillera sur vos arrières » avait-elle offert en prétexte. Mais tous savaient que l'affirmation inverse était plus juste.

Puis A-Loria se leva et s'avança d'un pas résolu vers le navire noir. Pendant que sa capitaine était en proie à ce qu'à de plus effrayant la magie nécromancienne dans laquelle le hasard les avait tous deux engagés, Brenden Ace remarqua que l'immobilité des zombies persistait.

C'est d'une voix forte qu'Ana-Loria Donker, main gauche en porte-voix et main droite au sabre, les pieds prêts à fouler le pont du navire déchu, cria :

- J'en appelle au Capitaine Nécromancien Lissander ! Sortez au grand air plutôt que de vous dissimuler dans votre cabine tel un lâche ! Vous m'avez fais quitter cette île dans un but précis, et je la foule de nouveau aux bottes ! Avec toutefois une surprise pour vous. Alors, venez, sortez ! N'ayez pas peur, Capitaine !
Dim 22 Nov 2015 - 11:38
Revenir en haut Aller en bas
Jack Lissander
Messages : 48
Date d'inscription : 04/10/2014
Age : 25
Chercheur d'artefacts
Jack Lissander
Encore assis dans son bureau, Lissander regardait le vide, comme si de rien n'était. Il luttait comme depuis déjà un bon moment contre la fatigue. Il n'e, pouvait plus. Et tout cela pouvait se voir sur son visage. En plus, il n'avait presque pas manger depuis un bon moment, et sa cabine n'avait pas été rangé, ni même traversé par quelqu'un d'autre que lui, depuis la dernière fois. Il ne pensait à rien à par cette folie qui le rongeait de l'intérieur à cause de cette vision. Mais eut lieu la goutte d'eau qui fit débordé le vase.

- J'en appelle au Capitaine Nécromancien Lissander ! Sortez au grand air plutôt que de vous dissimuler dans votre cabine tel un lâche ! Vous m'avez fait quitter cette île dans un but précis, et je la foule de nouveau aux bottes ! Avec toutefois une surprise pour vous. Alors, venez, sortez ! N'ayez pas peur, Capitaine !

- Elles viennent même me traquer pendant mon réveil. Ce n'est pas possible. Non, je n'y crois pas. Ce n'est pas possible. Partez, toute suite, partez, s'il vous plait, marmonna t'il dans sa barde, n'ayant pu été rasé depuis déjà un bon moment.

Puis après une petite pause, laissant un léger blanc aux personnes l'ayant appelé, il réfléchit encore tout haut mais avec une meilleur confiance, et cela s'entendait dans sa voix qui montait d'un ton:

- Mais attendez, je suis le grand Lissander. Je crains quelques malheureuses voix. Depuis ai je été réduit ainsi? Ne suis pas sous le commandement d'une grande armée mort vivante.

Suite à ces mots, sans la vouloir, il redonna à ses zombies l'énergie de l'amulette pour pouvoir bouger, lentement le temps qu'ils se dérouillent mais il reprendrait assez vite l'habitude pour bouger et tuer comme il avait l'habitude de le faire.
Puis d'un coup, juste peu de temps qu'il est dit tout haut sa pensée mais pas assez haut pour qu'il l'entende, il cria d'un coup sec: 

- Sortez de ma tête!!! Allez vous en!!! Arrêtez de m’empêcher de vivre!!! Sortez toute suite!!!

En haut, les zombies, suite à cela, tournèrent tous leur tête vers les trois inconnus. Puis cette fois, se ne fut pas juste la tête qui bougea mais le corps en entier. Ils se préparèrent à aller vers leurs cibles qu'ils s'étaient décidés eux mêmes. Aucun inconnu ne pouvait fouler le sol de ce bateau sans l'autorisation de Lissander et ils étaient programmés comme ça. Tel est le destin des voleurs, tel est le destin des brigands, et tel est le destin de ses trois inconnus.
Lun 23 Nov 2015 - 20:54
Revenir en haut Aller en bas
Dargor
Messages : 1256
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 29
Localisation : N'importe où, mais avec mon ordi.
Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Après que la pirate en ait appelé au nécromancien qui se trouvait en ces lieux, les zombies se mirent à marcher d’un pas pesant vers le trio. Tavish ne fut pas inquiétée outre mesure par ces aberrations. Elle en avait déjà vu, et les avaient déjà combattus. Elle aurait pu, en tant qu’élue divine, faire appel à ses pouvoirs cléricaux pour les faire tomber en les exorcisant, mais préféra garder cet aspect-là des choses pour plus tard. Invoquant sa magie druidique, elle fit pousser sous les monstres des ronces qui les saisirent et les immobilisèrent, les serrant fort. Elle reprit alors lentement mais sûrement sa marche vers la cabane qui se trouvait sur cette petite île. Le nécromancien ne saurait pas que ses zombies étaient neutralisés, car ils n’étaient pas morts. Mais ça, c’était uniquement s’il ne regardait pas la scène. Elle préférait être prudente quant à la suite des évènements, aussi tint-elle ses pouvoirs de prêtresse prêts à agir.

Hors RP : Post rapide pour débloquer le RP, parce que j'ai pas trop d'inspiration, mais que je m'en veux de vous laisser attendre comme ça pendant des siècles.
Dim 6 Déc 2015 - 15:08
https://ryscior.forumactif.org
Revenir en haut Aller en bas
Noire
Messages : 518
Date d'inscription : 24/09/2014
Age : 35
Localisation : ???
Heaven can wait
Noire
Une fois l'absorption de la contemplation passée, le peu de courage et d'élan qu'elle daignait avoir la poussa à agir. Comme la druidesse s'avançait d'un pas résolu vers la cabine du Capitaine Lissander, Brenden sur ses talons et le sabre bien en main, A-Loria l'arrêta en posant une main sur son épaule. Au lieu d'une voix emplie de puissance et d'autorité qu'elle s'était attendue à entendre sortir de ses lèvres, elle y reconnut de l'angoisse dans les termes lancés. Ce duel serait peut être bien le dernière de sa vie. En tous cas et quoiqu'il advienne, elle voulait, et se devait, de tenir Brenden en dehors du danger immédiat. Elle appréciait trop son Second pour le livrer ainsi à la plus noire des morts.

- Laissez moi passer devant, souffla-t-elle d'une voix frémissante à la druidesse. Il est possible qu'il se rende sans se battre.

Elle se maudit immédiatement d'avoir dit cela. Pour les trois personnages présents, il était d'une forte évidence que le nécromancien ne devait pas vivre plus longtemps, qu'il se rende ou non. Même si il se rendait, et tous le savait, on tenterait de l’exécuter. Cette réflexion eût fait une forte impression sur la Capitaine A-Loria Donker, mais désormais elle n'avait plus de temps, au risque que sa peur jaillisse de sa personne comme de l'eau d'une source au creux d'un rocher. Sabre en main, elle dépassa la druidesse et Brenden au pas de course.

Elle ne tapa pas ; sa lame trancha le bois et elle pénétra sa cabine sans y avoir été invitée. Alors que la porte de bois massif s'écroulait devant elle, aux pieds du Capitaine -dieux qu'il semblait vieux et maigre par rapport à la dernière fois qu'elle l'avait vu !- elle cria :

- Bonsoir Capitaine Lissander ! Je ne vais pas m'étendre en beau discours et radotage ! Rendez vous, vous êtes fini !

Il la dévisagea d'un air si sombre que même un Seigneur Pirate du temps de Port-Argenterie aurait frissonné. Reste maîtresse de toi, Ana. Ne montre pas que tu as peur.

- Et vous, vous mourrez avec moi, si vous tenez tant à me tuer. La malédiction vous aura. Elle nous emportera tous.
- Je ne crois pas aux malédictions !
- Et vous y croirez quand elle vous emportera comme elle m'a emporté.

Dans son dos déjà arrivaient son Second précédé par la druidesse. Ana-Loria se fit digne et forte pour eux deux. Elle s’apprêtait, avançant d'un pas vers lui, à lui faire une réplique intelligente quand Brenden Ace la coupa en parole et en route. Si elle parvenait mal à dissimuler son angoisse, il n'y avait point de mots capables de définir l'intensité de la crainte qui balayait le timbre de ce dernier.

- A genoux Capitaine ! Vos zombies sont maîtrisés, nous sommes supérieurs en force et en nombre et la magie druidique est de notre coté !! A genoux sur l'heure, ceci est une exécution !

C'était là la manière toue-trouvée et prévoyante à la fois de Brenden Ace d'exprimer tout haut la notion de crainte qui le dévorait. A-Loria ne lâcha pas un instant le nécromancien du regard. Tous étaient tendus au paroxysme.


Dim 6 Déc 2015 - 22:42
Revenir en haut Aller en bas
Jack Lissander
Messages : 48
Date d'inscription : 04/10/2014
Age : 25
Chercheur d'artefacts
Jack Lissander
Assis derrière son bureau, il était couché contre le fond de sa chaise et avait ses deux bras sur les accoudoirs de sa chaise. Il chipotait avec sa main dans sa barbe. 

- Vous ne me présentez pas votre nouvelle ami, Brenden. Car vous rentrez comme si de rien n'était. Même si avec vos paroles, je peux me douter que c'est une druide. 

Puis il se mit à rire voyant la tension dans l'air et pouvant se remarquer sur le visage du capitaine et de son second. 

- Avez vous peur de la mort?   

Donker poussa son second pour qu'il réponde:

- Je vous retourne la question.
- A par une époque, je vous aurais dit oui mais maintenant, j'y suis prêt déjà depuis longtemps. Elle règne autour de moi grâce à toutes les victimes que j'ai fait. D'ailleurs quand je mourais, vous mourez avec moi. Alors que vous le soyez ou pas, vous me rejoindrez dans ma tombe.

D'un coup, il se leva et regarda d'un regard vif, acceptant avec une flamme de destruction dans ceux-ci, Donker et Brenden. De peur, ils reculèrent et d'une voix, ils crièrent:

- Plus un pas Lissander!!! Agenouillez vous et périssez!!!
- Versez au moins une larme devant la mort. Sinon elle sera heureuse de vous prendre. 

Il leva son bras et le pointa en direction des deux autres. Une boule d'énergie verte grandit dans sa main. Une fumée imposante en sortait, recouvrant la main de Lissander, non visible, ne permettant pas de savoir quand il lancerait ce projectile, ou même si il le lancerait.

- Priez vos dieux et adressez leur une dernière prière. Et faites que cette amulette maudite vous torture dans la mort comme elle m'a torturé de mon vivant.
Mer 16 Déc 2015 - 20:28
Revenir en haut Aller en bas
Dargor
Messages : 1256
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 29
Localisation : N'importe où, mais avec mon ordi.
Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
« - Priez vos dieux et adressez leur une dernière prière. Et faites que cette amulette maudite vous torture dans la mort comme elle m'a torturé de mon vivant. »

La menace était sérieuse, les nécromanciens n’étant par définition pas des hommes à s’encombrer d’hésitation lorsqu’il s’agissait de jouer avec la mort. Aussi Tavish ne prit-elle pas le temps de faire une quelconque prière. En tant qu’élue divine, elle était naturellement particulièrement résistante à la magie, mais elle ne pouvait pas en dire ainsi des deux pirates qui l’accompagnaient. Et sans eux, ses chances de retour dans les Iles de Jade étaient brusquement amoindries. Sans compter le fait qu’elle n’avait pas l’intention de laisser à un nécromancien le plaisir de tuer. Ni de laisser mourir qui que ce soit en fait.
Avant qu’il ne puisse invoquer son sortilège, elle fit appel à sa magie. La vitesse était tout ce qui comptait en cet instant, car elle ne doutait pas de pouvoir le vaincre. Mais des conséquences fâcheuses pourraient se tirer de leur duel. Des conséquences qu’elle n’était pas prête à accepter, voilà pourquoi elle ne comptait pas lui laisser la moindre chance.
Il était regrettable de devoir en arriver là. Elle n’aimait pas avoir recours à la violence. Mais contre un nécromancien, ce n’était pas un vrai problème au final. Ces monstres étaient contre tout ce que la Déesse Mère représentait, contre la nature elle-même. Que celui-ci disparaisse ferait le plus grand bien à Ryscior même, elle n’en doutait pas. Voilà pourquoi elle passait outre son principe presque avec le sourire aux lèvres.
Presque.

Il ne lui fallut que lever le bras pour que le nécromancien soit neutralisé. Après tout, n’était-elle pas une élue divine ? Elle aurait pu l’immobiliser, comme elle le faisait souvent en cas de menace, mais ce réflexe aurait été stupide. Un nécromancien n’était pas une brute sans cervelle que quelques racines suffisaient à neutraliser. Il fallait agir directement sur lui-même, et l’empêcher de se concentrer sur le fait de lancer son sort. La magie druidique ne connaissait que peu de sorts de cette nature, mais elle les connaissait malgré tout. Elle aurait pu le tuer.
Elle aurait peut-être dû. Mais la pierre maudite la fit hésiter l’espace d’un instant, avant qu’elle ne prenne sa décision. Se pouvait-il que ce simple artefact l’ait rendu fou avant qu’il ne soit nécromancien ? Si c’était le cas, le lui prendre pourrait le mettre sur la voie de la guérison. Elle décida donc de se contenter de le neutraliser pour l’instant.
Les druides savaient en partie maitriser le métabolisme des créatures environnantes, car leur magie était celle de la vie. Elle fit appel à ce savoir particulier. Aucun druide humain ne pouvait le maitriser aussi bien qu’elle, car aucun n’avait ses siècles d’expérience. Elle fit exploser un vaisseau sanguin proche du cerveau du nécromancien. Rien de fatal. Mais la migraine qui allait instantanément le prendre devrait l’empêcher de se concentrer assez pour lancer ses sorts. Elle sourit. Cette partie-là de l’affaire était réglée.
Ven 8 Jan 2016 - 14:00
https://ryscior.forumactif.org
Revenir en haut Aller en bas
Noire
Messages : 518
Date d'inscription : 24/09/2014
Age : 35
Localisation : ???
Heaven can wait
Noire
La druidesse n'avait eu qu'à lever les bras. Simplement. Et lorsqu'elle l'avait fait, le nécromancien s'était tari ; le sort qu'il s'apprêtait à envoyer, abattu. A-Loria écarta d'un geste du bras son inestimable Second, déjà plus que prêt à défendre leurs deux vies.

- Par Ariel, cria-t-elle à la femme les accompagnant, mais qu'avez-vous donc fais ?
- Elle a fait ce qu'il fallait, dit Brenden tout en courant sur le nécromancien, sabre en main levé.

Il se préparait à le tuer. Comme la sphère verdâtre s'étant formée dans les paumes de ce Capitaine l'instant précédent, la lame de Brenden Ace s'apprêtait à transpercer le cœur de cette abomination. Le Second leva son arme et l'abattit sur l'homme qui semblait en proie à un mal terrible. A cette distance et accablé de ce mal, son ennemi ne put l'esquiver. Le sabre trancha les chairs, il fendit l'épaule droite en deux et buta contre l'os. Alors que le nécromancien tombait au sol et criait sous la douleur du coup, Brenden levait une seconde fois son arme, prêt cette fois-ci à le décapiter. A-Loria serrait ses doigts sur la garde de son propre sabre d'abordage. Elle n'empêcherait pas Brenden de tuer cet-homme là. La druidesse avait peut être choisis de l'épargner en se contentant de le neutraliser, mais ça n'était pas son choix à elle. A-Loria avait une mission. Un coffre à récupérer. Et cet homme à envoyer six pieds sous terre. De plus, il l'avait menacée, elle, et Brenden. Et pire, était prêt à les tuer. A-Loria vit la lame de Brenden fendre l'air. La nuque de Capitaine était sa cible. Que justice soit faite, pensa-t-elle.
Jeu 14 Jan 2016 - 15:25
Revenir en haut Aller en bas
Jack Lissander
Messages : 48
Date d'inscription : 04/10/2014
Age : 25
Chercheur d'artefacts
Jack Lissander
Il regardait la lame monté et sentait le sang chaud descendre de sa blessure qui lui faisait un mal de chien, mais cette douleur n'était rien face au visage de peur qu'affichait cette homme, voulant sa mort pour être sûr de sauver sa peau. Il se délectait de cette dernière vision, un visage torturé par tant de chose. Cela lui rappelait presque le visage de cette élue, torturé par ses propres mains. Il se rappelait de ses cris, jouissifs juste en s'en rappelant, de ces grimaces quand elle essayait de cacher sa douleur pour faire croire au monde qu'elle était supérieure mais lui il voulait la voir crier, souffrir cette conne. Fort, encore plus fort, pour qu'Ariel, cette pute, se rende compte de la puissance du grand Lissander. Le terrible nécromancien ayant détruit des villages et des îles entières pour avoir plus, encore plus d'homme sur son bateau. Et deux pauvres misérables pirates espéraient en finir avec lui. Même mort, il restera leur pire cauchemar. Ils ne fermeront pas l’œil de la nuit une fois sans le voir. Ils seraient déjà morts sans cette magicienne qui avait réussi à tout stopper chez lui. Il n'arrivait plus à se concentrer pour les tuer dans les pires souffrances que même les dieux ne pourraient pas imaginer.
D'ailleurs en parlant de souffrance ultime, peut-être l'avait t'il déjà atteint avec la seconde de cette Brecianne, Lilly Seth. Brûlée de l'intérieur, dégageant une odeur atroce de chair cramée, il se rappelait encore quand l'épaisse fumée verte s'était dégagé de la carcasse, d'avoir vu un tas d'os noirci, parfaitement à leur place comme ils devaient être. Il pouvait encore voir le cadre même où s'était passé le crime, dans une ruelle sombre, alors qu'elles les avaient suivis. La lune était cachée derrière des nuages, ne permettant qu'une luminosité très faible puis d'un coup, une boule d’énergie verte très visible, lumineuse ait jais de sa main pour finir dans cette misérable femme. Son cri était jouissif, aussi agréable que celle de sa capitaine mais de tous ses plaisir, rien ne valait sa création ultime, Phadransie la Noire, la femme martyre qui lui avait servi de bouche trou dans son incroyable plan.
Il se rappelle de leur première rencontre. Ce jour-là, il avait rencontré essayant de diminuer son équipage mais coup de chance pour elle, étant d'humeur assez agréable, il avait préféré l'écouter et même lui accorder un cadeau et cette pauvre conne avait voulu un coffre rempli de bouteilles de rhum. La connerie a son apogée. Et en plus de cela, assoiffé de ces bonnes paroles et de ses promesses, il avait pu placer les graines de son plan et les laisser germer, voir le bonheur, le vivre pendant longtemps en sachant que tout finirait un jour. De voir des atrocités, de voir le monstre qu'il était, de voir le bonheur de la magie qu'elle peut apporter à son utilisateur jusqu'à les avoir pu voir germé lors de cette dernière danse. L'attaque du navire de Brecianne fut la réussite ultime de son œuvre, obligée de trahir celle qu'elle aimait pour ensuite se faire trahir en l'homme en qui elle espérait trouver de l'aide plus tard. De voir son armée, cet équipage d'homme mort, relevé pour le propre plaisir d'une seule et même personne. De se voir ensuite réduit au même état que Brecianne, emprisonné comme une bête avec pour seul compagnie, la femme qu'elle avait trahie et qui la haïssait. Mais encore plus, de voir la femme qu'elle aimait en sachant qu'elle avait détruit ce sentiment réciproque pour son propre caprice, souffrir. Une fois, la fleur germé, il faut lui donner de l'eau et il lui a donné. Le sang qui coulait des multiples blessures de Brecianne, et qui tombait au sol en fine goutte qui peignait le pont d'une couleur fine, agréable mais agressif, la couleur de la vie, la couleur du cauchemar mais surtout la couleur de la fin. La fleur nourrie une fois, après cette événement était capable de se nourrir tout seule, juste en se rappelant des erreurs, de cette couleur de cauchemar.
Il n’avait d’ailleurs qu’à juste tourner de la tête pour voir sur son épaule droite, ce rouge, sur lui, en train de couler sur son corps. Il pouvait d’ailleurs sentir cette chaleur, partir de lui, comme si son âme le quittait, symbolisé par le sang. Etais ce pour lui sa couleur de cauchemar. Il levait la tête et voyait la lame au-dessus de lui. Il la fixa de son regard le plus attentif et n’eut aucune crainte. Avait-il vaincu sa peur de toujours ? Acceptait-il enfin sa fin ? Le grand Lissander aurait-il écrit ses derniers instants ?
Il pouvait déjà imaginer la suite. La lame descendait d’un coup violent et rapide sans rater son coup cette fois. Tout était fini. Sa tête roulait contre le sol, laissant ainsi les dernières traces de sa vie. La lame était relevée et on pouvait voir dessus les traces de la victoire, tombé pour libérer la personne qu’elle avait vaincue, en profanant en même temps ses vêtements d’une teinture guerrière, si on pouvait bien sur parler de vêtements vu leurs états. Parler de loques serait un peu plus vrai. La cabine était détruite, par le temps, le manque de nettoyage de celle-ci, les anciens caprices de Lissander et maintenant le corps et le sang de Lissander.
Mais tout cela n’était qu’une seule des possibilités. Il ne pouvait se réduire à cela mais en avait-il la force et surtout l’envie. 
 - Tuez-moi si vous vous en sentez capable pirate. Soyez sans cœur, sans âme mais sachez que le grand Lissander ne meurt pas. Il survivra en vous, comme le pire monstre que vous aurez vaincu. Soyez effrayé par le pire cauchemar est connu cette terre. L'homme qui a défié Ariel, qui a tué Brecianne et qui a détruit Phadransie. En ce jour, Lissander mourra, mais parce que vous l'avez décidé mais car il a décidé que l'heure était venu. Le destin et les dieux n'ont aucune emprise sur le puissant Capitaine Lissander. Seul sa volonté et sa force décident de ce qu'il deviendra.  


Hors RP: Si vous voulez sauver Lissander, faites le mais sachez que je veux que ce rp garde tout d'abord un sens et un style et donc pas que Lissander soit sauvé pour une raison X ou Y qui est pas justifié et que j'en voudrais à personne si celui ci venait à mourir. Merci de votre compréhension grand Manitou et petite dame Samaël, alias mon Bébé. 
Lun 25 Jan 2016 - 21:17
Revenir en haut Aller en bas
Dargor
Messages : 1256
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 29
Localisation : N'importe où, mais avec mon ordi.
Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
« Retenez vos coups, marins ! cria Tavish. »

Tout s’arrêta brusquement. La druidesse observa le nécromancien devant elle. Il avait parlé d’une amulette maudite. Prendre des décisions est le propre des élus divins, plus encore que des souverains, car ils représentent la divinité dont ils sont les serviteurs. Si un souverain doit choisir en fonction de ce qu’il pense lui-même juste, un élu divin doit réfléchir, dans ce genre de situation, à ce que sa divinité choisirait si elle était là, à sa place. Tavish servait la Déesse Mère, ou plutôt Elye.

Que ferait Elye dans sa situation ?

Elle mettrait ce nécromancien à mort sans l’ombre d’une hésitation. Elye était une déesse protectrice de la nature, non, elle était la nature, et le nécromancien était un danger pour la nature. Ce qui est mort ne saurait se mouvoir à nouveau. C’était contre toutes les lois de la nature. Et le nécromancien, en ranimant ce qui était mort, allait contre ces lois. C’était donc un danger.

Mais il y avait autre chose. La pierre.

Le nécromancien avait dit que cette pierre le hantait dans sa vie. Qu’elle le torturait. Les sens magiques de la druidesse l’en avertissaient, ledit objet était maléfique. Elle avait déjà entendu parler, et même vu, des objets ou des êtres contaminés par les démons ou la magie noire qui suintaient le maléfice. Certains d’entre eux affectaient l’esprit même des humains, elle avait plusieurs fois ressenti cette tentation, et avait toujours su y résister. N’était-elle pas l’élue d’Elye ?
Elye, justement, était également une déesse aimante et miséricordieuse. Elle comprendrait certainement la douleur du nécromancien, car s’il était un être naturel, et si la pierre l’avait corrompu, alors ce n’était pas de son fait. Ce lien pouvait-il être rompu ? Si oui, et si le nécromancien n’avait effectivement pas voulu être corrompu, alors il méritait qu’on le délivre de cette malédiction. Dans le cas contraire, il encourrait les foudres d’Elye.
En admettant qu’il soit bien corrompu. Et que cela ait été fait contre son gré. La druidesse, en l’état, n’avait hélas aucun moyen de répondre à ces questions. Dans le doute, elle préféra donner une réponse clémente à ces questions. Bien traiter ses adversaires était après tout à ses yeux le meilleur moyen de tirer profit de ces victoires. Encore fallait-il confirmer cette hypothèse.

« Dites-moi, nécromancien, dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Cette pierre qui vous torture, jusqu’à quel point exerce-t-elle son emprise sur vous ? »

De la réponse du nécromancien dépendrait sa vie ou sa mort. S’il répondait qu’il était libre, alors elle le tuerait. S’il se disait esclave mais qu’il mentait, alors elle le tuerait. Elle n’hésiterait pas. Elle était une femme douce, mais elle savait se montrer ferme quand le temps venait. S’il fallait une confirmation, qu’on demande donc à Bluck, le semi-nain qui l’avait courtisée pendant des lunes, des lunes et même des tours, jusqu’à comprendre qu’elle était fidèle à ses vœux et que la déesse était à jamais son seul amour. Un amour qui se rapprochait de celui d’une fille pour sa mère, mais un amour néanmoins.

« Sachez, ajouta-t-elle avant qu’il ne réponde, que je peux vous en délivrer, si besoin est. Mais si je le fais, je dois être sûre que vous ne menacerez pas plus longtemps la nature. »

Pour la nature. Pour la déesse mère. Pour Elye. Elle devait tenir ce discours. Elle était certaine de pouvoir rompre ce lien, y compris si pour ce faire, elle devait prendre du temps pour préparer des invocations complexes. La question la plus importante pour elle était celle de savoir si elle l’amènerait à un sanctuaire sacré si le besoin s’en faisait ressentir. Pouvait-elle se permettre de transporter un nécromancien ?

Elle attendit sa réponse en réfléchissant à la question.
Mar 23 Fév 2016 - 23:09
https://ryscior.forumactif.org
Revenir en haut Aller en bas
Jack Lissander
Messages : 48
Date d'inscription : 04/10/2014
Age : 25
Chercheur d'artefacts
Jack Lissander
Lissander entendit ces paroles mais n'était plus en état de réellement réfléchir, de réellement mentir pour sa vie. 

Mais qu'était ce réellement sa vie depuis un bon moment? Vivre sur un vieux bateau miteux sans le quitter et arpenter les mers à ne rien faire. Était ce qu'il souhaitait? Non, il voulait devenir ce qu'il était avant, un chercheur exceptionnel prêt à tout pour le pouvoir. Donc en aucun cas, il ne serait capable de faire le bien. D'ailleurs, il ne l'avait jamais fait. Il ne vivait que pour lui et si les autres étaient devant lui, soit il bougeait, soit il mourait. Sauf que pour une fois, ceux ci n'avait ni bougé, ni n'était mort sous sa magie. 

Tout ça a cause de cette femme. 

Tout ça a cause de cette conne!

Il la tuerait bien mais il n'arrivait plus à se concentrer, que ce soit pour trouver un plan ou même faire sa magie. Qu'est qu'elle lui avait fait? Elle avait d'abord anéanti ses zombies puis l'avait empêché d'agir. 
Et en plus, elle pensait pouvoir la sauver de son amulette. Comment une magicienne aussi faible le pouvait?

Ce n'était pas possible, il ne pouvait mourir face à cette femme. Non, il en finirait avec elle, puis ce sera le tour des deux autres. Il les ferait souffrir jusqu'à qu'il regrette d'être né. Souffrez et pleurez jusqu'à que la mort vous abrège, il en rêvait. Voir le visage déformé par la terreur et leur douleur, croupissant dans leur pisse à les supplier d'abréger leur souffrance. Mais avant cela, il devait en finir avec cette femme. 

Il se laissa aller et lui répondit en se laissant porter. Il prendrait au moins la peine de lui répondre avant qu'un des deux meurt.

- Elle a assez d'emprise pour savoir qu'avant qu'elle arrive à me rendre comme ça, le sang sur mes mains étaient innombrables qu'il pourrait inonder ce bateau. D'ailleurs, je n'ai jamais eu de sang aussi pur et intéressant que celui de l'ancienne élu d'Ariel. Pouvez vous me rappeler son nom s'il vous plait, Brenden?
Mer 2 Mar 2016 - 20:22
Revenir en haut Aller en bas
Noire
Messages : 518
Date d'inscription : 24/09/2014
Age : 35
Localisation : ???
Heaven can wait
Noire
« Elle a si peu d'emprise qu'avant de me rendre comme ça, le sang sur mes main était déjà si innombrable que j'aurai pu inonder ce bateau. D'ailleurs, je n'ai jamais eu de sang aussi pur et intéressant que celui de l'ancienne Élue d'Ariel. Pouvez-vous me rappeler son nom s'il vous plait, Brenden ?
- Que dites-vous...marmonna Brenden Ace, le sabre d'abordage encore serré au bout de son bras tremblant.

Ce fut la Capitaine A-Loria qui s'avança d'un pas et prit la parole, la voix posée.

- Il parle de Brecianne Léocadas. Mais il ment. Apprends, Nécromancien, que la Capitaine Léocadas, qui était l'une de mes amies d'exception, a été assassinée par l'une des membres de son équipage. Une certaine La Noire, adepte de sombre magie, qui aurait également, au dire des rumeurs, amenée sur elle la colère de la Déesse.

Un sourire obscène s'étira avec lenteur sur les lèvres craquelées de l'homme toujours prostré au sol. Brenden Ace ne sut 'empêcher de frissonner.

- Et tu crois réellement ce que les gens disent ? J'étais avec La Noire, je l'ai aidée puis trahie comme le déchet qu'elle est en lui infligeant devant ses yeux la torture de celle qu'elle aimait puis je l'ai faite accuser. Qui penses-tu qu'on allait croire responsable ? Le pauvre inconnu ou la femme qui la connaissait très bien ?

Une des grandes conséquences de cette réplique eut pour effet sur A-Loria de lui faire perdre toute son assurance. Elle aussi à présent, tremblait légèrement. Entre les deux pirates et le nécromancien au sol, Tavish, la Druidesse, à la fois spectatrice et probablement jurée de ce triste numéro se jouant sous ses yeux. A-Loria reprit, forçant sa voix à ne pas dérailler. Elle avait pleuré la Capitaine Léocadas, c'était vrai. Mais c'était du passé surtout. Elle ne voulait pas sombrer de nouveau, se craqueler et se fissurer devant Brenden. Pas maintenant. Maintenant, elle se devait de venger l'Élue d'Ariel.

- Et Lili Seth ?
- C'est pas celle où on a juste retrouvé son squelette? Une belle fouine, celle là.

N'y tenant plus, la Capitaine leva son sabre et chargea le nécromancien. Elle allait devoir se frotter à Tavish, elle le savait. Aussi, tout en chargeant, elle cria à son attention :

- Ne m'empêchez pas de faire ce qui doit être fait cette fois, druidesse ! Ne m'empêchez pas de venger la mort d'une amie ! Elye elle-même a déjà craché sur cet homme ! »
Mer 2 Mar 2016 - 21:29
Revenir en haut Aller en bas
Dargor
Messages : 1256
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 29
Localisation : N'importe où, mais avec mon ordi.
Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
La pirate ne s’était pas plutôt élancée que des racines sortant du sol lui saisirent les jambes et l’arrêtèrent. Tavish alla se placer entre elle et le nécromancien.

« Personne ne tuera ici personne sans mon aval, dit-elle en commençant à tourner autour de ce dernier, en cercle. »
« Vous avez voulu que je vienne vous aider à le neutraliser, c’est à mes yeux chose faite, ajouta-t-elle. A mes yeux, cela est possible sans le tuer. »

Elle s’empara de la pierre dont il était question, sans aucune considération pour le nécromancien ou les marins. Elle avait l’intention de mettre la situation au clair.

« J’ai lutté durant des tours et des tours contre la magie noire, mais je ne l’ai jamais fait que dans le contexte de la nature. Le contexte où il me fallait défendre la terre contre les attaques des créatures surnaturelles. Sachez qu’aux yeux de bien des druides, l’humanité elle-même est une menace qu’il faut contenir.
« Est-ce que ce nécromancien est une menace pour la nature ? Oui. Je devrais sans doute bénir sa mise à mort pour cela. Toutefois, j’ai choisi pour ma part de ne pas faire couler le sang sans raison. J’ai trop vu d’abus de la vengeance pour moi-même le faire au cours de ma longue vie. Et malgré mon expérience, je suis incapable de dire à quel degré cette pierre est responsable de son état. Je la détruirai elle, une fois rentrée sur les Iles de Jade. Mais il m’y suivra, vivant. Car j’y connais des personnes plus aptes que moi à juger de cette question que je ne peux trancher moi-même. Et en attendant que nous y soyons arrivés, il sera sous ma protection. Etes-vous prête à me défier ? »
Mer 9 Mar 2016 - 15:05
https://ryscior.forumactif.org
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: