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Le royaume d'Oro
Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Oro

Physique du pays

Sous l'action des vents chauds et du soleil venant du sud, la terre d’Oro est devenue sèche. Ses côtes sont majoritairement des falaises plongeantes donnant sur un arrière-pays rocheux, rempli de hautes montagnes, de collines nues et de promontoires rocailleux. Dans d'autres endroits, les collines donnent sur de vastes plaines vides, qu’elles soient naturelles où créé par la main de l’homme. Autrefois, Oro était autant couverte de forêts que Salicar, mais il ne reste aujourd’hui plus que deux grandes zones forestières, à cause de l'énorme demande en bois pour les navires qui a conduit à des périodes d’abattages massifs, créant encore plus de plaines et de plateaux à travers le pays. Dans certains cas, cela a même donné lieu à la création de zones désertiques, où seules des plantes rases comme l'armoise survivent dans le sable. Bien que n'étant pas de véritables déserts comme les mortels sables du sud, un visiteur des pays nordique, et particulièrement de la ligue du Nord, trouverait ces zones désolées terriblement inhospitalières.
Dans ce paysage rocheux, le sol est souvent pauvre et de nombreux types de plantations que cultivent les habitants du nord ne poussent pas dans ses champs. Ceci dit, bien qu'elles ne soient pas, à proprement parler, abondantes, les récoltes n'en sont pas moins largement suffisantes pour assouvir les besoins locaux. Les plaines sont couvertes de gigantesques champs de blé et d'autres céréales, tandis que l’on fait pousser sur versants des collines des oliviers, des vignes et divers types de choux, fournissant des quantités suffisantes d'un vin agréable, d'huile d'olive et de fruits. Les vergers sont communs, et les citrons d’Oro sont célèbres à travers tout le continent, ce qui permet d’en faire un commerce lucratif. Les liens avec les commerçants du désert sont particulièrement étroits dans les régions côtières, ils y viennent souvent pour échanger des marchandises autant que des récits d'aventures.

L’histoire d’Oro

Oro fut pendant très longtemps un royaume pauvre, car n’étant que traversé par les routes commerciales, et trop fin pour que ces dernières puissent réellement lui profiter, vu qu’elles le traversaient dans le sens de la largeur. En outre, ayant une frontière immédiate avec les Cités-Etats, il ne pouvait espérer les concurrencer et avait de fréquents problèmes de peaux-vertes. Et pourtant, cela changea en peu de temps. C’est l’invention de la poudre à canon qui changea tout cela. Oro, qui en acheta alors en grande quantité, parvint à soumettre les royaumes voisins, et à en faire des royaumes marionnettes, qui s’ils gardaient leur indépendance malgré leurs défaites, dans les faits, n’étaient que des états condamnés à payer grassement Oro pour survivre.
Il en résultat que par la suite, Oro devint le royaume le plus riche au monde. Cette richesse passait dans deux choses. L’armée et le développement culturel du pays. Rapidement, Garay, la capitale d’Oro, qui avait l’avantage de se trouver à la fois au bord de la Mer Intérieure et à peu près au centre du continent, devint pour le monde entier un centre culturel, politique, artistique et commerçant. Et les maitres à penser ou les maitres artistes d’Oro grandirent alors en renommée. Tandis que l’armée, pour sa part, fut formée à réagir vite et violemment à la moindre tentative de révolte de la part des royaumes pantins qui permettaient à ce modèle d’exister.
Il y a un tour, des changements eurent cependant lieu en Oro. Il devait rester plus riche royaume au monde et l’un des plus puissants proportionnellement à sa taille, mais il devait aussi voir s’étendre et voir son trône changer de main. C’est suite à un complot d’Asarith, elfe noir élu de Simialle, que tout changea. Ce dernier avait œuvré dans l’ombre pour convaincre le roi Pedro de Alvarado qu’il pouvait à nous étendre son royaume en s’emparant de deux Cités-Etats, Karak-Tur et Aliboronz. Pedro, voyant qu’Hasdruba et l’Empire d’Ambre étaient hostiles aux Cités, saisit cette occasion. Et tandis que ses alliés attaquaient de leur côté, il s’empara de Karak-Tur, et Aliboronz lui fut donnée par les hasdrubiens.
Cependant, il ne survécut pas assez longtemps pour tirer les fruits de sa victoire. Car à peine Karak-Tur était-elle tombée qu’Asarith le mit à mort. Et lorsqu’il s’avança pour s’asseoir sur le trône, il n’y eut personne pour s’opposer à ce qu’un elfe noir le fasse. Car en vérité, tous les hauts-fonctionnaires et membres de la haute noblesse du royaume qui n’avaient pas été corrompus par Asarith, soit une minorité d’entre eux, étaient partis organiser la résistance dans les royaumes marionnettes.
Mais cette résistance fut bien vite brisée par les armées d’Oro qui s’étaient bien vite rangées sous la bannière d’Asarith, et acceptaient de combattre avec la maigre troupe d’elfe noirs qui se trouvaient ici. En effet, le roi Asarith Lune-Pâle, puisque tel était désormais son titre, avait pris des dispositions pour que le peuple l’apprécie. Il avait baissé les impôts d’une part, et prit plusieurs lois qui favorisaient plus encore le commerce et les arts. Ce qui fit que même les royaumes marionnettes acceptèrent stoïquement leur sort quand ils furent totalement absorbés par Oro, y compris en termes politiques. Il n’y avait désormais plus qu’un seul royaume, et bien que ses principaux dirigeants soient des elfes noirs, le roi Asarith est aimé de son peuple.
Quant aux survivants de la résistance, ils trouvèrent refuse auprès de la princesse Faël d’Alvestryn, la sœur de Pedro de Alvarado, héritière légitime du trône à leurs yeux, qui aujourd’hui vit dans l’Empire d’Ambre, à défaut de jamais pouvoir espérer retrouver son trône.

Le peuple d’Oro

Les habitants d’Oro se distinguent généralement par une peau mate et une chevelure noire et vigoureuse. Une foi les accents étranges mis à parts, de même que les goûts bizarres des habitants en termes de pilosité faciale, les terres d’Oro sont très agréables de nombreux voyageurs ont su en tirer parti, y restant pour le temps chaud et les impôts bas.
Les habitants d’Oro sont très fiers de leurs familles. Ils aiment à tenir des arbres généalogiques qu’ils peuvent faire remonter souvent à cinq millénaires, au début de l’expansion humaine (même si la plupart sont faussés). Ils sont aussi beaucoup plus attachés à leur lieu de naissance que le reste du monde, et bien qu’ils ne soient pas casaniers au point de rester en permanence dans leur place d’origine, ils sont capables de situer très précisément cette dernière sur une carte, étant même souvent capable de situer la maison où ils ont grandi à la rue près. Les grandes familles continuent d’ailleurs de vivre dans des maisons voisines longtemps après que leurs enfants se soient mariés et aient eu leurs propres enfants. Certaines rues des villes sont ainsi habitées par une seule et même famille.
Outre la famille et le lieu de naissance, les habitants d’Oro ont une vue très rigoureuse en ce qui concerne l’honneur, la fierté et le courage. Remettre en question l’honneur d’un homme d’Oro est presque aussi dangereux que de questionner les mœurs sexuelles de sa mère. Les deux peuvent se finir aussi bien avec un duel qu’avec un coup de couteau dans le dos. Et si cela ne finit pas ainsi, quelqu’un qui se serait comporté de façon aussi déshonorante serait pour ainsi dire mort socialement, et serait même ignoré de ses anciens amis. S’il s’agit d’un étranger, c’est tous les habitants du royaume au courant de l’insulte qui lui jetteront un regard noir sur son passage et refuseront de lui adresser la parole. Autant dire que les commerçants qui passent en Oro et autres artistes font très attention à ce qu’ils disent.
Une grande partie de l’honneur est la représentation. Le travail physique n’est pas considéré comme approprié par les Oréens, même parmi ceux qui labourent leurs champs. Les compétences ne sont pas si importantes, comparées à un mode de vie flamboyant. Même les artisans et les commerçants ordinaires dépensent plus d’argent dans les vêtements, les serviteurs, les œuvres d’art et les festivités que ce qui serait normalement raisonnable. Pendant la pause de midi, beaucoup quittent ainsi leur travail, non en raison de la chaleur mais pour flâner dans les rues.
L’importance du courage et de l’honneur signifie bien sûr que beaucoup de gens sont prêts à aller dans n’importe quelle aventure. Lâcher des mots comme « dangereux », « terrible créature » et d’autres termes du genre, loin d’effrayer les paysans, sera au contraire susceptible d’enflammer l’intérêt de beaucoup  de personnes. Ils seront alors enthousiastes de de se joindre à un groupe d’aventuriers et arriveront avec tout le matériel en vogue dès le lendemain matin. Toutefois, ils sont généralement tout aussi susceptibles de très rapidement perdre cet intérêt soudain, en général dès qu’ils découvrent que ce départ implique des randonnées, de l’escalade, de la transpiration, et le tout en portant des paquets de matériel.
La passion définit tout en Oro. Les gens ne sont pas idiots ou suicidaires, mais ils préfèrent l’action à la pensée et l’audace à la prudence. Les oréens ne font jamais les choses à moitié. Ils aiment de tout leur cœur, promettent de toutes leurs forces et mangent ou boivent jusqu’à ne plus pouvoir rien avaler. Pour eux, la prudence et la parcimonie sont des signes de lâcheté, de pauvreté, de déloyauté ou de faiblesse de conviction. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne pensent pas à l’avenir. Ils pensent toujours à l’avenir, c’est pourquoi ils doivent donner tout ce qu’ils ont aujourd’hui, à cet instant. Mieux vaut mourir et avoir des balades chantées pour célébrer votre victoire, que de vivre avec le poids de l’échec ou du déshonneur.
Les étrangers qui apprennent cela interrogent souvent les raisons qui ont pu pousser les oréens à accepter stoïquement la présence d’un elfe noir à la tête de leur royaume. C’est parce que ledit elfe noir maitrise l’armée, favorise les arts, réduit les impôts et respecte le mode de vie oréen dans toutes ses composantes. Mais surtout parce qu’Asarith Lune-Pâle avait fait attention à maquiller le meurtre de Pedro de Alvarado afin qu’on le pense tué au combat par les soldats de Karak-Tur. Dès lors, ceux qui l’estiment illégitime et qui considèrent que l’honneur les oblige à soutenir la princesse héritière Fael étaient minoritaires et sont depuis longtemps partis. Aux yeux des autres,  il n’y a eu qu’un changement de dynastie. Cela arrive régulièrement.

Religion en Oro :

Il y a une religion d’Etat en Oro, et c’est celle de Filyon. Si la liberté de religion a été reconnue par le roi Asarith Lune-Pâle, le culte de Filyon est resté religion d’Etat. Le roi Asarith et sa femme, la reine Dizzalyr, doivent donc lui adresser régulièrement leurs prières.
De même, les Oréens aimant l’art et les apparences, sont majoritairement tournés vers cette dernière. Même les paysans, qui dans les autres royaumes vénèrent majoritairement Elye, apprécient en Oro bien plus la dame de l’art. Et même parmi les militaires, Filyon occupe une place plus importante que Prarag ou Azma.
Ce qui ne veut pas dire que celui qui ne la vénère pas est mal vu. Ils ne sont même pas considérés comme étranges, car cela reviendrait à remettre en cause leur honneur. Ils sont simplement moins de la moitié de la population totale du pays.
Il est à noter au passage que si les Oréens sont au service de Filyon, cela ne fait pas d’eux des amateurs inconsidérés des plaisirs charnels. L’amour revêt à leurs yeux un sens très poétique, et ils sont dans le monde les plus ardents défenseurs du mariage avant la relation sexuelle. Il est d’ailleurs à noter que les prostituées en Oro ne vendent pas leurs corps, mais seulement un certain temps en présence d’une femme au décolleté plongeant qui s’assoit sur vos genoux et vous sert du vin en riant à vos plaisanteries, et si elles acceptent que des mains baladeuses viennent se glisser sous leurs jupons ou à l’extrême limite de la tolérance dans leurs corsets (et rares sont celles qui acceptent ce geste), celui qui tentera d’aller plus loin risque de se retrouver avec poignard sur la gorge s’il insiste. Beaucoup d’entre elles sont d’ailleurs mariées, car en Oro, il n’est pas honteux de se retrouver marié à une fille de joie.

Puissance militaire :

Oro, de par son histoire récente, a une armée d’une puissance rare. Non pas qu’elle soit très nombreuse, car il est pour ainsi dire impossible de recruter un grand nombre d’Oréens pour les mener au combat, mais sa puissance réside plutôt dans la qualité de ses troupes.
Tout d’abord, il y a une chose à savoir, c’est qu’il s’agit de l’armée la mieux équipée des royaumes humains. Seule l’armée d’Harmad les surpasse en cette matière. Leurs armures sont achetées aux forgerons nains, de même que leurs armes blanches, et s’il est vrai que la fourniture de poudre a été coupée récemment, car Harmad refuse désormais d’en vendre, les Oréens ont stoïquement remplacé leurs arquebusiers par des régiments d’arbalétriers lourds. Ces derniers, équipés d’un pavois accroché dans leur dos, n’ont qu’à se retourner pour recharger à l’abri des tirs autres que ceux d’une arquebuse ou d’un mousquet, et peuvent ensuite déchainer une grêle mortelle sur leurs ennemis, d’autant plus mortelle que leurs arbalètes ne sont pas des plus communes, mais de ces arbalètes à poulie que l’on ne croise que rarement et qui sont bien plus dévastatrices que leurs petites sœurs.
L’autre point qui rend l’armée d’Oro d’une qualité rare est le professionnalisme des soldats. Entrainés dès leur recrutement, ils n’intègrent l’armée qu’au terme de plusieurs tours d’entrainement à combattre individuellement tout d’abord, puis en unités par la suite. De même, des cours de stratégie sont dispensés aux simples soldats, leur permettant de mieux comprendre leur rôle à jouer dans les plans de leurs généraux. En outre, même quand ils sont au repos dans la caserne, et ne sont théoriquement pas susceptibles d’être levés avant longtemps, ils continuent à s’entrainer pour ne pas être pris par surprise en cas d’urgence.
L’armée d’Oro a récemment été grossie par le recrutement des mercenaires. Ces derniers peuplaient la fédération depuis longtemps, mais le roi Asarith a décidé de mettre fin à leur statut de francs-tireurs. N’aimant pas l’idée d’avoir autant de compagnie d’aventuriers sur son sol, il a organisé une vaste campagne de recrutement parmi eux, en envoyant les elfes noirs qui l’accompagnaient auprès de chaque compagnie. Si en apparence, ils venaient simplement leur proposer un recrutement, tous les chefs de compagnie raisonnablement intelligents ont compris le message. Les compagnies de mercenaires ne sont plus les bienvenues sur le sol d’Oro. Ils ont donc eu trois choix. Quitter Oro, s’engager dans l’armée ou bien devenir des hors-la-loi. Ce dernier choix fut totalement délaissé, à un point qui, dit-on, surprit Asarith lui-même. La plupart des compagnies intégrèrent l’armée, mais quelques-unes, dont les fameux Chasseurs de Vouivre, préférèrent quitter le royaume.
Enfin, ultime détail à savoir sur l’armée d’Oro, c’est l’introduction des chevaliers noirs en tant que petit régiment d’élite absolue. Asarith Lune-Pâle était accompagné d’une centaine d’elfes noirs quand il est venu. Parmi eux, des politiciens bien entendu, mais également pas moins de soixante-douze soldats de métier. Ces derniers forment le corps des chevaliers noirs, l’élite absolue de l’armée d’Oro. Comme leur nom l’indique, ils sont des chevaliers, et leur dernière charge, face à un groupe de résistants, a assez marqué les esprits pour que leur réputation d’excellence ne soit plus à faire.

Les duellistes oréens

Le royaume d'Oro 7qky

« Je vous pourrais vous servir un cartel de prestige,
Un discours imagé ponctué de « Que dis-je » !

Jouant au géographe, évoquer le contour
D’une carte marine, incarner tour à tour
L’érudit, le précieux, le burlesque ou l’acerbe
Pour river une pointe au tranchant de mon verbe
Et d’un ample revers que conclut un coup sec,
Sous vos pieds faucher l’herbe en vous clouant le bec.

Mais je n’en ferai rien. Pour prix de votre audace,
Vous vous contenterez de mon gant dans la face !
»

=> Mr de Correira, véritable légende vivante des duellistes oréens. Le dernier vers fut bien sûr accompagné du geste décrit.

Un système de duel parfaitement légal fut institué au sein d’Oro il y a bien longtemps. Les duellistes manient l’épée ou le pistolet (Pour les plus aisés d’entre eux. Les plus pauvres, par souci d’imitations, se munissent de petites arbalètes pour reproduire lesdites armes à feu.) avec une efficacité redoutable. Ils s’enorgueillissent de défendre l’honneur d’autrui, mais beaucoup sont de jeunes nobles qui se contentent de défendre leurs intérêts. Il existe deux types de duellistes : Les fanfarons qui ne voient que l’aventure dans les exploits, et les combattants aguerris qui n’hésitent pas à laver le plus petit affront dans le sang.
Concrètement, les duellistes oréens, comme leur nom le suggère, sont des bretteurs professionnels. Ils vendent littéralement leur lame pour des affaires d’honneur, qu’ils font laver dans le sang. Pour les oréens qui n’ont pas le talent/le courage (Si la mention inutile doit être rayée, les versions dépendront bien sûr de l’amitié que la personne qui raconte l’histoire voue à celui qui engage un duelliste !) de laver eux-mêmes une affaire d’honneur une bonne fois pour toutes, les duellistes sont présents. Moyennant monnaie sonnante et trébuchante, ils prendront leur place dans le duel, comme le ferait un champion au nom de son seigneur.
Cas d’abus de la situation, il est arrivé que des riches personnes exploitent au maximum ces duellistes professionnels pour aider leur ascension sociale. En insultant tout le monde autour d’eux, s’ils avaient un duelliste assez fiable, ils pouvaient se débarrasser assez vite de leurs opposants. Pour éviter que de telles situations ne se répètent, il est interdit depuis à présent quelques décennies aux duellistes de s’engager deux fois pour la même personne.
Mais ces duellistes ne se battent pas que pour les affaires des autres. Malheur à celui qui les insulte ! Quand on fait de l’honneur sa vie, on considère son propre honneur comme son bien le plus précieux. Et c’est le cas chez les jeunes fanfarons comme chez les plus anciens. Ces derniers sont généralement considérés comme plus respectables. Non seulement leurs tarifs sont moins élevés, mais ils sont bien souvent meilleurs au combat de façon générale. Enfin, certains duellistes se fendent d’arts. C’est l’élite de cette engeance, ceux qui arrivent à vivre pleinement le supposé romantisme de leur vie. Ils se comptent sur les doigts de la main, mais sont pourtant ceux qui peuplent les histoires que les mères oréennes racontent à leurs enfants, et ceux que ces derniers essaient d’imiter dans leurs jeux. Personne ne veut être Léon la Sangsue, le légendaire épéiste qui rompit un contrat, mais tout le monde se rêve à être l’unique, le seul, le légendaire Mr de Correira, qui s’il n’est plus en âge de combattre, a conservé une aura que personne d’autre n’a dans le pays.

Les duellistes oréens ne sont pas à proprement parler un régiment de renom, ni un ordre guerrier. Ce sont plutôt des hommes (Et quelques femmes.) qui ont prit la route avec leur épée pour seule compagne, et l’envie de vivre de leur honneur de leur talent aux armes. En tant de guerre, Oro peut-il compter sur eux ? Oui et non. C’est-à-dire qu’ils sont libres de rejoindre l’armée, ou pas. Et quand ils le font, les généraux oréens ne savent jamais vraiment que faire d’eux. Il est certain qu’ils font partie de leurs meilleurs soldats, mais n’ont pas de vraie notion de travail en unité ou de formations. Ils sont donc généralement utilisés en groupe pour des manœuvres chirurgicales. Si une armée peut être considérée comme une scie chargée d’amputer un membre malade, les duellistes oréens sont ainsi plus volontiers de petits scalpels, chargés d’opérations beaucoup plus locales, mais aussi beaucoup plus délicates.


Oro et le reste du monde
A l’heure actuelle, Oro est entouré d’ennemis à ses frontières. Les nains ont cessé de fournir en armes et en poudres un royaume qui a un elfe noir à sa tête. Les Cités-Etats souhaitent récupérer Karak-Tur et Aliboronz. Le Royaume des Ogres empêche tout contact direct avec l’Empire d’Ambre et ses alliés. Les frontières avec le Royaume Orc restent une source continue de problèmes à coup d’escarmouches. Le Royaume de Tahar n’a aucunement l’intention de pardonner la prise des Cités du Désert possédées par Oro. Quant à Hasdruba, il existe encore un froid entre les deux nations car elle héberge Fael.
Seulement, grâce au talent diplomatique du roi Asarith et le fait qu’il soit un elfe noir, il entretient un contact avec les habitants de l’Ile Noire. En effet, avec la construction du canal reliant la Mer Intérieure aux Océans externe creusés par les hommes-lézards, cela permet une intervention de la Reine Dhaulnyre au moindre appel d’aide d’Asarith. Après tout, n’est-il pas le premier des elfes noirs ?

Personnalités notables :

Le roi Asarith Lune-Pâle

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Asarith, longtemps connu sous le nom de Karloz Mazeria, est l'actuel élu de la Simialle et roi de la Fédération d'Oro. Il est également le premier de tous les elfes noirs...
Asarith vécut à une époque troublée, où les elfes ne savaient pas vraiment comment se comporter vis-à-vis des humains. Une époque où chacun prenait parti sur la question mais où personne ne tranchait ce qu'ils allaient finalement faire pour arriver à une réponse, pas même le roi actuel.
Ce roi était le père de deux jeunes elfes nommés Asarith et Malene. Le prince et la princesse étaient jumeaux, bien que leurs caractères et leurs idées soient radicalement opposés. Asarith estimait que les humains et autres races leurs étaient inférieurs. Avec cette opinion, il lui arrive souvent d’être en désaccord avec sa sœur, qui clamait haut et fort qu'elle souhaitait l'égalité entre les elfes et le reste des mortels.
Alors la déesse Azma, qui s'ennuyait de voir la paix sur le continent, vit cette opportunité et décida de rencontrer le prince elfique en rêve.
Seul Asarith lui-même sut ce que lui dit la déesse à ce moment-là, mais toujours est-il qu'il n'en sortit pas indemne. Il devint en effet à moitié fou, et, convaincu par la déesse, il déroba Perce-coeur et s'en servit pour tuer son propre père avant de s'enfuir.
Ce geste déclencha la guerre entre elfes blancs et elfes noirs. Ensuite, il s'enfuit avec la moitié du peuple elfique sur son île, et disparut après avoir légué Perce-coeur à la future royauté elfe noire.
Dans l’ombre, Asarith vécut longtemps en tant que Karloz Mazeria parmi les humains. C’est sous cette identité qu’il fonda les Poignards d’argent, la plus grande organisation criminelle de Ryscior. Puis il accéda au trône d’Oro, par la trahison et un coup d’Etat. Par la suite l’organisation des Poignards d’Argent fut officiellement dissoute, même si Asarith sait pertinemment qu’elle subsiste en petites sphères que l’on trouve partout dans le monde. Paradoxalement, bien qu’étant un elfe noir, Asarith, qui règne sous le nom d’Asarith Lune-Pâle, s’est montré plutôt généreux avec son peuple : baisse des impôts, tolérance religieuse, et autres mesures destinées à se faire aimer de la masse. Cependant, il ne faut pas croire que le cœur d’Asarith se soit adouci. Il reste un être rongé par la haine et par la cruauté, et s’il se montre généreux avec son royaume, c’est parce qu’il sait que maintenant qu’il est sur le trône, il se doit de savoir caresser son peuple pour s’y maintenir plus aisément, et s’assurer que ces serviteurs le respectent à vie… Tel est la politique d’Asarith.
Sa mesure populaire la plus récente consista à exaucer le souhait des oréens qui souhaitaient voir leur famille royale grandir. Seulement sa femme Dizzalyr de par sa nature vampirique est inféconde, mais il trouva aisément une solution. Alors qu’il était préoccupé par cette demande, une délégation qui vint de l’Ile Noire, arriva avec à sa tête une sorcière nommée Cinder. Cette dernière était plutôt belle, même selon les critères elfes noirs, aussi Asarith décida-t-il qu’elle serait la mère dudit enfant. Elle ne fut pas bien dure à convaincre. Asarith n’eut qu’à lui faire miroiter sous les yeux la possibilité d’être pratiquement une reine, et l’une de ses plus fidèles servantes. Elle passa donc les mois qui suivirent dans le palais, alors que le reste de la délégation était reparti. Comme il fallait cacher que ce n’était pas Dizzalyr qui était enceinte, elle eut pour ordre de ne pas se montrer, et c’était à la place une Vierna déguisée afin que l’on puisse croire à sa grossesse qui jouait le rôle de la reine. Lorsque l’enfant naquit, c’est elle qui s’avança sur un balcon baigné de soleil pour le montrer à la foule aux côtés d’Asarith. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’enfant fut éduqué par Dizzalyr. Quant à Cinder, une fois qu’elle fut remise de l’accouchement, Asarith la chassa sans ménagement du palais en la traitant de pauvre idiote manipulable.

La reine Dizzalyr Lune-Pâle

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Dizzalyr est depuis récemment l'épouse d'Asarith et sa plus fidèle ainsi que sa plus vieille servante, ou, corrigerait-elle, alliée. Dizzalyr était, à l'origine, l'elfe qu'on disait être la plus belle de toute. Seulement derrière cette beauté se cachait un cœur noir car depuis toute jeune on lui répétait sa beauté, ce qui lui provoqua un orgueil démesuré et un mépris pour le reste des personnes, plus particulièrement pour les autres espèces jugées bien plus laides que les elfes.
Similialle avait bien joué son rôle. Elle venait d'une famille influente qui siégeait au palais et elle connaissait Asarith depuis leur enfance. Il était sans doute celui qu'elle méprisait le moins parmi tous les elfes, et la fameuse nuit de sa folie, c'est elle qui le trouva en premier. À ce moment-là, elle se rendit compte que l'âme d'Asarith était devenue encore plus sombre que la sienne et ele accepta de le suivre, devenant ainsi la première de toutes les elfes noires avec lui.
Par la suite, Asarith ayant obtenu l'immortalité grâce à son statut d’élu divin, Dizzalyr fit de même mais d'une autre manière. En accord avec le prince elfe, elle se fit vampiriser, et par la suite elle supprima le vampire qui l'avait transformé, pour qu’il ne la révèle pas.
Lorsqu’il devint roi d’Oro, Dizzalyr le rejoignit sans discuter. Pour le moment, elle joue calmement son rôle de reine, attendant que son mari lui en révèle plus à elle ainsi qu’à tous ses agents, sur ses plans de conquête du monde. Et après tout, elle a un fils à éduquer, à présent.

Arphénise Lune-Pâle

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Arphénise Lune-Pâle, autrefois appelée Arphénise Quedame, est une vampire qui fut pendant presque sur la totalité de son millénaire de vie au service de Manuela Felicia, et l’amante d’Helvoran, désormais appelé Helvoran Felicia. Mais elle trahit ces derniers au profit d’Asarith Lune-Pâle après la chute des Montagnes Noires. Même si elle prévoyait cette trahison de longue date, cette chute ne fit que l’accélérer. Elle ne souhaita pas rester du côté des perdants.
Lorsqu’ils arrivèrent en Oro, le couple royal firent d’elle leur fille adoptive, afin d’avoir une princesse à présenter au peuple d’Oro, qu’ils savaient très attachés au concept de famille. Bien que le peuple d’Oro ait fait savoir qu’il souhaiterait un héritier mâle, il a globalement accepté cette nouvelle princesse. Arphénise, autrefois nécromancienne, a rapidement compris qu’elle n’était désormais guère qu’une potiche au service d’Asarith et Dizzalyr. Tout au plus sert-elle de diplomate. La colère grandit en elle, car elle réalise qu’Asarith l’a trompée en lui faisant miroiter une place d’une réelle importance au sein de son nouveau royaume. Tous les elfes noirs, et mêmes certains humains, ont en effet un rôle plus important qu’elle.
Mais elle ne peut pas trahir Asarith et Dizzalyr comme elle l’a fait avec Helvoran et Manuela. En outre, elle sait qu’Asarith dirigeait l’organisation désormais officiellement dissoute des Poignards d’Argent. Il n’aurait aucun mal à faire savoir à ses anciens contacts du monde entier qui la veut morte. Tout au plus peut-elle donc espérer que sa situation s’améliore si elle fait ce que ses « parents » lui demandent et qu’elle le fait bien. Mais elle voit d’un très mauvais œil l’héritier mâle récemment né qui accapare leur intention. Car elle a bien vite compris que ce simple bébé a déjà bien plus d’importance qu’elle a leurs yeux.

Glaïrh Lamepoison

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Glaïrh, aussi appelée Glaïrh Lamepoison par les humains, est une elfe noire qui vit uniquement pour la guerre et le combat. Elle est très douée dans ces domaines, que ce soit sur le terrain ou en stratégie : c'est pourquoi Asarith en a fait la générale de ses armées, ainsi que la maitresse des chevaliers noirs. Pour quelqu'un de sa race, elle n'est pas particulièrement sadique, et une mort rapide lui plait autant qu'une lente tant que son ennemi n'est plus de ce monde à la fin de l’affrontement. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne sait pas apprécier les cris d'agonie que la torture des elfes noirs peut tirer à n'importe quel être, seulement parmi les siens on pourrait lui reprocher un manquer de raffinement. Mais Asarith n'en a cure, tant qu'elle fait ce qu'il lui demande.

Vierna

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Vierna est la doublure de Dizzalyr pour les apparitions en public comme celle en plein jour.  Elle a été choisie pour ses incroyables capacités de mimétisme, que ce soit pour imiter un homme, une femme ou bien un jeune enfant. En effet, Vierna sait moduler sa voix, ses expressions et son maintien à loisir. Asarith et Dizzalyr l'envoyaient d'ailleurs souvent en tant qu'espionne avant de devenir les souverains d'Oro. Depuis qu'elle occupe ce poste, les cheveux de Vierna ont été teint en rouge, afin d'accentuer sa ressemblance avec la reine. Au naturel, Vierna est une elfe noire plutôt effacée et parfaitement soumise à Asarith et Dizzalyr, exécutant chacun de leurs ordres à la perfection jusqu’à en arriver où beaucoup pensent que s'ils lui demandaient de se tuer elle-même de la manière la plus douloureuse possible sous leurs yeux, elle le ferait sans hésitation.

Alejandro et Maria Fernandez

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Au château séjournent deux humains : Alejandro et Maria Fernández. Ils sont aux yeux du peuple les intendants du château mais ne gèrent rien de ce que les intendants habituels font, s'occupant seulement des affaires internes des serviteurs. En effet, ils s'occupent de les repartir dans leurs chambres, leurs différents services... Ce qui n'occupe pas beaucoup de leur temps, car ils ont placé des serviteurs plus doués qu'eux pour gérer la plupart des choses. Ils vivent dans l'oisiveté et le luxe, étant très bien payé, et aiment d'ailleurs à faire étalage de leur fortune aux yeux des autres, ce qui explique leurs tenues extravagantes et décalées et aussi le fait que Maria soit une ancienne fille de joie oréenne.

Satus Borien

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Satus Borien était le dirigeant des armées de Karak-Tur, avant que la ville ne soit prise par Oro. C’est d’ailleurs lui qui, par ordre d’Asarith, a ouvert les portes de la ville à l’armée d’Oro. En échange de quoi, il a été nommé régent de la Cité-Etat, qui est désormais partie intégrante d’Oro. Karak-Tur ayant été distincte d’Oro durant toute son histoire, a donc sa propre culture, même si elle fait partie du royaume.
Ainsi, Karak-Tur est une Cité intégralement tournée vers le commerce et la politique. A l’inverse des Oréens, qui sont des bons vivants, les habitants de Karak-Tur sont des travailleurs qui n’aiment pas voir les gens gaspiller leurs temps. Quel que soit leur travail, il est presque un devoir sacré à leurs yeux. Même Dyna Spanzio, du temps où elle était vivante et habitait la ville, avait pour travail d’organiser les salles de jeux.
Satus Borien tient cette ville dans une main de fer, et sa loyauté à l’égard d’Asarith Lune-Pâle ne fait aucun doute. Dans les rues de la ville, il est d’ailleurs surnommé « Le chien d’Asarith » quand il a le dos tourné. Il est connu pour son extrême sévérité, car il sait que la Cité est prête à se révolter au moindre signe de faiblesse. On dit que depuis la chute de Karak-Tur, les pendaisons y sont ainsi quotidiennes. Tel est la politique de Satus Borien.

Alfonso & Teresa Porthos

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Quand Aliboronz tomba, ce fut aux mains des chevaliers d’Hasdruba, qui étaient d’une part en croisade, d’autre part désireux de se venger de ces chiens qui avaient eu recours à la tentative d’assassinat. De plus, ils restaient dans le fond des chevaliers d’Hasbruba qui malgré leur code d’honneur sont réputés partout dans le continent pour leur brutalité au combat, surtout lorsqu’ils ont soif de vengeance, et qu’ils sont à l’issue d’une croisade, qui lavera leurs pêchés dans leur valeur au combat.
Autant dire qu’il ne faisait pas bon vivre à Aliboronz quand sont entrés les chevaliers d’Hasdruba. Si un certain nombre d’entre eux ne lèvent effectivement l’épée que face à un véritable adversaire et pour une cause juste, plus nombreux sont ceux dont l’interprétation des règles de la chevalerie, lors de la prise d’Aliboronz, fut très libertine.
Aussi, lorsque arrivèrent les Oréens, ils furent accueillis comme des libérateurs. Et aucun citoyen d’Aliboronz ne souleva de remarque lorsqu’ils annoncèrent qu’Asarith Lune-Pâle était le nouveau maitre des lieux.
Alfonso Porthos, un oréen à la carrure impressionnante, fut nommé à la tête de la Cité-Etat. Asarith le choisit lui car il savait que sous ses grands airs, Alfonso était, selon les critères humains, un assassin d’élite. Même si sleon les critères elfes noirs, il n’est qu’un assassin légèrement au-dessus de la moyenne. Il s’agit d’un homme bon vivant, marié à une prostituée d’Oro avec un sacré caractère qu’il a emmené avec lui et qui dirige bien plus Aliboronz que lui. Asarith est au courant de cet état de fait mais cela ne le gêne pas. Il connait également cette Teresa Porthos. Et il sait qu’elle est, à défaut d’être une espionne, tueuse ou une politicienne efficace, une bonne administratrice.
Le règne d’Alfonso Porthos est très populaire parmi les habitants d’Aliboronz. Charismatique, il a très vite su accoutumer l’ensemble de la Cité-Etat au mode de vie oréen, ce qui en si peu de temps relève de l’exploit. Aliboronz est une cité guerrière due à la proximité avec les terres ogres. Mais les guerriers sont désormais des guerriers qui aiment le repos et les arts, et les prostituées d’Aliboronz qui vendaient leur corps, se sont mises avec une joie non dissimulée à la prostitution oréenne.
Pour autant, Alfonso, ou plutôt Teresa, n’a pas oublié les instructions d’Asarith. Garder la frontière avec les ogres comme avec les Cités-Etats. Voilà pourquoi la Cité, bien qu’en apparence calme et fêtarde, est sur un pied de guerre quasiment permanent. Car à la différence de Karak-Tur, Aliboronz, sous la direction d’Alfonso et Teresa Porthos, ne veut plus quitter Oro. Et Asarith sait que de toute façon, si Teresa rencontrait des difficultés, même si elle n’oserait sans doute pas l’ordonner, Alfonso serait parfaitement capable de se rappeler du temps où il était un assassin réputé, et tout à fait apte à prendre des initiatives heureuses.
Sam 18 Avr 2015 - 11:04
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