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[Terminé]Mauvaises fréquentations ?
Dren Hortys
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Dren Hortys
Ce RP prend place après l'event des montagnes Rouges

Le bonheur ne tient qu’a peu de choses et se résume en un nom.
Aliboronz.
Il est révolu le temps où je cherchais à devenir quelqu’un. Dans cette cité. Tout le monde est quelqu’un. La règle est simple. Fais ce que tu sais faire et personne ne viendra te chercher des noises. Il y a du travail, de l’argent à se faire et mieux encore. Personne pour venir vous ennuyer si vous savez un peu vous entourer des bonnes personnes.
Même si ce fut laborieux à mon arrivée. Il n’y a pas besoin d’avoir fait de grandes études pour se faire une petite place au soleil dans cette cité.
Les commerces tournent jours et nuits. Les bagarres sont quotidiennes et il suffit parfois de rendre service à un garde ou de lui payer un verre pour qu’il change d’avis sur votre arrestation ou détourne le regard pendant que vous faites vos affaires.
Aliboronz. Le paradis sur terre.
Il faut dire que j’ai eu beaucoup de chance. Virel a enfin daigner m’accorder ce qu’il m’a toujours fait défaut. Un gros coup de chance.
Alors que je profitais d’une caravane de marchand se rendant dans la cité. J’avais fait la rencontre d’un forgeron itinérant. C’est tout naturellement qu’il me proposa de partager sa charrette. Le deal était simple. Une fois arrivé en ville je travaillerais pour lui, il me payerait et nous ferions fortune.
Il avait le matériel, l’expérience et moi je tapais suffisamment fort pour dire aux clients qui se montreraient récalcitrant pour payer de leur faire cracher leurs pièces ou leurs dents.
La paye qu’il m’offrait était raisonnable et dans une cité où l’on a toujours besoin d’une arme pour une raison ou une autre. L’affaire était prometteuse.
Au bout d’une semaine un type louche drapé dans une cape noire vint pour nous passer commande d’un poignard en argent. Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de mon associé, mais il refusa énergiquement la commande.
Lorsque je lui demandai pourquoi il avait refusé cette commande il me signifia qu’il ne travaillerait jamais pour ces salopards de poignard d’argent.
« - Travailler pour un suppôt de Simialle c’est mauvais. »
Je haussai les épaules. Un client c’est un client. Franchement, je ne vois pas ce que cela pouvait changer que l’on forge une arme pour ce type ou un assassin.
Ce fut notre première dispute. Pourtant le lendemain, le même type revint. Pendant une semaine tous les jours. Doublant son offre à chaque fois. Parallèlement à cela, nos commandes fondaient comme neige au soleil.
Je veux bien croire que certaines personnes ont des principes, mais au bout d’un moment il faut arrêter les conneries. Moi de mon côté, je lui forgeai son poignard en argent au bonhomme. Puis alors qu’il essuyait à nouveau un refus catégorique de la part de cet entêté d’associé. Je le suivis pour le rattraper dans une taverne non loin de l’échoppe.
M’excusant pour la manière dont le traitait mon associé, je ne lui demandai rien en retour. Uniquement le paiement qu’il nous avait offert la première fois.
Pour ma courtoisie il m’invita à boire un verre, me conseillant vivement de prendre une chambre dans cette taverne plutôt que de retourner chez mon rustre d’associé. Lui confiant qu’il commençait sérieusement à me courir sur le système. J’appliquais son conseil.
Le lendemain matin alors que je repartais pour l’échoppe de mon associé, je ne pus que constater son absence.
Cela fait une semaine que je travaille seul à la forge. Les commandes on reprises et je loge désormais dans la taverne qui fait l’angle de la rue. Personne ne m’ennuis. Demain c’est jour de marché. Il parait qu’il y aura des esclaves, des marchandises, bref le quartier sera en effervescence. Un garde de la ville m’a suggérer de forger des pendentifs, des broches et des bracelets. Cela part aussi bien que les armes les jours de marchés.
N’ayant pas envie de passer ma journée derrière un étalage, je me suis arrangé pour fermer la forge et demander à la femme du patron de la taverne de s’occuper de la vente de tout ce que j’avais forgé.
Alors que je me réveil le lendemain. La place est métamorphosée. Ici et là des estrades propose pour des sommes plus que raisonnables des esclaves de toute nationalités, de toutes races, Une arène a été improviser pour des combats. Les gens se pressent  pour parier sur l’issue tragique ou pas des combats. De la fenêtre de ma chambre, j’observe mon stand qui ne désemplit pas. Au bout de quelques heures. Il n’y a plus rien à vendre et j’ai donc largement de quoi profité de la fête.
M’asseyant à la table qui m’est désormais réservé, j’ai le plaisir de voir arriver le type que je trouvais louche à notre première rencontre.
Il n’a plus rien de louche et est habillé comme un prince. Moi, je garde mes habits habituels ainsi que mon armure et mes armes.
Nous échangeons quelques mots et trinquons à ma réussite financière. Je ne suis pas dupe et je sais qu’il n’est pas étranger à mon succès financier.
« - Alors, On est mieux ici qu’ailleurs non ? »
Je ne peux lui répondre que par l’affirmative. Et lorsque je souhaite prendre congé pour regagner ma forge et à nouveau me mettre au travail il me retient par le bras. Prétextant qu’il y a mille et une façon de s’enrichir et de dépenser moins pour avoir la paix dans cette ville.
Sur ses mots, le garde me rejoint à son tour.
« - Faire du commerce c’est bien. Avoir des relations c’est mieux. »
« - Surtout ici. » Renchérit l’autre.
Je trouve que cette histoire me plait de moins en moins. Alors que je leur fait part de mes inquiétudes vis-à-vis de la légalité de tous ces sous-entendus étranges. Ils éclatent de rires après s’être adressé un regard complice.
Le garde se présente alors comme le capitaine de la garde de la ville. Et l’autre comme étant le percepteur des impôts de ce quartier de la ville. Alors que je m’attends à être dépossédé d’une bonne partie de l’argent gagné aujourd’hui voir de finir en prison pour avoir oublié de déclaré la disparition de mon associé. Les deux types m’emmènent sur la place où la fête bat son plein.
« -Alors Dren. Qu’en dis-tu ? »
C’est vrai que c’est tentant leurs magouilles. Puis d’un autre côté, essayer de vivre dans la droiture et l’honnêteté, jusqu’à présent ça ne m’a rien rapporté à par des emmerdes.
« - Je marche. On commence par quoi ? »
Ven 15 Aoû 2014 - 14:26
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Dargor
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Dargor
Un percepteur et un capitaine de la garde en apparence, voilà ce qu’ils étaient.
Mais au-delà des apparences ?
Un poignard d’argent et un soldat corrompu jusqu’à la moelle.
Aliboronz était un jeu d’apparences et de vérités, c’était ainsi que le Poignard la concevait. Et il n’était pas le masque de la Cité, sinon il n’aurait pas osé sortir au grand jour, mais il était l’un des membres les plus importants de l’organisation des Poignards, autrement dit l’une des personnes les plus puissantes de la Cité. Mais il était aussi le recruteur des Poignards. Le capitaine de la garde, qu’il avait longuement étudié, était trop instable et trop corrompu pour être un poignard efficace.
Et à présent, il allait mettre à l’épreuve ce jeune forgeron. Le poignard le pensait assez intelligent pour savoir ce qu’il avait vendu dernièrement, et surtout à qui l’avait-il fait. Les espions des poignards lui avaient fait comprendre qu’il n’avait parlé à personne de sa commande, ce en quoi il avait été des plus sages. Mais on ne rentrait par dans les Poignards en faisant uniquement preuve de retenue, encore moins sur quelques jours.
Voilà pourquoi il l’avait amené dans cette fête. Il voulait voir ce que le jeune homme était capable de faire concrètement : était-il seulement un fournisseur de matériel, où était-il apte à faire autre chose ?
« Tu vois cette femme qui se promène avec tous ses bijoux ? Son nom est Emeradia Deca. Je veux tout savoir sur ses moindres faits et gestes cette nuit. Si elle prend un amant, je veux savoir combien de temps il tient. Si elle se fait tuer, je veux savoir par qui et quelle arme a-t-il utilisé. Ce sera tout. Tu te sens capable de le faire ? »
La femme en face était prévenue. Elle était membre des Poignards elle aussi, en tant qu’espionne. Son rôle était d’organiser un maximum de réceptions somptueuses, auxquelles le plus grand nombre de nobles pouvaient venir, afin d’avoir un maximum d’informations potentielles réunies au même endroit au même moment. Elle connaissait aussi bien les techniques de filature. Elle avait déjà repéré Dren, car il était avec le recruteur, et elle le savait. A partir du moment où celui-ci s’éloignerait de ses nouveaux camarades, elle ferait tout ce qui était en son possible pour le perdre. Et s’il la suivait jusque chez elle, elle était chargée de l’accueillir comme il convenait.
Dim 31 Aoû 2014 - 13:54
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Dren Hortys
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Dren Hortys
« - Tu te sens capable de le faire ? »
Il me fait rire lui. Il veut que je joue les voyeurs et que je vienne lui raconter combien de temps son amant a tenu. Voir comment elle s’est fait buter par un éventuel assassin.
C’est quoi ce sketch ? Un mari jaloux, impuissant qui a commandité le meurtre de sa bourgeoise ?
Rien de compliqué dans tout ça. Surtout que cette madame Deca brille comme un phare au milieu de la foule avec toutes ses breloques.
Du moment qu'il ne me demande pas de prendre la place du type qui lui monte dessus. Je m'en fous. Puis au pire des cas il aurait très bien pu me demander de la buter. Il aurait peut-être économisé un tueur à gage. Sans compter que je lui aurais même ramené l’arme pour le coup vu  qu’elle m’aurait appartenu.
Bon évitons que je me fasse remarquer. J’enveloppe mon épée dans un morceau d’étoffe de couleur sobre. Un forgeron en livraison sa passera mieux qu’un type avec une épée dans le dos. J’en profite pour ôter également ma capuche. Cela augmente mon champ de vision et fait moins louche.
A peine ai-je le temps de dire « - A demain » que déjà ma cible disparait au coin d’une rue. C’est assez simple au début de la suivre. Mais cela n’a rien de compliquer d’entendre à qui elle parle. Ça parle d’une réception bourgeoise chez elle. Je file miss Deca sans trop de problème jusqu’à sa demeure. Une grande maison de gens qui ne cache pas leur moyen. Pénétrer dans la demeure est encore plus facile.
Qui dit réception dis forcément livraison. Il y a bien le type à l’entrée qui se méfie un peu du paquet que je tiens, mais lorsque je lui demande de vérifier sa liste c’est bien  stipuler livraison de la forge.
Un petit tour d’illusion. Le nom est celui du boulanger de la feuille précédente et le prénom celui de la feuille encore avant que j’ai mémorisé avant de les inscrire en illusion sur son carnet. Et même si le type à un léger doute, il est bien forcé de constater qu’il barre bel et bien la ligne que je lui indique.
Sans compter que derrière sa se bouscule au portillon de l’entrée de service.
Bon maintenant que je suis dans la maison, une petite reconnaissance s’impose. Rapidement, je projette seulement l’illusion de mes yeux dans tous les recoins et toutes les pièces afin de visualiser chaque cachette envisageable.
Finalement j’opte pour le grenier. J’y suis tranquille et je peux facilement projeter les illusions dont j’ai besoin pour entendre et voir.
La soirée touche à sa fin et malgré mes efforts pour essayer de trouver un amant potentiel je suis obligé d’attendre qu’elle aille se coucher pour le découvrir.
Ce n’est personne d’autre que le type qui m’a commandé la filature qui l’a rejoint.
Mais c’est quoi cette connerie !  Je garde mon sang froid et compte environ moins de cinq minutes avant qu’ils finissent leur petite affaire.
Moué bof. Pas glorieux tout ça.
Ils se rhabillent l’un l’autre. Et le type sort le poignard qu’il m’a commandé.
Il ne va pas la buter quand même ?
« - La femme le regarde et lui fait signe que non pas tout de suite. Parce qu’il y a des bestioles dans le grenier.
Des bestioles dans le grenier !? Mais comment elle l’a su !? C’est impossible ! Bon. Ça commence sérieusement à sentir le sapin pour moi cette histoire merdique.
Je décide de mettre les voiles. Je coupe les illusions me servant à espionner la cible et monte sur le toit. Prudence, prudence. Il me faut un moyen de repli et vite.
Je dissimule mon visage. Inutile que je sois reconnu. Tel une ombre, je descends le bâtiment. Lorsque je me retourne cinq types dont les intentions n’ont rien d’amicale se tiennent face à moi.
« - Laissez tomber les gars. Vous allez vous faire du mal si vous voulez jouer. »
Le temps de parler, je sais exactement comment je vais me débarrasser de ces brutes.
Je sors mes deux faucilles tout en projetant deux autres Dren dans leur dos dans la même posture d’attaque. Si je n’attaque pas mes doubles le font et profite de l’effet de surprise pour fuir mes assaillants. Inutile de les tuer. Il faudrait que je me débarrasse des corps et ce n’est pas vraiment la priorité du moment.
Lorsque je passe l’angle de la maison j’ai tout juste le temps d’esquiver un poignard d’argent que je reconnaîtrais entre mille pour la simple et bonne raison que c’est moi qui l’ai forgé. J’envoie mon assaillant et employeur valser contre le mur en ripostant d’un grand coup de coude dans le dos.
Maintenant face à moi c’est cette madame Deca. Elle se défend plutôt bien pour une bourgeoise. Je veux bien croire que certaine personne de son rang s’adonne à l’escrime, mais dans ce cas elle a raté sa vocation la bourgeoise parce que j’ai quelques difficultés pour la désarmer.
Néanmoins, j’y parviens après quelques passes et une feinte. Profitant de la situation, je la prends en otage et lui colle une lame sous la gorge utilisant son corps comme bouclier. Et je m’adresse au percepteur d’impôt.
« - Voila messire trois minutes trente seconde tu veux la réponse par qui et comment  elle va mourir, t’as juste à admirer le spectacle. T’en pense quoi ? »
Mar 2 Sep 2014 - 9:45
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Dargor
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"J'en pense que t'as lamentablement raté ta mission, connard, répondit le percepteur."
Il regarda Emeradia.
"J'espère que vous ne m'en voudrez pas, ma chère, ajouta-t-il."
Et à peine avait-il fini sa phrase qu'il sortit de sous son manteau un autre poignard, qui termina dans l'estomac de la bourgeoise.
A peine avait-il fini son geste que, couvert par les gémissements de douleur de cette dernière, il entendit un chant d'oiseau sur un toit proche.
"N'essayes pas de m'approche si tu tiens à la vie, il y a quatre arquebusiers qui te tiennent en joue dans les maisons alentours. Et ce ne sont pas tes tours de passe passe qui les impressionneront, ils savent où tu es. Ta mission, c'était de me montrer ce que tu vaux. Et moi je vais te le dire: tu ne vaux rien. Les petites merdes qui se prennent pour des espions dans ton genre, vous n'avez pas votre place à Aliboronz. Je te laisse la vie sauve pour cette fois. Peut-être trouveras-tu un travail dans une autre cité. Mais pas ici. Ici nous travaillons sérieusement. Tu as jusqu'à demain pour quitter la ville. Helena est une de mes amies, et Emeradia l'était aussi. Je pense qu'elle n'appréciera pas d'apprendre que l'une de ses amies a été victime d'une tentative d'assassinat de la part d'un misérable forgeron. Et n'imagine même pas me mettre tout ça sur le dos. En attendant, tu trouveras un message une fois de retour chez toi, j'espère qu'il sera clair en ce qui concerne ton avenir ici."
Sur ces mots, il s'éloigna, en sifflotant tranquillement.
Sur le toit, l'oiseau s'était tut depuis longtemps. Un autre lui avait répondu sur un toit au loin, puis encore un autre. Jusqu'à ce que le capitaine de la garde puisse entendre le plus proche de lui. Il s'adressa la quinzaine de soldats qui l'accompagnaient.
"Les instructions sont simples les gars: faut que le message soit clair. Vous savez ce qu'il vous reste à faire."
A peine quelques instants plus tard, tout l'argent que contenait la forge avait disparu dans les poches de gardes avides, et toutes les œuvres en état de ventes avaient été défoncées par de lourds marteaux. Devant la maison fut placée une pique, en haut de laquelle il y avait la tête du forgeron disparu. Et puis quinze torches enflammées mirent le feu à tout ce qu'elles pouvaient à l'intérieur avant de s'enfuir à toute vitesse.
Mar 2 Sep 2014 - 10:42
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Dren Hortys
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Dren Hortys
Au moins, une chose était certaine, j’ai frappé à la bonne porte. Pensa Dren en regardant l’incendie finir de ravagé ce qui quelques instant plus tôt s’avérait être une affaire prometteuse.
Le capitaine des gardes revint vers lui en criant au scandale et en ordonnant à ses suivants de trouver les responsables de ce carnage. Dren sera les poings sans dire un mot. Il le savait de mèche avec le percepteur et ces vociférations n’étaient qu’une façade visant à faire croire que les autorités combattaient ses actes.
Pas là, pas maintenant pensa Dren qui resserra encore plus les poings à s’en faire blanchir les phalanges.
Bien entendu il garda pour lui ce qui c’était passé. Comment pouvait-il savoir en même temps que le percepteur, le capitaine de la garde et cette bourgeoise était tous de mèche. Le capitaine de la garde vint à sa rencontre.
« - Dommage mon gars. On sait tout sur toi. La sortie de la ville tu sais où elle se trouve non ? »
Le garde jubilait.
« -Et dites-moi donc ce que vous savez dans ce cas au lieu de vous gaussez.
-T’es né à Hasdruba où tu as appris le métier de forgeron puis c’est un certain Foghart qui t’a appris à te battre. Tu veux que je continu ou c’est bon ?
-Non c’est bon. Merci pour tout. »
Sur ce Dren fit demi-tour en direction de la sortie de la ville. Comment pouvaient-ils être au courant pour Foghart ? C’était impossible. Le guerrier lui avait assuré n’avoir jamais eu d’autre élève que lui. Tout le monde vit Dren quitter Aliboronz. Enfin tout le monde cru voir Dren quitter la ville.
Il devait en avoir le cœur net. Le capitaine de la garde en avait trop dit ou pas assez. Restait la menace de cette Héléna et de tous les autres aussi.
Foghart . Toutes ses années passées ensemble. Il n’avait jamais voulu lui dire qu’il était son père et l’avait traité comme n’importe quel autre élève qu’il aurait pu avoir. Pourtant il aurait fallu être aveugle pour ne pas se rendre compte qu’ils n’étaient pas parents. Dren ne lui en voulait pas de ne jamais lui avoir avoué cela.
Le capitaine était fatigué de sa nuit lorsqu’au petit matin il retourna à l’auberge. Il sourit encore une fois de comment il avait renvoyé ce gosse chez lui. Alors qu’il se coucha c’est le froid particulier d’une lame qui vint lui servir d’oreiller.
« - Dis-moi messire je sais tout. Tu sais c’était quoi le métier de ce Foghart que tu sembles si bien connaitre murmura Dren en immobilisant le Capitaine tout en profitant de l’effet de surprise.
Dim 7 Sep 2014 - 16:48
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Dargor
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Dargor
Le capitaine eut un hoquet de surprise pour le coup. Il n’avait pas renvoyé ce gamin chez lui, pour une raison toute simple : ce gamin n’était intelligent ni raisonnable, il était fou à lier !
« Ce que je sais ? répondit-il. Ce que je sais, c’est que tu es mort, crétin. »
Il marqua une pause puis, constatant que Dren ne lâchait pas prise, enchaina.
« Tu es mort à l’instant même où tu as choisi de rester en ville. Qu’est-ce que tu ne comprends pas quand tu as affaire à des mecs plus forts que toi ? Avec tous les guetteurs qu’il y a en ville, tout le monde sait déjà que t’es là ! Bougre de crétin d’idiot d’abruti hasdrubien ! Tu t’es condamné toi-même et tu m’as condamné aussi ! »
Avant de laisser Dren répondre, il continua.
« Mais ton orgueil te pousse à penser l’inverse hein ? Tu crois que ça fonctionne comme chez toi ici ? Tu crois qu’ils en ont quelque chose à faire de toi ? Laisse-moi te répondre, sinistre idiot, puisque nous allons tous les deux mourir : ils en ont rien à foutre de toi. Tu n’es qu’un cadavre en sursis pour eux. Pourquoi crois-tu qu’ils réussissent bien mieux dans les Cités qu’ailleurs ? Ici ce n’est pas chez toi, monsieur l’apprenti d’assassin soi-disant garde bleu sur une île de bouseux perdue au milieu d’un archipel peuplé de consanguins ! Ici, c’est dans les Cités. Ici, les concepts d’honneur, de parole, tu peux les oublier. Tu as échoué dans ta mission, et tu as reçu un message clair. C’est pas assez pour toi peut-être ? Il te faut quoi ? Ils ont déjà été bien sympathiques de te laisser en vie, ils ne font pas ça d’habitude ! Normalement, le percepteur ne t’aurait même pas parlé. Il aurait fait un signe, et les quatre arquebusiers t’auraient abattu sur place, comme le chien que tu es. »
Dren l’interrompit en lui tordant le bras, mais avant qu’il ne puisse lui poser une question, le capitaine enchaina.
« Vas-y, torture-moi, fais-moi parler, tues-moi ? Quelle importance ? En matière de cruauté, tu n’arrives pas à la cheville de ce dont ils sont capables, crois-moi. Je préfère mille fois que tu me tues sur place plutôt que de tomber entre leurs mains. Et tu crois peut-être qu’après, tu iras prendre ta vengeance et faire subir le même sort à notre ami commun ? Crétin, tu ne l’approcheras pas à moins de cent mètres, ou bien alors c’est que lui l’aura voulu ! »

Il s’apprêtait à ajouter quelque chose quand claqua une détonation, et le crâne du capitaine explosa. A la porte, un inconnu, un pistolet encore fumant dans la main droite, un autre prêt à tirer dans la main gauche. Il portait un masque de carnaval, et l’intégralité de son corps était recouvert par du cuir noir.
« Toi là ! dit-il sans préambule. Si tu tiens à la vie, tu me suis, et tu ne discutes pas. Et n’essaye pas de m’entourlouper avec tes illusions magiques, on apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces. Si tu tentes de me duper, je le saurais. »
Et, parce qu’on ne cherche pas à argumenter avec quelqu’un qui a un pistolet braqué sur vous et qui sait s’en servir, Dren fut obligé d’obtempérer.
Il fut conduit aux portes de la ville, et par-delà les murs, jusque profondément dans la forêt, où l’inconnu lui intima l’ordre de s’arrêter.
« Je vois que tu sais te montrer raisonnable une fois dans ta vie, dit-il. Alors laisse-moi te donner des instructions claires : on me paye pour te sauver le cul, et j’ai pas l’intention de laisser mon fric se faire la malle. C’est tout ce que tu as à savoir concernant mon métier. Te concernant à présent, mes ordres sont clairs : m’assurer que tu quittes cette cité en un seul morceau, et c’est ce que j’ai fait. Maintenant c’est ta vie tu en fais ce que tu veux. Mais t’as bien de la chance que je sois connu dans la ville, sinon je peux t’assurer que les tueurs alentour nous auraient sauté dessus aussitôt sortis de l’auberge. Maintenant tu décolles. Je veux rien savoir sur tes motivations, je veux rien savoir sur toi, je m’en fous complètement.
« Tu sais, ce qu’il te disait cet abruti de capitaine, c’était vrai. Considère qu’on agit pour ton propre bien. Et je suppose que tu planifies déjà de me sauter dessus aussitôt que j’aurais le dos tourné. Vu que tu as été dans les Montagnes Noires récemment, tu sais ce qu’est un vampire. Alors n’y penses même pas. »
Dim 7 Sep 2014 - 17:45
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Dren Hortys
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Dren Hortys
Au moins ça a le mérite d’être clair. Il faut que je me fasse une raison. Ce n’est pas pour moi toutes leurs conneries. J’ai échoué un point c’est tout. L’idée de finir comme ce crétin de capitaine ne m’enchante pas plus que ça à dire vrai.

Je regarde la mystérieuse personne s’éloigner en me demandant qui a bien put la payer pour me sauver la peau. J’essaye de me faire une raison. J’suis pas à ma place ici. Je ne sais pas trop si je dois pester après Virel pour avoir échoué ou la remercier pour m’avoir évité de tremper dans une organisation plus que douteuse.

Je n’ai pas envie de pousser plus à l’Est. L’empire d’Ambre me rappelle trop l’amère disparition de Strannis. J’y ai passé de longues années en sa compagnie. Et par ici ça sent trop mauvais l’orque en dehors des murs pour espérer avoir un semblant de tranquillité. Mon regard se porte vers l’Ouest. Gagner la fédération des royaumes d’Oro semble être la meilleure option à l’heure actuelle.
Sortant de ma poche la bourse que j’ai dérobée au capitaine juste avant que sa tête explose, je la soupèse avant d’en évaluer plus précisément la somme qu’elle contient.

Là où il est, il n’en aura pas besoin. Moi en revanche, ça peut facilement me relancer. Je ne pense pas que l’on me redemande de forger à nouveau un poignard d’argent. Mais avec le nombre de mercenaires qui traîne à Oro. L’avenir d’un forgeron doit être plus rose qu’à  Aliboronz.
Lun 15 Sep 2014 - 16:07
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