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La malpeur [PV Elise Sazem/Bluck/admin]
Bluck
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Bluck
« - B'soir m'sieu, dame. »

On répondit à peine au semi-nain rincer par la pluie qui tombait au dehors.

« -Nous sommes complet voyageur. » Dit l'aubergiste sans relever le nez de la chope qu'il essuyait. L'avertit l'aubergiste avant même que le semi-nain ai refermé la porte. Ce qu'il fit avant de se diriger vers le comptoir.


Il lui aurait bien dit d'aller se faire foutre lui et son accueil de merde, mais il avait vraiment besoin de faire une pause avant de reprendre la route... Et boire un coup aussi. Ça il en avait encore plus besoin que de se poser le kilt sur un tabouret ou de dormir dans un plumard au draps crasseux

« -Complet mon cul. » Pensa Bluck en faisant vite fait le tour de la salle. Il y avait a une table un p'tit vieux presque endormit devant son bol de soupe. Probablement le père ou le beau-père de l'autre derrière le comptoir. Il y avait également au bar plongé dans un livre une p'tit bonne femme plus préoccupée par son ouvrage et le colis à côté que par sa tasse contenant une boisson certainement froide vu comment elle dévorait son bouquin.
Après réflexion c'était possible que l'auberge soit complète. Après tout, cela faisait déjà plusieurs heures que la nuit était tombée et qu'il marchait malgré cela et cette pluie de merde. Dans tous les cas ça devait être calme dans le coin car il n'avait pas croisé grand monde sur la route.
Il posa son énorme bouclier ainsi que son gros sac de voyage en toile épaisse. Il rejeta en arrière la capuche de son grand manteau qu'il déboutonna et étendit sur son bouclier. Se frictionna les cheveux et passa la main dans sa barbe en se disant qu' il faudrait bien qu' il la taille un peu. Cela faisait déjà pas mal de temps qu'il avait quitter la ferme. C'était le père Gaunt à l'époque qui lui avait dit qu'une barbe bien taillée ça changeait un homme. Lui il avait répondu qu'une pipe bien taillée ça déchargeait un homme. Autour du feu le père Théoden avait poffer de rire. Calyhie et Tavish avaient fait semblant de ne pas entendre.
Tavish... C' était elle qui était venue le trouve à la ferme de Marrischka.
Quand il l'avait vu arrivé. Il était conent. Il lui avait présenté la copine Marrischka, mais la joie des retrouvailles avait été bien courte. La druidesse semblait très fatiguée. Pire encore elle toussait souvent. Bluck avait été au petits soins pour elle. Lui et Marrischka l'avait même installée dans la chambre de la reine. La plus confortable, mais rien n' y faisait. Une lune après c'était Marrischka qui était elle aussi tombée malade. C'est là que Tavish lui avait tout raconter.
La malpeur. Une saloperie de boîte que la druidesse trimballait depuis il ne savait combien de temps. Bluck n' était pas malade lui et il avait bien tout écouter ce que Tavish lui avait dit et le lendemain il était partie vers les bois de l'Est. Il n'avait même pas déconné une dernière fois en lançant une connerie quand il quitta prêt pour un voyage la ferme. Si Tavish était venu le trouver c'est qu' elle avait besoin de lui et ça jamais il ne pourrait jamais rien lui refuser. La seule chose qui l'inquiétait c'était que la druidesse ne soit pas trop jalouse de Marrischka ou l'inverse. Ils les savaient toutes deux folles de lui.

Tout en pensant à cela, il se hissa sur le tabouret pour humain en se frottant les mains. Pas plus d'une nuit et un jour dans une taverne, pas de compagnons de route plus d'une lune et surtout de l'alcool. Ça pour une fois que Tavish lui ordonnait de picoler, il n'allait pas s'en priver.

« -T'inquiètes pas pour le repos du Bluck aubergiste. Pour l'instant c'est un coup à boire que j'veux. De quoi réchauffer ma carcasse. Isielle m'a sacrément pisser dessus aujourd' hui.»

Et un blasphéme un. A ajouter à la longue liste qui, si Antescior en dressait la liste remplirrait une bibliothéque entièrement. Il aurait pu aussi dire que la dame de l'automne pleurait, mais non toujours une pensée en dessous du kilt. Qu'est-ce qu'il aurait aimer que la grande Calyhie lui fasse la remarque. Pour excuse il lui aurait jeter à la figure : J'suis le Bluck et je t'emmerde. Un Je t'emmerde certainement reprit par le père Théoden. Ensuite il se serait certainement foutu sur la gueule entrainant une bagarre générale, mais là avec juste un vieux et une fille plongé dans un livre. ça aurait tourné court. Même pas un garde ou une bande de cons un peu louche à fracasser.

Il se frappa  par trois fois le torse laissant son armure emplir la pièce d'un bruit métallique certainement dérangeant pour la lectrice autant que pour le vieux qui se réveilla en sursaut manquant de foutre par terre son bol de soupe.

« -Vous avez de quoi payer ? »

Lança l'aubergiste toujours sur un ton monotone, mais son regard trahissant certains doutes sur la fortune du semi-nain.
Bluck leva l'index devant le visage de l'aubergiste. Il enleva un bretelle d'un sac qu' il tenait dans le dos et commença a fouiller dans une des nombreuses poches. Il sourit et dit simplement
« -Voilà ! »
Lorsqu'il claqua fortement une petite bourse en cuir sur le comptoir.
Il avait vu du coin de l'oeil qu'il avait encore dérangé la dame qui lisait un tabouret plus loin, mais il s'en foutait.
Elle le regardait certainement au travers de ses binocles et pensait certainement que c'était un con, mais de ça aussi il s'en foutait et si il avait eut à cet instant l' envie de lâcher un vent bien bruyant juste pour l'exaspérer un peu plus il l'aurait fait.
Il resta a lui sourire comme figer jusqu'à ce qu'elle retourne à sa lecture et que l'aubergiste compte les pièces d'argents.
« -Messire il y en a pour...
-M'appels pas messire aubergiste. Juste le Bluck ça ira. Il y en a pour des litrons je sais, mais j'ai soif.

« -Bien mess... Le Bluck. » Il s'éloigna non sans emporter avec lui la bourse. Il avait changé d'attitude et se montrerait certainement moins méfiant même si le semi-nain savait qu'en allant chercher un litron dans la réserve l'aubergiste ne manquerait pas de mordre dans une pièce pour vérifier si elle ne se tord pas.
En attendant la chopine Bluck observa silencieusement la fille à lunettes.

Fille à lunettes. Fille à levrette. Elle en avait de la chance qu' il en pinçait pour sa Marrischka. Sinon il lui aurait bien montrer le dessous de son kilt et lui expliquer quoi faire avec. Il s'attarda plutôt sur son bouquin.
Potions. C'est tout ce qu'il avait réussit a déchiffrer des griboullis de la couverture du livre et il en était fier. Au point de faire savoir a sa voisine qu'il y avait écrit ce mot sur le livre.

« -Potion ! (Le vieux sursaute encore devant son bol de soupe.) Ya écrit potions sur vot' truc ! Z'êtes chimiste ? Ma p'tite Marrischka elle a une ferme et elle connait un mec qui en fait plus à l'Est encore d'ici. On en fait pousser des plantes pour ses potions à la ferme. Je sais plu comment il s'appel ce con, mais il est médecin. Parait qu'il est célèbre par là-bas, mais pas assez par chez nous sinon j'me rappellerais d' son nom.»
Bluck regarde devant lui et ne voit toujours rien à boire. Il tape du plat de la main sur le comptoir en appellant l'aubergiste.

« -Oh ! T'es filé balader l' chien ou tu te tapes maman !?
Le semi-nain se retourne et voit encore le vieux sursauter tout en trouvant ça marrant avant de nouveau s'adresser à la fille.
« -Z'ont quoi comme cleps pour garder les tonneaux par ici ? Dans les îles, ils ont des putains de loup géants j'te jure que vaut mieux pas trop faire chier l' tavernier si t'as soif et encore moins aller te servir tout seul. On m'en a filer un, mais préfère l'savoir a surveiller ma p' tite Sasha que... »

Il était temps que l'aubergiste revienne. La fille était déjà replongée dans son livre et le vieux dans son bol de soupe.
Bluck descendit cul sec deux chopines avant de s'essuyer la barbe en faisant comprendre à l'aubergiste qu'il pouvait laisser les litrons sur le comptoir. Il s'en occuperait.
Après s'en être enfiler un troisième. Il en offrit un a l'aubergiste histoire qu'il ne reste pas là planter comme un con et aussi pour discuter. Parce que faire la conversation tout seul, c'est chiant a un moment.

« -Vous êtes mercenaire ?
-ça arrive, mais là j'suis déjà en mission pour une copine sinon je s' rais bien filer vers Salicar claquer du zombard avec vot roi et au nom du t'as rien à foutre dans mon monde.
-Vive le roi ! » S'exclama l'aubergiste. Classique pour un Hasdrubien. Bluck leva son verre à nouveau remplit en notant que cette tournée à défaut d'être celle du roi Hasdrubien serait celle de l'aubergiste.
-Vous allez vers où ?
-La forêt. La Grande. Quoi foutre, j'ai pas l' droit de te le dire sinon tu prends l' gauche dans la tronche, mais si t'avais dans ton auberge juste un p'tit coin avec d'la paille pour que j'pionce un coup avant de foutre l'camp. J'suis preneur.

Ça un coin merdique Bluck l'obtenait toujours. Après le semi-nain avait son p'tit confort. Il savait se faire une tante avec son bouclier et on y dormait certainement mieux que dans un lit puant le sperme d'une auberge.

L'aubergiste et lui. (Surtout lui en fait) Vidèrent bien des litres et a une vitesse qu'à un moment l'aubergiste alla chercher le vieux en l'appelant papa et montèrent se coucher. Bluck finissant sa chopine regardait du coin de l'oeil le père et le fils en se demandant qui tenait vraiment qui.

La fille lisait tranquillement. Elle ne semblait pas armée à part de son livre et deux ou trois ustensile s de soigneur. Bluck silencieusement se servit encore et termina un litron non sans mettre les autres dans son grand sac de toile. Quand c'est payé on peut les prendre. La paille elle était partie se coucher avec l'aubergiste. Restait la fille toujours la tronche derrière ses lunettes a lire son livre avec à côté sa boisson certainement aussi froide que cette soirée.

« -Heldoran. Il me semble que c'est Heldoran le doc que j 'parlais taleur.»
Dit tout haut Bluck en se penchant derrière le comptoir pour y trouver un autre litron et en disant :
« -Comme si il croyait que j'lavait pas vu la planquer celle-là alors qu'elle est payée. »
Sam 31 Déc 2016 - 13:35
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Elise Sazem
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Elise Sazem
Plongé dans son livre depuis le début de la soirée, avec, à ses côtés une boisson qui avait dû être chaude, même si elle ne l'avait pas vérifié, tellement son livre était passionnant.

Elle l'avait trouvé quelques jours auparavant, dans une vielle échoppe, tenu par une vielle femme, dont on pouvait d'ailleurs se demander comment elle était encore en vie, avec le cadeau de l'âge des ans, bien visible chez elle. Il avait du brol partout, sûrement de quoi se faire des affaires pour les plus téméraires, prêt à battre la poussière et même les toiles d'araignées dans les parties les moins occupés de la boutique, où se trouvait les objets dont la majorité de la population n'y voit aucun intérêt, comme les livres.
Un truc d'intellectuelles comme ils disaient, c'est pas en lisant qu'on va nourrir nos enfants. En soi, on ne pouvait leur dire qu'ils avaient tort, vu qu'ils n'avaient jamais appris à lire et n'y voyaient aucune utilité. C'est pas en sachant lire la dernière pièce de théâtre ou un livre sur une sciences quelconque que le champ allait se retourner ou se semer. Mais bon, cela les empêchait de critiquer ceux ayant eu la chance d'apprendre, ayant une belle enfance selon eux, alors qu'eux travaillaient déjà pour les parents, pour les plus chanceux, afin de pouvoir se nourrir. Mais bon, retournons à nos moutons.

C'est dans cette partie du magasin, qu'elle avait repéré la majorité des livres, qui allait dans le divertissement comme les contes et légendes de notre monde, à des choses plus adultes, même si la majorité restait un peu vieux, à des livres plus académiques, comme sur les lettres, ou les sciences. C'est surtout ceux là qu'elle a regards, jugeant les autres sans intérêt pour le moment. Peut être elle s'y plongera t'elle un jour,  quand elle aura un nom et une lieu pour vivre, où elle pourrait stocker tous les livres qu'elle veut, sans devoir se dire que c'est un caprice qu'elle se fait, et que ce sera juste un poids supplémentaires à porter. Mais bon, ce ne sera pas pour toute suite.
Et c'était sur l'un d'entre eux qu'elle se fixa assez rapidement, appelé: "De la blessure à la guérison: Méthode, remède et potion" signé par un certain Helvoran. Ce n'était pas un nom inconnu dans la médecine, même si ce n'était pas le plus grand expert que la médecine est connu dans ce monde, mais de là à trouver un de ses livres, surtout dans cette endroit. Cela avait de quoi piquer sa curiosité. Peut être était ce la trace que cette homme se montrait plus douer que sa réputation ne le disait, ou alors c'était un charlatan ayant écrit un livre dans l'espoir de se faire de l'argent, mais cela l'étonnerait. Il devait avoir plusieurs clients si il avait déjà un certain nom. Réellement, cela piquait sa curiosité, ce qui lui fit prendre la décision de l'acheter, au prix que la marchande en désirait, ce qui était vraiment bas pour un livre, mais selon elle, ce livre traînait là depuis des années, elle était enfin contente de s'en débarrasser. C'était donc sans négocier, qu'elle l'acheta et prit la peine de le lire dès qu'elle le pouvait.

Ce qui était le cas ce soir, dans cette taverne, calme avec une majorité de clients, parti dormir bien assez tôt, après avoir bu pour la majorité, une chope ou deux. Après dans un petit village de campagne, cela était bien normal. Rare était les voyageurs à passer ici, surtout sur ses chemins ne menant sur rien d'intéressant, à part la grande forêt, qui n'était pas connu pour être un excellent lieu de pique nique.
Jusqu'au moment, où un homme, même si elle doutait fortement qu'il soit de cette race, rentra dans l'auberge de manière tellement discrète, qu'on pouvait être sur d'une chose, sous cette montagne de bruit et d'injures, c'est que si il était voleur ou assassin, il devait pas être très doué.
Mais cela ne l'empêcha pas de continuer sa lecture calmement dans son coin, si on oubliait de compter la reprise à la charge de bruit de ce rustre, réclamant sa bière. Etant déconcentré, elle se dit qu'elle pouvait porter un rapide coup d’œil au nouveau bruyant venu. Qu'était ce? Un halfelin? Non, trop rustre et trop en carrures pour être un halfelin. Un nain? Si c'était un nain, il devait être dans les plus grand que sa race est connu. Ou alors un métisse? Cela devait être le plus probable même si elle imaginait très mal le couple ayant pu donner naissance. Les nains et les humains n'étaient pas connus pour leur amour, après ce qu'elle a entendu. Peut être était ce un ramassis de clichés et de mensonges.
Mais bon, ce n'était pas pas cela qui allait l'aider à avancer dans son livre. C'est donc pourquoi elle continua à essayer de lire entre les ennuis qui avaient lieu presque tous les deux minutes, de ce voyageur. Il avait fait tout le registre: bruit en claquant un objet quelconque sur le comptoir, injures, faire profiter toute la salle de sa conversation ou même l'approche la moins subtile du monde en faisant genre de comprendre quelque chose à ce qu'elle lisait, juste parce qu'elle avait deux choses que les hommes comme lui adoraient, la prenant bien sur comme une fille facile.

Et cela continua bien longtemps, alors que les verres coulaient, comme si ils buvaient de l'eau, comme il avait bien sur décidé de boire avec l'aubergiste, jusqu'à que celui-ci dû atteindre sa limite, expliquant le fait qu'il soit parti, avec une légère difficulté d’aligner ses deux pieds l'un devant l'autre. Elle ne pouvait plus qu'espérer qu'une chose, que ce chère Bluck, comme il désirait qu'on l'appelle, aille le rejoindre se coucher, sans la déranger.
Mais encore une fois, peine perdue, il se tourna vers elle mais cette fois-ci, de sa bouche, sortit une chose intéressante.

- Heldoran. Il me semble que c'est Heldoran le doc que j 'parlais taleur.

Alors cette homme disait vraiment la vérité et n'essayait pas juste de l'aborder de la manière la moins subtile au monde. Elle pouvait peut être en retirer quelques informations, sauf que cet espoir était de courte durée, il retourna à sa boisson. C'était peine perdu, en tout cas pour ce soir. Peut être demain matin si elle arrivait en même temps que lui avant de partir ou si leur route était identique. Après, elle n'avait pas vraiment de routes précise, à se diriger, donc c'était un peu plus simple pour elle.
C'est donc pourquoi, après avoir l'avoir vu rangé ces dernières affaires, qu'elle lui répondit:

- Vous devez sûrement parlé de Helvoran. Je le connais juste de réputation. C'est d'ailleurs un de ses livres où vous avez lu le mot "potion". Bon, sur ce, je vais aller me coucher, et vu que l'aubergiste est parti avant de vous proposer un lieu à dormir, j'accepte de vous dépanner pour cette nuit, mais pas dans le même lit, juste la pièce, et n'espérez rien, je ne suis pas intéressé par ce que vous pensez vous imaginer. Donc si vous êtes intéressé, montez au premier étage, dernière porte du côté gauche. La porte est pas fermé à clé et cela ne sert à rien de la fermer dans ce petit village. Et surtout, ne faites pas trop de bruits, donc avant de venir, terminer votre bardas et vos boissons car une fois rentrée, c'est fini.

C'est donc ainsi, bonne et conne après avoir proposé ça à un inconnu, sur le simple fait qu'il pouvait la mettre en contact avec l'auteur de son bouquin, qu'elle avait accepté de lui laisser une pièce pour dormir, en espérant qu'il ne ferait rien, car elle se voyait mal se défendre contre ce Bluck.
Sam 31 Déc 2016 - 16:52
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Bluck
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Bluck
Vous devez sûrement parlé de Helvoran. Je le connais juste de réputation. C'est d'ailleurs un de ses livres où vous avez lu le mot "potion". Bon, sur ce, je vais aller me coucher, et vu que l'aubergiste est parti avant de vous proposer un lieu à dormir, j'accepte de vous dépanner pour cette nuit, mais pas dans le même lit, juste la pièce, et n'espérez rien, je ne suis pas intéressé par ce que vous pensez vous imaginer. Donc si vous êtes intéressé, montez au premier étage, dernière porte du côté gauche. La porte est pas fermé à clé et cela ne sert à rien de la fermer dans ce petit village. Et surtout, ne faites pas trop de bruits, donc avant de venir, terminer votre bardas et vos boissons car une fois rentrée, c'est fini.

Bah merde alors. Soit elle est trop gentille la petite ou alors elle est trop conne. Dans tous les cas elle a du cran de proposer ça à quelqu'un qu' elle ne connait pas. Ou encore elle a le cœur sur la main comme lui.

Puis il ne s'imaginait rien. Pas le droit, pas le temps. En réalité surtout pas le temps.

« -C'est vachement sympathique d' vot part cette offre, mais... »

Il fallait qu'il boive en coup ce qu' il fit en torchant le fond de sa chopine. Juste parce que lui même ne croyait pas ce qu' il allait dire.

« - J' peux pas accepter. 

-Que vous acceptez ou que vous acceptez pas, revient au même pour moi. J'ai un lit chaud pour moi toute seule. C'est juste pour vous que cela change, de dormir dans une salle où la bière et la gerbe doit traîner. Mais ce n'est pas mon problème. »
Puis elle file droit vers l'escalier sous le regard amusé du semi-nain qui ne manque pas d'ouvrir un autre litron avant de répondre sur un air de pari :

Un litron qu'il y a autant de bière et de gerbe ici que de sperme et de poils dans vot plumard.

Qui vous a dit que vous dormirez dans le lit? Je me garde ce confort. Je suis peut être gentil en vous proposant ça mais pas une de putes dont vous avez l'habitude.

J'dors pas dans le lit, puis ça fait longtemps que j'ai pas payé pour ce genre de service. Sinon dans ton bouquin. Il dit quoi sur la malpeur  l' doc?

Fallait quand même qu'il lui demande a la petite. Elle savait lire. Lui très peu, mais quelqu'un qui consulte un bouquin sur lequel il y a écrit « potion » dessus. C'est au moins une soignoteuse ou un guérissionneur. Tavish lui avait dit que si il partait avec le paquet tout s'arrangerait pour elle comme pour Marrischka, mais il était quand même un peu de nature curieuse. Tavish ne lui avait rien dit sur le sujet. Pour dire vrai il avait filé aussi loin que possible en emportant le paquet en demandant à peine où il devait se rendre avec.

La malpeur... La malpeur... Je ne connais aucune concept de la médecine portant ce nom. Mais peut être le connais je le connait sous un nom différent. Pouvez vous me décrire un peu plus votre malpeur.
Euh... ça commence par de la fatigue même après du repos. Puis après ça donne de la fièvre et tu deviens pas gentils, voir méchant après... J'en sais rien. Ma copine druide elle m'a dit de filer vers la forêt aux grandes oreilles. ça me fais vraiment chier de devoir avoir affaire à eux, mais bon pas l'choix.
- Alors là, je pense que ça dépasse mes connaissances actuelles, mais une chose est sûre. Si elle vous envoie chez les elfes, c'est que c'est grave. Et c'est pas avec votre délicatesse que vous allez vous faire des amis chez les elfes. Surtout si ce qu'on dit, est vrai entre les elfes et les nains. Même si vous êtes bien grand pour un nain.

- Vous n'apprendrez rien dans le livre sur votre malpeur. Il traite sur les blessures, non sur les maladies.
Mais dites moi où habite votre ami, la malade.
- Elle est a la ferme. Celle de ma copine Marrischka, mais faut pas que je m'arrête moi et encore moins faire demi-tour.
- Le village le plus proche ou la ville, de votre ferme?
- Pourquoi faire ? Sans vouloir remettre en cause vos capacités de guérisseuse. Faut quand même avouer que j'ai du mal à croire que vous pourriez faire mieux qu' une druidesse  ou que cet Helmoran.
Non mais j'ai juré au nom d'Atye que ne serait pas né la personne que je refuse de soigner. Vous pourrez me dire que c'est de la bêtise et je vous dirais que vous avez raison, mais bon, trop bonne trop conne.
Bordel moi aussi je jure. Tous les jours.

Bluck descendit toute la bouteille comme si c'était de l'eau avant de lâcher un rot.
-Bon aller. Ça devrait suffire pour ce soir.

Il sauta du tabouret, prit ses affaire et passa devant la fille tout en prennt sa masse en main.

Z'auriez du fermer vot porte. On sait jamais.

Il passa le premier et sembla déçu de ne pas pouvoir se farcir un voleur ou deux avant de se coucher.

Sans faire attention au bruit il balança son bouclier, son manteau et son gros sac en toile dans un coin de la pièce. Il déposa son petit sac doucement sur le sol, détacha sa ceinture avant d'envoyer valdinguer son armure dans un fracas métallique. Pas pudique pour deux sous il se retrouva vite torse nu avec simplement son kilt.

Pour seul réponse a son voisin de chambre qui tambourinait au mur afin de se plaindre du bruit. Il pointa silencieusement son majeur vers le plafond en direction de la chambre voisine en criant :
« -Désolé ! » en se grattant les parties. Il fouilla dans son grand sac pour en sortir une couverture. Il s'adressa à celle qui lui avait offert ce coin de plancher.

« -Vous savez que cette saloperie de malpeur. C'est pas l'envie qui me manque d'aller la balancer chez ses enculés d'orcs à Orthan, mais pour que la druidesse dise qu' il faut l'apporter aux elfes, c'est quand même que ça doit être plus grave qu' un rhume ce qu'elle déclenche. »

Il s'enroula dans la couverture non sans garder précautionneusement son petit sac à dos dans une main et sa masse dans l'autre.

« -Mais j'y pense z'avez qu'à v'nir avec moi si ça vous dit. Je préviens va falloir prier bien fort vot divinité pour qu'elle vous garde des effets d'la malpeur. »

Sans attendre de réponse il se coucha son grand sac de toile lui servant d'oreiller et s'endormit à peine la tête posée dessus.
Lun 2 Jan 2017 - 9:25
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Elise Sazem
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Elise Sazem
Le soleil venait à peine de se lever qu'elle sortait de son lit, en faisant le moins de bruit, pour se changer assez rapidement, sans se faire mater par la personne ayant dormi avec elle. Même si bon, cela se révélait inutile, vu la force avec lequel Morphée avait pris dans ses bras son compagnon, si elle pouvait réellement l'appeler comme ça vu le temps qu'il se connaissait. Pourtant sa gentillesse, et peut être sa bêtise, en avait décidé autrement. Elle se rappelait hier quand il lui avait demandé de l'accompagner. Même si il n'avait surement pas écouté sa réponse, elle lui avait répondu à l'affirmatif, sans hésiter une seconde. Elle s'avait qu'au fond d'elle même, une maladie inconnue n'était qu'un nouveau fléau de Nimen, qui se jouait encore des mortels. Et au fond d'elle, cela la mettait en colère. Mais... Mais... Mais elle préférait garder sa colère pour elle, car elle savait que cela ne réglerait rien. Et de toute façon, là, elle devait manger et s'occuper en attendant que le Bluck se bouge pour démarrer leur voyage.

Une fois en bas, elle commanda un petit déjeuner convenable et prévint l'aubergiste que sa chambre serait bientôt libre pour de nouveaux clients dès qu'elle aurait fini quelques petites choses, signifiant plutôt qu'elle n'attendait qu'une seule chose.
Pour le déjeuner, même si profiter de la nourriture ne faisait pas parti de ses habitudes, n'ayant jamais vécu dans le luxe de la bonne nourriture, cette fois-ci, elle se dit qu'elle devait au moins bien manger pour le voyage qui s'annonçait d'être long et sans réel pause de plusieurs jours dans les villages comme elle avait l'habitude de le faire. C'est pour cela qu'elle profita du petit déjeuner qu'elle avait commandé, qui était peu onéreux et qui se composait de ce que l'aubergiste avait préparé ce matin, sûrement en parti avec les restes du jour d'avant.

Elle le mangea à son calme et profitait en même temps pour voir les clients se lever un par un, s'étant levé bien assez tôt. Il avait toute sorte de voyageurs, du vieux ayant le poids des âges et de l'expérience qui se lisait sur le corps au  jeune, rêvant d'aventures, sûrement nourris au comptes et légendes en tout genre, mais une chose était commune à tous sauf une exception, c'est qu'il n'en avait qu'un qui était armé, prêt à répondre aux dangers en fonçant dans le tas et qu'elle attendait réellement pour partir. Même si elle le vit enfin réveiller avec ses affaires, en train de descendre dans la salle et ne l'ayant pas remarqué, elle qui était dans le coin de la salle.

- Ce n'est pas trop tôt, dit-elle, si doucement que la parole n'était adressée qu'à elle même.
Jeu 5 Jan 2017 - 13:09
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Bluck
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Bluck avait bien entendu la petite se lever, mais il avait fait semblant de ronfler comme un fourneau. C'était une gamine. Elle avait du courage et lui avait besoin d' un peu de compagnie pour la route. Elle était certainement aussi serrer du corset que Tavish, mais ça l'amusait.
Tu veux vivre une aventure comme au bon vieux temps. Ça te changera la vie gamine avait-il pensé quand elle avait dit oui alors qu'elle le croyait ronflant à cause des litrons.
Il se leva d'un bond ramassant ses affaires vite fait bien fait. Cette salope de malrune toujours dans son sac à dos.
« -Pour la petite Tavish et pour ce monde parfois merdique. »
Une pensée pour Sacha et Marrischka plus tard. Il déboulait dans la salle. Putain même pas une baston à l'horizon. Il se rappela que les chevaliers étaient certainement tous en guerre contre Salicar.
C'était bien les bastons avec des chevaliers. Pas les vieux. Eux c'était plus intéressant de discuter et de boire avec, mais les jeunes. Ils se prennent pour le meilleur juste avant de se retrouver la tronche par terre après une mandale. Pas même avec ce con qui lui avait dit de faire moins fort hier soir. En réalité il était le seul armé dans la salle.
Cela voulait tout de même dire que les routes étaient à peu près sûre dans le coin. Ils pourraient donc avancer plus vite. C'était la bonne nouvelle.
La deuxième bonne nouvelle. C'était qu' il y avait a manger et  c'est  avec une assiette bien remplie d'un peu de tout ce que l'aubergiste dissimulant mal sa gueule de bois avait à lui proposé qu'il aperçu sa compagne de route dans un coin.

Il bouscula un peu les gens avec tout ce qu'il trimballait sur son dos tout en s' excusant sans en penser vraiment un mot.
-Salut toi. On part dans dix minutes. Le temps de m'enfiler cette assiette une bière ou deux et d'aller faire caca. J' fumerai la bouffarde sur la route.

Dit le semi-nain en commençant à piocher dans son assiette.

-Salut, et faites ce que vous voulez, tant que cela ne me concerne pas. Mais on n'attend que vous depuis le matin.

-Toutes les femmes disent ça, mais ça vaut aussi pour le midi et surtout le soir. Sans parler de la nuit.

-Il me semblait que la nuit, vous étiez plus pressé. Mais peut être que je me trompe.

Bluck sourit. Elle ressemblait a Tavish quand elle lui parlait. Soudain, Bluck devient sérieux a en faire peur.

-J'vais te montrer un truc gamine. Il prit un peu de lait dans un récipient qui traînait sur la table voisine.
-Dans une heure ce lait va tourner. C'est pas qu'il est pas frais c'est la malpeur qui fait ça. Imagines maintenant si je reste trois jours dans cette taverne. Ils vont tous crever ces pauv gens.

-Alors si ce que vous dites est vrai, personne n'est à l'abri, mais surtout, personne ne peut rien pour vous, en tout cas, aucun médecin. Seule la magie, et je n'y connais rien donc je ne peux en être sûre, a une chance de vous aider. Cette malpeur n'a rien de naturel.

-C'est pour ça qu'il faut aller chez les grandes oreilles. Moi on m'a dit que j'étais l'seul à pouvoir leur refiler le bébé. Après faut qu'ils aient de la bonne gnaule bien corsée ces cons. Parce que c'est ça qui fait qu' j'ai pas encore la vérole en trimballant cette merde, mais c'est Tavish qu'a dit donc ça d' vrai bien s' passer.

-En espérant qu'ils acceptent. Allez, dépêchez vous.

-Toujours pressées ces bonnes femmes. Réussit a articuler Bluck que torcha son assiette et sa chopine comme un affamé.

Dehors le soleil était tout neuf et sans un petit vent plus frais que d'ordinaire on se serait cru encore en été. La couleur des feuilles trahissait le règne d' Isielle.

-Restes a cinq mètres d'moi. ça s'rai con que tu chopes une verrue sur l'coin d' la gueule. Y a pas d'auberge avant deux ou trois jours de marche et ça s'ra certainement la dernière avant les bois.

Bluck donna ses directives tout en tassant du tabac dans sa bouffarde qu'il alluma en activant la rune de feu de sa masse.
Il tira dessus aspirant et expirant une fumée blanche se dissipant rapidement avec la brise.

-Pries ta déesse des soigneuses, moi j'vais prier l'grand cornu qui nous donne des lapins ou du poisson pour l' soir.

De derrière son grand bouclier rond qu'il portait dans le dos il en tira une arbalète étrange et commença a prendre la route.

-Ma narbalète ça fonctionne aussi bien pour les lapins que pour les cons qui viendraient a avoir l'idée encore plus conne qu' eux de nous emmerder sur la route.

Puis il se mit a chanter tout en avançant :

« - Un deux trois nous allons au bois. Quatre cink sis écartes les cuisses. Sept ouite neuf j'défonce com un bœuf. Dix ? Onze... Bouse ? Quelle connerie ces chansons à chiffre. »

La mi-journée passa et la journée aussi. Bluck guettant régulièrement que la gamine suivait le rythme de sa marche. Elle n'allait pas aussi vite que lui, mais avait l'air d'être habituée à la marche à pied. Il ramassa une branche dans le talut et la coupa net a une hauteur qu'il trouvait convenable pour le coincer entre deux autres branches.

« -On va s' poser un peu. J'vais faire un abri pour la nuit et...

Il lui fit signe de ne pas bouger. Lentement il pointa son arme juste au-dessus de l' épaule de la gamine et pressa la détente. Le carreau fila alors que le claquement de la corde lui fit écarter la tête.

« -Loué soit l'grand cornu ce soir on a du lapin ! »
Il alla chercher sa prise et revint aussi heureux qu'un gosse en agitant la bestiole devant le nez de sa compagne de voyage.

L'abri fut vite sur pied. Tout comme le feu de camp. Exclusivement fait de bois mort et en guise de toit une couverture sortie du grand sac de Bluck. Le lapin vidé et dépouillé bien vite rôtissait.

« -Encore un p'tit merci au grand cornu et dans vingt minutes, on mangera grâce à lui. Loué soit-il. Juste le temps de s'envoyer un p'tit coup dans l'gosier. »

Ajustant la broche. Il entreprit de sortir une chopine.

« - T'en veux ? »
Lui demanda le semi-nain en lui tendant la bouteille
Dim 15 Jan 2017 - 15:49
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Elise Sazem
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Elise Sazem
Elle regarda et réfléchit quelques instants à la proposition.

- Pourquoi pas? A la joie de la malpeur !!!

Elle prit la bouteille, et quelques gorgées cul sec, directement à la bouteille, le coude en l'air. Mais à peine qu'elle l'eut prit en bouche et qu'elle abaissa la bouteille, qu'elle se mit à tousser.

- C'est du désinfectant, votre truc?

- Ça peut servir à ça, mais celui-là, il a un petit goût de fruit pas dégueulasse, dit-il pendant qu'elle lui rendait la bouteille.

- Il faut le chercher ton fruit.

Suite à sa phrase, il se mit à rire puis enchaîna par une réponse typique au Bluck après avoir enchaîné par 2 gorgées.

- Je ne les compte même plu les types que j'ai couché dans les tavernes alors qu'ils pensaient pouvoir coucher le Bluck avec un jeu à boire. C'est facile de gagner de l'argent com ça.

- Je ne dirais pas que je vous battrais. J'ai clairement un manque d'expérience dans ce domaine. Ce n'est pas dans mes habitudes. Mais un peu de changement ne fait pas de mal. Pourquoi pas essayer un de vos jeux à boire?

- Tu vas avoir mal à la caboche demain gamine.

- Ça changera du mal du pied, répondit-elle sur un ton un peu ironique.

- Ça l'enlèvera pas, mais au moins tu l'oublieras et dormira comme une masse, continua t'il en lui retendant la bouteille et l'invitant à encore boire.

Invitation qu'elle accepta sans hésiter. Pour une fois, elle ne réfléchit pas à sa santé, ou au lendemain. Elle vivait le présent, et en profitait telle qu'il était. C'était quelque chose de nouveau ou plutôt d'inhabituel mais sur le coup, cela ne la choquait pas plus que ça.
Elle marqua une pause et elle prit encore une gorgée.

- Tu auras pas peur de perdre contre une femme, dit-elle sur un ton ironique.

- Je ne peux pas perdre. C'est pas compliqué. Bois pas si vite avec ton gabarit tu va t'écrouler avant que le lapin soit prêt.

- En même temps, l'alcool, j'utilise rarement pour la boire. Et puis, souvent, j'en ai pas l'occasion, ou plutôt l'envie.

- Pas beaucoup fêtarde la gamine ?

- On se fait rarement des amis dans ma profession. Car souvent quand on arrive chez les gens, c'est jamais pendant les fêtes.

- T'as pas l'air d'avoir la levée de coude joyeuse petite. J'me trompe ?

- Peut être bien, peut être pas. On le saura peut être ce soir. Mais avant, on va s'occuper du lapin, répondit-elle alors qu'elle commençait à avoir faim.

L'idée simple de manger tranquillement, sans excès mais en bonne compagnie, la rajouissait. Après tout, elle n'avait pas tort dans son discours. Elle n'avait pas grand monde qu'elle pouvait appeler ami, ni même de compagnons de route qu'elle se rappelle avoir croisé et qu'ils l'aient marqué.

- T'as raison faut manger d'la bête tant qu' on peu. J' suis presque sur que chez les grandes oreilles ils bouffent que des fougères ou d'la verdure.

- Je ne pense pas non plus qu'ils vont te proposer des jeux à boire, ni aimer servir un nain. Si ce qu'on dit sur eux, est vrai. dit-elle s'approchant du feu avec le lapin qui était en train de cuire.

- Et qu' est-ce qu' on dit d'eux d'après toi ? dit-en coupant le lapin en deux, puis en réenchainant par: Tu veux la tête ou l' fion ?

- Je te laisse la tête. Sinon qu'est qu'on dit d'eux, rarement du bien, après ce que j'entends souvent, c'est les rumeurs de paysans, les portant rarement dans leur cœur.

- Mouais. Je leur demande pas de m'aimer. Juste de me débarrasser du colis. Après b'soir m'sieu dam et retour à la maison.

- Je serais curieux de rester avec eux pour voir ce que c'est, cette malpeur, réellement. dit-elle en prenant sa partie du lapin.
- J' en sais foutrement rien. Juste que c'est dans une boîte entouré de lierre qui sèche à mesure que j'avance. Et si ça te chante que ça te pète à la gueule quand ils vont l'ouvrir C'est toi qui voit.

- C'est pour avancer dans la médecine que je veux découvrir cela. Apporter ma pierre à l'édifice, pas faire joujou avec la boite.

- C'est beau qu'est-ce que tu viens d' dire. Apporte plutôt la bouteille vers ma main. Tu feras de la maçonnerie plus tard.
Elle lui tendit la bouteille, en rigolant un peu à sa phrase, même si elle voulait un peu le cacher pour pas le vexer.

- A tout prendre au premier degré, que va t'on faire?

- Rien de plus que bouffer ce lapin, terminer cette bouteille après j'irai jeter les os plus loin. Pas envie qu'un loup me renifle le fion au réveil, dit-il en continuant à boire.

Suite à sa déclaration, elle lança un "bon appétit" pour après commencer à manger. Ils mangèrent tous les deux dans le silence, puis rassemblèrent le peu de reste du lapin. Bluck partit dans le bois pour aller les jeter, en sifflotant.
Il revint 10 minutes plus tard pour charger le feu, de bois. Pendant ce temps-là, Elise vaquait à ses occupations habituels, dont la vérification de son matériel et autre, qu'elle faisait logiquement avant de dormir mais elle n'était pas sure d'être en état de le faire, avant d'aller dormir, car la nuit risquait d'être encore un peu longue.
Jeu 9 Fév 2017 - 13:44
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Bluck
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Bluck revint s'assoir près de la petite qui farfouillait dans son sac de voyage. Elle semblait compter ss livres ainsi que d' autres instruments étranges dont il n'avait pas la moindre idée de ce à quoi ils pouvaient bien servir.
Ce dont il était certain, c' était qu' elle avait l'habitude de ne pas dormir que dans des tavernes en observant comment elle se préparait à dormir même sous un abri de fortune aussi solide et confortable soit-il.
Le semi-nain se disait encore qu' elle en avait de la chance d' être tombée sur lui. D'autres aventuriers auraient pu utiliser de sa curiosité concernant une quête pour lui faire des misères à la petite. D'autant plus qu' elle ne semblait vraiment n' avoir aucunes armes pour se protéger.
Il la trouvait autant crédule que prompte à partir à l'aventure.
La bouteille finie par rendre sa dernière goutte et Bluck décida qu' était venu le temps de dormir.
Prenant son énorme bouclier, il le plaça habilement sur le toit de leur abri en jetant par dessus son épaisse couverture.

« - C'est marrant ça. C'est la première fois qu' une fille partage mon abri pour la nuit. »

Dit le semi-nain en se calant confortablement sur le lit de fougère alors qu' Elise se demandait vraiment pourquoi a haute voix.

« -Tu veux que je te les montre ? »

Cette question sembla plus que surprendre la petite femme et après quelques seconde gênante. Bluck comprit que ses propos pouvaient être mal interprétés.

« -Je parle des petits portraits de ma copine et de ma fille. Pas d' autre chose. J'ai dix fois l'âge de te torché l' cul et j' te parle pas d' mettre le feu aux broussailles. Pourtant j' me vois pas faire un coup comme ça a Marrichka. Ça s'fait pas. »

A en croire Elise. Ce genre de proposition ne l'intéressait de toute façon pas le moins du monde. Ce qui comptait pour elle c' était la médecine, la médecine et quoi déjà ? Ah oui ! La médecine.
Au point que Bluck se demanda si elle n' était pas une prêtresse d' Atye. Réputées comme guérisseuse partout où il en avait croisé.
Emlle lui répondit qu' elle était juste médecin et lorsqu' elle sortit un truc du genre :
« -Et puis tant que tu en as besoin, je ne m'occuperais pas de toi. »

Le semi -nain cherchait à comprendre le sens de cette phrase m' étant cela sur le compte de l'alcool il souhaita bonne nuit à Elise en se moquant un peu d' elle. Le lendemain promettait d 'être compliqué pour la jeune médecin qui n' arrivait plu à parler correctement.

Le lendemain au petit jour Bluck avait eut déjà le temps de tout remballer sans pour autant que le sommeil d' Elise en soi pour autant perturbé. La lourdeur de son sommeil certainement due à l'alcool d' hier soir. La journée allait très certainement être longue pour l' humaine surtout avec un mal de crâne pour compagnon pendant au moins jusqu' à la mi-journée.
Lorsqu' enfin elle se réveilla Bluck lui tendit un petit morceau de sureau encore vert.

« - Tiens gamine. Mâche ça jusqu' à ce que les tambours que tu dois avoir dans la tête foutent le camps. On file dans dix minutes. »
Dim 26 Fév 2017 - 11:33
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Elise Sazem
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Elise regardait Bluck pendant qu'une charge de taureau se passait dans sa tête. Il tendait une feuille à mâcher pour faire passer son mal de tête. Mais comment une simple feuille peut arrêter cela? Elle se sentait mal. Elle savait pas quoi faire. Comment les gens peuvent supporter d'être comme ça, et surtout qu'ils continuent à boire? Elle... Elle ne comprenait pas. Une pensée vient à sa tête derrière ce chahut dans sa tête, plus jamais elle ne boira d'alcool. Et revivre ça le lendemain. Faut être fou pour continuer en sachant ce que cela nous réserve.
Elle mit la feuille dans sa bouche et commença à la mâcher. Ensuite, elle devait ranger ses affaires avant de partir. Heureusement qu'elle n'avait pas sorti grand chose car elle se sentait mal. Elle n'aurait jamais eu le courage de tout ranger. D'ailleurs, elle finit de ranger que les 10 minutes étaient passés et que Bluck l'attendait. Il devait surement faire des réflexions sans intérêt mais elle n'y porta même pas intérêt. Tout se passait déjà dans sa tête.
Elle mit donc son sac sur son dos et se prépara à partir, en ayant l'impression d'avoir oublié plein de trucs qu'elle devait faire mais qu'elle n'en avait que cure.

Elle alignait les pas, l'un devant l'autre, en continuant de marcher... Un pas, puis l'autre. Il fallait juste penser à cela. Juste cela. Et c'était long, c'était dur. Elle avait mal à la tête mais si c'est moins pire que la charge de cavalerie accompagné des tambours de ce matin. Pourquoi avait-elle bu? C'était pas dans ses habitudes. Elle n'en savait vraiment rien. Elle essayait d'y penser mais le mal de tête revenait plus fort. Donc elle se remit à penser à sa marche. A un pas, et puis l'autre... Et c'était long. Elle avait l'impression que le temps ne passait pas. Elle savait que Bluck était devant elle, à guider la marche mais elle n'était pas trop dans son assiette pour prêter à plus de détail sur les autres.


Une heure ou peut être deux était passé. Ou même peut être moins. Elle n'avait pas porté attention aux temps qui passait depuis le début de la journée, car celui-ci paraissait long. Son mal de tête était presque passé même si elle se sentait toujours mal, avec les cheveux qui tiraient presque, et elle avait faim. Elle mourrait de faim. Elle avait envie de manger mais il avait rien à manger sur le chemin. Elle repensa au lapin d'hier, cuit sur le feu. Il était pas mauvais. Elle voulait manger. Elle souffla donc un: "J'ai faim..." de désespoir mais elle ne porta pas réellement attention à une possible réponse de Bluck. Elle était un peu seul, dans son monde. Et elle continua à avancer, toujours derrière Bluck, avec la distance de sécurité de la malpeur, et aussi car elle traînait les pieds depuis ce matin, par rapport à Bluck, même si son rythme s'était quand même accéléré. Elle pensait plus au pied devant l'autre mais à ce qu'elle pourrait manger une fois qu'ils prendront enfin une pause. Ca la motivait d'une certaine façon. Et derrière ses pensées, faite de nourriture, une pensée lui vient aussi de savoir si ils arriveraient aujourd'hui dans la Grande Forêt, même si celle-ci fut juste passagère.
Mar 7 Mar 2017 - 4:45
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Bluck
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Ça devait faire quoi. Deux heures au mieux que Bluck et la petite avaient reprit la marche. En silence il en riait de voir comment elle essayait de tenir debout et de marcher comme si rien n' était, mais lui savait que la nuit de sommeil n'avait pas suffit comme repos pour la faire décuiter la miss.

Alors il avait marché lentement. Pour pas qu' elle en bave de trop. Plus lentement on appellait ça un demi-tour ou une marche arrière.
« -Par les dieux ! Les jeunes j' vous jure ! » 

Il se retourna voyant Elise péniblement marcher vers lui comme si il était un de ces feux que l'on allume sur la côte pour faire rentrer un rafiot au bercail en priant que le capitaine y soit aller doucement sur le rhum.
Quoique si ça se trouve elle voyait plusieurs types comme lui en levant les yeux. Elle avait prit une sacrée charge la bougre. La petite eau ça fait de grands effets. Du moins chez les humains.

Il en était a se demander si les grandes oreilles tenaient ou non l'alcool ( Et aussi quand Elise cesserait de gueuler famine.) Lorsqu' il trouva la forêt bizarre.
Pas comme les autres. Du moins le petit chemin qu' ils empruntaient sentait plus très bon la noisette.
Il ne parvenait même pas a se rappeler quand il avait remarqué cela pour la dernière fois.

Cela lui semblait impossible qu' ils soient déjà parvenu dans la grande forêt. La druidesse lui avait répèter peut-être bien une centaine de fois que des pierres dressées délimitaient le domaine des elfes et il n' en avait croisé aucunes. Il se retourna pour jeter un œil a Elise puis se résolu a ne pas l' interroger sur ce sujet quand il vit qu' elle se trainait tête baissée avec pour seul vision ses chaussures et le chemin.

Chemin pavé. Certes très mal entretenu, mais pavé tout de même. Il imaginait mal les elfes s' ennuyer a paver leurs chemins. Dans le pire des cas, il les imaginaient encore moins mal entretenir leurs routes. Tous comme un chevalier Hasdrubien ne laisserait pas son fief dans un état pareil. Il en conclu qu' ils devaient se trouver non loin de la grande Forêt, mais pas encore assez près pour dire qu' ils y étaient.

Dans tous les cas et toujours a en croire Tavish. C' était inutile de chercher les traces des elfes. Tout simplement parce qu' ils sauraient déjà depuis longtemps que Bluck les chercheraient.

Il ignora les plaintes de sa compagne de voyage jusqu'à arriver a ce qui avait été une auberge. A en croire le panneau tombé au sol et déjà presque recouvert de mousse. En voyant l' état de délabrement et comment la végétation se faisait un malin plaisir a pousser sur la ruine. Cela devait au moins faire vingt tours que personne n' avait bu une chopine ou tringler une grognasse dans l' établissement.

Cette fois -ci, pas besoin de frapper à la porte. Elle n'existait plus depuis longtemps. Cette ruine lui faisait penser a celle qui était près de la ferme de sa petite Marrischka. Du moins le même décorateur était passé par là.

« -On va s'poser là un peu. »

Sa phrase eut un effet immédiat sur Elise qui se laissa tombée assise devant la porte sur ce qui avait certainement été avant une pierre du batiment.
Batiment qui par sa taille ne devait pas compter plus de deux ou trois chambres. Ça c' était avant que l'étage ne se casse la gueule sur le rez de chaussé, entrainant ce dernier à la cave. Laissant une gros tas de pierre et de débris au centre. Maintenant des feuilles faisaient office de toiture et seul la cheminée se dressait encore comme un doigt tendu bien haut vers la nature qui essayait de grignoter au fil des saisons et du temps cette trace de civilisation humaine.

Ce dont Bluck était certains, c' était que ça ne servait à rien de fouiller un peu pour espérer trouver quoique ce soit d' intéressant là dedans.
Si les anciens propriétaires avaient dégagé avec ce qu' ils pouvaient emporter, la moindre personne passant par là avait nettoyé aussi derrière.

Il chercha de quoi donner à manger à la gamine dans son gros sac de voyage et fini par trouver un morceau de pain rendu mou par le torchon qui l' entourait. Ce n' était pas grand chose, mais elle arrêterait de gueuler : « J'ai faim » Au moins le temps de le mastiquer.

Lui en profita pour s' enfiler une ou deux gorgée de gnaule, mais n' en proposa pas a Elise cette fois-ci. Puis c' était pas le moment de lui agiter le goulot sous le nez. Elle serait capable de vomir et même si l' idée l' amusait, il gardait à l' esprit le fait de ne pas traîner. Il rangeat sa bouteille et sortit sa carte. Il l' examina longtemps et ne put que se rendre à l'évidence que cette putain de ruine ne pouvait être que la dernière auberge sur la route que lui avait tracé Tavish.
C'était pas possible autrement. Lui se planter de chemin ? Non. Pas possible, mais alors pas du tout possible. Mieux ! Impossible !
Pourtant cette putain d' auberge était déserte depuis longtemps ! Il se passait des trucs plus que bizarre dans cette forêt.
Il rangea cette foutue carte et décida de faire exactement ce que Tavish avait dit de faire si jamais ça merdait en cherchant les grandes oreilles. Il fouinat encore dans son sac pour en sortir cette fois ce qui pouvait ressembler a un sifflet et souffla dedans sans pour autant que le moindre son n'en sorte.

Le semi-nain inspecta l'instrument, le secoua et souffla à nouveau dedans pour obtenir le même résultat. Pas un son. Il passa le temps qu' Elise mange a faire cela.

N'obtenant pas plus de résultat que rien, il jura enrichissant certainement considérablement le vocabulaire en matière de jurons de sa compagne de voyage. Avant de tenter une dernière fois de souffler dans cette saloperie de bazar.
Il prit une inspiration et un souffle plus tard le sifflet n'était pas dans sa main, mais bien planter dans un arbre à côté.


Il leva son bouclier. Dégaina sa masse qui devint un brassier alors qu' une voix lui disait que cela était inutile. Il chercha d'où venait la voix et en se retournant vit une flèche pointée vers son nez au point de le faire presque loucher.


« -Vos sifflements incommode la forêt.

-Putain ! t 'es qui toi !? »
Pas le temps de mettre un coup bien placé que déjà la botte du Bluck tapait dans le vide.

« -Merde ! Par les dieux Elise t'as vu ça ?

Non certainement pas. Ou alors vite fait. La gamine restait là a observer la scène si toutefois elle avait réussi a capter ce qui était en train de se passer.

Et le semi-nain loucha encore en se retournant toujours sur la même flèche. Le brassier de sa masse fini par s'éteindre lorsqu' il leva les mains devant son reflet que lui renvoyait l' étrange masque de celui qui le tenait en joue. Fallait la jouer fine, mais aussi fine que les p'tites culottes Ramiennes que Marrischka mettait parfois le soir quand il avait bien bosser à la ferme.

« - C'est d'accord face de casserole. »

Oui bon. Pas fin avec les inconnus. Faut dire que l'autre avec son arc et surtout sa flèche avait pas l' air de prendre la comparaison de son masque si mal que ça.

« -Ce n'est pas un choix que je te laisse. »

«- Ca j' men doute bien. Vu comment ta flèche pointe mon pif, mais si la p'tite Tavish m' a dit que j'devais souffler dans l'bazar si jamais j'étais perdu. Elle avait rien dit sur le fait de devoir finir en passoire. »

Il avait pas mieux en terme de parlotte diplomachin

« Vous êtes Bluck. » 

Cela ne semblait pas être une question.
-Ça dépend qui le d'mande. Baisses ta merde de devant ma tronche, après on parle. »

C'est ce que fit l' être au casque de miroir. Pas moyen de savoir si c'était un gars ou une fille, mais c' était pas le moment d' essayer de lui taper dessus.

« -J' vais ranger mes bricoles et après on discute tranquillement. »


-Vous avez usé du sifflet d'urgence. Pourquoi ?

-Parce que. Ça te vas comme réponse ?

Ça devait être une jeunette ou un jeune. Donc forcément pas seul. Pourtant il avait beau fureter dans tous les coins. Rien ne lui prouvait le contraire. Faut dire qu'avec sa tenue c' était pas facile de faire la différence entre un arbre et un elfe.

« - T' façon il marche pas ce bazar. Y a pas un son qui en sort. En plus je t'ai pas dit que j' étais Bluck. Peut être bien LE Bluck, mais pas Bluck. Alors...

-Elle a dit que vous insisteriez sur le « Le ».

-J'ai toujours pas dit que j' étais le Bluck. Qu'est-ce qu' on lui repproche au juste ?

-Rien pour l' instant. Nous attendions sa venue.

-Alors peut-être bien que je suis Le Bluck. C'est quoi ton p'tit nom face de casserole ?

-Cela n' a aucune importance.

-Si t' aimes bien ton surnom, c'est comme tu veux. Bon maintenant faut reprendre la route. Faut qu' je parle a ta reine et... »

Soudain des rires se firent entendre tout autour d' eux.

« -J'ai bien peur que vous ne puissiez aller plus avant. A moins que vous me prouviez que vous êtes bien envoyer par la druidesse. »

Bluck n' avait encore jamais rencontré d' elfe de la grande forêt, mais a ce moment précis. Il les placa dans la des chiants, juste avant les cons, mais quand même au- dessus des orcs et des gobelins.

« -Bien et qu'est-ce qu' il veut savoir face de casserole ? »

Le garde lui posa plusieurs questions. Cela dura longtemps peut -être bien une heure ou deux. Le semi-nain commença par raconter comment il avait rencontré la druidesse. Comment il l' avait soigné. Il lui narra la chute d' Orthan.
Ensuite il fallut expliquer la présence de la gamine Elise et surtout pourquoi ils venaient dans la grande forêt

« -R'garde face de casserole. C'est même la mère Tavish qui m' a tricoté ce kilt. C' était quand on séjournait à Kelvin. Alors maintenant si j' te dis que j' suis le Bluck et que je t'emmerde. Toi, ton masque derrière lequel on vois pas ta tronche et tes questions à la con ça te va ? »

Bluck en avait vraiment marre de cet interrogatoire. Et lorsque l'elfe répondit :

« -Oui. »

Le semi-nain pesta en prétextant que toutes ses questions les avaient retardés. Il reprit son gros sac de voyage et avança d'un pas vers le chemin, s' arrêta et se retourna vers le garde.

« -Dis voir. T' en as fait quoi du chemin qui était là ?»

Désormais, il y avait d' épaisses broussailles et même des arbres grands de plusieurs de tours à la place du chemin.

« -Ce n' est plu celui que vous devez emprunter, prenons plutôt celui-ci. »

Le garde pointa du doigt un autre chemin fait entièrement d' herbe. Bluck en était persuadé. Ce chemin n' était pas là lorsqu' ils s' étaient arrêtés plus tôt.

« -Prenons ?

-Il me faut vous accompagner. Vous avez utilisé le sifflet et nous ne sommes pas tout à fait dans celle que vous autres nommez grande forêt.

-Si tu l'dis face de casserole. Bon ben dans ce cas en avant. Devant ou derrière moi a pas moins de dix pas.

Dim 9 Avr 2017 - 12:49
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Dargor
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Tanthalas, puisque tel était le véritable nom de Face de Casserole, comme le semi-nain l’appelait, aurait bien abattu sur place ces deux intrus, comme son travail de sentinelle des lisières l’exigeait. Mais il devait se plier aux exigences de sa mission. Tavish la Druidesse, élue d’Elye, avait été introduite au peuple de la Grande Forêt par Dortan Giger, l’élu de Cerumnos, l’humain que les elfes sylvains considéraient comme l’un des leurs. Et donc, puisqu’elle jouissait de ce privilège d’être tolérée et écoutée à défaut d’être accueillie, elle avait pu les prévenir de l’arrivée de ce nain. La femme qui l’accompagnait n’était pas précisée, mais du moment qu’il n’y avait qu’une personne… Il ne connaissait pas les détails de l’affaire, il savait juste que ce semi-nain arriverait tôt ou tard. Et qu’il apporterait avec lui un mal puissant duquel les elfes sylvains devraient absolument s’occuper. Il aurait aimé que ce fut le nain lui-même, mais il ne semblait rien en être.
Rangeant son arc, un peu agacé d’être celui sur lequel c’était tombé, il leur fit signe de le suivre sans dire un mot, et s’engagea sur ce sentier sur les non-elfes n’auraient jamais trouvés d’eux-mêmes s’il n’avait été là pour les guider. Très rapidement, ils purent se rendre compte qu’ils pénétraient dans un monde qui leur était totalement inconnu. Nul doute qu’ils commençaient dès à présent à réaliser cet état de fait. Le territoire sur lequel ils pénétraient était empreint de magie et d’un mystère que les elfes sylvains eux-mêmes ne maitrisaient pas tout à fait. Les chants d’oiseau, les cris des animaux dans les bois, tout sonnait différemment désormais. Tanthalas le savait. Il avait déjà fait l’expérience de se rendre dans une forêt maitrisée par les humains, quand il s’était rendu dans la forêt des Marches d’Acier pour rencontrer un cousin qui y vivait. La nature qui respirait de la même façon, mais le rythme de ses expirations et de inspirations sonnait différemment.

« Vous devez vous méfier, les prévint-il. Ces bois ne sont pas un endroit où vous aimerez à gambader. Tous les habitants ne sont pas au courant de l’importance de votre mission, et certains ne vous préviendront pas avant de tirer. De même, ne vous aventurez pas dans les fougères. Il y a des êtres ici qui n’ont d’autre objectif que de défendre la nature. Des êtres que vous ne pouvez même pas imaginer, ou, si vous pouviez le faire, vous ne les prendriez que pour des contes pour enfants. Est-ce bien clair ? »
Ven 21 Avr 2017 - 11:29
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Elise Sazem
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Elise Sazem
Elle n'avait pas tout compris, ou plutôt pas tout suivi de ce qui c'était passé avec les elfes. Elle était comme à part du groupe. L'elfe, masqué, était arrivé d'un coup avec pou but, la défense de la forêt, mais il les avait quand même emmené, après un long interrogatoire pour le semi-nain. Heureusement, pour elle, qu'il n'avait pas fait plus attention à elle, de ce qu'elle a pu remarqué, ou plutôt qu'aucune question ne la concerna. Elle était d'ailleurs en meilleur état que ce matin. Le fait d'avoir mangé et surtout le temps qui passait, l'avait bien aidé. Plus jamais elle ne toucherait à une bouteille d'alcool ou de bière. Mais bon, là, c'était déjà trop tard...

L'elfe les invita ensuite à suivre un autre chemin, qui avait changé du tout au tout. Comment cela pouvait-il être possible? Quelle magie était derrière cela? Etait ce les elfes qui forgeait la forêt ou était ce plutôt une sorte d'état de symbiose. La question la démangeait mais elle n'osa pas la poser pour le moment, vu l'hostilité de ces soit disant hôtes. D'ailleurs ces remarques sur notre sécurité n'augmentait pas réellement son avis.
L'elfe devant, suivi ensuite par Bluck qui le suivait sans vraiment s'attarder sur ce qui se passait autour de lui, avec enfin, elle derrière les autres. Elle regardait, et écoutait tout ce qu'elle pouvait, ce qui était quand même bien maigre vu l'allure de marche qu'il tenait devant. Elle voudrait tellement s'arrêter, étudier, ou même juste observer la nature de cette forêt. Elle n'avait jamais connu ça lors de ses voyages. Tout semblait plus vivant, plus harmonieux, plus agréable, mais aussi plus dangereux. Comment pouvait glisser autant de beauté et de danger en même temps? Comme une rose, d'une certaine manière, on pouvait l'observer mais y glisser sa main, était dangereux, si l'on n'y faisait pas attention. Oh et puis, à quoi bon... Autant poser la question. Il n'allait quand même la tuer pour sa curiosité. Juste surement la snober, mais c'était dérisoire comme risque.

- Comment cette forêt peut-elle être si différente? Et comment arrive t'elle à vous suivre d'une certaine manière? Vous la forgez, vous la manipulez? Car ce chemin n'existait pas avant que vous arriviez, ou alors je me trompe.
Mar 22 Aoû 2017 - 17:47
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Bluck
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No Bluck no Luck
Bluck
Pas très avenant face de casserole. Gnagna. Pas les fougères. Gnagnagna. Pas la même forêt.

Bluck il y voyait des arbres, de l'herbe et tout comme dans n' importe qu' elles forêts. Si après il ne fallait pas allé dans les fougères, il demanderait à l' elfe où il fallait qu' il aille pour chier un coup l' envie venue. Il marchait bien dix pas devant tambtrhalbas ou un truc dans le genre. Tout en pensant que face de casserole c' était plus facile à retenir que son nom elfique. Après, le Bluck il était pas fou. Si l' autre buisson qui marche avait dit que c' était un peu dangereux, fallait au moins croire ça. Puis fallait surtout pas faire de vagues. Juste au moins pour Tavish.

Elle aurait l' air de quoi si il faisait le con alors qu' elle lui avait demandé ce service.

Alors il fermait sa gueule et quand l' elfe disait à gauche, ou à droite, il y allait sans rechigner. Il laissait même ces putains d' écureuils lui courir sur les épaules. Se disant que l' elfe lui dirait qu' ils étaient là avant lui ou une connerie dans le genre. Il entendait la petite Elise poser des questions à Taratas enfin a face de casserole.

Il n' écouta pas la réponse et s'arrêta net. Le regard droit devant. Le semi-nain fixait un écureuil planté au milieu du chemin.

« -Il a piqué la boîte ce fumier ! »

Elfe ou pas, il fallait récupérer cette boîte. Grande forêt ou pas. Un bon trait d'arbalète en pleine tronche et l' écureuil, il allait resté coller à l'arbre dont il n' aurait jamais dû descendre.

« -Dit à ton copain l' écureuil de redonner gentillement la boîte au messieu, avant que je m' énerve. »

Tanthalas aurait peut- être bien aimé pouvoir le faire. Cela même si le nain lui avait demandé de manière odieuse.
Cependant, lui était plus préoccupé par l'aspect et le comportement étrange de cet écureuil. En particulier par ses yeux d' une couleur annonciatrice de malheur.

L'elfe était rapide et précis avec son arc, mais pas assez.

La boîte fut ouverte par le mammifère qui au contact de ce qui se trouvait à l'intérieur, n' avait plus rien à voir avec un écureuil.

« - T'as le droit d' appeler du renfort Tharantilas. »

Souffla Bluck qui recula d' un pas armes aux poings en voyant la chose désormais difforme et putride grossir à vue d’œil.

Dim 10 Sep 2017 - 10:22
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Elise Sazem
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Elue de Nimen
Elise Sazem
Elle était encore en train de regarder celle qui l'entourait quand Bluck fit la remarque qu'un écureuil venaient de lui prendre la boite. Pour elle, tout cela était normal, peut être pas anodin, mais rien qui laissait présager le pire. Elle ne savait rien d'une certaine manière de ce qu'il y avait dans cette boite, excepté les paroles de Bluck, laissant présager un grand mal. Mais il n'y avait plus rien à craindre. Les elfes avaient repris l'affaire et ils étaient restés juste en tant qu’observateur de la bonne "transaction", si on pouvait appeler ça comme ça.
Sauf que tout ne passait pas comme elle le pensait. Elle se tourna vers le voleur de la boite et vit celui-ci faire la dernière chose qu'elle aurait cru possible de quelqu'un dans les environs même si elle mourait d'envie de savoir ce qu'il y avait dedans, il ouvrit la boite. Et à peine cela fut fait que l'écureuil, si on pouvait encore dire que c'était cela, commença à grandir, grandir et encore grandir sans s'arrêter. Il avait une apparence immonde, d'une couleur noire pétrole et une odeur pestilentielle, lui faisant presque envier l'odeur de certains patients après de graves blessures.
Une flèche vola en plein dans la bête qui continuait à grandir jusqu'à atteindre une taille humaine. Mais celle-ci n'avait même pas fait réagir la chose qui se tenait devant elle. Elise commençait à avoir peur. Tout s'était passé si vite, elle venait seulement de se rendre compte réellement de ce qui se passait. Bluck recula et prit ses armes en main. L'elfe aussi était armé mais elle, était nue face à cette menace. Et même si elle était armée, elle ne savait même pas s'en servir. Que faire... Elle voulait partir, courir le plus loin possible comme le bon sens lui conseillerait mais elle n'en avait plus la force. Elle était braquée par la peur, et elle tomba à même le sol, ses jambes n'arrivant plus à tenir, face à cette créature. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était regarder ce monstre avancé vers elle et Bluck. Et même si il était devant la créature pour la protéger, d'une certaine manière, elle n'y croyait plus... Allait-elle mourir sans n'avoir rien accompli de sa vie? Elle ... Elle était perdue, désemparée.
Et pendant qu'elle ne faisait rien, l'elfe lui continua de tirer sur la chose mais rien n'y fit. Il ne réagit même pas une seule fois, face à une flèche se plantant dans son corps.
Quand tout à coup, une volée de flèche, venant de la nature autour d'eux, vola et se planta en plein dans la créature. Et cela continua sur un court moment. Le démon n'avançait plus, comme si il était mort, ou immobilisé mais quelque chose flottait encore de bizarre dans l'air, comme si tout n'était pas fini. En effet, la boite était encore ouverte, par terre et le reste, si il en avait, attendait peut être pour venir.
Jeu 14 Sep 2017 - 21:17
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