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La magie sur Ryscior
Dargor
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Dargor
Qu’est-ce que la magie ?

La magie sur Ryscior 1q35

Posez cette question à un sorcier ou un érudit, et vous aurez au mieux une réponse par énigme. Au pire, vous aurez droit à une colère qui se manifestera selon la personnalité du sorcier concerné.
La plupart du temps, en effet, les arcanistes préfèrent ne pas débattre ouvertement de la véritable nature de la magie, en grande partie parce qu’eux-mêmes ne la connaissent pas. Ce n’est pourtant pas faute de chercher, et de nombreux ouvrages ayant espéré définir la magie ont été écrits, et ils seront encore nombreux à être écrits, à mesure que les âges se succèderont les uns aux autres.

Les prêtres de Mystin, qui sont ceux qui se penchent le plus régulièrement sur la question, et pour cause, estiment pour leur part que la magie est probablement plus ancienne que les dieux eux-mêmes. C’est à travers cette dernière et l’apprentissage de la manipulation que ces êtres formidables se sont éveillés. Si certaines théories ont suggéré que c’était en la maniant que des simples mortels sont devenus divinités, de telles théories sont cependant considérées comme hérétiques. La magie est, tout simplement, et son souffle a éveillé les dieux. Telle est la croyance des prêtres de Mystin, déesse de la magie. Et encore, une telle théorie ne doit pas être évoquée en présence de n’importe qui. On a vite fait de mal finir quand on raconte n’importe quoi à des personnes peu ouvertes d’esprit, ou croyant aux préceptes d’autres dieux.
Cette théorie, pour hérétique qu’elle soit aux yeux de beaucoup, est cependant unanimement acceptée chez les elfes, et à un degré moindre chez les nains, car ces deux peuples qui se souviennent plus ou moins de l’époque bénie des Anciens se souviennent qu’à l’époque, les dieux marchaient parmi les mortels et s’interrogeaient eux-mêmes sur l’origine de la magie, ce qui suggère donc qu’elle était là avant eux.
Se pourrait-il qu’elle soit là après ?

Quoi qu’il en soit, nains, elfes, humains ou appartenant à toutes les autres races, les mages sont certains d’une chose : d’où que soufflent les Vents qui la composent, la magie liée au monde en lui-même et pourtant éphémère.
Liée au monde en lui-même car elle souffle partout sur Ryscior, sous la forme de brise ou de tempête, quelle soit la région, l’altitude, la profondeur, la nature du sol ou la température de l’air. Les mages la savent également liée au monde car une autre chose est certaine : elle peut être capturée dans n’importe quel objet constitué de n’importe quelle matière. Même si l’objet en question n’y a pas été préparé au préalable. Pour autant, la magie ne reste jamais dans un objet bien longtemps, car elle s’en évapore rapidement, pour aller souffler ailleurs.
C’est là l’aspect éphémère de la magie. Elle traverse tout, tout le temps, mais ne reste jamais nulle part à moins d’être capturée sous la forme de runes.

De là à penser qu’elle est en fait le tissu même de la réalité, il n’y a qu’un pas que certains fanatiques serviteurs de Mystin n’hésitent pas à franchir. Mais qui pourrait prouver un telle théorie ? Et surtout, si elle était prouvée, qui l’écouterait ?
Ven 24 Avr 2020 - 21:56
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Dargor
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Les magiciens


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Les lanceurs de sorts sont différents des mortels, car marchant constamment sur la fine frontière qui sépare le pouvoir ultime de l’annihilation totale.

Le sixième sens

La base du pouvoir des magiciens est le fait de pouvoir sentir la magie, comme un sixième sens qu’ils auraient en plus des cinq autres. Ce sixième sens, tous les mortels l’ont, mais comme il a été dit plus haut, très peu en ont conscience, et ils sont encore moins nombreux à vouloir le développer. Ce sens leur permet de sentir la magie autour d’eux, et de voir ses concentrations les plus importantes.
C’est ainsi qu’ils sont capables de voir si un objet est enchanté d’un seul coup d’œil, à moins bien entendu que l’objet en question n’ait en partie été enchanté pour cacher la magie qu’il enferme. De même, les magiciens sont capables de voir leurs rivaux préparer leurs sorts bien avant qu’ils ne soient lancés, car sentant la magie tourbillonner autour de leur rival. Par l’étude de la couleur de la magie qui tourbillonne autour de leur adversaire, de sa forme et de sa masse, ils peuvent deviner la nature du sort qu’il s’apprête à lancer et mettre au point leur propre réplique.
La magie devient alors un immense jeu de bluff, où elle est utilisée pour protéger aussi bien que pour détruire.
Un magicien peut choisir, avec la formation adéquate, de fermer son sixième sens. Il peut alors le rouvrir dès qu’il le souhaite. Il est indispensable de savoir fermer ce sixième sens lorsqu’on ne souhaite pas utiliser la magie. Car voir les vents de magie en plus du monde réel est une expérience qui rend les magiciens si étranges aux yeux des autres mortels. Car alors, ils sourient et grimacent à des choses qu’eux seuls peuvent voir. Et seule une intense formation leur permet de passer outre et d’arriver à se concentrer sur le monde réel. Intense formation que les humains n’ont pas le temps de maitriser, car la vie humaine est trop courte.

Les magiciens dits « naturels »

Ce sont des magiciens qui ont développé involontairement leur sixième sens. Il peut se manifester à n’importe quel âge, de façon très soudaine. Mais il ne s’agit alors que d’un sens, et le magicien se contentera de sentir un vent que les autres ne sentent pas, à voir des couleurs que les autres ne voient pas.
La plupart du temps, il sera pris pour un fou et apprendra à passer outre ces sensations.
Toutefois, si le magicien se trouve aux côtés d’une personne assez ouverte d’esprit, ou assez cultivée, cette dernière ne manquera pas de comprendre qu’il manifeste en réalité des dispositions naturelles pour la magie. Dès lors, cette personne pourra le recommander à un maitre magicien ou à une université de magie de l’Empire d’Ambre. Le magicien naturel apprendra alors à maitriser son pouvoir.
En termes de magie naturelle, toutes les races ne sont pas égales. Ainsi, les elfes sont fortement prédisposés à l’usage de la magie, aussi les magiciens naturels sont-ils beaucoup plus nombreux chez eux que chez les humains. A l’inverse des elfes, les nains montrent une aversion pour la magie, aussi ont-ils très peu de magiciens naturels.

Les magiciens dits « classiques »

Bien qu’étant dits classiques, ils sont en vérité minoritaires. Les mages naturels sont beaucoup plus nombreux.
Les mages dits classiques ne sont rien de plus que des individus ayant cherché à suivre un apprentissage de la magie auprès d’un mage ou d’une université magique sans pour autant avoir montré de dispositions naturelles à la magie.
Il est nécessaire de les distinguer car leur apprentissage sera beaucoup plus long et compliqué que celui d’un magicien naturel. En effet, ils doivent apprendre à s’ouvrir à leur sixième sens, là où le magicien naturel l’était déjà. Et quoi qu’il arrive, leur sensibilité magique sera toujours moindre que celle du magicien naturel, aussi leurs sorts seront-ils bien moins efficaces, demanderont plus de concentration, et dépenseront plus d’énergie.

Les magiciens vus par les autres mortels

Les mortels n’ayant pas développé leur sixième sens n’aiment que très rarement la magie. C’est quelque chose de dangereux, de mystérieux, et de nombreuses histoires courent sur des magiciens morts dans d’atroces souffrances en manipulant leur art.
Voilà pourquoi la plupart des mortels craignent les magiciens. Ils sont au final rares, ceux qui arrivent à les traiter en égaux. Dans la plupart des autres cas, ils traitent les magiciens avec froideur, voire avec une franche haine, manifestation, souvent, de la peur liée à la magie.
Et bien souvent, cette haine est renforcée par un côté hautain du magicien qui voit dans les autres mortels des faibles ou des incapables. Après tout, ils n’ont pas eu le bonheur de s’ouvrir à la magie.
Globalement, plus on va vers l’ouest du continent, et plus les gens sont méfiants, voire haineux envers les magiciens. A l’inverse, à l’est, les gens sont bien plus ouverts d’esprit. C’est pour la répartition géographique de la considération des magiciens.
Pour la répartition sociétale, bien souvent, l’élite de la société et les dirigeants aiment à avoir un magicien dans leurs fréquentations ou dans leurs conseillers. Cela aide à se sentir en sécurité, même si ce magicien n’est qu’un charlatan. A l’inverse, les classes plus pauvres voient d’un très mauvais œil les magiciens.
Ven 24 Avr 2020 - 21:57
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Des dangers d’utiliser la magie

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S’il y a bien un point sur lequel tous les mages, des chamans orcs aux sorciers elfes noirs en passant par les arcanistes qui étudient pour l’amour de la science, sont absolument d’accords, c’est que la pratique de la magie est une discipline extrêmement rigoureuse, car elle expose le mage à de terribles dangers. Même les mages que l’on dit fous, qui aiment à déchaîner leurs pouvoirs de façon incontrôlée, se protègent contre lesdits dangers.

Le premier de tous, le plus connu, même de ceux qui n’ont jamais vu de mage de leur vie, est que la magie dépense directement l’énergie du sorcier lanceur du sort, à moins que ce dernier n’utilise un artefact magique et uniquement les propriétés de ce dernier (d’où le mythe des baguettes magiques, même s’il est avéré que la plupart des sorciers utilisent un bâton ou autre catalyseur). Le sorcier doit donc se méfier : si le sort qu’il lance est trop puissant, l’énergie dépensée sera trop importante pour lui, et cela peut le conduire d’une forte fatigue à la mort pure et simple. En la matière, seule l’expérience permet de connaître ses propres limites et de les repousser.
Mais en vérité il y a bien pire.

La magie est en effet quelque chose de très capricieux et sa manipulation est un processus pour le moins dangereux. Outre le risque de se vider, plus un mage mettra d’énergie dans un sort, plus ce dernier risque de mal tourner. C’est pourquoi, pour spectaculaires qu’ils soient, il faut bien se rendre compte que les déchaînements de magie auxquels s’adonnent parfois les mages sont avant tout contrôlés. Même les chamans des orcs, lorsqu’ils bénissent d’une force bestiale une tribu entière, ne laissent absolument rien au hasard dans leur incantation !
Invoquer un sort revient à manipuler les Vents de magie. Les mages de l’Empire d’Ambre ont pour coutume de décrire cela comme de jouer d’un instrument. Si un magicien joue bien de son instrument, tout devrait bien se passer et la magie, harmonieuse, aura les effets désirés. S’il se met à mal jouer, alors les Vents cesseront d’être dans leur harmonie parfaite habituelle, ce qui peut aboutir à des résultats catastrophiques, que seuls travail et rigueur permettent d’éviter.

Ces résultats catastrophiques sont connus par les mages du monde entier comme la malédiction magique. Ils n’aiment pas trop en parler aux non-mages, car il y a déjà tant de pays qui traquent les sorciers et les chassent ! Et même là où la magie est tolérée, les lynchages ne sont pas si rares que cela. La malédiction magique reste donc bien peu connue. Et c’est sans doute tant mieux.
Car en vérité, à partir du moment où ils font une erreur en utilisant la magie, même à travers des artefacts supposés se contenter de la délivrer, et même si celui qui manipule cet artefact n’est pas lui-même magicien, tous les mortels sont égaux, quelle que soit leur expérience et leur utilisation du sort. Manipuler une lame magique, par exemple, n’est pas la même chose que de manipuler une lame dénuée de toute propriété. Dès lors qu’on fait appel aux pouvoirs de l’arme, même sans le vouloir, on manipule la magie. Ainsi, un guerrier qui a déjà manipulé une arme magique par le passé sera bien plus en sécurité qu’un guerrier qui en est à sa première arme magique, de même qu’un maître magicien sera toujours plus en sûreté qu’un apprenti.
Toujours est-il que les effets néfastes sont inclassifiables, et peuvent aller d’un simple frisson à une morte parfaitement atroce. Les mages savent cependant que plus le sort qui échappe à tout contrôle est puissant, plus les conséquences sont funestes. Ce qui est logique : pour reprendre la comparaison du musicien, plus un sort est puissant, plus sa partition est compliquée, et donc le risque de faire une fausse note élevé. Dans ce cas, les universitaires de l’Empire d’Ambre disent que les « Vents jouent sur le violon comme eux l’entendent, et non plus comme le violoniste le veut. ».
Heureusement pour le reste du monde, les effets d’un tel incident sont généralement rapides. Ils sont cependant aléatoires et peuvent aller du simple échec du sort à faire du mage malheureux un cratère fumant.
Ven 24 Avr 2020 - 21:57
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Apprendre à utiliser la magie

La magie sur Ryscior 0m2u

En théorie, tout être vivant est touché par la magie, peu importe qu’il en soit conscient ou non. Pour dire les choses simplement, de la même façon que tout humain ayant la pleine disposition de ses deux bras et de ses deux jambes peut apprendre à manier les armes, presque tous les habitants de Ryscior pourraient, avec la formation adéquate, apprendre à manipuler la magie.
Toutefois, de la même façon que tout le monde ne manifeste pas les dispositions, et l’intérêt, à l’art de manier les armes et au métier de soldat, tout le monde n’a pas les mêmes aptitudes et intérêts pour l’utilisation de la magie et son apprentissage. De sorte que si en théorie, n’importe quelle personne est apte à pouvoir utiliser la magie, dans la pratique, et même dans les royaumes respectant les mages, seuls ceux qui ont manifesté des talents magiques dits naturels sont formés à l’utilisation de la magie, qui reste considérée comme un don fait à une poignée d’individus. Les mages de l’Empire d’Ambre estiment que pour dix mille humains qui naissent, un seul aura des pouvoirs magiques.

« Manipuler l’énergie magique, c’est comme empoigner une lame animée, tranchante comme un rasoir, qui se débat et se tortille dans vos mains dès que vous la touchez. En théorie, tout le monde peut manier une telle lame, mais seuls les plus forts, les plus déterminés, et les plus adroits arriveront à conserver leurs doigts suffisamment longtemps pour arriver à mettre en pratique la moindre théorie sur son utilisation. »
 Tleg Ole, directeur de toutes les universités de magie de l’Empire d’Ambre, lors d’un discours de bienvenue aux étudiants de première année.

En outre, même quand quelqu’un manifeste des pouvoirs magiques, l’apprentissage est quelque chose de très difficile. Il y a deux méthodes pour apprendre la magie. L’apprendre auprès d’un magicien déjà expérimenté ou l’apprendre dans les universités de l’Empire d’Ambre.
La magie est un art, tout autant que la peinture ou la musique. Son usage se base sur des études intensives qui exigent énormément de concentration, une capacité à aborder les problèmes de manière originale, de considérables aptitudes à la réflexion et une mémoire hors du commun. Seuls ceux qui possèdent ces qualités, auxquelles il faut donc ajouter le talent naturel qu’ils auront manifesté, ajouté à une forte assiduité et à un profond désir d’excellence, pourront apprendre à utiliser la magie, même si c’est pour la maitriser à bas niveau. Un observateur extérieur pourra avoir l’impression que les apprentis magiciens sont obsédés par leur apprentissage, au point parfois de se demander s’ils ne le considèrent pas presque comme une vocation religieuse.
On peut donner une épée au plus mauvais des soldats humains, et il saura au moins qu’il faut la tenir par la poignée et frapper avec le tranchant de la lame. Avec la magie, en revanche, il n’est pas si évident pour ceux qui ne la maitrisent pas de découvrir ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas (ou qui l’est moins). Dans toutes les matières liées à la magie, il est indispensable de bien savoir ce que l’on fait sous peine de subir de dangereuses retombées. Car lorsqu’on parle de magie, même les erreurs les plus minimes peuvent aboutir à des mutilations, des mutations, voire à la folie ou à la mort.

Particularité : l’utilisation des artefacts magiques

L’exemple le plus connu de ces artefacts réside dans les armes magiques. Il est souvent utilisé pour décrire l’utilisation des artefacts, car elle reste la même pour tous.
Un guerrier qui reçoit une lame magique n’a pas besoin d’études pour utiliser les propriétés de son arme. Car elle est conçue pour faire effet dès son maniement. Cependant, les magiciens tirent la sonnette d’alarme lorsqu’ils voient un tel guerrier. Il doit faire bien attention. Jouer avec la magie, même si celle-ci est contenue dans une arme frappée par des runes, reste quelque chose de dangereux.
Le guerrier doit tout d’abord apprendre et savoir que l’arme n’a pas sa source d’énergie propre. Les runes, pour faire effet, vont puiser dans l’énergie de celui qui manie l’arme. Donc un guerrier pourra profiter des avantages de son arme, mais revers de la médaille, à endurance équivalente, celui qui manipule une arme magique se fatiguera donc plus vite qu’un guerrier manipulant une arme demandant une dépense d’énergie semblable mais non magique. Plus le sort contenu dans son arme est puissant, plus l’énergie dépensée en surplus augmentera.
La rune fait effet dès que le guerrier a son arme en main. Aussi, même s’il ne la tire pas pour combattre, mais juste pour la montrer, elle puisera dans son énergie. Il suffit de lâcher l’arme pour que la dépense d’énergie cesse.
Une fois que le guerrier saura cela, arrivera forcément un moment où il s’interrogera : doit-il plutôt se débarrasser de son arme et prendre une arme conventionnelle, pour être plus endurant, ou doit-il plutôt continuer à profiter des avantages conférés par cette dernière ? Bien souvent, c’est la crainte de la magie ou l’histoire de l’arme, qui peut parfaitement être un héritage familial, qui influera cette décision. Mais les guerriers peuvent aussi demander conseil à un magicien. Ce dernier apprendra alors audit guerrier, si celui-ci le veut bien, à choisir le moment où il active la rune. L’arme peut aussi être désenchantée.
C’est là sans doute la seule chose simple dans l’usage de la magie. Activer la rune de l’arme que l’on manipule. Une journée d’apprentissage suffit, et il n’y a dans les faits même pas besoin d’un magicien, un guerrier sachant manier les armes magiques est apte à enseigner cela. Lorsque la rune est active, elle fait son effet et puise dans l’énergie du porteur, sinon, elle ne fait pas son effet, ne puise pas dans l’énergie du porteur, et l’arme devient tout à fait banale.
Attention cependant, choisir d’activer ou non la rune est risquée. Même si une pensée suffit, l’instrument de musique que décrivent les mages de l’Empire d’Ambre fait son retour. Il est possible de faire une erreur dans son activation et dans sa désactivation, et là, le guerrier pourra bien lâcher l’arme s’il le souhaite, la malédiction de la magie l’affectera autant qu’un magicien qui aurait échoué dans le lancement d’un sort. Avec toutes les conséquences que cela implique.
Ven 24 Avr 2020 - 21:58
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Les Vents de magie


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De la redondance vient la puissance

Principe

Si en théorie, les magiciens peuvent exploiter la magie comme ils l’entendent, ils ont depuis bien longtemps constaté que les Vents qui soufflent sur le monde obéissent à une certaine rationalité. Pour ainsi dire, deux sorts manipulant les flammes auront tous les deux une structure semblable, mais cette structure ne ressemblera jamais à celle de deux sorts manipulant l’eau. Il en va même pour toutes les formes de magie.
Ainsi est la magie, divisée en différents Vents, ainsi appelés car elle souffle sur le monde. Si chaque magicien est théoriquement apte à les utiliser toutes, un constat a été émis, qui sert de devise à l’université de l’Empire d’Ambre : de la redondance vient la puissance. C’est à travers l’étude d’un seul Vent de magie que les magiciens peuvent devenir brillant, car s’ils étudient plusieurs Vents, voire tous, alors ils n’arriveront jamais à lancer que des sorts basiques et sans grand intérêt.
C’est pour cette raison que mages errants comme mages universitaires apprennent la même chose à leurs apprentis : trouve le Vent qui te plaise, et ne suis que celui-ci.

Applications

Le principe de la redondance a cependant d’autres conséquences.
Tout d’abord, plus un magicien étudiera longtemps, plus ses sorts seront puissants. C’est notamment de là que vient la légende de la supériorité des mages elfes sur les mages humains. En vérité, les mages elfes ne sont pas plus naturellement doués, même s’il est certain que leur race est plus sensible à la magie que la race des hommes. C’est juste que du fait de leur longue vie, ils peuvent se consacrer bien plus longtemps à l’étude des Vents. Tout comme les épéistes elfes ne naissent pas avec leur agilité légendaire, mais doivent travailler pendant toute une vie humaine pour l’acquérir.
De même, les magiciens n’ont pas le loisir de se consacrer, s’ils veulent pleinement maîtriser leur domaine, à l’étude d’autres choses, telles que la maîtrise des armes, les arts de la forge, de la navigation… Un mage qui souhaite obtenir d’autres connaissances, pour par exemple se lancer dans un commerce, devra littéralement sacrifier sa puissance magique et n’en sera réduit qu’à jeter des sorts de base. Pour aimable que soit ce vieux vendeur de sortilèges dans les ruelles de Kelvin, qui vient au secours de tous ceux qui l’appellent à l’aide et doit donc apprendre à composer avec les différentes guildes de la ville, il faut donc savoir que cette connaissance de la vie publique s’est faite au prix d’un sacrifice qu’il a dû faire dans sa jeunesse.

Exception

La seule exception à ce principe tient dans la race des vampires. Immortels, jouissant de capacités physiques hors normes et d’un accès à la magie naturel, ils sont les seuls à pouvoir constituer de véritables mages guerriers, si c’est là ce qu’ils souhaitent. Et c’est bien ce qui rend un vampire exceptionnellement dangereux.

Les différents Vents de magie

Le Vent doré

La magie dorée est ainsi dite car elle consiste en l’exploitation des Vents qui tourbillonnent autour du métal et des minéraux, aussi bien dans leur forme naturelle que dans leurs versions modifiées par l’homme. Plus le métal ou élément est lourd, plus les vents tourbillonnent autour avec force.
Les utilisateurs de cette magie sont célèbres pour leurs talents de traceurs de runes et d’alchimistes, mais aussi pour leur talent dans la manipulation magique des minerais autour desquels tournent leurs vents, ainsi que dans une certaine forme de télékinésie.
Seuls les elfes se rappellent de l’utilisation la plus spectaculaire de ce Vent, lors de la bataille qui scella leur défaite à l’époque de la guerre de la déchirure. A cette époque, l’orgueil des elfes noirs était à son apogée, et ils se vêtissaient d’armures « plus belles que les étoiles » pour aller au combat. Utilisant cela comme une arme contre eux, la reine Malene, poussée par le désespoir que cette guerre avait fait naître en elle, avait changé une division entière de leur armée en statues d’or. Si les autres peuples ont oublié cet évènement, on trouve encore ces statues figées dans un combat éternel, au milieu du désert de Tahar. L’or est réputé maudit, et personne n’a osé y toucher depuis cinq millénaires.

Le Vent azuré

La magie azurée est couramment appelée magie du ciel, et beaucoup prétendent (à tort) que ceux qui la manipulent sont aimés par Finil. Le Vent azuré est sauvage, et n’est attiré par rien en particulier, se contentant de souffler en tempête partout sur le monde, et suivant généralement les vents réels, que tous peuvent ressentir.
Les mages bleus manipulent donc une magie qui vient du ciel et qui suit logiquement les changements de saisons et de climat. En conséquence, ils sont à la fois astrologues et climatologues. Souvent, ils servent aussi de devins, car le Vent qui voyage à travers le monde voit tout, sait tout. Tous les prophètes de l’histoire étaient sensibles à cette magie. La magie des glaces, maîtrisée par les sorcières des Marches d’Acier, est également une magie directement liée à ce Vent.
L’utilisation la plus spectaculaire de ce Vent est le fait des amazones. Elles seules ont gardé la mémoire de l’évènement qui va être conté. A l’époque de la chute des Anciens, quand les démons recouvrirent le monde, ils durent tout de même lutter contre la nature. Et là où les prédateurs sont terrifiants, l’avancée des démons eux-mêmes est ralentie. La Jungle était donc une forteresse naturelle, où un peuple pouvait survivre et se défendre. Les ancêtres des amazones se heurtèrent cependant à un problème : comment franchir la mer intérieure, qui les séparait de leur objectif ? Les chants des amazones racontent qu’ils la franchirent à pied, quand un de leurs mages écarta les eaux pour que leur peuple puisse traverser au fond de la mer…

Le Vent gris

Quand on s’ouvre au sixième sens, le Vent gris, s’il souffle à proximité, apparaît comme une sorte d’épais brouillard impénétrable qui s’étend partout sur Ryscior, engendrant chez les magiciens qui le traversent une sensation de méfiance et de confusion. Ils semblent attirés par les brumes et brouillards du monde physique, où ils flottent sur le fond de l’air et enveloppent tout de leurs ombres.
Les mages gris sont rares, car ce brouillard magique est inquiétant pour les apprentis, et les fait souvent reculer. Cependant, ils sont maîtres dans l’art de l’illusion et de la tromperie. Tout sort d’illusionnisme ou affilié relève de leur compétence. Conséquence dramatique, ils sont jugés comme peu fiables par leurs camarades mages, et sont souvent étroitement surveillés par les différents clergés et gouvernements en place. Ils acceptent cependant cela et se mettent d’ailleurs souvent au service desdits gouvernements, car ils fournissent des espions hors pair, ou des agents pour des missions qui n’ont rien de respectable. Ceux qui n’ont pas cette chance finissent parfois dans les arts du spectacle, car si un mage gris ne livrera jamais de représentation seul (les risques de finir pendu étant bien trop importants), il est un atout inestimable pour la troupe qui l’accepte, pouvant transformer un spectacle banal en pièce extraordinaire.
Une utilisation spectaculaire du Vent gris, et pourtant quotidienne, se trouve dans la Grande Forêt. Comment se peut-il que les visiteurs se retrouvent toujours à son orée, alors qu’ils y marchent en ligne droite ? Comment se fait-il que l’on aperçoive parfois une clairière où des elfes et des centaures festoient ensembles, et le temps de se frotter les yeux pour vérifier que l’on ne rêve pas, la fête a disparu, sans même laisser de traces au sol ? La Grande Forêt est un endroit où la magie verte n’est pas la seule à être reine.

Le Vent pourpre

Cette magie est, parmi toutes les formes, sans doute la moins pratiquée au monde, car la plus mystérieuse et la plus terrifiante. De nombreuses légendes courent à son sujet. Ce qui est su de façon certaine est que ce Vent souffle sort là où la mort n’est pas loin. Il est notamment attiré par Elis comme un insecte par la lumière, de sorte que ceux qui maîtrisent cette magie sont les seuls à savoir où se trouve réellement la mort en personne. Et lorsqu’elle est à proximité, ils soufflent en tempête rageante autour d’elle. On les trouve donc logiquement sur les champs de bataille, près des échafauds, dans les cimetières, où dans les chambres contenant un lit de mort.
La magie pourpre n’est pas une magie bonne à pratiquer. Les sorciers pourpres, et non les mages pourpres, car peu de gens ont un vrai respect pour eux, n’aident pas à soigner quoi que ce soit. Car leur magie ne trompe personne, et ne se présente pas sous la moindre apparence enchanteresse. Elle sert à tuer, rapidement, et rien d’autre. Cela fait des sorciers pourpres des mages particulièrement appréciés au combat, et aussi les moins nombreux du monde. Des recherches sont en permanence menées pour savoir si cette magie peut avoir d’autres applications. A l’heure actuelle, tout ce à quoi elles ont mené est la nécromancie, magie dérivée de la magie pourpre. Si bien sûr, la plupart des mages pourpres ne finissent pas par être nécromanciens, tous les nécromanciens sont d’anciens mages pourpres. Voilà qui n’inspire pas la confiance !
Comme il est évident que la magie pourpre se trouve sur les champs de bataille, et qu’il faut une race particulièrement cruelle pour l’utiliser, ce sont les elfes noirs qui se sont rendus célèbres dans l’usage de cette magie. Un exemple récent et qui s’est rapidement répandu dans le monde entier ? Port-Argenterie. Même si la cité fut attaquée par surprise, sa chute n’aurait jamais dû être si rapide, pour une cité de cette taille, où les enfants apprennent à manier le couteau avant de savoir nager, ce qu’ils savent faire avant de savoir parler. Elle n’aurait pas pu tomber aussi vite, en une seule nuit, sans un coup de pouce. Et les sorciers pourpres du monde entier, cette nuit-là, ne purent dormir, car ils sentaient que leur Vent se déchaînait comme jamais de mémoire d’homme.

Le Vent écarlate

Ce Vent, communément appelé le Vent rouge, est perçu comme la passion, l’audace. Mais il représente aussi, dit-on, la chaleur douce qui envahit les mortels quand l’émotion est grande ou l’exaltation à son comble. Tout cela s’explique par le fait que si le Vent rouge est bien sûr attiré par le feu et la chaleur, il est aussi attiré par les émotions fortes que ressentent parfois les mortels. Les mages dotés du sixième sens l’adorent, car il se trouve dès qu’on allume une flamme, ou qu’on en déclare une, aussi.
Les mages rouges ne sont pas les plus nombreux du monde, car leur enthousiasme est vite modéré par l’utilisation de cette magie et les dangers qui y sont liés. Sur le plan physique, en effet, l’exploitation du Vent pourpre est avant tout connue comme relevant de la pyromancie sous toutes ses formes. Cette magie est d’ailleurs plus aisée à manipuler si le mage est caractériel et susceptible, ou aisément passionné, car puisqu’il se chauffe rapidement, il attire naturellement le Vent écarlate. Les pyromanciens sont encore plus appréciés dans les batailles que les mages pourpres, car si ces derniers tuent, ils sont aussi source de méfiance. Et de plus, la guerre psychologique est quelque chose d’important. Et pourquoi recruter un mage louche quand ses sorts les plus puissants sont à peine plus spectaculaires qu’une simple boule de feu d’un mage beaucoup plus humain ?
L’utilisatrice la plus spectaculaire de la magie écarlate est bien sûr l’élue de Lothÿe, Demoiselle Cassandra Renrin de l’Empire d’Ambre. Elle est très appréciée des mages du monde entier, car elle est clairement plus du côté de la passion que du côté du mauvais caractère. Et sa passion s’incarne par son mode de voyage. Quand elle se déplace, c’est en volant, sur le dos d’un phénix qu’elle a elle-même invoqué.

Le Vent d’ambre

Ce Vent, dit chamanique, est attiré par l’existence, la vie des bêtes sauvages et des lieux encore vierges de tout contact avec les races civilisées. C’est un Vent farouche, qui ne souffle pas là où se trouvent les murs de pierre de la civilisation, mais à travers les forêts et les pics déchiquetés, là où les bêtes sauvages rôdent sous les arbres. On en trouve une très grande concentration dans les royaumes du nord : Terres orcs, Grande Forêt, Euplemio, Nova, Royaume des nains, mais aussi bien sûr dans la Jungle.
Les chamans partagent en partie cette sauvagerie et vivent la plupart du temps en pleine nature, féroces chasseurs pleins d’une affinité naturelle avec le monde animal. Ce sont généralement des solitaires mal à l’aise dans les villes. Leur magie se décline sous plusieurs formes, la plus connue étant celle qui donne à la cible des points communs avec la bête : force et endurance augmentée, odorat et ouïe décuplées… D’un autre côté, les chamans parviennent également parler aux animaux, et sont souvent accompagnés par un familier. Les plus puissants d’entre eux sont métamorphes, mais attention ! Sous sa forme animale, un chaman peut oublier qu’il est humain. Cette magie est extrêmement populaire parmi les races de peaux vertes.
Comme de juste, l’utilisateur le plus connu de cette magie est Dortan Giger, l’élu de Cerumnos. Sous sa forme animale, c’est un loup énorme, de la taille d’un petit cheval, absolument terrifiant. C’est celle qu’il utilise lorsqu’il traque un vampire, afin de rivaliser en force avec la bête qu’il affronte.

Le Vent Emeraude

Ce Vent est dit druidique car les mages émeraudes les plus célèbres du monde sont les druides des Îles de Jade. Ils exploitent un Vent qui tourbillonne de manière étrange, car se présentant sous la forme de pluies qui viennent frapper le sol. Ceux qui ouvrent leur sixième sens le verront de fait tombant puis formant des flaques tourbillonnantes, qui à leur tour formeront des lacs et des ruisseaux de magie scintillant d’une couleur émeraude poétique et parcourant tout Ryscior. Ces ruisseaux aiment à suivre le cours des lacs, rivières et fleuves du monde physique, et puisqu’ils infiltrent l’eau douce, on les retrouve également dans les plantes, car elle remonte dans ces dernières par les racines.
Conséquence logique, les mages émeraudes, ou les druides, manipulent ce qu’on appelle la magie de la terre, qui concerne l’agriculture, la flore, les flux et les périodes de fertilité de la nature et de toutes les créatures vivantes, y compris les humains. Souvent herboristes, presque toujours utilisés comme guérisseurs, ce sont des mages doux, la plupart du temps, et sans doute les plus appréciés des peuples de Ryscior. Dans les royaumes qui traquent les magiciens, il n’est pas rare que ceux qui ne sont pas dénoncés soient précisément des mages émeraudes. Car qui n’aime pas un mage qui chante la vie ?
Il est à noter que ce Vent semble totalement éviter les vampires. Mais n’est-ce pas logique ? Ces derniers ne sont-ils pas des créatures liées à la mort, qui défient la nature ?
L’utilisatrice actuellement la plus célèbre de tout Ryscior de ce Vent est bien sûr la druidesse Tavish des Îles de Jade, celle qui est élue de la Mère. Qui n’aimerait pas celle que l’on surnomme la Sainte qui voyage, car elle parcourt le monde, secourant toujours son prochain, partout où elle va ? La druidesse Tavish ne s’est, de mémoire d’homme, jamais rendue responsable d’un exploit hors du commun, comme faire pousser une forêt ou rendre à un champ salé sa fertilité. Et pourtant, la voici qui se trouve aujourd’hui en ce qui fut Salicar, repoussant la terre morte avec ses pouvoirs, pour ramener le sacre de la vie à cet endroit…

La haute magie

La haute magie est issue du Vent Blanc. Ce Vent est une lumière qui bannit les ténèbres. Il est le plus difficile à percevoir de tous par ceux qui sont dotés du sixième sens, car il est très diffus. Les mages qui le perçoivent l’assimilent à une radiance constante et stable, qui se trouve partout et nulle part à la fois, car il éclaire le monde quand on le regarde avec cet œil particulier.
C’est la magie de l’illumination, de la radiance, considérée comme magie de sainteté, et deuxième magie la plus appréciée après la magie émeraude, bien que ses mages soient beaucoup moins nombreux, car il est très difficile de focaliser la lumière dans un sort. Ses applications sont cependant nombreuses et puissantes, et ses utilisateurs célèbres pour leurs acuités de protection, mais aussi de bénédiction. Les hommes bénis par la haute magie sont plus rapides, plus agiles, et voient parfois une action avant qu’elle ne se déroule. Cela est différent de la prophétie des mages azurés, car cette dernière voit des évènements qui se dérouleront, ou qui pourraient se dérouler, tandis que la haute magie permet une anticipation surnaturelle du coup de l’adversaire. Cette magie est extrêmes proche de la magie cléricale, et ses plus puissants utilisateurs parviennent même à lancer des sorts de guérison et d’exorcisme de base, ce qui est impossible avec toute autre magie, et qui suggère très fortement que la magie cléricale soit une version tordue de la haute magie.
La plus puissante utilisation récente de la haute magie date d’il y a quelques tours à peine, à Kelvin. Quant naquit une enfant, et que les vents rugirent autour d’elle. La haute magie, à cet instant, sembla exploser, tous ceux qui étaient à proximité de Kelvin et qui étaient ouverts à cet instant au sixième sens restèrent sonnés quelques instants, comme s’ils avaient été aveuglés par une soudaine et intense lumière. Ils recherchent la source de cette lumière, depuis ! Mais qui pourrait soupçonner un bébé ? D’autant plus que l’enfant, qui a commencé à grandir bien sûr, a depuis quelques temps quitté Kelvin.
Ven 24 Avr 2020 - 21:58
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Les magies interdites

La magie sur Ryscior Njhf

Si les huit Vents de magie amènent chacun leur propre magie, sous plusieurs déclinaisons (on pense à la magie azurée dont fait partie la magie des glaces par exemple), il existe certaines versions tordues des magies traditionnelles. Ce sont des magies interdites dans la plupart des cultures, car si les Vents chantent en harmonie avec Ryscior, ces magies servent à tordre ces Vents pour les contraindre à exécuter la volonté du sorcier.
N’est-ce pas le principe de la magie que de plier les Vents à sa volonté, pourrait-on demander. La réponse est non. Le mage qui manipule les Vents eux-mêmes insère ses propres notes dans la partition jouée par les huit Vents, et ne peut réussir à jeter son sort que si ses notes chantent en harmonie avec les Vents. Celui qui manipule les magies interdites, lui, est non seulement contre la nature de Ryscior lui-même, mais des Vents eux-mêmes, puisqu’il les contraint à jouer sa propre partition, peu important l’harmonie avec le reste de Ryscior.

La magie noire

Désirant plus de puissance et incapables de discipliner leur esprit afin de l’astreindre à l’étude des autres magies et à utiliser les Vents, certains utilisateurs des arcanes non formés et ignorants, ou irresponsables et insensibles aux autres, choisissent la voie de la magie noire, plus directe et beaucoup plus dangereuse.
De tels lanceurs de sort peuvent alors canaliser toute l’énergie disponible autour d’eux pour l’inclure dans leur sort, sans se soucier des éléments présents dans leur environnement, ce qui leur permet de focaliser leur magie dans des sorts beaucoup moins spécifiques. C’est pourquoi la magie noire regroupe des aspects venant de tous les Vents, mais elle est très différente de ceux qui en sont la source, car corrompue est polluée. Il ne s’agit que d’une fureur aveugle, imprévisible, qui s’abreuve toujours d’énergie avec excès, provoquant des effets secondaires aussi terribles qu’inattendus. Cette magie n’est que destruction et domination, aussi n’est-elle utilisée que par les êtres incroyablement avides de pouvoir ou déments.

La nécromancie

Il s’agit de la magie des morts et des morts-vivants. La grande majorité des néophytes la confondent avec la magie pourpre, car les deux sont très intimement liées à la mort. En vérité, là où la magie violette appelle la mort sur les ennemis, la nécromancie permet de commander à des créatures mortes-vivantes. Ses sortilèges sont à même de rameuter les esprits et d’animer les cadavres, apportant aux dépouilles un vague et horrible semblant de vie, grâce au pouvoir corrupteur de la magie noire.
Car si tous les nécromanciens sont d’anciens mages pourpres, la nécromancie elle-même est en fait une magie pourpre mêlée de magie noire. Attention, cela ne veut pas dire que les nécromanciens maîtrisent la magie noire, même si certains le font.
Le nécromancien typique est généralement solitaire et prend peu d’apprentis. Sa quête constante d’immortalité le pousse à tous les excès, et le plus grand sortilège de leur domaine consiste en une transformation en liche. Ces dernières sont les plus puissantes des nécromanciens.
Quant aux vampires, aussitôt qu’ils se relèvent de la tombe, n’importe lequel d’entre eux maîtrise instinctivement cette magie et peut relever deux ou trois zombies par instinct. Mais pour faire plus, ou animer des cadavres plus gros, il est nécessaire pour eux aussi d’apprendre à utiliser cette magie.

La démonologie

Il s’agit tout simplement de la magie liée aux démons. C’est la plus sombre de toutes les magies et seuls les démons eux-mêmes la maîtrisent pleinement. Quant aux mortels, ils ne peuvent en connaître qu’un seul sort : l’invocation d’un démon…
Ven 24 Avr 2020 - 21:59
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Dargor
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La magie cléricale

La magie sur Ryscior Lrk1

La magie cléricale est une énigme. Tous s’accordent à dire qu’elle vient forcément des dieux, puisque seuls les prêtres la maîtrisent. Et qu’elle vient de tous les dieux, puisque quelle que soit leur divinité d’allégeance, à l’exception des dieux guerriers, tous les prêtres ont les mêmes pouvoirs, et ce sont des pouvoirs d’exorcisme et de guérison.
Mages ou prêtres, certains esprits rigoureux et cartésiens qui essaient de comprendre l’origine de cette magie la lient souvent à la haute magie. De telles théories sont considérées comme hérétiques à travers le continent dans son entier cependant, qui ne semble pas prêt à entendre de telles choses. La magie cléricale est une magie donnée par les dieux, point, et elle n’est pas à confondre avec la magie des Vents, qui est elle une magie profane.

La magie cléricale obéit de fait à des règles différentes de la magie profane. Tout d’abord, elle n’est pas dépendante du sixième sens, et ne semble pas, lorsque le prêtre l’utilise, puiser dans les Vents de magie. En outre, il est impossible de la capturer à l’aide d’une rune et ne présente aucun risque à utiliser. Cependant, tout comme la magie profane, elle fatigue son lanceur. Mais alors, pourrait-elle le tuer ? La réponse est non. Il semblerait que contrairement à la magie profane, la magie cléricale ait une sorte de sécurité qui s’active lorsqu’elle est utilisée, si bien que si la quantité d’énergie utilisée devait tuer son lanceur, le sort ne serait tout simplement pas jeté.
Ensuite, si l’étude de la magie cléricale permet à certains prêtres d’acquérir de la puissance, évoquant la loi de la redondance de la magie profane, cette puissante est également liée à la foi du prêtre. Plus cette dernière est forte, et satisfait sa divinité, plus les faveurs qui lui seront données seront importantes. Il est d’ailleurs beaucoup plus facile pour un prêtre ayant une foi à toute épreuve d’invoquer des prières, et non des sortilèges, compliquées plutôt que le prêtre ayant une foi vacillante mais ayant passé sa vie à étudier le fonctionnement de la magie cléricale en tant que magie.
Mais alors, la magie cléricale est-elle perceptible par le sixième sens ? Les prêtres répondront à cela que non, car eux-mêmes ne développent pas ce sens. Et s’ils le faisaient, ce dernier se ferme naturellement au moment où ils choisissent la voix de la prêtrise, suggérant une incompatibilité entre les deux. Pour obtenir une réponse scientifiquement plus rigoureuse, il faut s’adresser aux très rares mages maîtrisant la haute magie. Ces derniers confirment que lorsqu’on regarde un prêtre incanter, il semble enveloppé de la même aura diffuse et lumineuse qu’un haut mage qui lance un sortilège. Et pourtant il ne peut pas la canaliser, puisque n’en ayant pas conscience ? La théorie des hauts-mages (attention : à évoquer de telles théories, on finit souvent devant l’inquisition !) serait que les dieux maîtrisent la haute magie et répondent aux prières de leurs prêtres en leur accordant une partie de leur pouvoir, faisant de la magie cléricale une version différente de la haute magie traditionnellement utilisée. Cela a en outre l’intérêt d’expliquer l’endurance et la force accrue des prêtres de Prarag et d’Azma. Ces derniers canaliseraient-ils la magie ambrée ?

Quoi qu’il en soit, la magie cléricale sera toujours une lumière dans les ténèbres. Le rappel que les dieux de Ryscior existent, et accordent leur bénédiction aux mortels, partout, quand ils les appellent sincèrement à l’aide.
Ven 24 Avr 2020 - 22:00
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