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Les Marches d'Acier
Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Les Marches d’Acier

Physique du pays

Les Marches d’Acier sont le royaume el plus au nord de Ryscior, et en tant que tel, soumis à un isolement et des conditions climatiques exceptionnel.
Au nord, les Marches d’Acier sont bordées par les Montagnes du Nord du Monde, et les humains savent vaguement qu’un royaume elfique pris dans les glaces se trouve au-delà. Au sud, un ensemble de plaines les séparent des autres royaumes, c’est-à-dire de la Grande Forêt, de Nova et d’Euplemio, tandis que l’est et l’ouest sont délimités par la mer. Entre ces limites, on trouve toutes sortes d’environnements: forêts, rivières et collines, même si les montagnes sont rares et que seuls quelques monticules terreux viennent briser la continuité de ces vastes steppes herbeuses. Une petite forêt proche de la Verte constitue l’unique bois de ces terres.
Le reste des terres est composée d’une vaste plaine de hautes herbes. Le climat des Marches est extrêmement variable. Il va des longs et sombres hivers aux étés doux et chauds qui voient les hautes herbes prendre feu. Quand la saison estivale est particulièrement torride, ce qui reste rare, cette menace s’avère très sérieuse, car ces incendies de steppe se propagent avec une vitesse insoupçonnable tant l’herbe est sèche. De nombreux voyageurs non avertis se sont fait prendre dans ces flammes qui laissent rarement des rescapés. Mais ces incendies meurtriers sont peu fréquents, les Marches étant pour l’essentiel une terre froide et morne où les rayons du soleil viennent peu réchauffer le corps.
Sous les terres se trouvent des mines qui donnent leur nom au Marches : on y extrait du métal en quantité pouvant rivaliser avec le métal extrait des profondeurs du royaume des nains, métal qui est source de la richesse des Marches, et d’ailleurs unique moyen de survie pour les habitants, car sans cela, de par sa position, son climat rude, et les attaques incessantes des orcs, le pays serait condamné à vivre en autarcie totale, ce qui, contrairement à ce que prétendront tous ses habitants, le conduirait à une ruine certaine.
Les hivers des Marches et leur froid meurtrier sont célèbres à travers le continent dans son entier. Quand la neige survient, la terre est saisie par cette poigne de fer. Les températures dégringolent bien en dessous du simple gel et celui qui se retrouve coincé dans la steppe en plein hiver est promis à une mort certaine. La neige recouvre le pays de son manteau blanc. Les habitants ont d’ailleurs un mot pour décrire cet horizon ininterrompu de blancheur et de vide. C’est ce qu’ils appellent « l’absence de route ». Quiconque tient à la vie se gardera bien de voyager durant ces semaines. Mais même lorsque les mois hivernaux sont passés, les confins septentrionaux de la steppe restent souvent couverts de neige et la température permet rarement le dégel.
Quand le printemps pointe enfin le bout de son nez, son arrivée s’accompagne d’un mélange de neige et de pluie. Avec la fin de l’hiver, la steppe reprend vie, les caravanes marchandes prenant la route vers de lointains marchés, chargées de marchandises. Voyager au printemps reste cependant dangereux, car le paysage glacé devient boueux et les carrioles et chariots s’embourbent facilement. On les abandonne alors immanquablement pour ne pas retarder le reste du convoi et l’exposer aux assauts de pillards vivant dans les villages isolés des Marches, qui souvent n’ont que cela pour survivre sans avoir besoin de l’aide des grandes villes de la région. Mais parfois, des choses pires que des pillards peuvent attaquer les caravanes. Car la steppe offre de grands terrains de chasse à de nombreux prédateurs, parfois monstrueux…
C’est à l’arrivée de l’automne que habitants des Marches se préparent à affronter les rigueurs de l’hiver. Les vieillards secouent la tête, résignés, en déclarant que l’hiver s’annonce rude. C’est presque par tradition que les vieux de la vieille (qui sont peu nombreux) se plaignent chaque hiver de faire face à des conditions toujours plus âpres, alors qu’ils vous racontent par ailleurs que les saisons étaient plus impitoyables lorsqu’ils étaient jeunes. À l’automne, on fait les réserves de bois, on abat le bétail et on empile les récoltes, pour s’assurer d’avoir à manger jusqu’au printemps.

L’histoire des Marches

Les Marches furent pendant une période très longue un royaume nordique pauvre et considéré comme absolument sans intérêt par ses voisins du sud. Il y a environ sept siècles à présent, cela changea du tout au tout. On découvrit en effet que le sous-sol des Marches contenait des mines en tous genres au moins aussi abondantes que celles que l’on pouvait trouver sous le royaume des nains. Dès lors, la région s’est mise au travail, souhaitant améliorer ses conditions de vie. Au fur et à mesure, cette volonté d’amélioration a fini par se traduire par une totale dépendance de l’activité d’exploitation minière. Mais cela ne dérange pas les habitants des Marches, qui sont fiers de vendre leurs outils partout dans le monde, et d’être les seuls véritables concurrents du royaume des nains.
L’histoire des Marches fut marquée par des attaques venant des orcs ayant lieu au printemps. La dernière faillit bien détruire les Marches, mais elles furent alors sauvées par le capitaine Théoden, un marin qui intervint en faveur du pays.
Il y a quelques tours de cela, une expédition elfe noire tenta de détruire les Marches d’Acier, sans doute pour couper le continent d’une partie de son approvisionnement en métal en prévision de l’invasion qui eut lieu récemment.
Il y a un tour, les Marches faillirent être attaquées par une armée d’elfes sylvain venant du sud, mais cela n’arriva pas. Grâce à l’intervention de Tesla Eilun, l’élue de Finil, les elfes des Marches, les elfes des Glaces, les royaumes humains de Nova et d’Euplemio, ainsi que, à titre exceptionnel, les orcs des Montagnes du Nord du Monde, se joignirent aux Marches pour s’opposer aux elfes sylvains. La ligue du nord fut fondée à cette occasion, et les elfes sylvains se replièrent prudemment, laissant les Marches isolées, car désormais, le sud de leur royaume n’était plus qu’une immense forêt.

Le peuple des Marches d’Acier

Ces conditions de vie ont fait du peuple des Marches un peuple endurci.
Face au froid, face aux orcs, face aux couards du sud qui convoitent les richesses de leurs terres, les habitants des Marches ont dû apprendre à se battre. C’est donc un peuple des plus pragmatiques, divisés en castes.
Il y a d’un côté les paysans, chargés de cultiver la terre. Ils vivent à la Verte, l’unique ville où se trouvent des champs dans les Marches. Les conditions climatiques étant particulièrement rudes, ce métier est bien plus éprouvant que dans les autres régions, et si les paysans se reposent l’hiver, lorsque viennent le printemps, l’été et l’automne, ils travaillent parfois dix fois plus que les paysans des autres royaumes. A cela doit s’ajouter le fait qu’ils ne doivent pas nourrir qu’un village, mais une nation entière. Un fruit unique au monde pousse dans les Marches, fruit que ses habitants considèrent comme un cadeau des esprits qui leur a été fait. Seule culture capable de résister au froid à part les vergers, il s’agit d’un fruit qui une fois épluché se révèle jaune et nourrit assez pour qu’une faible quantité suffise à nourrir un homme. De plus, il pousse sous la terre, et n’a donc pas de problèmes avec l’épaisse couche de neige qui recouvre le pays en hiver, contrairement au blé.
Il y a ensuite les Mineurs. Ces derniers vivent dans l’ensemble des villes des Marches, à proximité de la mine où ils travaillent. Leur rôle consiste à extraire, dès que les conditions climatiques permettent de retourner à la mine, et d’en extraire le plus de minerais possible, avant le retour d’Isielle. Car quand l’automne arrive, le minerai extrait doit immédiatement partir pour la Noire, et les portes des mines ferment. L’hiver s’installe alors, condamnant naturellement l’accès.
Une fois arrivés à la Noire, les minerais passent aux mains de la nouvelle caste, celle des forgerons. Contrairement aux autres, ils travaillent tout l’hiver, et même parfois pendant le printemps, quand le minage de l’année précédente a été suffisamment riche. Leur rôle est de produire des armes issues du métal des Marches, et dans leur art, seul les nains les surpassent.
Une fois forgées, les armes partent pour Port-Ouest, Port-Est, ou la Marchande, les trois plus petites villes. Les marchands vivant dans ces dernières sont chargés d’exporter celles qui n’auront pas été gardées par les hommes des Marches, et parfois d’accompagner les caravanes qu’ils lancent afin de s’enquérir de futurs marchés qu’il serait intéressant d’exploiter.
La cinquième caste est celle des guerriers. Les soldats des marches privilégient les armes lourdes et les armures lourdes, telles que le marteau à deux mains, l’épée à deux mains, la hache d’armes et la hallebarde. Ils n’ont pas d’archers, uniquement des arbalétriers, et si leurs chevaliers manient un bouclier, leur autre main ne tient pas une lance, mais un redoutable marteau de guerre finement ouvragé. Quant aux hommes comme aux chevaux, ils sont vêtus de lourdes armures complètes. Ils y ont facilement accès car ils ont la priorité sur les produits des Marches avant même que ces derniers ne puissent être vendus à l’étranger, et ce sans que cela ait un quelconque impact sur l’économie. Les soldats peuvent se trouver à la Gardienne, car c’est ici que l’on a le plus besoin d’eux, mais les autres villes entretiennent une petite garnison afin d’être aptes à se défendre contre des pillards du sud notamment.
Enfin, ultime caste, les dirigeants. Il s’agit de nobles qui entrent dans cette caste par le droit du sang. Cependant, ils ne restent pas entre eux, et il est fréquent qu’un noble épouse quelqu’un du commun, qui devient alors noble à son tour, sans pour autant que cela n’impacte sa famille. Il est possible d’anoblir quelqu’un s’il se montre suffisamment valeureux, mais il faut alors l’accord des six dirigeants des villes. Un dirigeant pour chacune des villes, telle est la règle, toujours fils ou fille du précédent. Seuls les nobles peuvent devenir chevaliers.
Mis un peu à part, les sorciers et sorcières de glaces sont considérés comme des personnalités d’une importance capitale aux yeux des habitants des Marches, qui ont un rapport au froid bien plus étroit que celui des autres royaumes. En conséquence lesdits mages jouissent d’un confort qui leur est accordé gratuitement par la population, en échange de quoi ils doivent rendre service pour aider à survivre aux contraintes de l’hiver, par exemple en s’assurant que l’eau des puits ne gèle pas.

La religion dans les Marches

Les habitants des Marches sont un peuple très terre à terre qui se fiche bien de savoir s’il y a des dieux ou quelque chose après la mort. La survie est pour eux un enjeu de tous les instants, ainsi que le travail qu’ils doivent effectuer. C’est pourquoi les habitants des Marches sont les seuls au monde à ne vénérer aucun dieu. En revanche, ils vénèrent des milliers de petits esprits qu’ils considèrent comme d’une importance capitale, car chacun d’eux a un impact. L’esprit de telle ou telle source, par exemple, peut faire qu’elle gèlera ou non, etc. Certains de ces esprits existent réellement, telles que les ondines, d’autres sont des elfes qui se sont amusés un peu à jouer avec la superstition des hommes, d’autres sont issus de leur imagination, d’autres enfin sont des fantômes, et au moins l’un d’entre eux est un démon, s’il faut croire la parole des rares prêtres des Marches.
Certains prêtres essayent en effet tant bien que mal de convaincre les habitants des Marches d’Acier d’embrasser des religions que partagerait le reste du continent, mais cela est peine perdue. Après tout, les habitants des Marches ne ressentent pas le besoin d’épouser ces dieux de sudistes. D’une part parce que les esprits les protègent, d’autre part parce que s’ils ont besoin d’être vénérés par les lopettes qui peuplent les royaumes du sud, à l’exception bien sûr des voisins d’Euplemio et de Nova, alors ce ne sont certainement pas des dieux dignes de ce nom.
Il n’y a que deux exceptions à cela. La première est une confrérie de prêtres de Prarag résidant à la Gardienne. Ils sont acceptés pour leur valeur au combat, mais aussi parce qu’ils ne cherchent pas à convertir qui que ce soit. Ils se font appeler les dvors. La seconde est bien entendu Ariel, car sans sa bénédiction, il va de soi que les marins des Marches ne pourraient jamais prendre la mer. Mais ils la considèrent plus comme l’esprit de l’océan que comme une déesse, même si leur culte ressemble à s’y méprendre à celui des sudistes.

Puissance militaire

L’armée des Marches d’Acier est composée de troupes d’infanterie et de cavaleries lourdes à l’extrême. Car parce que les Marches se fournissent directement dans leur production, ils n’hésitent pas un seul instant à prendre les pièces qu’ils apprécient le plus. Et s’il y a quelque chose que les gens des Marches apprécient par-dessus tout, ce sont les lourdes armures complètes qui les protègent efficacement des coups des orcs, leurs adversaires les plus fréquents, et qui rendent leur armée terrifiante sur le champ de bataille pour la plupart des royaumes humains, de par sa réputation d’armée la plus lourde du monde.
L’armée des Marches est ainsi divisée entre l’infanterie lourde et les chevaliers des Marches. L’infanterie lourde est divisée en régiments de soldats enfoncés dans d’énormes armures. Chaque régiment manie une arme de prédilection, à choisir parmi les hallebardes, les longues piques, les épées à deux mains, d’énormes haches à deux mains, ou bien plus simplement un pavois énorme et au choix une épée ou hache à une main, ou une vouge.
Leur cavalerie, peu nombreuse, est constituée des chevaliers des Marches. Il s’agit sans doute de la cavalerie lourde la mieux protégé du monde, mais l’impact de leur charge n’est rien comparé à celui d’autres royaumes, car ils ne manient pas la lance, lui préférant de lourds marteaux de guerre à une main. Bien qu’étant dits chevaliers, tous ne sont pas issus de la noblesse. En revanche, ils sont issus de familles riches, car l’entretien du cheval est fait à leur charge.
L’armée des Marches est appuyée par des régiments d’arbalétriers non moins protégés que les soldats, mais aussi par de lourdes balistes, qui n’ont pas encore été remplacées par les canons, et continuent encore aujourd’hui à semer la terreur dans les rangs des orcs. Les mages des glaces, s’ils le souhaitent, peuvent offrir leur soutien à l’armée.

Le régiment de renom des Marches d’Acier : Les Dvors

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« Et moi, je vous dis que n’importe lequel de mes gars est tout aussi capable de t’enfoncer sa flèche dans l’œil que de te fendre le crâne avec sa hache. Et c’est ce qui va t’arriver si tu continues à m’énerver, sudiste parvenu. »
=> Boris Egvena, actuel maître des Dvors.

Lorsqu’on évoque l’armée des Marches d’Acier, on pense très souvent à d’épaisses armures. Les soldats des Marches n’aiment en effet rien tant que de s’enfermer dans des armures les plus lourdes possibles, quitte à avoir une faiblesse évidente en termes de capacité de mouvements. Mais toujours est-il que de l’infanterie à la cavalerie en passant par les archers, tous dans les Marches ont cette volonté, que ce soit par tradition ou par besoin d’être protégé, d’être lourdement protégés.
Lorsqu’on évoque la culture des Marches d’Acier, on pense inévitablement au culte des esprits. Les païens des Marches ne vénèrent pas les dieux comme le fait le reste du monde, mais y préfèrent de petits esprits imaginaires ou non qui règlent tous les problèmes. Dans les Marches, chaque ruisseau, chaque colline, chaque arbre a son esprit qu’il faut respecter. Les seules divinités qui y ont court sont Ariel, considérée comme l’esprit de la Mer par le peuple des Marches, et Prarag, vénéré seulement pas une centaine de personnes.

Dans une nation qui à chaque tour se retrouve à devoir repousser les assauts d’importantes troupes d’orcs, il est étonnant que Prarag ne soit pas plus implanté. C’est que les prêtres de Prarag vivant dans les Marches n’ont pas pour objectif de répandre leur religion. Ce sont les Dvors. Ce groupe de prêtres a désormais près de quatre siècles d’existence. Il avait été créé par un prêtre de Prarag qui effectivement venait convertir la population à l’origine, et comme de nombreux prêtres avant lui et après lui, avait échoué à faire renoncé les hommes des Marches à leurs traditions païennes. Mais il était resté, par amour de ce peuple combatif. Et si les gens des Marches n’aiment pas les gens du Sud, ils savent respecter les guerriers quand ils en admirent des vrais. C’est ainsi que naquit le régiment des Dvors.

Les Dvors sont donc des prêtres de Prarag, qui combattent toujours aux côtés de l’armée des Marches. Par tradition, ils ont donc adopté ces armures lourdes qui ont fait la réputation de l’armée des Marches. Mais ils n’en sont pas devenus pour autant une cavalerie de choc. Fidèles à la tradition du fondateur de leur ordre, ils ont préféré garder l’arme que lui-même leur apprit à manier, à savoir l’arc. Des archers à cheval, tout en étant de la cavalerie lourde. Le mélange est redoutable, car ces archers à cheval, une fois qu’ils ont fini de harceler l’ennemi de leurs flèches, chose qu’ils font très bien, peuvent sortir de lourdes haches et venir combattre directement dans la mêlée. Et si l’on pourrait croire que leur lenteur les affecte, c’est un piège. Car ils sont aussi bons combattants qu’ils sont archers, et ce n’est pas peu dire.

Les Dvors sont désormais le régiment le plus respecté de l’armée des Marches. Tous les régiments de cette dernière portent un nom, car les hommes des Marches sont fiers et veulent représenter quelque chose. Et tous peuvent chanter les exploits accomplis par leur régiment, que ce soit avec eux ou avant qu’ils ne l’intègrent. Habituellement, une certaine rivalité set en place, chacun cherchant à grossir ses exploits ou à minimiser ceux des autres. Ainsi, s’il faut les croire, tous les régiments d’arbalétriers peuvent atteindre l’œil d’un orc dans la brume, ou bien chaque régiment d’épéiste s’est trouvé seul sur la plaine face à une charge d’orcs sur leurs sangliers, et aucun n’a jamais cédé. Des choses normales, en somme. Et souvent, les hommes de ces régiments rient eux-mêmes de leurs propres exagérations.
Mais tout le monde se tait, et personne ne rit, quand un Dvor prend la parole pour raconter une histoire. Ce sont les meilleurs guerriers des Marches, et aussi les plus respectés par tous.

Les orcs enfonçaient, lentement mais sûrement, les lignes des Marches. Ce printemps, ils avaient espoir d’arriver à piller l’une de leurs villes, et pas seulement quelques villages ! Les maudites peaux roses humaines reculaient, et leurs soldats fuyaient. Gorzagh, le chef orc, sur son sanglier, armé de son gourdin, broyait personnellement quelques crânes. Que cela était bon, d’être retenu comme l’un des chefs qui aurait pillé une cité entière !
Au loin, derrière, il entendit des chevaux. Il se retourna, et grogna. Encore ces maudits archers à cheval. Qu’ils aillent aux enfers ! Bientôt, ils n’auraient plus de munitions, et ils ne pourraient rien faire contre la défaite de ses ennemis ! Il observa sa horde. Bien qu’il ait gagné, elle était très diminuée. Mais il savait qu’il n’y aurait pas d’autres vagues d’humains, c’était fini. Toute l’armée humaine était morte ou en fuite, sauf ces insignifiants archers à cheval.
Il ne pouvait pas les attraper, il avait déjà essayé. Ses orcs étaient trop lents. Mais ces archers ne pouvaient rien faire, se dit-il.
C’était ce qu’il pensait, jusqu’à ce qu’effectivement, les dvors n’aient plus de munitions. Alors ils sortirent leurs haches. Et très rapidement, Gorzagh réalisa son erreur.


Les Marches et le reste du monde

Les Marches, bien que considérant les sudistes comme des lopettes, entretenaient jusqu’à récemment des rapports étroits avec eux. Aujourd’hui, il ne reste guère plus que les ports qui permettent d’entretenir de tels rapports, car la voie terrestre est complètement coupée par la Grande Forêt. Et les elfes qui habitent cette dernière ne tolèrent pas la présence des humains à l’intérieur.
Les Marches d’Acier sont donc un royaume de forgerons et de commerçants, mais plus importants encore, ils font partie de la ligue du nord. Qu’est-ce que cette ligue ? Il s’agit d’une alliance entre elfes des Marches, elfes des Glaces, les Marches elles-mêmes, Nova et Euplemio. Ces cinq royaumes ont scellé, il y a peu, un pacte d’amitié éternelle qui les lierait et les pousserait à s’opposer ensemble à toute attaque venant de ceux qui sont qualifiés dans tous les royaumes de « lopettes de sudistes ».
Il est à noter que les orcs des Montagnes du Nord du Monde ont pris le serment de rejoindre cette coalition si elle devait entrer en guerre, mais le reste du temps, ils ne cesseront sous aucun prétexte leurs attaques fréquentes contre les Marches.

Personnalité notables

Verstholen, Seigneur de La Gardienne

Les Marches d'Acier Mg4q

Le Seigneur Verstholen, Mikhaïl Verstholen de son vrai nom, est le dirigeant de la Gardienne. Ce titre est important, puisqu’il fait de lui la tête militaire du pays. La Gardienne, en effet, est plus une forteresse qu’une ville, puisque la majorité de ses habitants sont des soldats, qui ont pour habitude d’aller combattre les orcs lorsque vient la belle saison. Verstholen est donc à la mois maitre de la ville et général des armées des Marches.
Il s’agit d’une fine lame qui s’il n’est pas le meilleur escrimeur des Marches a à plusieurs reprises prouvé à quel point il pouvait être précieux, mais aussi et surtout d’un excellent stratège, selon les critères des habitants des Marches. Ces critères sont généreux, car il ne faut tout de même pas être un génie militaire pour affronter les orcs.
Mikhaïl Verstholen est réputé pour être quelqu’un de loyal à ses amis et de chaleureux. Bien qu’il n’apprécie pas qu’on l’appelle par son prénom (seule sa femme en a le droit), il est aisé de savoir lorsque son amitié est gagnée. D’un seul coup, le Seigneur qu’il est disparait totalement pour laisser place à un homme qui se moque bien des titres et d’autres pacotilles de ce genre, ce qui le rend très apprécié de son peuple.
Mikhaïl Verstholen a déjà à plusieurs occasions eu de graves ennuis, comme lorsqu’un mage métamorphe prit son apparence pour tenter de s’emparer de la Gardienne et la faire chuter entre les mains des orcs. La ville fut à l’époque sauvée par l’intervention du capitaine Théoden, qui garda donc une place chaude dans le cœur du Seigneur de la Gardienne, puisqu’il avait sauvé sa ville, sa femme et sa fille. Et sans doute son pays tout entier.

Uly Verstholen

Les Marches d'Acier Tu56

Uly Verstholen, épouse du précédent, le connaissait depuis qu’elle était enfant. Et c’est elle, la plus fine lame des Marches. Il a également depuis longtemps laissé le soin des choix diplomatiques entre les mains de sa femme. Il se trouve en effet qu’après une petite erreur qu’il a pu faire lors d’un traité avec Medron de Kelvin, les Marches perdirent une somme impressionnante d’argent, aussi décida-t-on que si la Gardienne devait traiter avec un autre royaume et s’engager au nom des Marches, ce serait la Dame Uly qui se chargerait du bon déroulement de ces négociations.
Dame Uly Verstholen, mère de Leonarda Verstholen, une petite peste égoïste et gâtée qui marche sur ses quinze tours, est une femme austère et sèche. D’aucuns disent qu’elle a hérité ces traits de caractère de l’invasion des elfes noirs, lorsque ces derniers parvinrent à la capturer, et la retinrent prisonnières pendant quelques temps. Des tortures qu’elle subit lors de cette période, elle ne parla jamais, et seul Verstholen pourrait jamais voir les marques physiques des coups qu’elle avait subis. Les autres purent simplement constater que cette femme gaie et rieuse était devenue ce qu’li conviendrait presque d’appeler un glaçon. On dit d’elle qu’elle a le caractère d’un mage des glaces sans en avoir les pouvoirs.
Léonarda, sa fille, semble destinée à hériter des talents d’ambassadrice de sa mère, mais tous à la Gardienne ne cachent pas leur impatience quant au moment où elle ira enfin en mission d’ambassade. Quand elle est en présence d’étrangers, elle sait respecter les règles de la politesse et de la courtoisie, mais dès que ces derniers s’éloignent, elle devient immature et égoïste, habituée qu’elle est à être l’objet de toute l’attention de son entourage depuis sa plus tendre enfance.

Boris Egvena, Maître de l’ordre des Dvors

Les Marches d'Acier Ru3o

Maître de l’ordre des Dvors, Boris Egvena est donc également logiquement un prêtre guerrier au service de Prarag.
Vivant en permanence dans l’entourage direct du Seigneur Verstholen, il est connu pour être l’un de ses meilleurs amis. Si tous redoutent son conseil lorsqu’il intervient pour des raisons de stratégie, sa valeur au combat, ainsi que celle de ses soldats, est réputée. Le seul véritable problème étant qu’il n’arrive pas à se rendre compte que ses soldats sont exceptionnels car les prêtres de Prarag sont naturellement plus endurants que le commun des humains, et qu’il attend donc trop souvent des soldats communs des Marches qu’ils fassent des marches forcées que dans la pratique, seul un prêtre de Prarag pourrait supporter.
Boris Egvena est un homme jovial et sérieux en même temps. C’est-à-dire qu’il faut arriver à le détendre pour rendre sa présence réellement agréable, ce qui n’est pas difficile. Il est réputé pour être l’homme des Marches qui tient le mieux l’alcool.

Katarine Egvena, Maitresse de la Noire

Les Marches d'Acier Ym3n

Katarine Egvena, sœur du dvor Boris, anciennement Katarina Tucil du fait de son mariage avec le Seigneur Guinelant de l’Ile de Tanequil, est depuis plus d’un tour à présent revenue dans les Marches, en reprenant au passage son nom de jeune fille, se moquant superbement de savoir ce que deviendrait son fils récemment marié ou son époux qu’elle laissait derrière elle, et depuis trois mois à présent a accédé au titre de Maitresse de la Noire, à la mort de son père, qui la laissait unique héritière dans la mesure où son frère était devenu dvor, et ne pouvait donc pas accéder au trône, puisqu’étant un prêtre.
Katarine Egvena est une femme à l’image de sa nation : froide et distante de tous les problèmes qui semblent ne pas concerner de façon directe les Marches d’Acier, et plus particulièrement la Noire qu’elle dirige. Son règne sur la cité se fait d’une main de fer, à tel point qu’on parle d’elle comme d’une maîtresse absolue. Elle exige de savoir tout ce qui se passe afin de mieux pouvoir administrer la ville, et ne supporte pas de déléguer quoi que ce soit, quitte à parfois ne pas dormir pendant plusieurs jours d’affilée pour régler tous les problèmes qui se posent à elle.
Cavalière émérite, son seul loisir est la chasse à la lance. Elle a à son palais toute une meute de chiens prêts à partir au moindre caprice de leur maîtresse. Elle entretient également plusieurs chevaux lourds et endurants, capables de la mener à la chasse quand elle le souhaite. Elle chasse rarement avec d’autres personnes, préférant se livrer seule à cette activité.

Gaunt Vogel, l’élu d’Elué

Les Marches d'Acier Z9sx

Gaunt Vogel n’est pas un homme originaire des Marches. Il venait à l’origine du royaume de Sejer, aujourd’hui disparu, absorbé par la Grande Forêt, mais s’est depuis longtemps installé dans la ville de la Gardienne. Pour les services qu’il a rendu aux Marches, il a été anobli il y a des tours, après avoir notamment tué Graham, un chef orc que rien ne semblait pouvoir arrêter, mais aussi après avoir sauvé la Dame Uly des elfes noirs.
Nul ne sait comment Gaunt Vogel devint-il l’élu d’Elué, la déesse de l’hiver. Ce que l’on sait de cette affaire, c’est qu’un beau jour, il alla au-delà des Montagnes du Nord du Monde, et que lorsqu’il en revint, il était l’élu d’Elué. Quoi qu’il se soit passé là-bas, il estime que ça ne regarde que lui, et certainement personne d’autre. Et de toute façon, les gens des Marches ne croient pas en l’existence d’Elué.
Gaunt Vogel est un ami du capitaine Bolch, du seigneur Verstholen, du capitaine Théoden, de la dame Uly, de Boris Egvena et de Katarina Egvena (il espère avoir un jour de cette dernière un peu plus que de l’amitié d’ailleurs). Mais pour les orcs, il est Dragon Noir, un tueur redoutable qui au cours d’une nuit d’hiver, surgit dans un de leurs camps, une torche à la main et une épée dans l’autre, ne laissant aucun survivant derrière lui.

Tesla Eilun, Elue de Finil

Les Marches d'Acier Hehm

Elue de Finil, même si ce culte n’est pas pratiqué dans les Marches, Tesla Eilun est également une sorcière des Glaces qui a son domicile à la Verte. Elle est réputée pour ses talents en tant que sorcière des glaces, qu’elle a largement eu le temps de développer sur ses trois siècles d’existence, mais aussi pour son don de prophétesse, qui lui est donné par son statut. Ces derniers temps, pour une raison inconnue, Finil semble répondre plus difficilement à ses prières, et explorer les voies de l’avenir lui est donc plus difficile, mais elle y arrive toujours, grâce à son narguilé importé spécialement de Ram, qui la plonge dans un état de transe assez important et qui pour une raison mystérieuse lui facilite l’accès aux voies de l’avenir.
Tesla Eilun n’est pas une sorcière des glaces pour rien. Froide et distante, elle est réputée pour être malaimable, méchante, et pour être parfois même insupportable quand elle prend de haut les gens qui l’entourent. Mais on sait également qu’elle est une bonne combattante, une alliée précieuse, et que ses conseils sont toujours bons à écouter, même s’il lui arrive d’agir étrangement en expliquant après coup que c’était la seule solution pour que le meilleur scénario possible puisse se mettre en place.

Aräma Parulouk, première des sorcières des glaces

Les Marches d'Acier 2gju

Aräma Parulouk est l’esprit le plus important des Marches. On dit qu’elle est la toute première sorcière des glaces qui émergea sur ces terres à l’époque où les premiers habitants y emménagèrent.
Aräma Parulouk, dans le folklore des Marches, est celle qui est supposée amener l’hiver avec elle. Les habitants la considèrent comme le seul véritable esprit de l’hiver, mais aussi comme la mère de leur peuple, et la mère des sorciers et sorcières des glaces, par définition.
On le comprend, Aräma Parulouk est donc l’esprit le plus important qui soit aux yeux des habitants des Marches, qui tous font régulièrement des offrandes pour s’assurer sa bénédiction. On dit qu’elle apparait lorsque viennent les premières neiges de l’hiver, et qu’on peut alors la voir danser dans les champs, n’hésitant pas à châtier ceux qui osent s’approcher trop près d’elle.
La vérité sur Aräma Parulouk est qu’il s’agit bel et bien du fantôme de la première sorcière des glaces appartenant au peuple des Marches, qui n’a jamais été exorcisé. Assez intelligent pour se rappeler vaguement de sa vie passée, et pour savoir qu’il ne faut pas chercher à entrer en contact avec les humains, le fantôme de cette vieille sorcière des glaces ne se montre qu’en hiver, lorsqu’il est normal qu’une sorcière des glaces marche seule dans la nuit.

Vaial Asmosus

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Dans le folklore des Marches, Vaial Asmosus est l’esprit représentant la vengeance. Parmi les centaines d’esprits guerriers, elle est sans doute le plus cruel. On dit qu’elle n’apparait que l’hiver, et que lorsqu’elle est proche, un froid qui pénètre jusqu’aux os se fait ressentir, que même le vin gèle dans les verres qui le contiennent, que le feu ne parvient plus à brûler tant la température baisse, et que des engelures peuvent apparaitre malgré les fourrures.
Vaial Asmosus est connue parmi les habitants des Marches pour traquer les ennemis des Marches, que ce soient des criminels internes ayant échappés à la justice ou des étrangers se trouvant sur son sol et voulant son mal. On dit que lorsque son regard se pose sur vous, il est illusoire d’espérer lui échapper. Sa masse d’armes noire vous broiera le crâne, où que vous vous cachiez.
La vérité sur Vaial Asmosus est qu’il s’agit d’un démon. Invoqué il y a longtemps par un dément qui souhaitait protéger les Marches en faisant appel à des forces supérieures, il est resté, et est particulièrement amusé par ce petit jeu. La faille qui a servi à l’invoquer étant toujours active, car il n’a jamais été banni, il apparait tous les ans au premier jour de l’hiver pour disparaitre au premier jour du printemps.

Gerlant Garsor

Les Marches d'Acier Njac

Pour les gens des Marches, Gerlant Garsor est l’esprit de la guerre. Les soldats des Marches, qui lui rendent fréquemment hommage, disent qu’il apparait lorsque l’armée des Marches est mise en difficulté, possédant parfois si besoin est un guerrier afin de le transformer en héros. Gerlant Garsor serait donc une sorte de sauveur pour eux.
L’origine de son mythe remonte à l’époque où Gerlant Garsor était le maître de la Gardienne, et où il mourut de ses blessures après avoir passé la journée entière à défendre seul, avec une poignée de frères d’armes, la porte de la ville devant des hordes de peaux-vertes. On dit que son esprit survécut et sème encore aujourd’hui la terreur parmi les peaux-vertes quand ils se montrent trop hardis.
La vérité est que Gerlant Garsor goûte dans les plaines de Canërgen à un repos bien mérité après une vie au service des Marches.
Sam 18 Avr 2015 - 10:45
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