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[Abandonné]L'Errance d'une Elfe
Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Lilith s’était éveillée dans cette étrange forêt. La jungle est connue des elfes noirs pour ses nombreux dangers, mais aussi pour être un terrain de chasse parfait pour ramener des gladiatrices humaines ou les fameux lézards géants de la jungle combattre dans les arènes. Mais il est également connu qu’il est extrêmement dangereux de s’y aventurer le seul, le mieux à faire restant encore d’y aller en groupe, mais Lilith n’avait pas de groupe à ses côtés.
C’était le petit jour, mais la nuit n’est pas synonyme de calme en ces lieux, aussi déjà les bruits naturels inhérents à la jungle raisonnaient. Pour avoir un peu étudié les cartes de la politique humaine à l’académie militaire, Lilith était au courant qu’à l’est est à l’ouest de la jungle se trouvaient des royaumes humains. En suivant la côté dans une direction ou dans l’autre, elle pourrait ainsi en rejoindre un. Les humains seraient certes peu accueillants à la vue d’une elfe noire, mais à tout le moins ces options étaient moins risquées que la troisième, qui consistait à tenter sa chance dans la jungle elle-même.
Mais quoi qu’il en soit, le soleil était levé à présent. Les rayons porteurs de vie du trône de Lothÿe illuminaient la surface de Ryscior. L’heure du repos était terminée. L’heure de faire un choix quant à sa destination était venue.
Si elle se dirigeait vers l’ouest, elle trouverait le royaume de Tiy. Ce dernier était un royaume pauvre, et donc plutôt mal famé, connu pour ton taux de criminalité élevé. Les humains le surnommaient « Le royaume des mendiants », bien que ce concept échappe un peu aux elfes noirs, pour qui chaque humain est un mendiant, quand bien même il se prétendrait roi. C’était tout ce qu’elle savait dessus. SI elle allait à l’est, elle trouverait l’Empire d’Ambre, qui était lui réputé pour sa soif de conquêtes, mais également pour la vaillance de ses armées. Les elfes noirs savaient de cet empire que son nombre impressionnant de villages côtiers en faisait une cible intéressante pour des raids esclavagistes. Si elle s’aventurait à l’intérieur de la jungle, il était probable qu’elle tombe sur la mer intérieure, ou d’autres royaumes humains, mais ce n’était très important pour le moment.
L’heure de faire un choix était venue.

Je regarde autour de moi. Heureusement que j'avais suivi les cours à l'académie militaire car je serais déjà morte. Donc, si je me souvient bien, à l'est l'Empire d'Ambre et sa puissance militaire. A l'Ouest, il y à les mendiants. Tiy il me semble. Je suis pas très riche moi non plus, et je les comprend. Enfin, si il est possible de comprendre ces êtres primi... Mais qu'est-ce que je dit ? Les humains sont-ils aussi primitifs que mon peuple le dit ? Mais pourquoi j'ai de telles pensées ? et une voix me dit :
 "Tu ne peux pas renier tes origines. Tu es une elfe noire, chérie, que tu le veuilles ou pas. Tu vas mourir ici. Tu ne verras pas le soleil de demain. Tu ne connaîtra pas cette vie qui te plaisais tant. Non jamais, car personne ne viendra chercher une elfe noire. Maudite sois-tu, sache que tu as était d'une débilité sans nom ! Tu vas mourir. Tu vas mourir.. Tu vas mourir... Tu va mourir ici ! Mourir ici...
Je secoue la tête, me concentre sur l'endroit où je suis. La jungle est pleine de monstres en tous genres. Les lézards, j'ai eu la maladresse d'allez les voir et je ne voulais pas les recroiser. Les amazones aussi sont par là. Je vais commencer par les humains, plutôt que par les elfes, ou prendre le risque de mourir. Je regarde vers l'Est. Même si c'est des conquérants, ils avaient l'honneur. C'était donc, il me semble, moins dangereux d'allez vers là. Je pris mes quelques affaires et me dirige vers l'Empire d'Ambre.
Allez-je croisée des bêtes ? Je l'ignorais.

Lilith marcha vers l’est pendant des journées entières. Elle prenait le soin, autant  par instinct que par prudence, de ne pas s’aventurer trop à l’intérieur de la forêt, gardant la mer en vue en permanence. Elle entendit fréquemment des cris en provenance de la jungle, cris d’animaux en tous genres, mais parfois également des rugissements de créatures bien plus inquiétantes. Plusieurs fois, elle dut traverser des rivières qui se jetaient directement dans la mer, et d’étranges pans de forêts où les arbres poussaient directement dans l’eau de la mer elle-même, contraignant l’elfe à passer par les branches. C’était une vie dure, car les bêtes de la jungle ne connaissaient aucun répit, et n’en laissaient pas plus à l’elfe. Des moustiques par centaines l’agressaient en permanence, et des insectes bien plus inquiétants nécessitaient parfois des détours pour être évités. Elle pouvait se féliciter de ne pas être passée à l’intérieur, ç’aurait été se condamner à une mort certaine. Puis soudain, la jungle fit place à des falaises qui surplombaient la mer, et tandis qu’elle montait au sommet de la falaise, elle put voir des champs  à la lisière de la jungle, mais également une ville qui s’étendait au loin.
La journée étant bien commencée, les champs étaient remplis d’humains au travail. Etant sur la falaise, elle était dans une zone encore en friche, et donc seule. Personne ne semblait l’avoir remarquée pour l’instant. Elle avait le choix : continuer son périple plus en avant dans les terres de l’Empire sans aborder directement les humains, ou bien alors aller leur parler. Dans tous les cas, elle devrait rester sur ses gardes, car elle vit des patrouilles de soldats circuler dans les champs. Certains d’entre eux étaient montés sur d’étranges lézards bipèdes.

Je dois rester près de la mer. C'est plus prudent. Je ne dois pas m’enfoncer dans cette forêt maudite.
Cela fais plusieurs jours que je marche. A chaque hurlement d'animaux je sursaute,regardant partout autour de moi. J'ai toujours mon arc près à tiré, au cas où qu'une bête attaque.  La peur essaya de me gagner mais je l'empêcha. La faim me tiraillez mais je l'ignora. Je chasse un peu, principalement des oiseaux.
Mais au fur et à mesure que j'avançais, que la sueur coller mes cheveux contre mon visage, que les moustiques suçaient mon sang, je désespérais. Je voulais arriver avec un peu de force quand même.  Mais la forêt avait l'ai d'être d'un avis. Elle me menait la vie dure. Si on peu appelé ça une vie.
C'est alors que je sortit de la jungle. Je cligne des yeux. Le changement de paysage était saisissant. Les arbres furent remplacer par les falaises. Je fut impressionner par la beauté et la différence entre ses deux endroit si proche et pourtant loin d'être près dans le le climat et la verdure. Juste pour la verdure je préféré la jungle. Mais les falaise avaient l'air moins dangereuses et annoncé l'arrivée au royaume d'Ambre. Tout en montant j'admire le paysage : les champs, la mer.... Et dans les champs il y avait des gens. Des Humains. Je rangea mon arc, mes flèches sous ma cape. ça ne servais à rien d’effrayer les villageois. Je n'avais pas de pancarte avec écrit "Je viens en paix pas pour tuer!" et une elfe noire se baladant chez eux pouvait les affoler. Que faire ? Il y avait ces lézards géants montés par les gardes. Devrais-je me présenter à eux où aux villageois ? J'opta pour les gardes. Je ne pourrais rien faire contre eux et je pense que même si ils étaient sur leurs gardes, ils s'aurons que si je les attaque ils me battraient à coup sur. Et malgré ma réticence pour les lézards, je m'approcha d'eux avec un air le plus neutre possible. Mais la couleur de ma peau n'aidez pas. Je savais qu'ils me regarder lorsque je pris leur direction mais je ne baisa pas les yeux et marcha tranquillement. sa fessais provocation mais j'étais pas une elfe noire pour rien quand même.. Un sourire narquois étira mes lèvres. Et je ne pu m’empêcher de faire une révérence provocatrice aux gardes quand je suis arriver devant eux.

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L’elfe noire s’inclina devant les soldats, qui avaient nerveusement saisi leurs armes. Les elfes noirs étaient connus dans l’Empire d’Ambre, après tout, les raids esclavagistes sur les côtes étaient fréquents. Et voilà qu’une représentante du peuple venait à eux. Seule et apparemment épuisée par un long voyage certes, mais armée néanmoins. Et là où il y avait une elfe noire, il y en aurait d’autres, les soldats étaient placés pour savoir cela. Il fallait agir au plus vite.
Le chevaucheur de lézard le plus proche se précipita au milieu des champs, hurlant aux paysans de rentrer en ville au plus vite. Quant aux autres soldats, ils encerclèrent l’elfe noire, à bonne distance cependant. Ils auraient dû l’abattre sur place normalement. Ils auraient dû, mais elle était seule, épuisée, et s’était inclinée devant eux. Peut-être était-elle une renégate qui avait dû fuir ? Dans ce cas, à défaut d’être une alliée, elle n’était pas autant une menace qu’ils auraient pu le croire.
Lilith put les entendre discuter. Ils semblaient croire qu’elle ne comprenait pas un mot de ce qu’ils se disaient, mais la langue des humains est connue de tous les elfes noirs.
« Tuons-là, dit l’un d’eux. Si c’est une éclaireuse, elle n’aura pas le temps de faire un rapport, si c’est une renégate, nous aurons évité de prendre un risque.
-Et si c’est une rénégate, alors nous contrevenons aux propres lois de notre cité. N’avons-nous pas affirmé haut et fort à la reine magicienne, lorsqu’elle était venue, que nous étions une cité qui accueillait les criminels ? Si nous faisons une exception parce qu’elle est elfe, alors nous rompons notre serment, et les juges de l’Empire pourront venir exercer leur œuvre ici. Déjà qu’on laisse les chasseurs de primes tranquille, si en plus on s’aliène les criminels en cessant d’être terre d’asile, on est dans la merde, c’est moi qui vous le dit. Mieux vaut la laisser vivre. Au pire, qu’elle circule librement par chez nous, on risque pas grand-chose à faire ça. Suffira d’augmenter la surveillance, c’est tout. Et si on est envahis par les elfes noirs, la reine magicienne aidera notre cité à s’en remettre, et ne pourra pas envoyer ses juges. On est gagnants à la laisser libre.
-Mais si les elfes noirs nous attaquent, t’es marrant toi, mais c’est nos familles qui seront massacrées ! »
Le débat continuait, les deux avis semblaient trouver écho chez chacun des soldats.

Je rigole intérieurement. Ils étaient réellement inférieurs c'est gens là! M'enfin.... J'écoute leur blabla avec amusement. quand ils se turent le pris mon arc et le jeta à leurs pieds. plus par amusement que pour autre chose. Puis pour rire d'avantage, je me mit à genoux


-Et bien et bien et bien... De belles paroles que voilà. Mais pas d'action ! Aller tuez moi... Ou pas, a vous de voir. Ahaha, mais pendant se temps si je une éclaireuse, c'est qu'une armée n'est pas loin. Mais si je suis une renégate... Alala... Tic tac tic tac, l'horloge tourne (les minutes sont des rides *sort* xD)  et vous n'avez toujours pas pris de décision sur mon sort. Aha, quelle lenteur... J'ai le temps de faire une sieste. Vous êtes vraiment une race inférieure. Mais je dois vous reconnaître une qualité : vous êtes des comiques. Je suis sûre que vos montures savent ce qu'elle aimeraient me faire.  Vous avez l'air tellement faible. C'est pour ça que vous vous servaient des ses créatures. Pour vous croire plus fort.


Je me suis relever, et les ai regarder à tour de rôle. Avec un air de défi. J'étais fatiguer certes, mais j'avais envie de jouer. De jouer ce que je ne voulais pas. Mais que j'étais malheureusement. 

A peine Lilith avait-elle commencé à parler que les gardes s’étaient tus pour l’écouter, se demandant sans doute ce que cette elfe noire avait à dire. Plus son discours avançait, et plus elle pouvait voir leurs mains se crisper sur les poignées de leurs armes, et à peine fut-il fini que celui qui, le premier, avait suggéré de la tuer saisit sa lance.
« Nous sommes peut-être faibles, siffla-t-il, mais nous ne sommes pas idiots au point de venir seuls au milieu d’une nation ennemie ! Crève, sale elfe ! »
Il s’apprêta à lancer son arme sur Lilith, déterminé à la faire taire de façon définitive, mais son bras fut retenu par son camarade.
« Du calme, l’ami. Madame voudrait nous mettre à l’épreuve, il serait impoli de lui refuser cette faveur. Nos montures sauraient que faire de vous madame ? Eh bien nous le saurons également. Les amis, je crois qu’il va falloir faire un exemple aux elfes noirs avec celle-ci. Vous savez déjà à quoi je pense. »
A peine avait-il terminé que déjà, tous les arcs étaient bandés, en direction de Lilith, qui n’avait désormais aucune autre issue sinon que de se rendre ou de mourir. L’instinct de survie prenant le pas, elle eut la sagesse de ne pas les défier plus, sous peine d’être mise à mort sans autre sommation.

Elle fut emmenée dans la cité qu’elle avait vue au loin. Ses portes étaient fermées, et des gardes étaient sur les murs, armés. On ouvrit rapidement les portes à la vue de la troupe, puis elles se refermèrent en grinçant. Son escorte de garde la poussa en avant, déterminée à l’amener à la prison. Elle traversa ainsi la cité humaine par la grand rue. Il s’agissait d’une rue de terre, boueuse et bordée de petites maisons dressées rapidement, avec des toits de paille. Lilith n’avait jamais vu une cité aussi miséreuse. N’importe quel elfe noir, même mendiant, avait un toit de tuiles au-dessus de sa demeure, et les rues du moindre village étaient impeccablement pavées. Qu’une cité humaine soit aussi miséreuse devait tout dire sur leur race. A moins que la cité ne soit pauvre. Elle passa devant plusieurs bâtiments qui devaient être des tavernes, à en juger par la musique et les rires qui en sortaient. D’autres étaient des forges, d’autres des casernes, et enfin il y avait une immense majorité de maisons, et quelques boutiques. Elle devait avoir un air étonné, car un garde lui dit alors qu’il s’agissait de la Cité de Rubis Flamboyante, joyau du sud de l’Empire d’Ambre. Mais il n’avait pas fini de parler qu’ils étaient déjà devant un bâtiment qui devait être la chambre du conseil de la ville, car le seul bâtiment entièrement en pierre et en tuiles, qui avait même le luxe d’avoir plus de deux étages.
Elle fut cependant emmenée dans les caves, qui devaient servir de prison à la ville, puisqu’elle y fut enfermée dans une pièce sordide.

Sa cellule était petite. Elle contenait en tout pour tout une couchette de pierre, et devait à peine faire deux mètres de large pour deux mètres de long. Elle s’assit sur la couchette, jouant avec une pierre descellée du mur, quand elle entendit des pas dans le couloir. Un geôlier gras et crasseux ouvrit la porte de sa cellule, lui tendant une assiette contenant une toute petite part de nourriture, c’est-à-dire la moitié d’un fruit déjà avancé.

Quand le jeune humain se crispa sur sa lace, je perdit mon sourire. J'étais allez loin. "Sale elfe". Il a raison. C'est ce que je suis. Je ne mérite que la mort. Je baisse la tête. Mon esprit malsain prenait le dessus sur ce que je voulais être. Alors qu'il allez m'achever de sa lace, le second l'empêcha. J'étais pourtant sûre qu'ils allaient me tuer. Il voulait se servir de moi ? Si seulement il savait comment j'étais vus par mon peuple. Ils allaient certainement pas venir me délivrer. Quand les arcs se brandirent sur moi, je ne pu m'empêcher de sursauter. Je leva les mains, par pur instinct assez inutile. Je devais arrêter ça de suite. J'irais là où ils m’amènerais sans protester. Ils me firent avancer vers leurs cité. Au passage, je récupéra mon arc. Même si je n'aimais pas ma race, je respecter le travail de nos artisans. Personne ne le touchera.
Quand on arriva, je pu voir les murailles. L'esprit stratégique que j'avais attraper a l’académie ne pus s’empêcher de chercher les points fort et les point faibles. Ils y avait des gardes partout et les murs étaient solide. Je ne pus observer d'avantage car on me fit rentrer.
J'ouvris de grand yeux en voyant et ne pu m'empêcher de regarder les gardes. Comment faites-vous pour vivre ainsi ? Mais je ne le dit pas à haute voix. Mon air devait être étrange car un garde me répondit. Le "joyau" de l'Empire d'Ambre ? J'ouvris la bouche mais rien ne sortit. Je la referme et sursauta à nouveau quand je vis le seul bâtiments digne de porter se nom. Nous rentrons et ils me poussèrent dans une cave. C'était leur prison ça ? Avant que je puise dire ce que j'en penser, on me poussa dans une cellule. Petite. Très petite. Quatre mètre carré, une couchette en pierre... Je m'assis sur cette dernière et pris une pierre vagabonde qui avait voulut fuir du mur. Je la lança et joua avec. Puis, un bruit se fit entendre. Un homme arrive et ouvrit ma cage. Pour me donner une gamelle. Je la pris. Dedans, une demi-pomme. C'était sérieux ? Un fruit pourris ? Bon... Je la posa à coté de moi et fit signe à l'homme.



-Dites, je sais que sa va paraître étrange, mais j'aimerai que vous appeler un des gardes qui m'a amener ici. Je voudrais les remercier pour leur protections. Et j'aimerai donner mes excuses. Pas pour me racheté. Juste... Non oublier. Dites leur juste que je voudrais les voir. Merci.


Je me coucha, les mains sous la tête, ferma les yeux et m'endormis.

Le geôlier prit un air étonné, puis se dépêcha de fermer la porte, en éclatant de rire.
« Tu les verras vite, les gars qu’t’as vu, tu r’gret’ras d’les voir même ! »
Il s’en alla, laissant l’elfe dormir, rêvant sans doute à ce qu’il disait. Puis le temps commença à s’écouler. Au début, Lilith aurait pu croire qu’elle trouvait le temps long à cause de sa captivité, mais plus le temps passait, plus cela devenait une certitude. Soit on la laissait mourir, soit on l’avait tout simplement oublié.
La faim fut la première chose à venir. Très rapidement, elle eut l’impression que des vers lui rongeaient l’estomac, tandis que peu à peu, sa bouche séchait sous l’effet de la soif. Elle appela plusieurs fois, mais personne ne semblait venir. Il paraissait évident qu’on voulait la laisser mourir ici, quand la porte s’ouvrit à nouveau, sur deux gardes, qui faisaient partie de ceux qui l’avaient capturée dans les champs.
« Alors, tes petits jours en prison t’ont plu l’elfe ? demanda l’un d’eux.
-J’espère que t’as aimé, ajouta l’autre, parce la suite va être encore mieux, crois-moi. »
Sans ménagement, elle fut trainée dehors, sans pouvoir opposer la moindre résistance, car trop affaiblie par la faim. Elle fut trainée sur la place devant les chambres du conseil, où elle put voir à nouveau le « joyau du sud de l’Empire d’Ambre », toujours aussi miséreux. Une estrade était dressée sur la place, sur laquelle se trouvait un étrange poteau de bois, qui formait un T. Au sommet du T, trois trous, un large et deux moins larges. Lilith ignorait quel était cet ustensile, mais il ne présageait rien de bon pour elle.
Lorsqu’un troisième garde, posté à côté de l’engin, les vit arriver, il déverrouilla un cadenas qui lui permit d’ouvrir la planche horizontale en deux dans le sens de la longueur. Les poignets de Lilith furent passés dans les deux trous de petite taille, et sa tête dans le plus gros, puis la planche fut rabaissée, l’enfermant dans cette position.
« Tu te demandes sans doute combien de temps tu vas rester comme ça, dit un garde. C’est simple. Aussi longtemps qu’il le faudra pour que tu aies tant maigri que tes bras et ta tête pourront ressortir sans qu’on ait besoin de rouvrir. Si t’es encore en vie, tu seras libre, sinon de toute façon tout cela sera terminé. Alors l’elfe, est-ce qu’on est toujours aussi ridicules ? »
Le garde s’éloigna en ricanant, et ses deux camarades avec lui. Lilith remarqua alors que les passants lui jetaient des regards franchement hostiles, puis retournaient vite à leurs occupations diverses. Au moins cela lui permettait d’observer un peu plus les humains. Globalement, ils étaient assez crades et pauvrement vêtus. Vraiment, la cité devait être pauvre, elle ne voyait aucune autre explication, ou bien alors cela voulait dire que la race humaine était vraiment pitoyable. Aucun d’eux ne semblait avoir de notion d’hygiène, ni capable de s’offrir de réels vêtements, à part la femme qu’elle remarqua au bout de quelques heures, qui semblait être riche, elle. Elle était vêtue d’un manteau de soie rouge, avec des doublures de fourrure par endroits. Elle était également très propres, ses cheveux étaient impeccablement coiffés, et elle portait un peu de maquillage sur le visage, chose unique dans cette ville, pour ce que Lilith avait pu en observer. Elle avait un katana passé à la ceinture. Elle mangeait une pomme qui avait l’air bien juteuse, tout en la regardant elle. Elle chercha un objet dans sa sacoche, une autre pomme. Elle la lança à Lilith sans mot dire. Elle avait bien visé, car l’elfe n’eut aucun mal à l’attraper pour croquer dedans. 

- Je suis ta Peur,
Je suis l'Horreur.
Je suis la Mort,
Je suis ton Sort.


Je me suis réveillé en dans un cris de terreur. Cette voix résonnait dans ma tête comme celle d'un Dieu. Je repris mes esprits avec difficulté. J'étais en prison, chez les humains, j'étais donc a l'abris. Enfin... Pour l'instant. Je regarde autour de moi. Une nouvelle peur grandissait. L'isolement devenait insupportable. Même si je ne traînais jamais avec personne avant, cette quarante forcer ne me fessais pas du bien. Je jura en elfique avant de jeter le caillou contre le mur. Il rebondi avant de sortir de la cellule. Je me suis approcher des barreaux et dit parla à la pierre.
-Toi au moins tu es a l’extérieur. Et moi je reste enfermé la sans nourriture et sans eau. Mais toi tu t'en fou, tu ne manges pas et ne bois pas. Alalah tu as bien de la chance.
C'est alors que je me rappelle que je n'avais rien manger. Pas même la demie-pomme. Mon ventre cria famine. Je regarde la pomme. Elle avait soudain l'air très appétissante. Je la mangea sans chercher de goût. Mais celle là ne m'avait pas nourris. Juste démontré que j'avais plus faim que je le croyais. Je sortit une flèche de mon carquois et la porta à ma bouche. Je ronge le bois. C'est pas nourrissant mais au moins, ça m'occupe.  


Mais au bout d'un certain temps, je commençais réellement à me demandais si on se rappeler seulement que j'étais là. J'appelais, je criais, je cognais, mais rien à faire. Pas de réponses. Rien. Nada. Je commencer vraiment à me poser des questions.
Les minutes devenaient des heures, les heures des jours, les jours s'était l'imite l'éternité. Et comme je n'avais plus ce fichu caillou, je pris la pointe d'une flèche et dessina. Les traits formèrent peu à peu ce que j'avais vus dans la cité humaine. Les maisons, les gens... Plus le temps avancer, plus j'étais affaiblie par la faim. Je fini par rester allongée. Je ne bouger plus. Je passais mon temps à dormir pour garder le peu d'énergie restante.
C'est alors, que les portes s ouvrirent. J’entendis des paroles mais sans capter les mots. Ça bourdonnais dans mes oreilles. On me releva et me traîna. Je ne pus pas résister aux hommes tellement la faim m'avait rendue faible comme un oiseau à moitié mort. Le soleil m'éblouie et mes paupières se fermèrent seules. On me tira jusqu'à une estrade. Arrivée, je pus voir un étrange objet de bois, avec des trous. Deux petits et un plus gros au milieu. Avant que je demande ce qu'était cette "chose", un des gardes me répondit avec sarcasme, ce qui aller se passer. Juste ça... "Tu nous trouve toujours ridicules ?" qu'il me dit. Mais il est sérieux lui ? Je répond, avec une voix, enfin plus un murmure qu'autre chose, que je mérité ce qu'il m'arriver et que je n'avais plus envie de jouer. Que le soleil était le plus beau cadeau que l'on ne m'avais jamais fait. Je leur fit un sourire quand ils me passèrent les bras et la tête dans les trous et qu'ils refermèrent l'engin. Mes jambes ne purent me tenir plus longtemps. Je m'écroula, retenue par ce qui allez être mon ami, pour ne pas finir dans la poussière.
Je profita de ma sortie pour observer autour de moi. Observer la misère humaine. Pauvre race. Vraiment. Qui peut seulement penser de vivre ainsi. Aucun elfe noir ne voudrais seulement rester deux jours ici. Et moi sa fessais quoi ?  3 jours ? une semaine ? Je ne savais pas. Que Je me demande ce que mon meurtre à pu causer. J'aurais peut être ne tuer que mon père ? M'enfin bref... Et que devais penser la grande reine ? Rien sûrement.
Mes réfections n'en finissant plus, je commença à regarder vraiment ce qui se passer. A parement, j'étais très très mal vus. Mais je m'en foutais royalement. C'étais juste normal vus la sale race dont je suis issu. Les gens était étaient tous vêtus de la même façon. C'est à dire sale. Avec plus d'haillons que de véritable habits. Une larmes voulut tomber mais ma "constitution" d'elfe noir m'en n'empêcha. C'est alors que je vis une femme tellement belle que j'en eu le souffle coupé. Bien habillée avec une belle couleur rouge, un léger maquillage qui ne gâcha rien de son visage. Je fut hypnotisé pas sa beauté. Elle sortie soudain deux pommes de son sac. Elle me regarda et fit ce que je m’attendais le moins qu'elle fasse. Soit, me lancer la pomme à exactement la bonne distance pour que j'y croque dedans. Je la mangea avec plaisir. Que sa fessais bien de manger un peu. Je regarda la femme de nouveau et lui fit un sourire de remerciement.
Mais qui était t-elle ? Pourquoi était-elle si aimable avec moi ? Aurais-je l’occasion de la remercier en personne ?

La femme se détourna de Lilith tandis qu’elle mangeait la pomme qui lui avait été envoyée, se dirigeant vers la maison communale qui se trouvait derrière elle. Elle y resta pendant quelques heures, tandis que Lilith était toujours suspendue, quand elle sentit soudain que l’on relevait la barre. Aussitôt, elle entendit la voix du même soldat, toujours :
« Un geste et t’es morte, y’a deux archers derrière toi. T’as de la chance que m’dame Hime ait négocié pour toi, mais imagine pas qu’on t’recueillera à bras ouverts par chez nous. »
Avant que l’elfe n’ait pu demander la moindre explication, elle fut amenée à la porte de la ville, où l’attendait un carrosse. Elle monta dedans, et y trouva la dame qui lui avait jetée la pomme.
« Tes affaires sont dans les malles au-dessus du coche, dit-elle sans préambule. Je suis Akemi Hime, représentante de son altesse impériale la reine magicienne, et ministre déléguée à la justice. Ne crois surtout pas que je suis intervenue par faiblesse, elfe noire, je ne fais que mon travail. Il n’y a en toi aucun motif de condamnation, mais si m’en donnes je n’hésiterais pas. Ma lame a déjà gouté plus d’une fois au sang de tes semblables. Tu te demandes sans doute où allons-nous, n’est-ce pas ? Pour te répondre, nous nous rendons dans la Cité de Jade Etincelante, capitale de l’Empire d’Ambre. Là-bas, c’est la reine magicienne qui te donnera un procès équitable, à ma demande. C’est le seul moyen pour que les humains respectent ta mise en liberté si elle doit avoir lieu. Et n’imagine pas y appeler tes semblables, la ville est bien à l’intérieure des terres. Nous aurons tout le temps de converser durant le voyage si tu le souhaites, après tout nous en avons pour un peu moins de deux mois. »

Je regarde la femme disparaître dans la maison. Puis j'observe de nouveau la place mais toujours la même chose. Des humains très mal habillés qui sentaient mauvais. De plus, je commencer à avoir des crampes dans cette position. Je baisse les paupières pour avoir un minium de champs de vision. J'en avais vraiment ral le bol de cette fichue ville et de ses habitants hostiles. Bon ok, je l'avais chercher, mais là, je n'en pouvais plus. C'était trop. Marre. J'aurais voulue que la Mort vienne me chercher mais ce ne fut pas elle. à la place se fit entendre le cadenas et la barre qui se levait. Hein ? Quoi ? On me libère ? Je n'ose pas bouger, et reste dans la même position. Et puis le garde me dit de ne faire aucuns gestes. Cette femme était donc Hime ? Chez eux ? Non mais je n'avais aucunes envies de revenir mettre les pieds ici de toutes façons.  On m'emmena hors de la ville devant un carrosse. Je haussa les sourcils et rentra. Dedans m'attendait cette femme. Elle se présenta. Akemi, Hime, ministre de la justice. La reine ? Oh non je ne voulais pas avoir encore à faire à des personnes royales !
Mes semblables ? Mes semblables ? Je tourna la tête et cacha mon visage avec mes cheveux. Une larme glissa sur ma joue. La fessant partir d'un revers de la main, je repose mon regard émeraude sur la représentante de la reine.
Je dit alors tristesse: Si je suis venue ici, c'est pas pour faire rappliquer mes "semblables". Je déteste ce que je suis. Je voulais seulement.. Je.. écoutez, rien ne vous oblige à me croire mais... Chaque jours de ma vie là bas, ont étaient l'enfers. Chaque jours de ma vie je prier Lothÿe. Je priais pour que sa lumière éclaire mon chemin, pour que le soleil brille enfin sur ma peau, que le chant des oiseaux emplissent enfin mes oreilles! Et regardez moi. J'ai passé quelques heures attacher certes, mais avec le soleil qui me chauffait, les bruits qui emplissaient mes oreilles! J'étais bien. Pour la première de ma vie, je me suis sentie quelqu'un. Une femme vivante alors que j'étais à moitié morte. Je ne me suis jamais sentie aussi vivante que pendant ce moment où je suis restée attacher. Pour la première fois je me sens libre. Libre d'être quelqu'un d'autre. Libre de changer ma personne. Libre de... Libre de vivre la vie dont j'ai toujours rêvée...
au fur et à mesure que je parlais, des larmes ne purent s'empêcher de couler. Elles étaient sincère et pleurer me fit du bien. Je me suis laissée allez dans un sanglot plein d’émotions, comme jamais je n'en ai eu.

Akemi, puisque tel était son nom, fit une moue approbatrice.
« Un discours des plus émouvants, répondit-elle. Mais tu ne peux nier ta race d’origine, j’espère que tu comprendras donc que je ne fasse pas confiance à ta bonne parole. Mettons donc les choses au clair : je ne t’aime pas, car tu es une elfe noire, et que ton peuple s’est d’ores et déjà rendu coupable de crimes innombrables et plus atroces les uns que les autres. L’envie de t’exécuter sur place me démange réellement, et une seule chose me retient de le faire : tu n’as pour le moment rien fait dee mal. Mais ta réputation te précède : celle d’une elfe noire. Tu comprendras donc aisément que partout où tu iras, ta simple apparence sera l’annonce du fait que personne ne puisse te faire confiance. »
Elle se tut là-dessus. Et le carrosse continuait à rouler, vers le nord.
« Le voyage sera monotone, dit soudain Akemi. Jusqu’à la Ville de Jade Etincelante, ce sera une ennuyeuse routine pendant quelques semaines. Alors tant qu’à faire, autant discuter, sinon nous aurons vite fait de nous ennuyer. Nous allons passer par la Cité du Froid Saphir, où nous nous reposerons pendant quelques jours… »
Pendant des heures, Akemi parla de la cité qu’elle présenta comme sa cité natale à Lilith. Cette dernière apprit ainsi que la cité était construite sur un lac, les bâtiments en bois juchés sur des pilotis qui s’enfonçait dans la vase loin sous l’eau. Certains bâtiments étaient en pierres, mais ils étaient incroyablement précieux, car alors cela voulait dire que leurs fondations mêmes devaient être construites sous l’eau, et fréquemment entretenues. La cité était protégée par un dragon du nom de Kalgalanos le Noir, personne ne savait pourquoi.
Lorsque le soir vint, le carosse s’arrêta dans une auberge. Cette dernière était loin d’être une auberge classique. En vérité, il s’agissait d’une petite caserne militaire. Un bâtiment central servait d’auberge, et également de logement à la dizaine d’habitants permanents. Dans la cour, un puits et un potager de taille assez respectable pour nourrir les habitants. Il y avait deux cochons avec leur propre auge dans un coin. Sur la dizaine d’habitants, il y avait quelques soldats, la serveuse, et l’aubergiste lui-même. Akemi expliqua que le long des routes de l’Empire, toutes les auberges étaient ainsi, et disposées de façon à ce que personne n’ait à se retrouver sur la route la nuit, car les orques infestaient le territoire de l’Empire, aussi fallait-il toujours se protéger. Il en allait de même pour les villages qui se comptaient par centaines sur cet immense territoire.
Le lendemain, le carrosse repartit à l’aube, car il fallait bien que l’on atteigne la prochaine étape, un village, avant la nuit.
« Je t’ai parlé de ma ville natale hier, dit Akemi. A ton tour de me parler de la tienne. »

Je baisse les yeux. Elle avait raison bien sûr. Je ne pouvais pas nier mes origines. Je ne pouvais pas changer qui j'étais. Je suis une elfe noire et le resterais jusqu'à ma mort. Je dis alors : "Bien sur que je comprend tout ça. Me faire confiance dès la première rencontre serais une erreur. Je me suis souvent posé cette question dans ma jeunesse, quand j'avais déjà cette envie de quitter les miens : Serais-je considéré comme une femme, ou comme une elfe noire ? Bien sur j'étais petite, et cette question parait maintenant idiote, mais... Mais bon... Par contre... Ce que j'ai encore du mal à comprendre c'est pourquoi m'avoir libérée ? Je méritais ma sentence. J'ai agresser ses hommes et j'ai étais... C'est à ce moment que je me suis rendue compte que je ne pourrais jamais changer qui j'étais. Je suis née elfe noire et je mourais elfe noire même mon envie d'être une autre. Ces mots doivent étrange, sortant de ma bouche, mais, parler me fait du bien. Et même si vous ne m'aimez pas, ce qui est normal vus ce que je suis, je suis prête a vous dire se que vous voulez entendre. Car j'ai vraiment besoin de discuter avec une femme.
Puis je me tus. Je n'ouvris plus la bouche. J'allais m'endormir quand Akemi reparla. Je sursauta et la regarde. Elle me donna quelques infos sur notre voyage avant de parler de sa ville natale. Des maisons sur l'eau ?? Plus elle avançait dans sa description, et plus ma curiosité grandissait. J'ouvre de grand yeux à l'annonce du dragon.
Quand le soir arriva, j'étais tellement fatiguée que c'est seule ma curiosité qui me poussa à observer l'auberge. Un discret sourire étira mes lèvres quand je vis les cochons. J'aimais cette couleur. Rose me semblais t-il. La jeune femme m'expliqua le fonctionnement et mon sourire étira d'avantage mes lèvres. Les humains n'étaient pas "imbécile". Au contraire. Ils étaient très stratégiques. 
Le lendemain, nous repartirent à l'aube. Akemi me demanda de parler de ma ville natale. Je pris une grande respiration et commença.

Il n'y a pas grand chose à raconter sur ma ville de naissance. Je vais donc plutôt vous parler de moi, il y aura plus de chose à dire.
Lorsque je suis née, mes parents ne furent pas vraiment présent. Mon demi-frère, était celui qui me donnait le plus t' attention. Et c'était seulement pour me faire mal et me frapper. Je ne ripostais pas. Je sortait régulièrement dans les grandes rues entre les maisons ternes et sans vie. La seule vie présente c'est les cris de votre peuple pris comme esclaves. J'étais petite à l'époque et je voulais les aider. Mais je ne pouvais rien faire contre les soldats. J'étais une rebelle. J'insultais Silir, j'insultais le peuple, je crachais à longueur de journée que je ne deviendrais jamais une elfe noire. Puis un jour j'ai voulus jouer. J'ai suivis les cours pour apprendre comment était votre continent. A oui... ça... Nos professeurs nous décrivent tous sur votre continent. Ou presque. J'ai ensuite eu des cours d'escrime avec mon frère. Où il prenait un malin plaisir à me faire souffrir. Jusque au jour où je c'est moi qui l'ai grièvement blessé. J'avais seulement trente ans. Mes parents m'ont envoyer à l’académie militaire. Où j'ai appris ce que je détester le plus. La guerre. Quand j'ai eu fini, je suis venue ici. Je connaissait un grand nombre de chose sur ce continent ; j'avais appris à me défendre, je savais me procurer ce que je voulais.

Je passa sous silence le fait que j'avais tuer mes parents, et que j'avais voler l'arc. J'ai regardé Akemi dans les yeux et j'ai attendu sa réponse.

« Si ce que tu dis est vrai, répondit Akemi, alors tu es sans doute la première elfe noire dans cette situation dont j’ai jamais entendu parler. Enfin, nous ne savons presque rien de votre race. Ne t’en formalise pas, mais il y a d’assez fortes chances pour qu’arrivée à destination, si on doit te libérer, les érudits te bombarderont de questions au sujet de ton peuple. Etonnement, ils sont assez curieux et semblent souhaiter tout savoir sur vous. »
Akemi se tût là-dessus.
Le carrosse continua sa course durant la journée, tout comme hier. Par la fenêtre, on pouvait voir la forêt qui continuait à s’étendre. Ce n’était plus de la jungle désormais, mais une forêt comme il y en avait tant d’autres.
« Moui, dit doucement Akemi. Cette forêt recouvre l’Empire entier, à part là où il y a des villes et des villages, dans ce cas il y a des champs à côté. L’Empire d’Ambre est ambitieux, mais à mon avis, la reine magicienne devrait déjà se soucier de chasser les peaux-vertes de ses forêts avant que de s’intéresser à d’autres terres. Je sais que nous avons toujours vécu ainsi, mais il faut surveiller ses arrières dans la vie… » 
Lun 9 Juin 2014 - 11:09
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Lilith
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HS : Je te demande pardon pour le temps que j'ai mit, j'ai eu plusieurs empêchements et des problèmes de famille...


J'écoute Akemi avec attention. D'après elle, les  humains serais juste curieux de savoir comment fonctionner son peuple. En se moment, se qui m’inquiète le plus était le fait que j'ignore totalement ce les miens ferons les miens quand ils verrons que j'ai disparu alors qu'ils savaient permanentant que je voulais vivre avec les humains et que je haïssais les elfes noirs. Allez t-ils venir pour me chercher et me tuer ? Penserais-ils que les humains l'aurons déjà fait ? Devais-je faire part de mes inquiétude à Akemi ? La question ne se posait pas. Bien sur que oui ! Mais j’hésitais. Je la regarda un moment.  mes pensées furent : Et pourquoi je ne le ferais pas ? Cette femme m'avait sauver et en plus, si je pouvais avoir sa confiance .... Lili !! Comment crois tu qu'elle te donnera sa confiance comme ça ? Les humains sont plus intelligents que les autres le dissent ! Et rappelle toi qui tu es ! "
-Dame Akemi... Quelque chose me chiffonne... Les guerriers elfes noirs... Voyez vous, je suis partit mais avant j'ai tuer mes parents et... J'ignore ce que la reine à prévu à mon sujet pour avoir tuer des membres de mon peuple... Et si ils venaient me chercher pour condamner mes crimes là bas ? Ils serais capable de passer tout les royaumes... Peut être, quand votre reine m'aura juger, mettre mes vêtements sur le chemin, et au pire, avec un peut de mon sang pour leur faire croire que je suis morte... Ici, je suis prête à subir ma sentence... Là bas.... Non... Je.... Je ne veux pas retourner là bas... C'est... regardez moi... C'est à l'image de ce qui se trouve devant vous... Je déteste ce que je suis... Ce que je souhaite c'est vivre une vie heureuse et ça, chez moi, je ne peu pas l'avoir. Je pensais qu'en venant dans le monde des humains je pourrais me forger une nouvelle apparence... Mais ça... Cette peau, ces oreilles, ce visage... Me restera toute ma vie...

Je me tus un instant est observa sa peau blanche... Je pris sa main et la compara à la mienne. Je la relâcha avec un soupir. Akemi repris la parole et je ne répondit rien, juste j'écouter et regardait le paysage...
Jeu 3 Juil 2014 - 21:20
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Dargor
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« N’aies aucune crainte, dit Akemi. Les tiens ne te retrouveront pas. Les elfes noirs ont du pouvoir sur les côtes, et les cités proches de la mer, mais nous allons à l’intérieur des terres. Ils ne t’y retrouveront pas. Oh bien sûr, tu ne passeras pas inaperçue partout, mais plus tu es loin de la mer, moins ils te menacent. Non vraiment, sois tranquille, il ne t’arrivera rien. »
Le carrosse continua sa course pendant la totalité de la journée. Leur prochaine étape devait être un petit village. Mais en fait de village, le cocher arrêta l’attelage devant une palissade éventrée, qui laissait entrevoir à travers ses nombreuses brèches des ruines encore fumantes.
Le trio descendit. Akemi avait dégainé son katana, et le cocher avait sorti une lourde arbalète, et portait une épée à la ceinture, prêt à tirer.
« Il n’y a pas besoin de chercher loin pour savoir ce qui s’est passé ici, dit Akemi. C’est là l’œuvre des peaux-vertes.
-Le soleil se couche, dit le cocher.
-Personne ne doit prendre la route durant la nuit, dit Akemi. C’est beaucoup trop dangereux. Essayons de nous abriter dans ces ruines durant la nuit. Lilith ? J’espère que tu sais te battre, car nous aurons peut-être à le faire. Ces lieux ont été mis à sac récemment, la troupe de peaux-vertes qui en est responsable doit donc encore être proche… »
Ven 4 Juil 2014 - 16:02
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Lilith
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-Je n'ai pas peur pour moi. Mais pour les humains en bort de mer. Dame Akemy.. Comment vous expliquer que je ne veux faire aucun mal aux humains ? Si je suis venue ici, c'est pas pour faire rapliquer les gens de mon peuple. Mais pour en fuir la tyrannie. Pas pour l'amener chez vous... Ce que m'ont fait subir les gardes du village où vous m'avais fait sortir, était tellement doux comparé à ce que j'ai vécue chez moi, regardez.

Je me leva et retira mon haut. Me voilà découvert. Ma peau noire était couvertes de longues cicatrices grises plus ou moins profondes. Je resta là, quelques secondes avant de me r'habiller. 

-Voyez vous. Je suis une elfe noire zébrée de gris. La plus grande partie me furent infliger par mon frère. Les autres sont des souvenir laisser pour ma rébellion religieuse. 

Je me rassoie et regarda le dehors. L'odeur de la mort et du feu m'arrivèrent bien avant qu'Akemy en fasse part. Nous descendions tout les trois, et j' attrapa mon arc et mon carquois. J'encocha un flèche au cas où. L'odeur de la fumer embrouiller mes sens, mais j'avais l’impression de sentir de la vie dans ce village mort. J'attendit à peine Akemy. J'avança à pas prudent, tous les instincts et les sens en éveils. Je renifla, tentant de percer l'odeur qui se ressemblait à une vie. Beaucoup de senteurs était mélangées. La peur, l’angoisse, les pleurs, la sueurs des hommes qui avait tenter de défendre leur village en vains. Tout en avançant parmi les décombres, je vis les images. Des hommes se battant contre des créatures étranges, des femmes asseyant de protéger leurs enfants. Les cris de terreurs des jeunes et des vieux.. Je retient des larmes. C'est alors que le bruit d'un cœur qui battait très faiblement se fit entendre. Je jeta son arc au sol et m'empressa de libérer l'entrée de se qui devait être une maison. A l’intérieur un petit garçon étalé au sol essayait de rester en vie. Je le pris doucement dans mes bras et sortit en vitesse. 

-Akemy, il lui faut des soins, vite. Avez vous des plantes par ici ? Des feuilles de ronces pour arrêter le sang, de saule pour les douleurs et des feuilles de sureau noir. Et du muguet... Pour son cœur. 
Dim 6 Juil 2014 - 15:40
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Dargor
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« Qu’est-ce que c’est que ces histoires de bonne femme ? demanda le cocher. Ce qu’il lui faut, c’est un de quoi bander sa plaie, et une torche enflammée pour cautériser vite fait ses plaies ! Je vais chercher ça !
-J’aimerais pouvoir lui dire d’attendre, dit Akemi tandis que le cocher allumait à la hâte un feu et déchirait une étoffe présente dans les bagages, mais je crains que nous ne pouvions pas trouver ce que tu nous demandes dans ce village. Le muguet ne pousse pas dans nos régions, et nous perdrions sans doute du temps à chercher ce que tu demandes. J’ai confiance dans ta recette, la magie des elfes est réputée, mais pour l’heure, nous devons avoir recours à des moyens plus primaires, mais plus efficaces à court terme. »
A peine avait-elle fini de parler que le cocher plongea la lame de son épée dans le feu.
« J’espère qu’il est évanoui, dit-il, parce que ce que je vais lui faire est particulièrement désagréable.
-Il en sait quelque chose, dit Akemi. Tu montreras à Lilith ta collection de cicatrices ce soir ?
-Peut-être, peut-être. En attendant pour l’heure… »
Le duo avait un regard désolé quand le cocher appliqua la lame chauffée à blanc sur la blessure du jeune garçon. Celui-ci hurla de douleur, tandis que l’odeur de la chair brûlée parvenait aux narines des spectateurs.
« Et maintenant bander cette plaie, dit-il en s’y appliquant. Voilà, à présent on pourra peut-être le sauver.
-Je vous remercie de l’avoir sauvé, dit Akemi. Nous ne l’aurions jamais vu sans vous, demoiselle Lilith. Voilà un enfant qui vous sera redevable à vie, ce qui plaidera sans nul doute en votre faveur. En attendant, il va nous falloir établir le camp. J’ai remarqué une maison moins effondrée que les autres. Si nous nous y cachons, alors peut-être serons-nous à l’abri des regards de la forêt, si tant est que le feu n’a pas déjà attiré nos ennemis. Nous dormirons peu cette nuit, j’en ai peur… »
Le trio s’installa dans la seule chaumière qui était restée debout, en plaçant le coche devant. On allait dormir à même le sol, et il y aurait en permanence une personne éveillée pour maintenir la garde, même si dans les faits, le trio dormait peu.
Vers minuit, on put entendre au loin des cris gutturaux.
« Des peaux-vertes, murmura le cocher, réveillant les deux femmes, et l’enfant, qui s’il était prêt à courir, n’était pas prêt à se battre.
-A les entendre, dit Akemi, ils sont encore loin d’ici. Prions pour qu’ils n’aient pas vu le coche, sinon nous devrons courir… »
Dim 6 Juil 2014 - 23:23
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Lilith
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Lilith
Je regarde un instant le cocher puis l'enfant que je tenait dans les bras. Sa peau était trop blanche même pour un humain. Puis je regarde Akemi. C'était le premier enfant que je touchais, et l'instinct maternel devait se lire dans mes yeux. Mon attention se reporte à l'enfant que j’amène au cocher, et quand les cris du garçon déchire le silence une envie de frapper l'homme me pris. Je serre les poings pour me contenir. Une nouvelle odeur vain chatouiller mes narines. Elle venait de l'enfant. Je frissonna de dégoût. Je connaissais cette odeur de chair brûler. Je serra les dents. 

-Bon sang, je ne connais pas les peaux-vertes mais ils ont du nous repéré avec votre feu et cette odeur, s'en compter les cris du petit. Mais, c'était la meilleure solution je le reconnais. 
Dès qu'il eu fini; je le repris dans mes bras après avoir bandé fermement la plaies. 

-Merci monsieur.. Dame Akemi, vous pensez que... Non, oubliez ce que j'allais dire; vous avez raison, il faut trouver un lieu à l'abris. 

Je récupéra mon arc et suivit l'homme et la femme. On arriva à la chaumière dont parler Akemi et on s"installa pour dormir. 
On se couche et je garde l'enfant contre moi. Je ne ferma pas l'oeil avant minuit moins le quart et la fatigue me pris. Je m'endort sans rêve se qui était rare. Puis le cocher nous réveilla. Je sursaute et me lève en vitesse croyant un attaque. 
-A les entendre oui... Mais à les sentir, il sont plus proches. Où alors ils sont vraiment très nombreux... 
Je sort pour écouter et sentir. Je me tourne vers Akemi 

-Ils sont à peut près à trois kilomètres vers le Nord-Est. Je ne sais pas le nombre, juste qu'il est élevé... Ils n'ont pas l'air de venir vers ici. 
Lun 7 Juil 2014 - 22:44
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Dargor
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Dargor
« Trois kilomètres, murmura Akemi… Assez loin pour supposer qu’ils ne viendront pas, effectivement, mais assez près pour se méfier. Ces bêtes ont une endurance étonnante, et pourraient être très vite ici si elles le voulaient… Tenons-nous bien sur nos gardes à présent. Il n’est plus question de dormir. »
Le cocher se posta à la fenêtre, arbalète au poing, prêt à tirer si besoin était.
« La fin de la nuit sera longue, et nous allons devoir chuchoter murmura Akemi. Tu m’as confié cet après-midi t’inquiétait pour les humains que tueraient tes compatriotes pour te retrouver. Dis m’en plus. J’ai peu de connaissances sur votre culture, mais de ce que je sais, le meurtre n’y est pas chose si grave qu’elle en entraine des poursuites de cette ampleur. Tu m’as dit avoir offensé la reine. Qui est cette reine, et qu’as-tu fait pour tant attirer son ire ? »
Lun 7 Juil 2014 - 23:22
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Lilith
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Un rire nerveux m'échappa. Je me repris avant de commencer à dessiner dans la poussière un portrait. 

-Driruita est une reine très jeune. Jeune certes mais elle est la grande élus de Silir. Elle connais les villages près de la mer comme si elle y avait vécue toute sa vie. Elle est très ambitieuse, c'est sans doute sa seule qualité. Son cœur... Je me demande encore si elle en possède un, est noir. Bouffé par la haine, la colère, la destruction. Elle est folle. Le pouvoir lui est monter à la tête. Elle à fait un truc d’intelligent. Encore si seulement sa venait d'elle... Je pense qu'elle a pris cette idée des humains. Avoir sa propre garde rapprochée. Cette femme à aussi pris conscience que de pilier que les humains de la mers risquer de ne plus leurs permettre d'avoir des ressources. Elle veux rentrer plus profond dans votre continent. C'est la plus puissante sorcière des elfes. Personne ne fait le poids face à elle. 
J'aurais du vous le dire plus tôt. Mais elle prépare une armé. Une armé puissantes. Et se dont moi j'ai peur, c'est qu'elle profite de cette occasion pour venir à l'assaut. Car en effet je n'est pas fait que tuer mes parents. J'ai insulté Silir, j'ai cracher au pied son autel, j'ai cris partout que Naraën était le seul et unique créateur des elfes et que Silir avait juste noirci une partie exilée. J'ai hurler qu'un jour le feu de Lothÿe viendrait tous les brûler. J'ai lancer que les humains deviendrons plus forts que nous car eux avait des sentiments, et que le jour où il se vengerons je serais à leur coté. Qu'ils deviendrons esclaves de leur esclaves. 

Je me suis tu un instant, écoutant le silence. Le garçon dormant toujours, la tête sue ma jambe. Akemi avait l'air de boire mes paroles et je sentait le regard du cocher derrière moi. D'un revers de la mains j'effaça le portrait de la reine noire. A la place je dessina le continent. Avec l'aide de la magie je fit un dessin en 3D comme une maquette de sable. Les montagnes, la mer, le château les villages prirent forment. Accompagnant mes paroles de gestes, je continua

Ici c'est l'entré principale. Il y a deux portes secondaires une au nord l'autre au sud. Très bien garder. Petite, j'explorais tout les recoins du royaume. Et un jour, par là, je suis tomber sur un veux passage totalement délabrer et abandonner. Je suis souvent revenue ici, et petit à petit, j'ai découvert qu'il déboucher d'un égout au milieu de la ville.  Je m'en servait souvent pour sortir. Personne ne me voyait jamais car je partait la nuit tomber. Ici, dit en pointant du doigt un point extérieurs à la ville, se trouve l’académie militaire. Il y a une foule d’information sur vous. C'est ici que j'ai fait mon apprentissage "forcé". Et je me rend compte que c'est très bien d'avoir suivit cet apprentissage, je pourrais apprendre à vos armées comment un elfe se bat. 

Je me tut à nouveau. Un cris avait percé le silence. Un hibou. Je me détendit avant d’effacer le continent. Je regarde Akemi dans les yeux sans parler pendant un court instant. Comme pour lui dire ce qui va suivre risque d'être violent et révoltant pour elle.  
Je dessina une scène où l'on voyait des esclaves humains en train de travailler comme des rats à moitié mort, sous les coups de fouets de mes semblables. On pouvait voir des gens de tous les ages. Enfants, vieux, adultes jeunes, adolescents. certains effondrés les autres courbé par la douleur des coups.On imaginait facilement l'odeur de la peur, du sang, de la sueur et de la mort. 
Je regarda Akemi avec des larmes. 
C'est des images que j'ai vu quand j'étais enfant. Elle m'ont tellement choquées que c'est là que j'ai compris que les humains était plus fort que nous. Pourquoi ? Ils était en train de faire notre boulot sous des coups de fouets. C'est là, que j'ai décider de faire ce que j'ai fait quelque années plus tard. Venir ici. Voilà, vous en savez d'avantage, et je pense que ça suffit pour l'instant. Le taux d'information aussi écœurante que celle si à était atteint. 
Mar 8 Juil 2014 - 0:57
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Dargor
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Akemi écouta Lilith jusqu’au bout.
« L’ambition est loin d’être une qualité, détrompe-toi. Elle peut mener à de bien belles fonctions, mais lorsqu’elle est débordante comme semble l’être celle de cette jeune reine, alors elle est destructrice, aussi bien pour la personne qui ressent sa soif que pour le reste du monde. Surtout pour la personne qui ressent sa soif en fait. »
Elle prit le temps de réfléchir à ce qu’elle allait ajouter.
« Les conditions de vie que tu m’as décrites… Sont impressionnantes. Ne te fais pas d’illusion, tous les royaumes humains ne sont pas vertueux, et ils sont nombreux ceux qui commettent les mêmes crimes que ceux de ta race. Bon, cela n’a aucune commune mesure avec ce que tu as pu connaitre sur l’île des elfes noirs, mais garde bien ça à l’esprit. Les amazones sont des folles qui peuplent la Jungle et tuent à vue tous ceux qui osent s’y aventurer. Dans les Cités-Etats, l’ascension sociale se fait en marchant dans le sang de tes ennemis… Je pourrais citer d’autres exemples, mais je ne veux pas te décourager. Nous sommes moins perdus que les elfes noirs, et la majorité des humains restent pacifiques. Quant aux projets d’invasion de ta reine, en revanche, ils m’inquiètent beaucoup plus. »
Elle fit revenir le cocher.
« Ces nouvelles sont de la première importance, lui dit-elle. Va chercher de quoi écrire dans le coche, fais vite, car à partir de maintenant, chaque seconde compte. »
L’homme s’exécuta.
« Quand il sera revenu avec de quoi écrire, dit Akemi, je veux que tu lui décrives ton île dans les moindres détails, de même pour les manières de ton peuple, et ce que tu sais de leur armée, et peut-être des plans de ta reine, si tant est que tu les connaisses.
-Où irais-porter ce message, madame ? demanda le cocher, déjà de retour.
-Dans le sud de l’Empire, dans la Cité du Rubis, répondit Akemi. Qu’ils se préparent tous au pire. Tu repartiras à pied cependant, et avec l’enfant. Car Lilith et moi aurons besoin des chevaux pour aller le plus vite possible voir la Reine Magicienne. Nous abandonnerons le coche ici. Elle doit être informée de cela. J’aimerais organiser moi-même la défense du sud en attendant, mais tu sais aussi bien que moi que tu n’aurais jamais une audience avec la reine pour elle.
-Et si elle était une espionne, madame ?
-Cela, je le saurais, répondit Akemi. Ohiel m’a donné certains dons, que je sais utiliser. Maintenant, Lilith, parle. »
Mar 8 Juil 2014 - 15:46
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