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Date d'inscription : 01/06/2014
Localisation : Sur Dren
Enfin je l'ai eu ! |
Nom : Vif Argent Prénom : Lenneth Race : Humaine Surnom : Aucun Âge : 22 ans Sexe : Féminin Origine : Le Royaume des Pirates (comme ca on part déjà bien XD) Lieu de résidence : Nomade Métier : Tueuse froide Position sociale : Recherchée par les autorités pour le meurtre (a priori) d'Astre Point de vue religieux : Canërgen, Seigneur des Morts et la seule prière qu'elle a pour lui est « pas aujourd'hui » (CF Aria Stark ^^) Caractère : Phobie(s) : Meme si elle lui voue un culte, elle a une frousse bleue du Dieu de la Mort. Santé : Fragile d'aspect mais ce n'est qu'une façade. Main : Gauchère Compétences : Se sert de deux dagues et de la magie de l'Esprit pour vous faire vivre vos cauchemars les plus sombres. Sa maîtrise du combat s'est développé de même que son don. Lenneth a engrangé dans l'acier de ses lames, le savoir que contenait l'épée d'Astre. Elle est devenue une bonne bretteuse, même si parfois elle regrette son arc d'if, brûlé dans un incendie. Femme froide et silencieuse. Autrefois joyeuse et pleine de vie, Lenneth est devenue le cliché parfait de l'ombre meurtrière que doit être un assassin. Physique : Une abondante chevelure argentée, porte la marque des Assassins de sa Guilde d'un sceau dans le dos (tatouage). Porte une cicatrice en forme de demi lune sur la joue droite, vestige d'une confrontation avec Astre. A un reflet rouge au fond de ses yeux bleus nuit, séquelle de sa rencontre avec un monstre dans le cimetière d'un village abandonné, témoin silencieux de l'intimité d'Esprit qu'elle a entretenu un moment avec l'épée d'Astre. Famille et entourage : Astre :Age : ~30 ans Caractère : cruel, hermétique. Signe particulier : Il est censé être mort. Alignement : Le sien Relation : Amant et Chef de section de Lenneth. Son meurtrier aussi. Père de ses enfants. Histoire : Prologue : Amnésie - Spoiler:
A mon réveil je ressens deux choses L'odeur du sang autour de moi, et le goût de la suie dans ma bouche.
J'ouvre les yeux. Au dessus de moi le ciel est sombre. De fines gouttes de pluie dégringolent du ciel et me mouillent le visage.
A ces sensations s'en ajoute une nouvelle : La douleur. Car tout mon corps n'est plus que douleur intense. J'ai grande peine a ne pas crier. J'ai l'impression qu'on m'a rouée de coups!! Mais qui donc? Je n'en ai aucune idée
Je soulève légèrement la tête. Je vois que je suis entourée d'arbres. Comment suis je arrivée ici? Je ne sais pas.
En fait je ne sais pas grand chose. Même rien du tout
Et là c'est la panique! Parce qu'en fait je ne me souviens de rien du tout. Je ne sais pas qui je suis! Ni d’où je viens!
La seule chose que je pense savoir, c'est mon nom ... et encore ... Il est là, telle une ombre qu'on voit du coin de l’œil. En proie à la panique je me lève et parcours quelques mètres.
J'ai soif, il me faut a boire.
Au bout de quelques minutes j'arrive au bord un minuscule cours d'eau. Je me penche pour boire, quand j’aperçois mon reflet dans l'eau.
Je vois mes yeux bleus nuit, la cascade d'argent de ma chevelure, mes vêtements pratiques.
Et tout à coups ça me revient. Je vois un village. Il est en feu. Je vois des ombres menaçantes qui pillent et qui tuent. Elles tuent tout ce qu'elles peuvent J'entends un cri :
Lenneth! Lenneth fuit!
Je crois connaître la femme qui prononce ces paroles mais son nom ou même tout ce que J'ai pût savoir d'elle se perds dans les brumes de mon esprit. Les scènes continuent Je vois un homme qui se tient au centre de tout ce carnage! Il rit à gorge déployée! Il me fait froid dans le dos ...
Très vite je ferme les yeux pour chasser ces horreurs de ma tête. Mais cela ne sert pas à grand chose et rien d'autre ne remonte de ma mémoire défaillante. De ma vision je conclu que je m'appelle Lenneth. Je fais une rapide inspection de ma personne. A part quelques bleus, bosses et contusions, je me porte bien. Mes vêtements sont du genre pratique, une jupe courte violette, des bottes souples en cuir, une cape courte, elle aussi violette, par dessus une chemise blanche.
Il faut que je prenne une décision. Je ne peux décemment pas rester la, accroupie au bord d'une rivière.
Il me faut un arc!
J'ai prononcé ces mots sans m'en rendre compte et je me demande ce qui me passe par la tête! Est ce que je sais seulement manipuler un arc? Sûrement oui si d'instinct je cherche à en retrouver un.
Alors je me lève, époussette mes habits Je me tourne vers les arbres en espérant que mon instinct saura comment fabriquer le dit arc. Mais c'est le noir complet. Pas le moindre indice de comment m'y prendre.
Déesse toutes puissantes que ce n’est pas commode de ne pas avoir toute sa tête!
Je suis perdue dans mes pensées depuis quelques minutes quand je me rends compte que je fulmine et que tout mon corps crie vengeance! Pourquoi? Pourquoi est ce que je voudrais me venger? La solution me parait claire comme de l'eau de roche : pour le meurtre des gens du village duquel j'ai été témoin. Pour mon identité que j'ai perdue.
Je prends ma décision : je retrouverai l'homme au rire démoniaque! Chapitre 1 : Rencontre et paix. - Spoiler:
Le temps a passé. Il s'est passé beaucoup de chose depuis mon éveil dans la forêt. Aujourd'hui, perchée dans les branches d'un arbre, le vent jouant dans mes cheveux, et le sourire aux lèvres, je me souviens.
J’ai finis par sortir de la forêt. Des quelques jours que j’y ai passé, je ne garde pas grande mémoire. Seulement les sensations me reviennent : Froid, faim, fatigue, solitude. Arrivée dans la plaine j’ai cherché un abri. N’ayant pas d’argent je me suis vue dans l’obligation de loger sur la plaine. Ça tombais bien il y avait plein d’arbres. J’en ai choisi un, plutôt large, et m’y suis installée pour la nuit qui arrivait. En fait j’y ai dormi toutes les nuits que j’ai passées sur la plaine.
Là j’ai rencontré beaucoup de gens.
D’abord une drôle de créature. D’abord ronde et lisse comme une balle j’ai assisté à sa mutation en humain. J’ignore ce qu’Ipsos est devenu. Peut être a-t-il trouvé sa place en ce monde. Je lui souhaite de vivre heureux.
Ensuite j’ai fait la connaissance d’une jeune femme. Nous nous sommes rencontrés par une belle après midi. Tête en l’air elle a faillit percuter mon « arbre maison ». Prêtresse du temps, Yatchan est la compassion incarnée. A force de la fréquenter j’en suis venue à la considérer comme une grande sœur. Le temps passe si vite lorsque nous discutons. J’essaye de lui apprendre à se défendre. En retour elle me donne l’impression d’être « normale ». Je l’adore !
En plus d’elle j’ai appris à connaître son mari. Montagne de muscle à la grande bouche, Conan est pourtant une personne très gentille. Impressionnant quand on ne le connaît pas, cet énergumène est à lui tout seul un paradoxe complet. Là haut dans mon arbre, aujourd’hui, j’ai honte de le dire mais à notre première rencontre Conan m’a tellement effrayée que j’ai cru que c’était lui qui avait décimé mon village. Oh Grandes Déesses pardonnez moi ! Mais non lui il serait mort pour nous protéger.
J’ai fait une autre rencontre…
Je mets sur le compte du soleil a travers les feuilles, le feu soudain qui a envahi mes joues. Car oui, moi la fille sans avenir, ni passé, sans famille j’ai rencontré un jeune homme. A peine plus âgé que moi Nerezzo a su me faire tourner la tête. J’ai eu l’impression de m’éveiller d’un long hiver et que pour moi le printemps n’est pas encore terminé… Je ne suis plus cette jeune fille de glace comme on disait en se moquant de moi dans mon village! La compagnie de ce jeune homme m'a aussi fait oublier mes idéaux de vengeance! Aujourd'hui je n'aspire plus qu'a une vie tranquille. C'est aussi que ce qu’aurait voulus ma famille.
Oh et puis j'ai retrouvé ma mémoire! Ça été un phénomène étrange. Mais elle est là.
Du haut de mon arbre je me secoue. Je bondis au sol et lance un œil vers le ciel. J’ai encore du temps. En souriant, je me dirige vers mon avenir.
Chapitre 2 : Première mort - Spoiler:
Les flammes léchaient les arbres et les caillasses. La chaîne des "pompiers" luttait contre le feu. La louve blanche et moi étions en froid bien que j'ignore le pourquoi. Malgré tout nous œuvrions mains dans la patte.
Quand tout a coup une voix surgit de derrière nous :
"Tsubaki, que fais-tu ?"
Je connaissais certains enfants de la foret ... Et aucun ne portait ce nom ci. Donc par déduction et logique .... il ne pouvait s'agir que de l'animal a coté de moi. Par pur réflexe je me mis en travers du chemin d'Astre, entre lui et la louve, dégainant mon arc, encochant la flèche et menaçant mon supérieur.
"Elle apporte une aide la la Foret! Pour qui te prends tu as dénigrer nos lieux de résidence?"
Phénixienne de l'ancienne génération, rebuts de ma propre guilde, j'ai tout de même des principes. Le premier étant : protège et sert. C'est ce que je fis donc, bien que je sache a quel point la situation puisse être ridicule.
"Laisse la en paix, Astre."
Ma flèche était prête a filer, direction le cœur de mon amant.
"Mets la main a la tache toi aussi! Et ouvre ta grande gueule après!"
Les sourcils froncés, je guette la réaction du Chevalier.
Le feu déchirait le royaume sylvestre comme s’il n’était qu’un vulgaire parchemin. Un tapis de cendres encore chaudes recouvrait le sol brun de la forêt ; l’air était irrespirable, passé sous le filtre grisâtre des restes des arbres morts. Ç’aurait pu être un bel opéra, ç’aurait pu être un très bel opéra, même. Les passions se déchaînèrent sous l’épaisse tension qui étouffait tout le monde. Lorsqu’on libère les sentiments les plus extrêmes dans un espace confiné, une lutte sans merci se déroule alors pour savoir qui est le plus fort.
Cacophonique, typique de cette dinde farcie. Pourquoi fallait-il qu’elle se mette à brailler à chaque fois qu’il parlât ? Il la voyait, les traits congestionnés, l’allure stupidement fière, l’arc bandé vers lui prêt à libérer son enfant de fer. Trait ultime. Le Chevalier noir ne pouvait détacher les yeux du petit embout brillant de la flèche. Ce qui serait à même de le tuer. Tout est question de rapidité. Tsubaki apportait ses explications, mais il ne les entendait même pas. Il n’avait d’yeux et d’oreilles que pour cette gueuse qu’il avait détrônée de manière habile, et qui le réprimandait maintenant avec une désinvolture intolérable. Crétinerie foudroyante.
Le regard du Roi-Phénix était écarquillé, ses traits livides et tremblants ; la haine faisait fondre son visage. Dégoulinant sur le sol. Sueur venimeuse. La rage brûlait au fond de ses orbites comme un feu divin qui n’a pas besoin de combustible. Tous ses muscles étaient gonflés, ses traits plissés et tordus, fer blanc malléable et dégoûtant. Il était monstrueux. Ses pas devancèrent ses projets. Il marcha vers la catin, cette pourriture imbécile. Le pas raide, peu ambitieux… lent et sentencieux. Son bras arracha l’arme des mains de la fille, et d’un geste terriblement violent il brisa l’arc en deux parties distinctes sur son genou droit. Le front lui fuyait du crâne, ses yeux lui sortaient de la tête et ses lèvres pincées menaçaient d’éclater. Il aurait pu se satisfaire de cela, mais il n’était plus que fureur.
Il hurla : il hurla et l’attrapa de ses deux bras d’araignées ; il lui serra les épaules, y rentra les pousses pour les broyer. Elle gémissait de douleur, attirée vers le sol tandis qu’il la faisait ployer de sa force. Maintenant qu’elle était à genoux, il arrêta la pression, essuya la bave qui lui coulait du visage, concentration oculaire toujours fixée sur la gueuse. Il y eut un instant de flottement, un instant où le piano grave se fit entendre, un instant où les oiseaux arrêtèrent de piailler de terreur, un instant où la vie s’arrêta. Il grogna. Elle avait le menton sur le torse, genoux au sol, sanglot humain. Il se gratta du pouce l’espace entre la lèvre inférieure et le menton, comme pris d’une indécision subite. Et puis, sa main droite vint soulever cruellement une mèche argentée et rebelle de la soumise. Il la rejeta inutilement vers l’ailleurs, car la mèche revint, fidèle, à la source capillaire mère. Il arqua alors un sourcil, l’autre œil voilé à demi par une paupière tombante. Il tourna le dos à la jeune femme secouée, à toutes ces vilaines histoires qui désordonnent le monde, comme pour s’accorder un instant de réflexion supplémentaire. On devinait l’orage qui devait tonner à l’intérieur du Chevalier noir. Il inspira profondément et puis…
…Fit volte-face, le visage affichant une détermination terrible. Son poing droit s’abattit alors avec force sur le visage de Lenneth, lui éclatant la pommette. Il lui sauta dessus, devenu bête. Il frappa, à plusieurs reprises, cognant à en perdre la raison. Quelques violences gutturales s’enfuyaient de sa bouche tandis qu’il réduisait en bouillie humaine la Phénix impétueuse.
Quelques minutes après, il se releva, épousseta ses vêtements des cendres, du sang et de quelques morceaux à l’origine douteuse, joyaux de chair rouges, ornements barbares sur son vêtement de toile noire. Astre remit en place ses cheveux, comme si de rien n’était, et, alors qu’il semblait en avoir eu terminé avec la pauvre Lenneth, il balança dans le corps inerte une botte agressive.
Le Chevalier noir revint vers ses amis, calme et beau à nouveau.
« L’insolence se paye très chère, vous l’aurez tous remarqué. » Il dodelina de la tête, avant d’ajouter :
« Je n’aime pas cette impertinence ; ça commence par aboyer, et ça finit par mordre. Au moment où le chien décide qu’il n’a plus de maître, alors il ne sert plus à rien. La seule solution est de l’abattre. » Il rejeta ses épaules en arrière comme pour s’en convaincre. Et puis, au fond, il venait juste d'accomplir le contrat qu'elle avait posé sur sa propre tête...
« Kuro, Yae… Tsubaki a éclairé votre lanterne, il ne vous reste plus qu’à donner une réponse immédiate. » La mâchoire serrée, l’impatience au comble, il s’empêchait toute violence excédentaire. Je savais que ça se finirais ainsi. Mais ce que j'ignorais c’était quelle douleur serais la plus terrible. Celle du corps, de l'esprit ou celle du cœur? Car oui je l'avoue, j’étais tombée amoureuse de cet homme. J'ai aimé mon meurtrier. Et je l'aimais encore, alors qu'il me battais a mort, me brisant de ses poings, comme il avait brisé les ennemis qui menaçaient de me tuer, quelques semaines avant. Mon corps rendit les armes bien avant qu'Astre ne cessât sa pluie de coups.
Quand il eu finit je n’étais plus qu'un amas de chair brisé au milieux d'une flaque rouge de sang. Il me frappa une dernière fois, faisant rouler mon corps hors de la vue de mes compagnons Chevaliers. J’eus pitié d'eux. J'ai été une martyr, un exemple. Mon amant n'avait pas su me tenir ... J'avais désobéis. Normal, je suis trop fougueuse. J’essayais de remuer au moins le bout des doigts ... Déjà la vie s’échappait de moi. Ohhh par la Mort que cela fessait mal, la moindre respiration, le moindre battement de mon cœur, même essayer d'avaler ma salive était insupportable.
J'avais de plus en plus de mal a prendre mon souffle, des bulles de sang se formaient a mes lèvres meurtries.
"Astre ..."
J'avais même pas murmuré, j'avais simplement bougé les lèvres ... au minimum possible. J'aurais aimé simplement ajouter ce que je ressentais pour lui ... Qu'il sache au moins avant que je m'en aille .... Il l'avait fait, il avait tenu sa promesse ...
Alors je fermais les yeux, mon cœur ralentit et le noir m'envahit ..... Je suis morte, morte morte morte. Sous les coups de celui qui fut mon amant, le second homme que j'ai aimé. Je l'ai laissé faire, je me suis laissée brisée. Je l'ai même couvé du regard pendant qu'il me tuait. Puis la foret a récupéré mon corps, et m'a couverte de rose et de fleurs d'hiver. Mes yeux se sont clos pour toujours et mon souffle a cessé, et mon cœur s'est arrêté.
Lenneth au Vif Argent repose en paix. Du moins on le pense .... Chapitre 3 : Sans âme. - Spoiler:
Quand est-ce qu'une chose est réelle? Quand elle est tangible, quand elle correspond à NOTRE perception de la Réalité ou lorsque l'on ne doute plus de sa réalité? La Réalité mais surtout l’Irréel n'a pas de règles pour l'identifier. Parfois le réel devient irréel car une personne ne veut plus de cette réalité. Dans son monde cette personne cruelle, solitaire et torturée est capable de s'imaginer tordre la vérité et la modeler à sa façon, se sentant maître des destinées. Fort heureusement, ce genre de personnes ne peuvent le faire que dans leurs rêves. Mais que se passerait-il si cette personne pouvait vous entraîner dans son rêve macabre et atroce?
Une jeune femme, candide mais forte, se baladait dans son village. Ce village était un pur rêve, un silence apaisant puis des sons joyeux et pleins d'entrain. Mais ce jour-ci la bourgade avait éclos en cauchemar! Le silence devenait pensant puis des sons ignobles s'évadèrent de leur lieu de départ pour résonner dans le village comme un boucher fier d'égorger ses animaux et qui le fait entendre à tous. Des hommes sanguinaires sur des chevaux blancs arrivèrent par rafales, dévastant en riant tout qui pourrait avoir valeur pour autrui. La jeune fille était effrayée, son nom serait Lenneth. Toutefois, en plein milieu du massacre, le temps s'arrêta net. On pouvait entendre dans une clarté cristalline et d'une voix douce :
"Une seconde chance..."
Le village fonda en une flaque masse graisseuse dans laquelle Lenneth pataugea. Et en un clignement de cils, tout était de nouveau là, mais il n’y avait plus ni silence ignoble, ni sons macabre, ni horde infernale ; juste le calme silence et les joyeux sons. La jeune Lenneth se rendit alors chez elle où sa mère Renata l’accueille en lui disant :
"Viens vite Lenneth, Lothar ton père a touché sa paye ; on va fêter ça avec un bon repas."
Renata se poussa alors pour laisser passer sa fille et juste quand elle entra à l’intérieur, Lenneth ne put voir qu’un masque ressemblant à celui de Siphylle sur une table mais celui-ci était représenté indifférent. Alors elle sentit une griffe lui percer le dos ! Sa mère avait désormais des griffes immenses, les yeux rouges et des ailes de chauve-souris décolorées et elle hurla de la même voix que celle qui a annoncé une seconde chance qui se montra nettement moins douce :
"TU N’AURAS JAMAIS DE SECONDE CHANCE !!! " Tout le village s’envola en des millions de chauves-souris décolorées. Lenneth était dans une pièce où des dizaines de masques semblables à ceux de Siphylle l’entouraient mais avec des expressions différentes. La pièce oscillait entre le noir encre et un blanc éblouissant. Pas de vent, pas de paroles, rien de vivant à part Lenneth…
Je m'ouvris a l'Esprit ... Pour me rendre compte qu'ici, il n’était pas présent. Quelle ironie, que c'est risible!
Les propos du Fou de Brume le sont aussi. Aussi je lui ris franchement au nez et a la barbe.
"Si tu demandais au lieux de tourner autour du pot."
Puis je me repris avant de lancer a la cantonade.
"Et pour ce qui est de la souffrance, j'ai eu mon lot, je suis résistante."
Je fis un pas en avant puis deux, tournant la tête a droite et a gauche pour surveiller les alentours. Je ne vis rien, mais ne retenais pas ma langue pour autant :
"Dis moi, Fantôme, tu as mis combien de temps , pour monter ton stratagème? Combien de temps il t'as fallut pour coincer la pauvre idiote amnésique que je suis a tes yeux? Quel moyen a tu mis en place pour soudoyer mon géniteur ainsi?"
L'aversion que me porte l'Autre se répercute dans le songe. Elle est partout, telle un miasme nocif et acide.
Je lui porte un autre coup au moral :
"Vingt ans pour retrouver une mère et son enfant? Est la tout ton courage? Ou tu es juste Idiot? Tu as promis quoi aux monstres que tu as payé pour nous massacrer? Pensais tu qu'il y aurais UNE survivante? Et justement celle que tu recherche?"
Je continuais a marcher dans ce Vide.
"Tu sais qu'ici, tu ne peux pas cacher ta nature. Alors accouche et qu'on en finisse!"
Je fronçais les sourcils :
"QUE VEUX TU?"
Normalement avec le redoux et le retour du printemps, la nature est cessée revenir a la vie. Mais pas pour cette créature. Le Maître l'appelle DoLl. Le Maître la sauvée, alors qu'elle gelait dans la neige de la foret. Le Maître l'a soignée. Elle doit fidélité au Maître
Faites attentions petits hommes, car Elle n'a plus de cœur, plus d’âme, plus d'émotion. Si vous croisez son chemin, prenez garde car elle sondera vos cœurs et jouera de vos pire peurs. Elle donnera vie aux monstres dans le noir, elle tuera vos âmes.
Priez pour que celui ou celle aux Yeux de Braise arrive vite.
« Un, deux, le Maître tombera des cieux. Trois, quatre, il vous arrachera les pattes Cinq, six, il jouira de vos cris Sept, huit, attention viens la nuit Neuf, dix, et avec elle notre furie … »
Le maître l’appelle DoLl, la poupée, la marionnette. Car de la vie, certes il y a en elle. Mais plus d’émotions, plus de sentiment, plus d’amitié. Rien. Doucement elle s’approche de Conan. Le maître a ordonné de tuer tous ceux qui tiendrons son oiseau. Elle obéirait, sans jamais chercher plus loin que l’accomplissement de sa tache.
« Un, deux, pour que le maître soit heureux Trois quatre, DoLl vous tuera Cinq, six, elle lui offrira vos cris Sept, huit, et vos corps meurtris Neuf, dix, ainsi que vos derniers soupirs »
Chapitre 4 : Adieu Astre. - Spoiler:
Elle l’avait suivit quand il avait quitté le Lac. Suivit quand il avait traversé la plaine. Suivit quand il était monté sur le mont du péril. Discrète ombre, fugueuse avec encore la laisse de son maître sur le cou, désobéissante à peine réveillée, DoLl avait pisté cet homme qui la fascinait. Sa proie, sa victime. Son bourreau, son assassin. Mais était ce tout ce que cet homme fut pour elle ? Elle fut l’ombre qui hanta Astre, peupla sa solitude, durant les derniers jours de sa courte vie. Elle fut l’Esprit qui assista a ses derniers instants. Elle le regarda pleurer, sans oser s’approcher, sans oser venir le consoler, pleurant parfois avec lui, sur quoi elle n’en savait rien. Elle le regarda jeter la corde, se la nouer autour du cou. Elle le regarda alors qu’il se jetait dans le vide. ¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤ J’ignore ce qui me tira du sommeil Le claquement d’une corde, suivit du craquement particulier d’os. Je regardais alentour. Et là je le vis. Mon corps me sembla de glace, mon cœur cessa presque de battre. Là dans le vent, gigotait quelqu’un que je connaissais trop bien. Je me relevais en titubant et trébuchait, cahin-caha, jusqu'à la dépouille de mon amant. Je levais les yeux vers lui, ne sachant pas trop bien si je rêvais ou si ce que je voyais était la réalité. Tremblante je tirais une dague –étrange, c’est pas mon arme de prédilection- et tranchait la corde sur la nuque du mort. Doucement, je le ramenais a moi, l’allongeais sur le sol. « Astre ? »Mais j’avais vu, dès le premier coup d’œil, qu’il était partit. Je le voyais a son visage, enfin lisse de tout souci, presque souriant. Astre était un bel homme dans la mort. Sur le coup, je regrettais presque de ne pas l’avoir mieux connu. De ne pas avoir sut gagner sa confiance. A cet instant, je fut submergée … D’abord je ne sut pas par quoi, puis cela vint tout seul. Larmes, sanglots, gémissements … Je pleurais sur le corps de mon amant, l’étreignant du mieux que je le pouvais. Je hurlais son nom aux étoiles, suppliant Canërgen de me rendre sa vie. « Sa vie pour la mienne » répétais je aux nuages et entre deux sanglots « sa vie pour la mienne !!! » Mais point de pitiés de la part de la divinité. Pas de nouveau souffle ne souleva la poitrine de mon compagnon, dont la chair se fessait plus froide au fur et a mesure que la nuit passait. Je m’étais agenouillée et laissait son dos reposer contre ma poitrine et mes genoux, comme s’il dormait. Là je lui caressait les cheveux, murmurait son nom. Mon cœur ne battais toujours plus, mais ma mémoire, elle tournait a plein régime. Durant les heures qui suivirent, je me remémorais toutes ces fois où nous nous étions croisés, depuis ce jour a Cocorico, en compagnie de Conan, jusqu'à ce moment dans la foret en flamme. Je songeais même que mes dernières pensée avant de sombrer dans l’état froid de DoLl, avaient étés pour lui. Tout au fond de mon cœur, je me mis a maudire ce Temps et cette Vie qui m’arrachaient tout ce a quoi je tenais : D’abord mon amour de plume et d’innocence, partit la Mort sait où. Puis ce poivrot de géniteur, disparut, remplacé par un Autre. Puis mon Chevalier de Sang et de Sarcasme. Astre, dont je n'avais jamais compris le cœur, mais qui avait sut me ravir le mien. Maintes fois, je lui embrassait ses joues froides et lisses, ainsi que son front. Maintes fois je lui murmurais ces mots que jamais le destin ne m'avais laissé le temps de lui dire : "Je t'aime"Alors que l’aube commençait a se lever, je me mis doucement a chanter. Non pas cette comptine horrible qui signifiait que j’activais mon don. Mais plutôt des mots venus du plus profond de moi-même Les rayons du soleil nous frappaient, maintenant de leur douce lumière. Je savais ce que j’avais a faire, mais ne pouvais m’y résoudre. J’essuyais cesse ces larmes qui venaient de plus en plus nombreuses, de plus en plus violente. Je ne pouvait pas offrir la dernière demeure a Astre. A nouveau je me mis a supplier Canërgen . A nouveaux mes paroles restèrent non entendues. Alors je pris mon courage a deux mains. J’allongeais mon amant, de façon a ce que chaque matin il puisse contempler l’aube – du moins c’est ce que je me figurais, pour dompter ma peine – et doucement, je le recouvrait de pierre. Je lui offrait un tertre, comme aux héros des anciens temps. Comme dans les légendes. Il me fallut beaucoup de temps, jusqu'à midi, pour accomplir cette tache. Durant tout de temps, j’eus le loisir de réfléchir, d’entendre le murmure d’Astre dans le vent, lui répondant même. « La gueuse. Hein ? » Comme au Lac, le jour ou mon poignard avait croisé par accident sa chair. "Lenneth, pas la gueuse., j’ai retrouvé mon âme, grâce a toi ... Merci" "Je ne suis pas un Phénix, je n'ai pas envie de devenir le chef d'une troupe d'amoindris qui gesticulent de peur quand il y a un peu de brouillard... quand ils sont réactifs. Je suis un tueur, même si cela fait bien longtemps que je ne m'y suis pas exercé." M’avait il dis le jour où des monstres m’avaient attaquée et qu’il m’avait sauvée. "Tu as été le meilleur chef que cette guilde ai connue." "Une dette n'est jamais honnête, tu devrais le savoir. Ou alors elle suit l'honnêteté de son débiteur."« Jamais, je ne réglerais la mienne, n’est ce pas ? Va, repose en paix maintenant. »Pourtant, je restais là encore un long moment, a écouter les plaintes de vents, m’imaginant que le mort me parlait. Ce ne fut que tard, dans la nuit qui suivit que je le quittais, me jurant de revenir le voir souvent, de penser a lui tout les jours. Pour garder son souvenir vivace, j’emportais son épée. Aux Âmes, il y aurais bien une personne capable de m’apprendre a m’en servir. Finit l’arc pour moi. Avant de descendre de la montagne je me tournais une dernière fois vers le tertre …. « Adieux Astre … Repose en paix. » Chapitre 5 : Astre … - Spoiler:
« Petite chose ». Voila des semaines qu’on ne l’avait plus appelée comme ça, depuis …. Longtemps. La jeune femme secoua la tête quand le nom de celui qui lui donnait ce nom lui revint. Pas question de larmoyer maintenant. Le monstre – elle le voyait maintenant – se trouvait a proximité de la lampe, a jacasser, a bramer des histoires à faire frissonner. Lenneth n’y prêta qu’une oreille à demi attentive.
« Ohhh si tu savais, j’en ais aussi des histoires comme celle-ci … » lança-t-elle dans le noir.
La Chose se trouvait maintenant derrière la tombe ou la femme aux cheveux d’argent se cachait, du moins, la créature le pensait. Lenneth ouvris les yeux et rabattit sa capuche, tendit la main. L’acier chanta quand elle dégaina. Ses mains trouvèrent les espaces usés et abîmés par l’usure de l’ancien propriétaire de l’arme. Imbibée de magie, Lenneth ouvrit son esprit au savoir de l’acier. Aussitôt les positions et la grâce du bretteur coula en elle.
Devant elle, La Chose avait trouvé sa signature magique.
« Je t’ai trouvée… » « Non, c’est moi qui t’ai trouvé. » La lame fit un demi-cercle fluide et vint se poser sur la trachée moisie de l'abomination. Lenneth y mit une légère pression. La lampe donnait des reflets roux et de flamme à ses cheveux d’argent. L’épée était trop lourde et trop longue pour elle, aussi la jeune femme assurait, de sa deuxième main, la garde. Ses yeux luisaient de magie. Même si la lune n’était pas pleine, Lenneth se sentait capable d’infléchir cette créature a sa merci, de le soumettre a sa volonté. Même si c’était, a cause de la lune, impossible ce soir. Depuis son "trépas" elle était plus crue et violente dans l'usage de son pouvoir. Et plus téméraire.
Elle avait les yeux luisant, donc, et la bouche sévère. Dans sa colère, elle avait oublié de remettre son capuchon sur son visage.
« A mon tour de raconter une histoire. » Elle fixa ses yeux de nuits dans ceux d’or du monstre. « Il était une fois, … »
La belligérante se mit à conter avec une voix chantante l’histoire d’un jeune guerrier malade, malade d’honneur ; l’histoire d’une jeune femme amoureuse, qui avait succombé sous les coups de son amant. Zombie ou pas, les racontars geignards d’une gamine esseulée ne lui faisaient ni chaud ni froid. Il resta placide, immobile comme une statue nécrosée. Puis, alors que la fille le noyait sous une averse de mots qui n’avaient aucun sens pour lui, il mit un index incomplet devant ses propres lèvres, pour lui intimer le silence.
« Chut », dit-il en étendant la voyelle sur une note douce. Il avança alors, et l’épée lui traversa la gorge comme elle aurait perforé l’eau. La Chose s’avança jusqu’à avoir son visage à quelques centimètres à peine de la fille. L’odeur devait être insoutenable. Cet amant insolite écorcha un sourire malsain, sous ses yeux de bête sauvage. « As-tu déjà… » commença-t-il avec une voix amusée. Il laissa le début de sa phrase en suspens, dans le silence de la nuit. Il termina avec une lenteur exaspérante : « … embrassé la Mort ? ». L’épée s’était abaissée elle-même, avait tranché quelques muscles froissés, traversé la cage thoracique et était sortie par le côté gauche. Les bras de la Chose étreignirent la jeune femme, tandis qu’il avançait sa bouche moisie vers les lèvres roses de la guerrière. Un baiser mortel.
Lenneth secoua la tête. Qu'est ce qui lui prenait de parler d'Astre alors que c’était de son village qu'elle voulait parler. Le sang et le feu, ça lui aurait plus a cette saleté juste la, a la pointe de son arme. Pourtant, elle reconnut que le désastre de la foret, se résumait, lui aussi, au sang et au feu ... Lenneth s'arcbouta sur le pommeau de l'épée, lorsque la Chose fit mine de bouger, perçant doucement la peau et la trachée, bien que celles ci, lui furent maintenant inutiles.
Pourtant, c'est presque un effroi glacé qui la saisi a l'instant ou celui ci porta les doigts a ses lèvres, pour lui intimer de se taire. Lenneth cru un instant, qu'il allait lui pincer la bouche a elle aussi. Elle voulut tirer la lame en arrière, se mettre en garde, défendre a l'autre de l'approcher, mais l'arme restait coincée dans la chair meurtrie du zombie. Refusant d'obéir. La peau couverte de chair de poule, Lenneth laissa son regard descendre sur la lame se demandant : "Pourquoi? Obéit, ou sinon ..." Et déjà, les serres qui servaient de mains a la Chose se refermèrent sur ses épaules alors qu'il lui soufflait au visage son haleine fétide.
"As-tu déjà… embrassé la Mort ?"
La jeune femme aurait voulu faire de l'ironie, lui balancer que la Mort, elle avait déjà dansé avec elle, et même a l'horizontal. Que la Mort et elle étaient fut un temps amants, qu'elle la connaissait et qu'elle avait scruté le fond de ses yeux écarlates. Pourtant rien de franchi les lèvres de la tueuse, celle ci se contenant de toiser la créature, les mains crispées sur la garde de son arme, refusant de la lâcher. Lenneth fut abasourdie de voir la Chose s’empaler de plus en plus en avant sur l'acier, de se livrer elle même a sa morsure froide.
Elle le regarda s'approcher encore et encore, ne pouvant faire le moindre geste pour se sauver. C'est que ce mort avait encore une poigne de fer, et que les mouvements de la jeune femme pour se dégager, provoquaient de long sillons sanguinolent dans sa peau blanche, et ce malgré sa tunique et son manteau.
"Lâche moi." Parvient elle a articuler au final, "Cesse d’être comme lui ...." Pourtant la Chose n’était plus qu'a deux millimètres d'elle et fit fi de ses injonctions en gobant ses lèvres. Prise dans un maelström de couleurs et de souvenirs, Lenneth sentit ses jambes fléchir sous elle. En effet le zombie lui aspirait sa vie, s'en regorgeant, dans l'intention de lui prendre jusqu’à sa dernière seconde. Ses mains se décrispèrent de la lame et ses yeux se ternirent. La jeune femme fut l'espace d'un instant, guère plus qu'une poupée de chiffon, quand la Chose chercha dans cette parcelle de sa vie que Lenneth défendait bec et ongle.
Elle l'entre aperçut, l’éclat écarlate, le sourire ironique. Elle l'entendit, le soupir satisfait. Elle les sentit, la caresse et le baiser... Et son âme s’insurgeât :
"Non! Tu ne l'auras pas!"
Lenneth ne sut comment, mais a la force sombre qu'utilisait la Chose, elle opposa son propre don. Esprit contre Ténèbres ... Elle savait d'avance que le duel serait rude. Et en même temps, la lame s'affermit dans sa paume, et elle put enfin la retirer, s’écarter de ce cadavre. Le mort lui avait pris beaucoup d'énergie, trop même. Pourtant une volonté tirée d'on ne saurait où, portait la jeune femme. Lenneth posa ses deux mains a nouveau sur la garde, ferma les yeux et laissa l'épée guider ses gestes, toutes deux enfin accordées.
Quand elle ouvrit a nouveau ses prunelles, on pouvait voir un reflet au fond de ses pupilles bleutés. Un reflet de braise. Lenneth passa le dos de sa main droite sur sa bouche et l'en retira tachée de sang. "Au diable!" pensa-t-elle et elle eu un sourire ironique :
"Bah, alors c'est ça pour toi, embrasser la Mort? Excuse moi j'ai connu mieux!"
Chapitre 6 : L'avenir devient sombre. - Spoiler:
Oubliez tous ce que vous savez de moi. Je ne suis plus la même. Je ne serais plus jamais comme avant …
Le vent soufflait cette nuit la, sur le village trop peu paisible et bien trop prévisible de Cocorico. Lenneth était occupée a donner le sein a son fils, ce dernier n'avait toujours pas de nom. Du coin de l’œil, la jeune femme aux cheveux d'argent surveillait sa fille, Eorah, qui dormait a poings fermé, bordée dans son couffin en osier, et dans lequel son frère la rejoindrait bientôt.
Le vent soufflait de plus en plus fort, Lenneth songea qu'un orage arriverais bientôt. Et un violent, comme pour ne pas changer des habitudes. Mais Lenneth haussa les épaules et gazouilla au dessus de son fils. Elle avait vécut bien pire. Ce n'est pas cet amas de nuages noirs qui allait l'effrayer.
Mais la porte de sa maison vola de éclat, et un homme tout de noir vêtu se tenait dans l'encadrement de la porte … La métisse leva les yeux, dévisagea cet inconnu et le classa de suite dans les dangers. Il y avait une chose chez cet homme qui l’inquiétai, qui hérissait les petits cheveux de sa nuque. Peut être sa posture ? Peut être ces yeux rougeoyant qui la scrutaient depuis l'ombre du capuchon tiré sur ses traits. Un instant l'Argentée eu l'impression de voir quelqu'un qu'elle connaissait, mais elle chassa vite cette idée. Astre était parti, sûrement mort, et pareil pour Nerezzo. Aucun de ces deux la ne pourrait se tenir la. Une autre connaissance ? Mais qui ? La métisse se redressa, regrettant de ne pas avoir ses lames a portée de main.
Son cœur cessa un instant de battre quand elle vit l'homme s'avancer vers elle et tendre le bras. Instinctivement, elle se recourba sur son bébé, espérant les sauver tout les trois de cet homme qui parut tout a coup s'amuser de la situation. Mais cela ne l’empêcha pas de continuer a s'avancer, de tendre ce même bras, maigre et pale, dans la nuit juste éclairée par les éclairs, nombreux et vifs. Cela n’empêcha pas la main, telle une pale araignée de se refermer sur le tissus qui gardais le garçon au chaud. Et de tirer vivement dessus comme s'il espérait le jeter au sol.
Une fois, deux fois, … Et les bras de Lenneth rendirent les armes.
« Astre !!! »
Elle avait levé la main, cherchant a rattraper son enfant, lui donnant enfin un nom, une identité, une reconnaissance. Lenneth venait de nommer son fils, du même nom que son père, lui léguant un poids moral qu'elle ne pouvait plus porter. Et en même temps, c’était l'appel a l'aide, désespéré et violent, de la femme, de la mère a cet homme qui n’était de toutes façons pas présent. Qui n'avait jamais été présent...
L'inconnu éclata de rire, et s'en fut, disparaissant tel un nuage de brume.
Des larmes inondèrent mes joues, je ne savais plus quoi faire. Tremblante, grelottante je me tournait vers ma fille que le cahot et l'enlèvement de son frère venait d’éveiller. Je savais qu'il existait un lien mental entre les jumeaux, et je soupçonnait celui ci de torturer ma fille en cet instant, elle qui était sensible et douée pour la magie comme moi. Ma main n’était pas sure, tandis que j'attrapais le rebords du panier et le tirait a moi … Dedans Eorah me regardait de ses grands yeux sang. Je sanglotait en la prenant et la calait contre moi. Et nous sommes restées ainsi un long moment.
Il fut compliqué de confier ma fille a quelqu'un. Mais je ne pouvais pas laisser cet homme me voler mon fils comme ça sans vengeance. Aussi dès le lendemain de cette nuit horrible je ceint a nouveau mes hanches de mes dagues, je priait Le Seigneur du Trépas de me venir en aide. Être une Inquisitrice ne m’était d'aucune aide, ça ne l'avait jamais vraiment été. Retourner auprès des Chevaliers ? Ma peau se hérissa rien qu'a y penser. Ils m'avaient trop trahie pour que je puisse leur faire confiance. Je décidais donc de me tourner vers des gens que je ne connaissait pas. Ils se disaient miliciens. Mais détail dérangeant, eux me connaissaient.
Ceci dit, je n'allais pas m’arrêter a ça …
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Enfin je l'ai eu ! | J'ose pas trop éditer sinon j'ai des bugs niveau présentation, mais en fait c'est terminé.
Désolée c'est long et un peu confus ... ^^ | | | Messages : 1256
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Le Maitre de l'Intrigue | Allez, première correction de fiche de toute ma vie. =) Bon ça c'est vide mais en même temps c'est de ma faute, j'aurais dû poster la carte du monde et les présentations de royaumes plus tôt. Je te demanderais juste d'éditer quand tu auras trouvé un royaume qui te convient. =) - Citation :
- Position sociale: Recherchée par les autorités.
Note bien pour le RP que tu ne seras pas recherchée partout cependant. Pour des raisons de conflits entre royaumes, de refus d'extraditions, ou simplement que les royaumes n'en ont rien à faire d'héberger des criminels (qui a dit Le Royaume des Pirates ?), au final les royaumes qui te laissent circuler seront plus nombreux que ceux qui te recherchent (la politique c'est génial). Après si tu veux faire une criminelle recherchée mondialement libre à toi, mais faut avoir fait des sacrés conneries pour en arriver là. - Citation :
- Point de vue religieux: Ne crois en rien.
Alors ça par contre ça me dérange un peu, dans le sens où Ryscior est un monde imprégné par la religion, qui est limite la première chose qu'on apprend aux enfants. Les enfants de paysans apprendront à respecter Elye dès qu'ils sauront parler par exemple, tandis que les enfants de commerçants apprendront à respecter Vamor. C'est ainsi. Dans un monde où tout le monde est religieux, ton personnage doit l'être, que tu le veuilles ou non. Dans le pire des cas, je ne lui demande pas de faire une génuflexion dès qu'il se passe quelque chose ou de jouer les grenouilles de bénitiers, mais au moins remercier intérieurement sa divinité d'allégeance après un coup de chance, ou quelques petits signes qui montrent qu'il adore une divinité en particulier. - Citation :
- Phobie(s): N'en parle pas.
Il n'empêche qu'elle doit en avoir. Un peu comme pour la religion, en parler est une chose, en avoir est une autre. Sinon le reste de ta fiche est bien ! J'apprécie l'originalité de l'histoire et la façon dont c'est écrit. C'est très déroutant au début, mais on s'y fait, et c'est très bien fichu, j'adhère totalement. C'est donc qu'il n'y a que les quelques détails que j'ai mentionné plus haut qui te manquent pour que ta fiche soit bonne, j'espère vite pouvoir voir Lenneth à l’œuvre. By the way vu qu'on a mis le système des DC et que ton pseudo c'est Silver Revetoile, il est probable que je change ton pseudo pour mettre le prénom puis le nom de ton perso, donc préviens-moi juste quand tu veux que je le fasse (parce que sinon je vais le faire dans ton dos et ça va faire des histoires parce que tu pourras plus te connecter). | | | Messages : 69
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Enfin je l'ai eu ! | Non ca me dérange pas que tu me le change apres pour les édits ca viendra mais pour le moment dès que je touche a la fiche je dois tout recommencer car ca me fait un gros paté illisible.... *soupir*
La religion ... Perso je suis un peu contre mais comme Len' prie un peu dans l'histoire, je vais faire génuflexion .... et les peurs pareil ... Criminelle : Le meurtre ca compte??? XD Et oui je voudrais qu'elle soit recherchée partout (ou presque ^^)
Et voila édité... | | | Messages : 1256
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Le Maitre de l'Intrigue | Ben disons qu'en fait, faut pas perdre de vue que Ryscior reste un monde très médiéval, et donc que les communications entre royaumes ne se font pas comme ça non plus. Alors certes nos -vos- persos vont beaucoup voyager, mais il faut bien voir que la plupart des habitants de Ryscior naissent dans un village, grandissent dans ce village, se marie dans ce village ou alors avec une gars/une fille du village voisin, et meurent de vieillesse dans le village où ils se sont installés après le mariage. Donc forcément, même si les royaumes aiment à communiquer entre eux, même pour quelque chose aussi grave qu'un meurtre, il est assez rare que des avis de recherche passent plus de trois frontières. Ceci dit, ce que je te propose pour justifier le côté "recherchée partout" serait d'introduire une logique comme quoi le premier à avoir mis sa tête à prix a engagé des mercenaires qui ont fait grossir sa réputation auprès des autres royaumes, au point qu'ils aient tous mis sa tête à prix pour le principe qu'autre chose. | | | Messages : 69
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Enfin je l'ai eu ! | - Dargor a écrit:
- Ceci dit, ce que je te propose pour justifier le côté "recherchée partout" serait d'introduire une logique comme quoi le premier à avoir mis sa tête à prix a engagé des mercenaires qui ont fait grossir sa réputation auprès des autres royaumes, au point qu'ils aient tous mis sa tête à prix pour le principe qu'autre chose.
Je peux parler de ca en RP? plutot que de RE editer mon pavé? | | | Messages : 1256
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Le Maitre de l'Intrigue | Pas de problème. Et sinon tes edits sont très bien. Je ne peux que valider cette fiche. Donc note bien au passage que demain matin ton pseudo aura changé en "Lenneth Vif Argent". | | | Messages : 69
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Enfin je l'ai eu ! | C'est noté ^^
... Paysan ... Tueuse c'est mieux XD | | | | | |
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