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[Terminé][PV Phadransie & Jack Lissander]A la Taverne des Pièces de Huit
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Jack Lissander
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Jack Lissander
Jack, enchanté par tous ces informations, termina sa bouteille cul sec et dit d'une voix calme.
- Tout cela est parfait ma chère Phadransie. Je sais comment nous allons procéder mais il me faudrait une dernière fois votre aide. Il faut que vous soyez sur les docks dans deux heures prêt à vous battre. Êtes-vous d'accord? 


Deux heures plus tard, Jack et une douzaine de ses zombies, tous armés de sabre, se trouvaient tous sur des barques, quatre pour être précis et s'approchaient des docks de Port - Argenterie. Posant le premier pied à terre, il s'approcha de Phadransie alors que ses hommes ne bougeaient pas. 
- Prêtes à vous battre ma chère? 
- Je pourrais difficilement l'être moins, Capitaine Lissander.
Sur ces paroles, les zombies mirent tous pieds à terre et avancèrent en même temps que Jack vers le navire de Brecianne. Maintenant, rien ne pouvait l'empêcher de capturer Brecianne car d'ici, il pouvait voir qu'il n'avait personne sur le pont sauf une personne endormie, peut être devait elle monter la garde en cas d'attaques  mais en tout cas, elle avait bien raté son rôle. D'un autre coté, qui oserait mener une attaque sur le Navire de l'Elue Divine, en plein Port-Argenterie, à l'aube d'une guerre ? Personne, sauf bien sur le Capitaine Lissander. 
- Maintenant à vous Phadransie, montez sur le Pont et débarrassez vous de tous les gêneurs. On ne sait jamais, pour peu qu'il y en ait d'autres que votre ami la sentinelle.
- Je ne suis pas à vos ordres Capitaine Lissander, ne me confondez pas avec l'un de vos rejetons zombifiés. Tachez de vous en souvenir. 
Et c'est sur ces paroles qu'elle partit vers le pont. D'où il était, il pouvait entendre des bruits de combat. Il décida alors d'avancer vers le navire et bien sur, ses hommes le suivaient silencieusement, bien qu'une oreille avisée aurait quand même pu les entendre si elle y prêtait suffisamment attention. 
Enfin arrivé sur le pont, Jack suivi de ses larbins, vit Phadransie près de deux corps, morts ou pas, ça ne changeait rien car il ne bougeaient plus et étaient des proies faciles. Il n'eut même pas à dire un mot que déjà deux zombies étaient partis leur planter un sabre dans le corps, on est jamais trop prudent.
- Maintenant, je vous suis madame La Noire. Vous devez mieux connaître ce navire que moi.
Maintenant, il ne restait plus qu'une chose à faire pour réussir son plan, suivre Phadransie et espérer qu'elle ne l'est pas trahi.
Ven 31 Oct 2014 - 14:16
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Dargor
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Dargor
Brecianne dormait paisiblement dans sa cabine, quand elle fut réveillée par une impression. Tout son être lui criait qu’un danger approchait. Un grand danger. Elle s’habilla à la hâte, et prit son sabre d’une main, son pistolet de l’autre. Etait-il possible que les elfes noirs aient attaqué pendant qu’elle dormait ? Non, ça ne l’était pas. Elle entendrait forcément des bruits de lutte. Les elfes noirs étaient discrets certes, mais Port-Argenterie ne dormait jamais. Et ses docks encore moins. Il était impossible de les prendre par surprise.
Tout d’abord, elle crut à un mauvais rêve qu’elle aurait déjà oublié, et commença donc à ranger ses affaires, mais la sensation de danger imminent persista. D’où pouvait venir cette impression ? Puis elle se rappela. Lorsqu’elle pilotait le Seigneur Emeraude, elle avait souvent des sensations confuses… Prendre telle décision serait bien meilleur que prendre telle autre par exemple. Il ne s’agissait jamais de véritables pensées, plus de sensations que lui aurait transmises le navire. Serait-il possible qu’il souhaite l’avertir en ce moment-même d’un danger ? Elle devait en avoir le cœur net. Et pour cela, rien de mieux que de monter sur le pont.
Et ce qu’elle y trouva lui fit comprendre que danger il y avait. Un groupe de zombies venait d’assassiner les quelques hommes qui étaient allés dormir sur le pont de son navire. Ariel soit remerciée, Borch n’en faisant pas partie. Par contre, elle se retrouvait seule face à ces bêtes. Elle chercha des yeux sur le pont le nécromancien. Ces morts-vivants ressemblaient étrangement à la même affaire qui avait causé la mort de Lilly il y avait deux mois. Si c’était le même homme derrière tout cela…
Phadransie la Noire était sur le pont, nota-t-elle. Sabre en main, sans rien faire pour l’instant. Sans doute hésitait-elle sur la conduite à tenir. Ou bien alors… Ou bien alors elle était la nécromancienne. Cela expliquerait beaucoup de choses.
 
« Traitresse ! hurla-t-elle en la chargeant, sabre en main, esquivant sans peine les assauts trop lents des zombies. Ton plan c’est quoi ? C’est ce navire ? »
Ven 31 Oct 2014 - 16:28
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Noire
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« Traitresse ! Ton plan c’est quoi ? C’est ce navire ? »

« Non !»


Phadransie eut tout juste le temps de parer le coup qui semblait jaillir de nulle part. La force de Brecianne Leocadas était impressionnante et bien réelle. Phadransie sentit le coup se répercuter dans tout son bras, jusque dans son épaule. Comment se tirer de ce mauvais pas ? Ca allait être difficile de convaincre l'Elue D'Ariel tout en la combattant. Déjà, Phadransie sentait qu'elle commençait à perdre pied. Elle perdait du terrain, reculant toujours plus vers le bastingage. Bientôt, elle serait bloquée entre sa Capitaine et le pont. Et si Brecianne la prenait pour la Nécromancienne, alors son but était de la tuer sans tarder, ce qui serait censée provoquer l'inertie des zombies à bord. A un détail près. Les Zombies n'appartenaient pas à Phadransie. Elle hésita tout en continuant à parer les coups de l'Elue Divine. Phadransie devait très vite trouver une solution.


« Brecianne, ce n'est pas moi ! Je ne les contrôle pas ! »



Bien sûr, l'Elue Divine ne la croyait pas. Phadransie paya le temps qu'elle avait sacrifié pour placer ces propos. Un coup latéral lui fit sauter le sabre des mains, l'écorchant sur tout l'avant bras. Son arme voleta au dessus de sa tête, passa par dessus le bastingage et tomba dans l'eau noire. Phadransie arrêta avec son crochet le coup de sabre de Brecianne Leocadas qui avait sûrement pour dessein de la décapiter sans outre préliminaires. 

«Capitaine !»

Encore une fois, ceci ne servit à rien. Phadransie leva sa jambe et balança un magistral coup de pied dans le bas ventre de son adversaire, se donnant du temps. Elle bondit sur le bastingage du Seigneur Émeraude, s'accrochant aux cordages. A trois pas d'elle, sur le pont, Brecianne repoussait deux zombies qui s'étaient lancés sur elle. Sans hésiter davantage, Phadransie se saisit de Lame D'Or, qu'elle lança dans le crâne de l'un des hommes de Jack Lissander, qui s'apprêtait à attaquer Brecianne par derrière. Ce dernier poussa un beuglement bestial et chuta lorsque Brecianne le décapita alors que sa lame exécutait un formidable arc de cercle. Phadransie se servit des cordages du Navire pour se propulser en avant, ses pieds faisant chuter à la mer un autre zombie près de Brecianne. 

Phadransie se pencha sur le corps du zombie à terre et récupéra Lame D'Or fichée dans sa boite crânienne. Trois autres zombies coururent sur elle, avant de se jeter ensemble sur Brecianne Leocadas, prête à la pourfendre de son sabre, dans son dos. Phadransie, sans réfléchir davantage, ramassa un sabre sur le Pont et courut dans la mêlée. A présent, Brecianne combattait à près de un contre dix. Elle avait besoin d'un peu d'aide. Mais où donc était le Capitaine Lissander ? Il était censé capturer Brecianne et l'enlever discrètement, pas provoquer un combat cauchemardesque à bord du Seigneur Émeraude et la faire passer pour une nécromancienne. Pour ça, il méritait bien de perdre la moitié de son Equipage de la main de Phadransie. Cette dernière enfonça son épée dans les côtes d'un des zombies qui gênait les mouvements de Brecianne, mais ne réussit pas à la retirer. Elle jura extérieurement avant que le zombie de Lissander lui assène un magnifique coup de poing, qui l'envoya percuter de plein fouet le bastingage. Sa tête cogna le bois du Navire, et immédiatement après elle perdit connaissance. 



*


Phadransie La Noire se réveilla quelques heures après. Son bras gauche et son crâne lui faisaient horriblement mal, elle se tâta et découvrit une lourde bosse sous ses doigts. 

« Fils de pute de zombie...»

La Pirate appuya doucement son dos contre un mur froid, et regarda autour d'elle. Elle ne pu s'empêcher de maudire encore et encore Lissander lorsqu'elle prit connaissance de l'endroit où elle se trouvait. Les cales de son Noir Vaisseau ! Il l'avait fait faire prisonnière. Phadransie entendit un soupir presque étouffé, provenant d'un coin sombre de sa cellule. Il n'y avait pas de doute quant à l'identité de la personne qui partageait sa geôle. 

« Capitaine Leocadas..?»

Phadransie était entièrement désarmée, même Lame D'Or lui avait été ôtée. Et évidemment, ayant confié à Jack Lissander que Brecianne Leocadas dissimulait toujours soigneusement des armes sur elle, celle ci avait dû être dépouillée des bottes jusqu'à sa chemise. La Noire tenta de mettre le doigt sur le côté positif de sa situation. Ainsi, Brecianen Léocadas ne pourrait pas la tuer. C'était déjà ça. Et puis surtout, pour quelqu'un qui voulait s'approcher de l'Elue Divine d'Ariel, elle ne pouvait rêver mieux. Quelle meilleure façon de devenir l'alliée de quelqu'un en se battant avec elle pour une cause commune ? Leur liberté, ici. Remarquant que Brecianne n'avait pas cillé depuis son réveil, Phadransie La Noire prit le risque de s'approcher de l'Elue Divine.

«Hé, Léocadas. Tu vas bien ?»
Ven 31 Oct 2014 - 18:30
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Jack Lissander
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Jack Lissander
Juste au moment où Phadransie s'approcha de Brecianne, Jack entra dans la cale sans dire un mot et suivi de prêt par un zombie. Personne ne bougeait, ni ne parla après son entrée.
Après une longue attende, où personne ne bougea, Brecianne se réveilla.
- Bien le bonjour Brecianne. J'espère que vous avez passé une bonne nuit. Maintenant parlons de choses sérieuses. Je vais vous répondre avant que vous posez la question. Bien sur que vous seriez bientôt libre, en tout cas si Ariel tient à vous. Mais pour ça vous devez la faire venir ici.
Pendant ce temps, plusieurs zombies sortirent de l'ombre. Avec celui déjà présent, ils se saisirent de Phadransie et de Brecianne qui se débâtirent violemment. Même si elles parvinrent à en mettre plusieurs au sol, sans arme, elles furent rapidement submergées.
Toutes les deux furent mises au sol par les hommes de Jack et ceux ci les empèchèrent de se relever.
- Maintenant, regardons vraiment si elle tient à vous, peut être qu’avec une main en moins, elle pensera à venir vous chercher. Bien sur, on commence pas la mauvaise pour pas trop vous abîmer. Ensuite, si elle désire ne pas venir, on terminera avec l’autre main.
Il sortit un couteau de sa poche et s’approcha de Brecianne. Pendant ce temps là, un zombie prit la main gauche de Brecianne et la mit bien en évidence tout en la laissant au sol.
Sans réfléchir, Jack s’abaissa et enfonça le couteau dans la main. En faisant ce geste, il dit:


- Priez pour votre déesse tienne à vous.
Sam 1 Nov 2014 - 19:24
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Noire
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Noire
-Non ! Arrêtez !

Phadransie La Noire ne pu davantage empêcher la lame de pourfendre la chair que Brecianne de se mordre les lèvres à se les faire saigner, pour s'empêcher de hurler. Du sang gicla, sur son poignet, son bras, ses vêtements, le plancher. Phadransie avait tant de fois assisté à ce genre de scènes. Mais pourquoi avait elle cette sensation ? Alors qu'il y avait deux mois de ça, elle aurait abandonné Brecianne Leocadas à la torture sans aucun scrupules, ses sentiments n'étaient plus les même aujourd'hui. Quelque chose avait changé. Mais quoi ? Elle, Phadransie, Phadransie La Noire, serait elle émue face au supplice de Brecianne Leocadas ? C'était impossible.

Elle tenta d'envoyer un violent coup de coudes dans le crâne de l'un des zombie qui la maintenait, mais hélas, ils la maintenaient bien. Brecianne Leocadas avait d'épaisses gouttes de sueur qui coulaient le long de ses tempes.

-Tu perds ton temps l'ami, rien ne me fera hurler.

Phadransie savait d'avance qu'elle se trompait. Lissander le pouvait. La Noire tenta de détourner son regard de l'Elue Divine d'Ariel, qui venait de la fixer intensément. Jack Lissander. Elle était prisonnière de son vaisseau, de ses cales. Avait-il délibérément trahi leur pacte ? Non, ce n'était pas ça. Il lui suffit de croiser son regard une seconde pour en avoir la certitude. Non, Phadransie avait livré des informations à Jack qui lui permettraient de capturer Brecianne. Et en échange lui, que lui avait-il promis ? Ce que votre âme désire. Donc la Gemme Légende.

Non, plus que ça. Etes vous sur de ce que votre coeur convoite, Madame ? Phadransie comprit que maintenant le sens de ces mots. Non, Lissander ne l'avait pas trahi, loin de là. En la capturant avec Brecianne, il lui donnait l'occasion unique de se rapprocher d'elle. Et donc de la Gemme. Mais en même temps, si il venait d'honorer à son tour sa part du marché, alors plus rien ne les liait, et ils étaient de nouveaux ennemis potentiels. D'où sa situation actuelle. 

Un Zombie releva impitoyablement Brecianne, l'obligeant à regarder dans les yeux le Capitaine Lissander.

-Permettez moi, chère Brecianne, de conserver le bénéfice du doute. Je vous assure du contraire, et même sourde d'oreille, la Reine des Mers ne pourra empêcher vos cris de l'atteindre.

Jack Lissander se saisit du couteau, ce même couteau qui venait de trancher la main gauche de Brecianne. 

-Connaissez vous la torture de la taille des tendons, Brecianne ? Un supplice raffiné, rapide…et douloureux.

Sans prévenir, il enfonça sa lame dans la main déjà estropiée de l'Elue d'Ariel. Et cette fois ci, Brecianne hurlait alors que le Nécromancien, une après une, faisait céder chacun de ses tendons, chacun de ses nerfs. Du sang jaillissait de sa main. Brecianne finit par serrer les dents, et encore une fois ne dit plus rien. Elle tremblait, le corps noyé de sueur et secoué de tremblements.

-Par Ariel…sois maudit.

Pour avoir déjà appliquée cette torture sur des Prisonniers, Phadransie La Noire la savait très douloureuse.

Sur ce, elle vit Jack Lissander basculait la tête en arrière, sur le côté et éclatait d'un rire mauvais.

-Vous êtes courageuse, Brecianne. Mais je ne crains que ça ne vous sauve pas. Allez, montez nos chères invitées sur le Pont. Ainsi la Déesse entendra mieux son Elue l'implorer…

Malgré les malédictions de Phadransie, les deux femmes furent emmenées de force. D'un geste de Lissander, les zombies se précipitèrent sur Brecianne Leocadas. Des mains calleuses et poignantes, squelettiques, se saisirent de son manteau et sa chemise et les arrachèrent sauvagement, réduisant en lambeaux les vêtements. Très vite, la poitrine de l'Elue Divine se trouva impudiquement révélée. Lissander ne riait plus, un sourire mauvais pendu aux lèvres.

-Allongez moi ça.

Phadransie tenta encore de se retirer de l'étreinte des hommes d'équipage, mais encore une fois n'y parvint pas. Brecianne tenta d'asséner un coup de coude dans la poitrine du zombie derrière elle, mais les deux autres resserrèrent leurs emprises sur elle. Elle fut soumise et allongée de nouveau. Phadransie ne pu empêcher le zombie qui arrivait, fer chauffé au rouge dans la paume de la main, de s'approcher de Brecianne. Elle ne pu l'empêcher non plus d'abattre sa barre de métal sur la peau de la jeune femme. Cette fois, Brecianne cambra la tête en arrière, le corps pris de spasmes douloureux, et cria. Elle réussit à stopper ce cri de douleur néanmoins, en se mordant de nouveau les lèvres. Ses côtés, son poitrail, son ventre et sa poitrine furent brûlés. Une odeur de chair carbonisée agressa les oreilles de Phadransie.

Mais le supplice ne s'arrêta pas là. Le zombie leva de nouveau le bras, et l'abaissa encore et encore, épargnant seulement le visage. Le pantalon de la Pirate se consumant, livrant au feu les chairs de ses jambes. De la fumée et des étincelles jaillissaient des plaies, toujours plus nouvelles et nombreuses.

Brecianne ne contrôlait plus ses cris.

Les zombies la relevèrent de nouveau, la tirant par les cheveux. Le corps de Brecianne ne répondait plus, en proie aux douleurs les plus acerbes.

Un Zombie gifla Brecianne Leocadas, la tirant de son malaise. Il la gifla une seconde fois, et elle riposta en lui expédiant un crachat ensanglanté au visage. Le zombie recula, en grognant comme une bête. Les hommes d'équipage de Jack Lissander s'étaient acharnés sur elle comme des bêtes. 

-Ariel ne semble pas très attachée à vous très chère. Mais qu'importe, nous allons la faire venir. Attachez la au Grand Mât afin que j'ai le loisir de m'occuper de cette petite…

Brecianne Leocadas n'avait plus la force de se débattre. Des larmes coulaient le long de ses joues lorsque l'un des zombies de Lissander saisit fermement entre ses os sa main estropiée. Elle fut rapidement attachée au Grand Mât, empêchant son corps et ses jambes de la lâcher. 

Si Phadransie n'était pas si fortement agenouillée sur le sol, elle aurait bondi au sein de cet amas écoeurant de morts-vivants, et ce serait battue jusqu'à son dernier souffle pour sauver Brecianne Leocadas. Mais elle ne le pouvait pas.

Jack Lissander s'avança doucement, jusqu'à être à moins de dix centimètres de la femme livrée à tous dans sa nudité. Il se saisit du même couteau qui lui avait servi à mutiler la Pirate depuis le début et en posa la lame contre sa joue.

-Qu'y a t-il Brecianne..? Vous souffrez tant que ça ?

Sans crier gare, il lui déchira la joue avec sa lame, créant une petite entaille. Brecianne cria de surprise. Sans épargner aucun centimètre carré de peau, Lissander s'acharna sur la jeune femme. A chaque seconde, une nouvelle entaille apparaissait sur la peau de Brecianne.

Elle céda entièrement, hurla autant qu'elle le put lorsque le Capitaine Jack Lissander entailla sa peau récemment brûlée, s'insinuant au sein des cicatrices, séparant la chair séchée. Phadransie le maudit. Brecianne n'avait plus rien de sa fierté d'Elue Divine. Le nécromancien s'arrêta enfin, et recula. L'un de ces zombies lui apporta une bouteille de rhum qu'il déboucha et apporta directement à ses lèvres. Il en but une gorgée, et balança le reste sur Brecianne.

Même Ariel, cette fois ci, n'aurait pu ne pas entendre le hurlement de douleur qui jailli de la gorge de son Elue Divine.

*

Brecianne Leocadas était attachée en haut du Mât du Misaine en croix. Du fil barbelé enserrait ses poignets et ses chevilles. Du sel et du vinaigre avait été balancé sur ses plaies, qui n'étaient pas prêtes de se rouvrir. Lissander lui avait accordé quelques minutes de délai, l'accrochant haut au sein de son Navire, à l'attention de la Reine des Mers. 

Phadransie, de son côté, était attachée sur le pont, au Grand Mât. A la même place que sa Capitaine après avoir été brulée vive. L'ironie de Lissander.

-Vous m'avez rendue malade, Capitaine Lissander.

-Pourtant, je ne vous croyais pas si sensible, Madame La Noire.

-Brecianne ne vous avait rien fait.

-Ne dites plus un mot. Ne dites plus un mot si vous ne voulez pas subir le même chose.

Il fit un volte face, bouteille de rhum à la main. Phadransie pouvait presque sentir ses battements de coeur se mêler à ceux de Brecianne. Pardonne moi, Brecianne. Elle leva la tête au moment où un amas d'étoiles filantes inondaient les cieux, au dessus du Navire. Avant de se jeter au loin, sur Port-Argenterie, en créant un sillage des plus lumineux qui recouvrit le paysage lunaire à des lieux à la ronde.
Sam 1 Nov 2014 - 23:53
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Dargor
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Dargor
Elle parvint par miracle, alors que son portrait et ses statues ornaient chacun de ses temples, à ne pas être reconnue. Enfouir son visage sous une capuche pouvait ainsi donc tromper si aisément les simples mortels ? Voilà qui était amusant. Lorsqu’elle arriva sur les quais, elle fut étonnée par le silence de mort qui y régnait. L’aube commençait à se montrer au loin, cet endroit aurait dû grouiller de monde, et de gens qui s’invectivaient en faisant leur travail. Que se passait-il dans cette ville ? Et puis elle repéra un attroupement. Au niveau du Seigneur Emeraude. Le navire de Brecianne, son élue. Mais en tant que prêt. Il restait son navire à elle, et à personne d’autre. Se dirigeant vers l’attroupement, elle constata qu’il s’agissait de marins, qui se faisaient copieusement insulter par l’un des leurs, un colosse.
 
« Oui elle a disparu, et plusieurs d’entre nous sont morts ! Mais arrêtez de m’en rendre responsable ! Vous savez aussi bien que moi qu’on est tous à terre à ce moment-là ! »
 
Tandis qu’il parlait, Ariel retira sa capuche, et fendit la foule. Tout d’abord, les premiers marins lui dirent de dégager, une pute n’avait rien à faire là, elle pourrait faire son commerce plus tard, puis certains l’identifièrent. Alors, ils se mirent à s’écarter de sa route à mesure qu’elle avançait, et finalement, elle arriva devant le colosse, alors que celui-ci se mettait à genoux. Sans rien lui dire, elle le dépassa, et monta sur le pont de son navire. Elle savait très bien qu’elle n’y trouverait pas son élue, il était arrivé quelque chose à cette dernière juste avant qu’elle n’arrive sur Ryscior. Qu’est-ce qui était arrivé ? C’était encore à voir. Peut-être le Seigneur pourrait-il lui en apprendre plus.
Danger. Peur. Panique. Danger. Prendre la mer. Voilà tout ce qu’elle obtenait du torrent de sentiments confus que lui transmettait le navire.
 
« Mon bon ami, soupira-t-elle. Dommage que Naraën t’ait refusé la parole et le fait de te mouvoir par toi-même, tu pourrais certainement m’envoyer là où mon élue a besoin de moi. »
 
Ariel n’était pas une divinité encline à la pitié, mais son élue restait une de ses demoiselles de compagnie, même si elle avait deux jambes et non pas une queue de poisson. Et elle prenait soin de ses demoiselles de compagnie. Elle se tourna vers le colosse, qui était monté derrière elle, à une distance respectable malgré tout.
 
« Toi là ! Ton nom !
-Borch Klay, madame, bafouilla-t-il, intimidé.
-Quel est ton poste à bord de ce navire ?
-Second madame, répondit-il.
-Ces gens en bas, ce sont les membres d’équipage ?
-Une partie seulement, je suppose que l’autre arrivera bientôt. »
 
Ariel se pencha vers l’attroupement. En effet, c’était un équipage plus que réduit qu’elle voyait là. Mais d’un autre côté, c’était plus d’hommes qu’il n’en fallait pour manœuvre le Seigneur.
 
« Ordonne-leur de préparer le navire à partir.
-Mais madame… Je… Nous n’avons aucune vivre et…
-Ai-je l’air de l’avoir posé une question ? »
 
Aussitôt, Borch Klay alla trouver les marins, qui s’activèrent à faire démarrer le navire, tandis qu’Ariel, nonchalamment, en prenait la barre, d’une seule main. Un marin s’avança pour l’aider, mais elle rejeta son aide. Le Seigneur était son navire, et il lui obéirait. Et qu’on cesse de la prendre pour une faible femme ! Elle était une déesse.
Large. Une direction. Un cap. Brecianne. Danger.
Ariel avait bien compris, et quelle que soit la nature de ce danger, le Seigneur la menait droit vers lui. Et si la personne qui avait enlevé Brecianne au beau milieu de la nuit lui avait fait le moindre mal…
Dim 2 Nov 2014 - 10:37
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Jack Lissander
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Jack Lissander
Après la torture, il ordonna directement à ses zombies:
- Remettez Brecianne dans la cale et apportez lui à manger et à boire puis je veux tout le monde à son poste, nous devons nous rapprocher des côtes du continent.
Sinon Phadransie, je vous souhaite un bon amusement attaché au mat.
 - Comment pouvez vous être sur qu'Ariel viendra au secours de son Elue ?
- Le temps qui passe est la seule chose sure dans la vie.
- Capitaine Lissander, détachez moi. J'aimerai être seule avec Brecianne un moment, je crois qu'elle a besoin d'un minimum d'aide afin de survivre à ce que vous venez de lui infligez, vous ne pensez pas..?
- Je pense que la laisser seule l'aidera à réfléchir sur ce qui vient de se passer, peut être même lui donner le temps de me détester.
- Et vous savez ce que moi je pense ? Si vous n'avez pas un très bon plan en tête, vous êtes un mort en sursis. Et Ariel n'est pas Déesse réputée pour sa clémence. dit-elle en rigolant
- Et moi aussi je ne suis pas réputé non plus pour ma clémence donc surveille ta prochaine parole si tu tiens à la vie. Maintenant je dois y aller.
- Maintenant qu'elle a confiance en vous, vous aurez tout le temps de parler avec elle. J'ai tenu ma promesse. 
- Je ne pense pas que Brecianne me fasse confiance. Elle n'est pas bête, elle sait que je l'ai vendue. Si vous tenez à honorer votre promesse, alors je vous le demande pour la 2ème fois, laissez moi la rejoindre !
- Et moi je vous dis qu'une heure chacune de son coté vous aidera. Après vous retournerez dans la cale passer le temps avec elle.
Il repartit dans sa cabine et attendit Ariel avec une bouteille de rhum et ses grimoires. Tandis qu'elle surenchérit d'une voix basse: 
 - Si vous ne faites rien de plus, il n'y aura bientôt plus de "après"...
Pendant ce temps, certains hommes de Jack jetèrent Brecianne dans la cale avec des restes de nourriture et une gourde d'eau à moitié vide. Tandis que tous les autres zombies étaient occupés sur le pont à faire les activités pour lesquels ils avaient été recrutés tout en ignorant Phadransie toujours attachée au mat pendant que l'aube était en train de se lever.
Mar 4 Nov 2014 - 21:27
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Noire
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Ce mur qui se dressait au devant Phadransie l'insupportait. Jamais elle n'avait été autant dans l'ignorance face à ce qui allait lui tomber dessus dans un avenir proche. Elle essaya d'analyser rapidement sa situation. Etait-elle si mal que ça ? D'un certain côté, Jack Lissander avait tenu parole, il lui avait permis de se rapprocher de Brecianne Leocadas, voire même d'Ariel en personne. La Reine des Mers viendrait-elle ? Non, bien sûr. Si elle avait voulu agir, cela ferait longtemps qu'elle aurait envoyé une vague couler le Navire de zombies. Ou qu'elle se serait montrée. Mais si jamais elle décidait, soudainement, de mettre fin à cette plaisanterie ? Si elle faisait appel aux forces des eaux pour couler le Vaisseau, jugeant la vie de son Elue insignifiante ? Alors Phadransie coulerait avec elle, avec le Capitaine Lissander, avec son Equipage. Si rapidement. Si bêtement.
Elle se refusait de penser de la sorte, et tenta de se concentrer sur les points positifs. Elle était avec l'Elue Divine d'Ariel. Cette dernière n'avait personne à qui se raccrocher, personne à part elle. Et aussi incroyable que cela pouvait l'être pour Phadransie, elle avait presque autant envie de sauver Breciane des griffes de bêtes qui venaient de la supplicier, que de serrer de nouveau entre ses mains la Gemme de Lorin.

Jamais auparavant Phadransie La Noire n'avait ressentie cette envie de protéger quelqu'un. Il est vrai que s'allier à Leocadas (qui était en plus, plus ou moins officiellement son Capitaine) arrangeait grandement ses affaires, donc l'arrangeait elle même. Elle devait haïr Jack pour les scènes qu'il avait provoqué sur Brecianne et sous ses yeux, mais Jack Lissander était un Pirate, c'est à dire qu'il servait avant tout ses intérêts. Phadransie en était une aussi, et en tant que telle, elle aussi servait avant tout ses intérêts.

Elle avait l'impression que sa vie se trouvait au centre d'un triangle équilatéral, dont chacun des angles pouvait être matérialisé par Ariel, Brecianne, et Jack Lissander.

Phadransie cessa de réfléchir lorsque le soleil, suffisamment haut dans le ciel pour répercuter ses rayons dans son oeil, l'aveuglait. Moins d'une heure après, les zombies du Nécromancien vinrent la détacher et l'envoyèrent rejoindre le Capitaine Léocadas à fond de cale.

-Brecianne ?

La Pirate était allongée et semblait comater. Du sang, bien évidemment, constellait le sol de la cellule. Deux zombies montaient la garde. Phadransie La Noire s'approcha de l'Elue d'Ariel et tenta de la surélever légèrement.

-Capitaine, tu ne dois pas céder comme ça. Ce n'est rien, on va s'en sortir.

Elle laissa un instant passer, puis lâcha la question qui lui brûlait les lèvres.

-Ariel viendra te sauver..? Tu crois qu'elle se montrera au Nécromancien ?

Faiblement, Brecianne entrouvrit les paupières et parvint à souffler quelque chose. Les mots étaient faibles et bas, mais suffisamment clairs pour que Phadransie les entende et les comprenne.

-Tu sais..son nom.
-Pardon ?
-C'est toi qui m'a..vendue à lui. Son nom..tu le connais.

Phadransie n’hésita pas longtemps. Brecianne méritait de le connaître.

-Jack Lissander.  
-Pourquoi..?
-Son offre était séduisante.

Brecianne pencha la tête sur le côté, et sembla esquisser une grimace. Phadransie reprit en essayant de maintenir sa tête plus ou moins efficacement.

-Brecianne, je suis désolée.

Elle la repoussa et retomba sur le sol, sur le dos. 

-C'est..trop tard.

*

Donc elle m'a bien vendue à lui. Pourquoi ? Contre quoi au juste ? Une offre séduisante, ça veut dire quoi ? Depuis combien de temps Phadransie La Noire cherche-t-elle à rejoindre mes rangs..?

Brecianne avait les yeux clos, ses paupières ne laissaient filtrer plus aucune luminosité. De toutes manières, parquée à fond de cale comme elle l'était, la lumière se faisait assez rare. Elle se sentait humiliée et brisée. Son corps était brisé de toutes part, chacune de ses plaies, la moindre petite entaille, la moindre brûlure lui donnait envie de s'endormir pour peut être ne plus jamais se réveiller. Elle en avait assez, elle voulait juste que la douleur s'en aille. Elle se savait fiévreuse, et son corps était pris de tremblement. Ce qui restait de ses vêtements, son pantalon et ses bottes en l’occurrence, était plus rouge qu'autre chose. Elle n'osait même pas ouvrir les yeux pour regarder le carnage porté sur sa main gauche, amas de chair sanguinolent. Ariel ne viendra pas, sinon elle serait déjà là. Qu'elle coule le Nécromancien et ses chiens, qu'on en termine. 
Brecianne entendit, comme venu de très loin, la déchirure sèche d'un vêtement. Elle comprit que c'était Phadransie qui venait d'arracher une manche de sa chemise. Sans mots dire, elle enroule comme elle put la bande de tissu autour de la main -ou ce qu'il en restait- ce l'Elue Divine, et serra avec les dents. Encore une fois, Breciannne Leocadas ne put s'empêcher de gémir de douleur.

-Je ne peux rien faire de plus pour l'instant, dit elle, je ne sais même pas si tu vas pouvoir garder ta main, mais pour l'heure mieux vaut compresser ça. 

Brecianne Leocadas voulut hocher la tête pour acquiescer, mais son corps refusa de lui obéir. Elle avait perdu toute notion du temps et ne savait pas du tout combien de temps s'était écoulé depuis que le Nécromancien l'avait attachée au mât, bravant les Grand'Eaux. Ses poignets conservaient une sanglante cicatrice des barbelés qui lui avaient servis à la maintenir immobile. Son corps la brûlait atrocement, plus qu'elle n'aurait pu le penser avant, où le décrire maintenant.

Brecianne Leocadas tenta de lutter contre cet engourdissement qui l'assaillait, cette fièvre qui la rongeait doucement. Elle ne mourrait pas comme ça. Elle était Elue D'Ariel, et elle ne donnerait pas la satisfaction à ce Pirate de sombrer dans l'inconscience suite aux sévices corporelles qu'il venait de lui infliger. Elle fit un effort surhumain pour réussir à articuler : 

-Aide moi..à me relever.

Phadransie hésita puis la souleva légèrement. Adossée au mur froid de la cellule du Vaisseau fantôme, Brecianne continua à lutter, dans un état semi inconscient. Elle n'arrivait même plus à penser ou espérer. 
Mar 4 Nov 2014 - 22:48
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Dargor
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Le vent soufflait dans les voiles du Seigneur. L’aube était bien levée, et dans la lumière du milieu de la matinée, il avançait plus vite que n’importe quel autre navire qui ait jamais sillonné l’océan.  Borch Klay était impressionné par la déesse des mers. Tranquillement installée sur le pont arrière, elle tenait la barre d’une seule main, et la faisait tourner sans même prendre la peine de la regarder, comme si une force l’y aidait. Elle semblait avoir un cap, alors même qu’elle n’avait consulté aucun instrument de navigation. Elle n’avait même pas besoin de parler aux officiers présents sur le pont pour que les marins lui obéissent, il suffisait qu’elle donne un ordre pour qu’il soit aussitôt exécuté. Et lui, il était donc calmement remonté à son poste de vigie, attendant qu’il se passe quelque chose. A vrai dire, il commençait un peu à craindre les intentions d’Ariel. Elle était venue, ainsi, sur Ryscior, avait pris le navire peu après la disparition de Brecianne… Que cherchait-elle à faire exactement ? Elle était connue pour être une garce, d’où son surnom. Ainsi, Borch Klay avait-il peur. En s’embarquant avec elle, il avait probablement signé son arrêt de mort. C’est sur ces pensées qu’il eut un vague sentiment, comme un besoin de regarder à tribord avant.
Il connaissait bien cette sensation, depuis qu’il était gabier à bord du Seigneur, il l’avait souvent eue. Et il avait appris à s’y fier, elle ne lui indiquait jamais de stupidité. Aussi regarda-t-il par tribord avant, et remarqua-t-il une voile. Il l’annonça à Ariel, qui sans plus attendre mis le cap sur cette dernière. Le navire étranger fut vite rattrapé, car il ne cherchait pas à s’enfuir. Et de toute façon, aucun navire ne pouvait battre le Seigneur Emeraude à la course, pas même les fins voiliers des elfes noirs. Lorsque Borch put enfin en voir les marins, il remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas dans leur démarche. Ils vaquaient à leurs occupations, tranquilles, sans faire attention au navire qui les approchait. Avec sa silhouette et sa façon de venir à eux, il aurait dû les faire bouger, les faire courir à droite à gauche, en préparant un abordage, une discussion ou une fuite. Ariel pouvait en témoigner, ils auraient déjà dû entendre des cris. Il descendit de son poste de vigie pour en parler à la Grande garde des profondeurs, qui lui sourit d’un air tranquille.

« Je connais bien ce navire, dit-elle. Je tolère sa présence dans mon royaume depuis bien longtemps. Je suis curieuse de savoir ce que Brecianne fait à son bord, car elle y est n’en doutes pas. »

Elle s’arrêta, et contempla un instant le navire étranger.

« L’équipage est constitué de zombies, dit-elle. Cela ne couterait rien de nettoyer un peu le pont de ces aberrations avant de l’aborder, qu’en penses-tu ?
-Madame, dit Borch. Et si Brecianne y était aussi, sans pouvoir nous contacter ?
-J’ai dit que ça ne coutait rien, répondit Ariel. Je veux savoir ce qu’est devenue mon élue, mais si elle meurt au combat, je la remplacerais. Et je suis curieuse de connaitre le petit nécromant qui sert de capitaine. Visez le pont. Et faites-moi une bordée. »

Lorsque le bruit des canons qui tiraient retentit, Borch ressentit un frisson. Ils venaient peut-être de tuer Brecianne. Du haut de son poste de vigie, il put cependant voir l’efficacité des artilleurs du bord. Cela ne l’étonnait guère. Eux-aussi avaient cette sorte d’instinct qui prenait tous les marins qui naviguaient à bord du Seigneur, cet instinct qui les poussait à viser plus haut, plus bas, plus à droite, plus à gauche… Pour des résultats toujours plus efficaces.
Ils avaient tiré à la mitraille, selon les instructions d’Ariel. Car des boulets auraient fait trop ou pas assez de dégâts. Alors que de la mitraille ? Des zombies qui étaient sur le pont, il ne restait que des amas de chairs sanguinolents. Certains remuaient encore, mais plus aucun ne se relèverait, faute de jambes pour le faire. Alors les deux navires se mirent coque à coque, et Ariel fit installer une passerelle pour passer tranquillement sur le navire étranger, où déjà les attendait un homme bien vivant. Borch prit la suite de la déesse, hache d’abordage et pistolet en main. Il n’avait pas vraiment confiance.
Mer 5 Nov 2014 - 16:32
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Jack Lissander
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Il les attendait sur le pont, ravagé par tous les restes de ses hommes réduit en charpie par la mitraille envoyé par le bateau d'Ariel. Même si son équipage était presque mort, décimé en une salve, il était confiant car il savait qu'il avait une monnaie d'échange, Brecianne, protégée par ses 2 derniers zombies. Ils eurent à peine eu le temps de poser le pas sur son navire qu'il dit de sa voix la plus chaleureuse et accueillante:
- Bienvenue sur mon navire pirates mais surtout bienvenue à vous, dame Ariel, déesse des mers. Puis je vous aider? Peut être avez vous perdu votre chemin?
- En fait, je me disais que vous aviez une passagère à bord, que j'aimerais rencontrer.
- Une passagère? Laissez moi réfléchir. Enfaîte j'en ai même deux. Peut être qu'on pourrait marchander leur vie, ou plutôt sa vie?
- Je crois que j'aimerais les rencontrer avant.
-Vos désirs sont des ordres.
Pendant ce temps, ses hommes restait dans la cale à surveiller Phadransie et Brecianne comme leur avait ordonné Jack avant l'arrivée d'Ariel. Puis tout d'un coup, ils commencèrent à changer d'avis. Ils prirent chacun une des prisonnières, dont les mains étaient ligotées et les remontèrent sur le pont.
- Voilà votre ordre réalisé. Maintenant que voulez vous?
Ariel regarde Brecianne quelques instants, pour après avoir retenu Borch, prend Jack par l'épaule et l'amène à la poupe du navire, tout sourire: 
- Dites-moi, nécromancien, savez-vous combien j'estime ceux qui font du mal à mes demoiselles de compagnie ?
- Et moi je vous propose de les sauver en faisant un marché avec moi sinon mes zombies s'empresseront des les tuer. Vous savez que je suis quelqu'un d'honneur. Ai je brisé la promesse que j'avais faite à votre sirène, celle de la laisser partir. 
- Je pense que mes pirates sont prêts à maîtriser vos zombies en ce moment-même, voyez-vous, ils savent reconnaître un ennemi quand ils en voient un. Alors je vais vous proposer mon propre marché: vous avez deux semaines pour quitter l'océan. Car passé ce délai, vous ne pourrez plus y survivre. Avez-vous déjà entendu parler des krakens ?
- Alors c'est parfait, nous cherchons tous les deux la même chose. Je veux bien quitter votre royaume mais pour cela, vous devez m'aider. Détruisez mon amulette, et je pourrais enfin quitter votre royaume comme vous le désirez. Est ce que ce marché vous va? Vous détruisez mon amulette et moi je pars de ton royaume et te rend tes 2 demoiselles.
- Détruire votre amulette ? Et puis quoi encore. Vous l'avez vous la gardez. Qu'on soit clairs, capitaine. Je ne vous rendrais pas service. Ce que je vous ai proposé n'est pas tant un marché qu'un ultimatum.
Après cette parole, les 2 hommes de Lissander sortirent un sabre et l’appuyèrent sur la gorge des 2 femmes. 
- Vous devez aimer de voir vos 2 protégés mourir. Je vous souhaite un beau spectacle. 
Une vingtaine de pistolets sont sortis du côté des pirates et pointés sur les zombies. 
- On parie ?
- Je pourrais le parier car si vous tirez sur mes hommes. Vous tuez vos 2 protégés et vous le savez. Alors je vous laisse une dernière chance d'accepter mon marché. Je vous laisse 5 secondes.
- Vous êtes idiot vous n'est-ce pas ? Si vous tuez Brecianne, non seulement je me trouverais une nouvelle élue, mais en plus, vous aurez perdu votre seul argument, et vous garderez ma colère.
- Je croyais que vous teniez à votre élue, si j'avais su, je l'aurais plus amochée. Maintenant, soyons sérieux, je suis coincé à cause de cette amulette. Pourquoi ne pas vouloir la détruire? Si vous ne la détruisez pas, je suis coincé ici et autant mourir avec quelqu'un que de mourir seul.
- Et pourquoi devrais-je rendre service à quelqu'un qui a fait cela à mon élue?
- Car cette personne tient la vie de votre élue en ses mains et car il fait ça pour être sur que vous soyez là. L'enlèvement n'aurait pas peut être pas suffit.
-  Là où vous n'avez pas de chance, c'est que mon élue est difficilement récupérable. Et qu'elle reste mon élue. Dans tous les cas, vous vous êtes engagé perdant.
- Je ne suis pas exigeant et nous voulons tous les deux la même chose. Vous me la détruisez et je suis plus là. En plus vous récupérez deux protégés. Je suis perdant et vous êtes gagnant dans l'affaire. Pourquoi refusez?
- Parce que je n'ai rien à y perdre. Et parce que je n'ai pas envie de vous satisfaire.
- Alors vous ne voyez aucun mal qu'elle meurt?
-  Au point où elle en est... Mais que je vous voie plus jamais sur mon royaume.
- Je vous donne quand même Phadransie car la mort est trop douce pour elle. C'est elle qui m'a donnée Brecianne.
Pendant ce temps là, le zombie tenant Brecianne, commença à trancher la gorge de Brecianne.  
Sam 8 Nov 2014 - 22:56
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Noire
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Un coup de mitraille. Des cris. Le silence.




Les mitrailles du Seigneur Emeraude. Avant même d'avoir pu comprendre ce qui se passait, qui était au commandes du Navire de Brecianne, et comment cette personne avait réussi à rattraper le Navire de Lissander, les deux zombies qui surveillaient les geôles se levèrent et ouvrirent la grille. Sans attendre davantage, Phadransie Le Noire se jeta sur eux. Elle enfonça son crochet dans le crâne du premier, sans lui laisser le temps de riposter. Bloqué par la boîte crânienne du zombie, Phadransie dû le repousser à coup de pied dans la mâchoire. Elle s'apprêta à lancer son 3 Coups, et réussi à en placer un avant que le second zombie lui arrête la cheville d'une main calleuse et ferme. Il la lui tordit violemment et la balança sur le sol. La Noire tenta de ramper jusqu'à l'extérieur des cales, mais le zombie la tira par les cheveux en lui expédiant un formidable coup au visage, qui failli lui briser net le nez. Elle le maudit alors qu'ils se mirent à deux pour lui lier les bras dans les dos. Les chiens de Lissander serrèrent tellement les cordes, que sa chair se mit à saigner. Elle les maudit encore et encore, mais rien n'y fit, et ils la traînèrent sur le pont, en compagnie de Brecianne Leocadas qui donnait de moins en moins de signes de vie.




*






Lorsque le chien de Lissander pressa la lame d'un couteau sous la gorge de Phadransie, elle dû faire un effort incroyable afin de ne pas céder à la panique. Le contrôle des événements lui échappait, comme de l'eau coulant entre ses doigts. Elle pouvait mourir en moins d'une seconde. Elle risquait d'être morte avant même d'avoir terminé la formulation de cette phrase dans sa tête.




- Alors vous ne voyez aucun mal qu'elle meurt?

-  Au point où elle en est... Mais que je vous voie plus jamais sur mon royaume.

- Je vous donne quand même Phadransie car la mort est trop douce pour elle. C'est elle qui m'a donnée Brecianne.



Phadransie n'en croyait pas ses oreilles. Jack Lissander était en train de vendre sa peau. Jack Lissander venait de la vendre à la Déesse de la Mer. C'était inconcevable.


-Chien !! Il ment, ce sont des menson…



Elle ne put terminer sa phrase car le Pirate qui la menaçait enfonça davantage sa lame contre sa chair. Effrayée par la menace qui menaçait de s'abattre sur elle, elle tressailli et du se mordre la lèvre pour ne pas terminer sa phrase. Il me le paiera, il me le paiera.



Phadransie vit, en écho à sa situation, le zombie qui maintenait Brecianne commencer à déchirer sa gorge, du sang coula sur sa poitrine dénudée. Jouant le tout pour le tout, elle expédia un coup de coude à son geôlier et ou dégager un minimum sa gorge.



Elle ne savait pas si la femme devant elle était bien la Déesse des Mers, mais en tout cas elle lui ressemblait vraiment. Elle s'interrogerait sur la théorie du pourquoi plus tard. Son temps lui était compté.





-Ariel, attendez ! Vous ne pouvez pas laisser mourir votre Elue Divine, ne faites pas ça ! Laissez lui la vie, sauve, acceptez le marché de ce Nécromancien, je me rangerai de votre côté. Tout comme je vous ai été fidèle chaque fois que j'ai pris les mers, je jure d'accomplir votre volonté quelle qu'elle soit, je vous servirai sans faillir. Mais épargnez la vie de Brecianne Leocadas !







La Déesse la fixa un moment, les yeux voilés.



-Belle profession de foi, je le reconnais. Mais quel intérêt as-tu à ce que j'accomplisse la volonté de ce Nécromant ?



-Je méprise autant que vous ce Nécromant. Mais je n'ai pas vendu Brecianne, je me suis battue aux côtés de votre Elue lorsqu'il a attaqué son..votre Navire. Ce que je veux, simplement, c'est votre compassion pour votre Elue.



Phadransie La Noire vit un bref sourire se dessiner sur les lèvres de la Déesse.





-A ce stade, reprit-elle très calmement, elle a plus besoin qu'on abrège ses souffrances. N'est-ce pas Brecianne..?





Phadransie ne laissa pas le temps à la Capitaine de répondre, et de toute manière, elle n'en était plus capable.





-Ecoutez Ariel,…Majesté…je ne sais pas pourquoi vous êtes venue sur Ryscior, et même pour combien de temps vous y etes. Mais je suis prête à vous offrir ma protection, et tout ce que je possède, en échange de la vie de votre Elue. Je ne doute pas que n'importe quel marin serait heureux à l'idée de vous servir, mais vous pourrez peut être avoir besoin de moi par la suite. Laissez moi vous prouver que Brecianne Leocadas, mon Capitaine, est plus résistante que vous ne le pensez.



-J'entends bien, mais quel est ton intérêt a faire cela ? Sur mer,on ne fait pas de manoeuvre par pur amour. Chaque manoeuvre doit être calculée, pour un intérêt précis. Lequel ?



-Vous êtes Déesse des Eaux, j'ai Grand'intêret à naviguer à vos côtés.





Cette fois ci, elle émit un temps de réflexion. Phadransie commençait à perdre pied face à l'autorité de la Déesse.



-Hum…Je pourrai aussi décider de rejoindre mes animaux de compagnie au fond des mers, tu sais ?



-Dans ce cas, j'attendrai votre retour à bord du Seigneur.



-C'est drôle que tu me dise tout ça, car en échange tu me demande de faire quelque chose que je n'ai absolument pas envie de faire.



-Ariel..Vous pouvez expulser ce malfrat de vos terres, sauver votre Elue et obtenir ma fidélité.



-Et qu'en aurai-je à faire, exactement ? J'ai l'océan entier, chacune d emes créatures, qui est soumise au moindre de mes caprices. Que m'importe la fidélité d'une humaine comme il y en a des milliers ?



-Je vous offre tout ce que j'ai…, continua Phadransie en baissant la tête. Dites moi ce qui vous importe, dans ce cas.


-L'océan.



-Ariel..Je vous en prie. Ne laissez pas mourir Brecianne ainsi. Je vous le demande. Comme une mortelle à une Déesse de votre rang.





La Déesse sourit. Un sourire glacial, presque effrayant, et indescriptible.



-Finalement…Pourquoi pas. En revanche, que je sois claire, je me fiche de toi. J'ai juste envie que mon Elue vive encore un peu.. Le temps de lui trouver une remplaçante.



Phadransie avait encore du mal à en croire ses oreilles. Ariel…Ariel venait d'accepter de sauver Brecianne ? Et de la prendre dans son Equipage, à son service ? La Déesse était d'humeur aussi changeante que les mers elles même.

Elle se dégagea, les bras toujours liés, et s'agenouilla devant elle :




-Grande est votre sagesse, merci pour Brecianne. Quittons ce Vaisseau, Majesté. Ce Nécromant en a assez fait.
Dim 9 Nov 2014 - 23:08
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Dargor
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Dargor
Borch Klay, qui,  à l’aide d’un autre marin, ramenait la capitaine dans sa cabine, put entendre Ariel parler à cette Phadransie.
 
« Tu m’amuses. Je ferais peut-être de toi mon élue, une fois que Brecianne sera morte. Mais pour l’heure, j’ai envie de rentrer au port.  Allons viens. Et ne me donne pas du majesté, c’est bon pour les terriens. Appelle-moi Dame des Mers, comme tout le monde. Ou la Grande Garce des Profondeurs, car après tout, j’ai cru comprendre que c’était sous ce doux surnom que me connaissent souvent les marins. Enfin bon, j’en ai assez fait ici. On repart au port. J’étais allée à la recherche de mon élue, mais je ne trouve plus qu’un légume vivant, tu comprends. C’est assez embêtant. Il va falloir que je réfléchisse à ça. A trouver un nouveau capitaine pour le Seigneur. Parce que tu vois, il n’y a que mes élus, hommes comme femmes, qui sont dignes de naviguer dessus. Je n’ai pas envie de choisir mon prochain élu parmi les pirates, ça fait plusieurs élus qui sont des pirates, et vous autres les pirates, vous êtes d’un ennui vous savez… »
 
Borch avait du mal à croire que c’était Ariel qui parlait, mais il devait se faire à cette idée. Après tout, on appelait pas Ariel la grande garce pour rien. Il réalisait maintenant qu’en fait, les marins étaient obligés de la servir s’ils voulaient naviguer sereinement sur les mers du monde, contribuant par là-même à enrichir, par leurs offrandes, son clergé. Mais en retour, elle donnait quoi aux marins ? Pas même sa considération, dans la plupart des cas. Elle se fichait bien de savoir si un navire qui ne l’avait pas offensé coulait, mais par contre, si quelqu’un pénétrait son domaine sans s’être humilié devant elle comme elle le désirait, alors elle n’hésiterait pas à couler corps et bien le navire.
Il se sermonna et chassa ses pensées de la tête. S’il ne voulait pas tomber à pieds joints dans ce piège, il n’avait qu’à pas être marin. Problème, il ne savait rien faire d’autre, donc il n’avait strictement pas le choix.
Il commença à remonter à son poste de vigie, et fit savoir qu’on devait amener Phadransie dans une cabine. Une cabine qui serait surveillée par contre. Il ignorait quel jeu jouait cette pirate, mais elle avait livré Brecianne au nécromancien, pour le résultat que l’on savait, pour ensuite lui sauver la vie. Alors qu’il montait, il put entendre Ariel qui parlait toute seule, à la barre du navire.
 
« Tu comprends mon bon seigneur ? J’aimerais pour toi un capitaine un peu plus … exotique. Tu n’as jamais été piloté que par des honnêtes marins et par des pirates. Qu’est-ce que tu dirais d’être livré à un pillard novien ? Bon il faudrait sans doute te refaire une beauté, pour que tu deviennes un drakkar. Mais ça on te l’a déjà fait à plusieurs reprises. Ah mais oui voilà, les noviens ne pillent plus les terres… Bon… Un dhau alors ? Un dhau des sultanats ? Ah mais non, tu as raison, tu l’as déjà été… Que dirais-tu alors d’une arche noire ? Oui, je sens que cela te plait. Tu n’as jamais été piloté par un elfe noir, hein, dis-moi ? On verra dès que j’aurai récupéré mes pouvoirs de déesse, quand je choisirai un nouvel élu divin. En attendant, c’est moi ta… »
 
Borch n’avait pas besoin d’en entendre plus. Son prochain débarquement à terre serait le dernier. Si la Garce des Profondeurs se souciait assez peu de ses serviteurs pour donner le Seigneur Emeraude aux elfes noirs, alors il n’avait plus aucune envie de la servir. Et de toute façon, avait-il envie de servir une folle qui parlait à son navire comme elle parlait à un enfant qu’elle gâterait beaucoup trop ? Même déesse, une folle restait une folle après tout.
Lun 10 Nov 2014 - 13:40
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