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Généralités sur Ryscior
Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
La poudre à canon : Qui la possède, et en quelle quantité ?

La poudre à canon a été découverte dans la Cité-Etat d’Harmad il y a près de trois siècles à présent. Les Cités-Etats, à l’origine, ont essayé d’en empêcher la diffusion, mais le côté marchand de ses habitants reprenant le dessus, elles en ont vendu au royaume d’Oro et à la ville de Kelvin, mais aussi aux pirates de Port-Argenterie. A noter que pour ces derniers, il s’agissait d’armes expérimentales, qui étaient encore en phase de test. En effet, si un navire pirate explose, ce ne sera de toute façon pas une grosse perte.
Les évènements récents ont forcé les Cités-Etats à reconsidérer cette option. Vu qu’Oro a fait usage de la poudre contre l’une d’entre elles, elles considèrent désormais qu’il est bon de couper les vivres aux autres royaumes pour s’assurer le monopole de la possession de cette arme d’une puissance extraordinaire. Voilà pourquoi les anciens clients des Cités n’en ont désormais plus qu’un stock limité, car il ne se renouvelle plus. Oro a investi l’intégralité de ce stock dans sa marine de guerre, préférant réhabituer immédiatement ses soldats à combattre sans la poudre, tandis que Kelvin a choisi de monter ses canons sur les murs de la ville. Les pirates, pour leur part, ont un stock directement dépendant de ce que le capitaine avait à son bord avant la destruction de Port-Argenterie, si tant est que ce capitaine n’était pas dans la ville lors de sa destruction, car tous les navires s’y trouvant ont été sabordés par les elfes noirs, et l’incendie de la ville a fait exploser l’intégralité des stocks de poudre présents là-bas.
La seule méthode pour s’en procurer sans être un citoyen des Cités-Etats consiste désormais à s’emparer par le banditisme de poudre à canon quand elle est convoyée d’une cité à l’autre, comme c’est le cas de Gofagh le Bruyant et de sa tribu d’ogres.
Jeu 16 Avr 2015 - 19:17
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Dargor
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Dargor
Sur le continent, un grand nombre de royaumes ont un accès plus ou moins important aux différentes mers. Les eaux de Ryscior sont ainsi sillonnées par des navires de tous genres, de toutes tailles. Cependant, croire que toutes les nations ont la même flotte serait une erreur. L’importance de la marine et l’usage qui en est fait, ainsi que la culture, ont toujours très fortement influé sur les navires que l’on peut croiser sur Ryscior.
Ainsi, chaque nation a sa propre flottille. Les Marches d’Acier naviguent dans de lourdes hourques, tandis que leurs voisins de Nova vont en mer dans de fins et légers drakkars, alors même que, à l’est des Marches, Euplemio ne dispose qu’une flottille de pêche côtière. Il en va de même pour Salicar, royaume pauvre et ne pouvant pas armer de réel navire intéressant.
Au final, cela ne laisse que trois royaumes qui ont une réelle flotte importante et puissante. Ces trois royaumes sont d’ailleurs les maitres des océans de Ryscior. Il s’agit de Kelvin, d’Oro et de Ram.
Les flottes de Kelvin et d’Oro sont en tous points comparables. Leurs navires ont changé avec les récentes innovations en matière de navigation, de sorte que sillonnent désormais les mers de fiers galions au lieu des goélettes habituelles que l’on peut trouver notamment dans les Iles de Jade. La principale différence réside dans l’armement des navires, car si Oro a doté sa flotte d’une grande quantité d’armes à poudre, Kelvin a préféré garder son stock désormais limité sur terre pour défendre les murs de la ville.
Ram se démarque des deux autres grandes puissances avec lesquelles il doit partager les mers par son amour inconsidéré pour les galères. Bien sûr, tous les navires de Ram ne sont pas des galères, et les dhaus ainsi les chébèques y sont monnaie courante. Cette flotte cabote surtout proche du continent, il est rare de croiser un navire ramien qui soit réellement au large. Il est à noter que la flotte de Ram a très fortement influencé la flotte des pirates, qui sillonnèrent longuement les côtes du pays, mais surtout qui étaient, somme toute, dans la plupart des cas, des ramiens eux-mêmes à l’époque de Port-Argenterie, de sorte que si l’on peut croiser des pirates commandant des navires un peu plus exotiques, la plupart d’entre eux naviguent dans des dhaus, des galères ou des chébèques. Les galères sont les plus rares des navires précités, car il est difficile pour un pirate de réunir les galériens nécessaires.

Petit aparté nécessaire sur la flotte des elfes noirs. Si ces derniers ne sont en aucun cas les maitres des mers, ils sont connus pour en être les ravageurs. Cette réputation est somme toute assez surfaite. Elle tient en deux points.
Le premier, c’est que les navires elfes noirs sont supposés invincibles. Cela n’est pas tout à fait exact. S’il est vrai que les elfes noirs remportent pour ainsi dire pratiquement toutes leurs batailles sur la mer, il arrive qu’ils fuient le combat, profitant du fait que leurs navires soient les plus rapides du monde. Couler un navire elfe noir, il est vrai, est une épreuve très difficile à accomplir, et les cas de navires elfes noirs (réellement, pas dans les prétentions du capitaine et des marins) coulés se comptent au nombre de trois depuis cinq millénaires.
Le deuxième point de réputation des elfes noirs tient dans le fait qu’on dit que leur flotte ravage en permanence les mers. Cela, par contre, est faux. Parce que les navires elfes noirs sont somme toute peu nombreux, et en croiser un est en soi un évènement exceptionnel (des dizaines de milliers de marins vivent toute une vie de navigation sans jamais voir ne serait-ce que la silhouette à l’horizon d’un navire elfe noir). En revanche, attention. S’il est vrai qu’ils sont peu nombreux et ne se montrent que rarement, il y en a toujours en permanence sur l’océan, et pour le coup, ils peuvent frapper absolument n’importe où.
Jeu 16 Avr 2015 - 19:18
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La question de l'esclavage

Lors des nombreux conflits qui eurent lieu durant l’histoire du monde, des villages, villes et cités furent fréquemment mis à sac. Parfois, dans le butin, se trouvaient des habitants de la ville, peu importait leur race ou leur échelle sociale, peu importait leur sexe. Ces gens étaient emmenés. Dans le meilleur des cas, ils étaient libérés par la suite, ou échangés contre rançon. Certains dirigeants ont pris coutume d’exécuter leurs prisonniers, mais ils furent peu nombreux.
Car au final, ce qui fut rapidement considéré comme le plus intéressant fut le fait de considérer ces prisonniers comme des outils que l’on pourrait utiliser. Ce fut le début de l’esclavage sur Ryscior. Il existe depuis l’époque de la grande guerre entre elfes blancs et elfes noirs, à l’époque où les elfes noirs, au moment de se replier sur leur île, emmenèrent avec eux un grand nombre d’humains pour en faire les premiers esclaves de l’histoire. Les humains restés sur le continent découvrirent cette pratique peu après, dès que deux communautés entrèrent en guerre.

La vie d’un esclave n’est pas chose facile, et si certains ont de la chance avec leurs maitres, d’autres tombent sur des maitres cruels qui les tuent à la tâche. Pour certains Hommes de bien, l’idée de l’esclavage est heureusement monstrueuse, voilà pourquoi il n’existe pas partout.
Il est ainsi interdit dans les Marches d’Acier, en Tahar, et aux Royaumes Nains et Halfelins pour des raisons idéologiques. Ces royaumes, parce qu’ils ont la vie dure, que ce soit à cause de leurs climats ou à cause du racisme dont ils sont souvent victimes, connaissent la valeur de la vie et la respectent. Idéologiquement, ils ne peuvent donc pas accepter une telle pratique.
Dans le royaume d’Hasdruba, l’esclavage est interdit car étant un traitement déshonorant, même pour des gens sans valeur, mais le servage est toléré. Note : le servage est une méthode par laquelle un paysan s’engage, par la loi, la coutume ou un accord, de vivre sa vie entière sur les terres d’un chevalier et de rendre à ce dernier les services que celui-ci ou sa famille exigent. En contrepartie, le chevalier confie audit paysan une zone à cultiver et lui octroie protection en cas de menace.
La situation de la Cité de Kelvin est un cas à part. L’esclavage y est autorisé, mais il n’est pas question de maltraiter les esclaves. Ces derniers peuvent en effet attaquer leur maitre en justice et obtenir un affranchissement forcé s’ils apportent la preuve de mauvais traitements qui leur seraient infligés.
Les autres royaumes pratiquent tous l’esclavage à plus ou moins grande échelle. Euplemio, ainsi, est le royaume où il est le moins présent. A l’inverse, Ram est le royaume humain faisant le plus appel à ce système. Les conflits intérieurs y étaient fréquents jusqu’à sa récente unification, et ils ont toujours régulièrement lieu, aussi chacun d’entre eux amène de nouveaux esclaves. Qui en plus peuvent avoir des enfants qui seront à leur tour esclaves. Le système y est donc florissant, puisque les esclaves y représentent deux habitants sur dix.
Dim 6 Sep 2015 - 20:29
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Dargor
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Les Jeux du Cirque sur Ryscior

« Qu’ils combattent et saignent pour vous, peuple de Ram ! »
=> Qassim Anar, sultan de Ram, lors du discours de lancement de nouveaux jeux.

Les habitants de Ryscior n’ont que peu de distractions. Cependant, ceux qui habitent les villes et qui ont de la chance peuvent se rendre aux Cirques lorsque des jeux sont organisés. Ces spectacles, bien que violents, ont tendance à fasciner le public et à susciter ses ovations. Mais ils ne sont pas pratiqués partout de la même façon.

Toute une organisation

« Donc nous sommes bien d’accords. Cent pièces d’or pour faire combattre toute mon équipe, sauf mes meilleurs éléments. Je demande pour ces derniers un supplément de… »
=> Markus Septh, un Maître des Gladiateurs, à Manuela Felicia.

Bien que les gladiateurs soient dans la plupart des cas des esclaves, ils ne sont pas la propriété de maîtres qui les enverraient combattre pour gagner un pari entre amis. Ou bien alors c’est le cas dans les arènes clandestines, organisées dans des salons privés pour distraire des riches en quête de distraction durant une fête, ou dans les tavernes pour distraire des moins riches en quête de distraction.

Les véritables jeux prenant place dans les cirques, eux, sont organisés par des gens que l’on appelle les Maîtres des Gladiateurs. Si les arènes sont possédées et entretenues par les royaumes sur le territoire desquels elles se trouvent, les gladiateurs eux-mêmes sont possédés par ces Maîtres. Il ne faut pas croire que ces Maîtres soient de simples communs ayant acheté à un esclave et l’ayant ensuite donné à des dresseurs.
Ce qui rend les Maîtres des Gladiateurs uniques dans leur entreprenariat, c’est qu’ils montent des sortes de commerce des jeux du Cirque. Ils sont à la recherche de profit via les combats de gladiateurs, les combats d’animaux, ou les combats, plus rares, de gladiateurs contre des animaux.

Le principe est que les maîtres gagnent de l’argent en percevant un total de la moitié des gains générés par le Cirque dans lequel leurs gladiateurs, comme ils le disent dans le jargon, « effectuent leur prestation ». L’autre moitié ira directement dans les caisses du royaume auquel le Cirque appartient. Une autre source de revenu est le fait que les royaumes les payent pour venir combattre dans leurs Cirques. Le but des royaumes, en faisant cela, est bien entendu de distraire le peuple, et souvent les souverains eux-mêmes, qui sont loin d’être les derniers à apprécier ce spectacle.
Avec l’argent gagné, les maîtres ont leur salaire, bien entendu, mais vont également devoir entretenir leurs gladiateurs et leurs bêtes de combat. C’est-à-dire qu’ils vont devoir les loger, les nourrir, les soigner, les équiper et les entrainer. Les troupes de gladiateurs, en plus du Maître lui-même, des gladiateurs, et des bêtes, compteront donc des médecins (qui bien souvent sont aussi des masseurs plus ou moins professionnels), des dresseurs et des dompteurs. Les troupes les plus riches se permettent d’avoir leur prêtre attitré. Le Maître des Gladiateurs qui en a les moyens pourra enfin payer des agents qui auront pour charge de faire sa réputation auprès du public, afin de s’assurer qu’il soit réclamé par le peuple. Car un Maître réclamé par le peuple, c’est un Maître pratiquement certain d’avoir une lettre d’un royaume lui offrant de venir, lui et sa troupe, faire une « représentation » dans leur splendide Cirque. Avec l’argent qui va avec.
Cependant, tout cela coute cher, aussi les Maîtres sont-ils très regardants sur la santé de leurs gladiateurs. Si les mises à mort existent, elles constituent une surprise ou l’apogée d’un spectacle, mais jamais un élément dont on sait qu’il va arriver à coup sûr. Et si une arène a un public connu pour exiger de nombreuses mises à mort, les Maîtres auront tendance à y envoyer leurs moins bons gladiateurs, ceux qui par définition ne sont de toute façon pas très rentables.
Cela déclenche d’ailleurs une différenciation nette de traitement entre les gladiateurs. Plus ils sont bons, plus les gladiateurs sont entretenus et choyés par leur Maître, cela va de soi. Car s’ils deviennent célèbres, ils sont susceptibles d’être la cause principale de l’appel de leur Maître dans un Cirque. Les gladiateurs les plus célèbres, qui ne sont d’ailleurs pas toujours les meilleurs, sont dits « de luxe » et combattent généralement sous les yeux de rois. Ils sont très bien équipés, souvent bien éduqués aux protocoles et règles de politesse, savent toujours se battre, et sont parfois même lettrés !

Les gladiateurs

« N’êtes-vous pas distraits ? N’êtes-vous pas rassasiés ? N’est-ce pas la raison de notre présence ici ? »
=> Maximus Decimus Meridius à la foule, véritable légende des arènes, et encore deux siècles après sa mort considéré comme le meilleur gladiateur de tous les temps.

Les gladiateurs sont majoritairement des esclaves des deux sexes achetés par les Maîtres en quête de sang neuf. Un homme libre peut choisir de devenir gladiateur (on parlera alors d’un gladiateur professionnel), mais il le fait en sachant qu’il ne percevra aucune taxe pour cela. Il sera juste entretenu comme n’importe quel autre gladiateur. C’est pourquoi la plupart du temps, ce sont des gens pauvres ou mendiants qui cherchent juste un moyen de se nourrir. De temps à autre, un riche, par excentricité ou orgueil, rejoint leurs rangs, mais cela est rare. Et l’idiot ne vit généralement pas longtemps.

Les différents spectacles du Cirque

« Laissez-les se battre. »
=> Vellocatus Aduatucorum, Pontife d’Alénaraque il y a un siècle.

Si le combat de gladiateurs simple est le spectacle le plus courant, les jeux du Cirque sont l’occasion d’assister à d’autres scènes de combat.

Le combat le plus classique, donc, oppose un gladiateur à un autre, ou un groupe de gladiateurs à un autre groupe de gladiateurs. De temps à autre, des combats plus spectaculaires sont organisés, qui consistent à mettre plusieurs gladiateurs ensembles dans l’arène, généralement jusqu’à cinq ou six, et à les ordonner de se battre jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un. On appelle ces combats « Mêlées générales ». Si les gladiateurs qui y participent sont de très haut niveau, on parlera alors de « Match Royal ». Dans ces combats, le but pour les gladiateurs est d’être le dernier debout. La mise à mort de l’adversaire n’ayant lieu que par accident ou à la demande expresse du public.
Viennent ensuite les combats de bêtes. Le principe est similaire, sauf qu’il s’agit de fauves ou de bêtes plus monstrueuses qui sont lâchées dans l’arène. De temps à autre, des gladiateurs humains sont mis dans ces combats. Ils sont dans ce cas armés de tridents ou de piques plutôt que des classiques glaives ou autres armes de combat rapproché, afin d’éviter d’être impitoyablement mis en pièces par les griffes des bêtes. Le combat reste un spectacle, et le gladiateur doit avoir toutes ses chances. Autrement il ne s’agit pas d’un combat, mais d’une mise à mort, ce qui relève d’un autre type de spectacle.
Toujours dans la catégorie des combats, viennent les scènes de massacres. Ces scènes, préparées à l’avance, sont des scènes impliquant des dizaines de gladiateurs avec des mises à mort systématiques, comme leur nom l’indique. De telles scènes nécessitent une très grande organisation, et sont souvent le fruit d’un arrangement entre plusieurs Maîtres qui vont acheter à vil prix des esclaves chétifs pour les envoyer mourir à la place des véritables gladiateurs. Ces scènes restent rares afin de ne pas trop y habituer le public, et ont généralement lieu dans les royaumes où les Cirques attirent moins de monde. L’intérêt de relancer la passion du public pour le Cirque par de brusques montées en intensité de la violence, laissant croire que de telles scènes peuvent avoir lieu à n’importe quelle occasion.
Rares également sont les scènes de chasse. Dans ces scènes, des gladiateurs armés comme pour la chasse sont lâchés dans une arène reproduisant un espace naturel, dans lequel une bête particulièrement dangereuse a été lâchée. Ces scènes sont rares à cause de leur longue préparation ou de leur coût élevé en vies.
Dernières scènes de combat, on trouve les Naumachies. Spectacles particulièrement rares et réservés aux Cirques les plus riches (elles sont en effet organisées aux frais des Cirques et non des Maîtres qui refusent catégoriquement de fournir la moindre pièce de bronze pour financer ces spectacles), elles consistent à inonder l’arène et à recréer des scènes de batailles navales entre équipes de gladiateurs.

En dehors des combats, les Maîtres des Gladiateurs les plus riches peuvent former des gladiateurs à la conduite de chars. Ces chars, tirés par quatre chevaux, permettent d’organiser durant les jeux du Cirque des courses. On pourrait croire qu’il est plus rassurant d’être conducteur de char que combattant quand on est gladiateur, mais en vérité, il est extrêmement dangereux de conduire ces chars. Tout d’abord, quatre chevaux lancés à pleine vitesse secouent grandement la nacelle, ensuite la moindre perte d’équilibre, la moindre roue cassée, peut aisément entrainer de graves blessures ou  la mort du gladiateur malheureux. Souvent, ils se battent donc autant pour garder le contrôle de leurs chevaux que pour effectuer les sept tours d’arène nécessaire pour gagner. De plus, s’il est interdit d’ajouter des faux aux roues des chars, les autres gladiateurs ont tout à fait le droit d’utiliser le fouet, normalement réservé aux chevaux, pour mettre un coup au pilote le plus proche.

Où trouve-t-on des Cirques ?

« Nous préférons largement une bonne bagarre de taverne à toute une tuerie barbare. »
=> Tesla Eilun, au sujet des combats de gladiateurs dans les Marches d’Acier.

Les royaumes les plus célèbres pour leurs jeux du Cirque sont incontestablement Ram, Oro et les Cités-Etats. Cela étant, on trouve un Cirque dans la ville de Kelvin et quelques Cirques dans les grandes villes de l’Empire d’Ambre.
Les Cirques majeurs, les plus grands et les plus célèbres, sont ceux de Vindex (capitale de Ram), de Garay (capitale d’Oro), des Cités-Etats Lokavelle et Pomuriel. Les Cirques célèbres bien que de plus petite taille sont ceux de La Ville de Jade Etincelante, capitale de l’Empire d’Ambre, de Kelvin, et des villes de Ram que sont Ray, Rajaban, Hamad et Saqr.
On trouve des Cirques de plus petites tailles dans les grandes villes des royaumes susdits. On en trouve également dans chacune des cités naines, mais la mise à mort y est systématiquement interdite.

Cela étant, tous les royaumes qui ne comprennent pas de Cirques ne sont pas pour autant des royaumes où la population n’a jamais recours à la violence pour se distraire.
Le cas le plus évident est celui d’Hasdruba. Les gladiateurs y sont appelés à l’occasion des tournois, mais sont invités à combattre loin des joutes, afin que les gueux regardent leurs spectacles de gueux tandis que la noblesse se livre à ses activités de noblesse.
Dans les Marches d’Acier, les Hommes préfèrent se livrer à des bagarres de tavernes. Ces dernières sont soit plus ou moins prévues à l’avance pour faire des quasi-compétitions de lutte, soit totalement improvisées comme dans n’importe quelle autre taverne du monde. Il en va de même pour Nova, trop coupé du monde pour que les gladiateurs s’y risquent, ou Euplemio, Salicar et les Iles de Jade, trop pauvres pour faire venir les Maîtres, ainsi que pour le Nouveau Monde et les Montagnes Noires.
Le Royaume des Ogres, le Royaume des Lézards, la Jungle et les Terres Orcs fournissent de bons gladiateurs, ou le cas échéant de bonnes bêtes de combat, mais globalement ne sont pas intéressés par l’organisation de combats de Cirque. Il en est ainsi pour les Royaumes Sylvestres, à ceci près que ceux-là ne fournissent aucun gladiateur.
Enfin, le Royaume des Halfelins et Tahar respectant la vie, refusent l’organisation de telles atrocités pour des raisons idéologiques.

Et les elfes noirs dans tout ça ?

« Perdez ou gagnez pour nous, je m’en fiche. Ce n’est pas une question de spectacle. Je veux du sang. Rien de plus, rien de moins, que du sang. A flots. »
=> Dhaulnyre, la reine des elfes noirs.

Les elfes noirs également ont des combats de gladiateurs, mais un peu plus particuliers. Organisés par les elfes noirs eux-mêmes, et mettant en scène des esclaves sans aucune importance, ces combats n’ont aucune considération pour la vie des gladiateurs se trouvant dans l’arène. Chacun d’entre eux se termine donc systématiquement par une mise à mort, la plus sanglante possible. Il arrive que le vainqueur soit abattu sur place (si possible lentement) s’il n’a pas été assez spectaculaire.
Ce n’est pas dans les arènes noires qu’on trouve les plus belles prouesses en termes de spectacle. Mais c’est incontestablement là que les combats sont les plus violents, et de très loin. Cela dit, les humains n’y assistent pas. Ce qui est sans doute pour le mieux.
Jeu 1 Oct 2015 - 22:52
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La fête de la nuit d’Elué

L’origine de la fête

Tout comme la déesse le fut pendant si longtemps, de mémoire d’Euplemien, nul ne se souvient d’où vient la fête de la nuit d’Elué. Et pourtant il s’agit de l’une des fêtes les plus importantes du royaume, et même les chercheurs d’or les plus hostiles arrivant dans les montagnes apprennent vite à respecter cette fête. Tous ne la célèbrent pas, bien sûr, même si beaucoup le font. Et à tout le moins, ceux qui ne se joignent pas aux festivités ont dans la plupart des cas la politesse de ne pas déranger durant ces dernières.
Comme toute fête traditionnelle, cela dit, il y a bien des vieillards qui se souviennent de ce que leur racontait leurs propres grands-parents, ou des érudits assez curieux pour se pencher sur l’histoire d’Euplemio, et de cette fête en particulier. S’il est certain que l’absence d’écrits qui a couru tout au long de l’histoire du pays et concerne encore la majorité des vallées fait fuir même certains des prêtres d’Antescior les plus déterminés, voici ce que l’on sait de l’histoire de cette tradition.
Il est vraisemblable que la fête soit aussi vieille que la colonisation des montagnes. La préparation à l’hiver rigoureux de ces dernières étant indispensable, il semblerait que la symbolique de la fête renvoie à la façon dont les premiers colons durent s’organiser pour survivre à cette dernière. On pense au feu, à la nourriture et aux danses, qui symbolisent le fait d’avoir prévu du bois de chauffe, des vivres et de garder le sourire.
Nul ne parvient cependant à expliquer la légende selon laquelle en ce temps, Elué est supposée descendre de son palais de glace en haut d’une montagne pour récompenser ceux qui furent sages et ceux qui ne le furent point. Sans doute faut-il y voir, selon la théorie aujourd’hui acceptée, un symbole du tri qu’elle effectuera entre ceux qui savent se protéger et les inconscients ?

La préparation de la fête

La nuit d’Elué n’est pas une fête qui s’improvise, loin de là ! En certains aspects, il ne serait même pas exagéré de dire que certains euplemiens préparent celle du tour prochain alors qu’ils viennent à peine de terminer la précédente. C’est sur le plan de la sagesse. Puisque l’on prétend qu’Elué vient, cette nuit-là, juger ceux qui furent bons et sages, et ceux qui furent mauvais et inconsidérés, il a bien fallu une période à déterminer pour ce jugement, et ladite période court sur le tour complet. Par conséquent, c’est aussitôt la fête terminée qu’il convient de se préparer mentalement à la suivante.
Sur un plan plus matériel, chaque bâtisse est tenue de préparer une bûche, que les historiens associent au fait de prévoir du bois pour l’hiver. Cette bûche ne doit pas seulement être de belle taille et d’un bois solide, les habitants de la bâtisse doivent aussi la graver de décorations résumant ce qui a fait leur bonheur tout au long de ce tour, et ce qu’ils espèrent pour le tour précédent. L’on trouvera donc sur ces bûches quantité de femmes enceintes, de récoltes abondantes, de maisons bien chauffées… Tout ce qu’il faut pour vivre une vie paisible et sereine. Certains proposeront également de l’herbe à pipe, des réunions avec les voisins, et toutes cette sorte de choses, pour en plus marquer le fait de vivre dans le confort. Enfin, certains euplemiens créatifs proposeront des gravures représentant des voyages, mais cela est très rare.
Il est à noter que les montagnards euplemiens, à cette occasion, descendent dans les villages, et amènent leur propre bûche, souvent plus sobre.
La nourriture également est très importante ! Cette fête de la nuit d’Elué est pour le village l’occasion d’un festin annuel qui devrait durer toute la nuit, aussi tout euplemien est tenu par les règles de la politesse d’emmener ses meilleurs plats. Ces derniers vont peu varier, l’euplemien moyen étant un paysan précaire qui vit de ce qu’il cultive, élève, et échange avec les villages proches. Mais globalement, puisqu’il s’agit de faire un banquet avant de devoir se serrer la ceinture pendant tout l’hiver, autant que celui-ci compte ! Et il ne faut donc pas l’improviser.
Enfin, puisque ce banquet sera l’occasion de danses, tant que le froid ambiant le permettra, et même si cet aspect ne concerne surtout que les jeunes gens, bien que leurs ainés ne soient pas en reste, il faut se préparer pour cette danse, et trouver le bon équilibre entre vêtements chauds et permettant de s’amuser. En outre, à fête unique, vêtements uniques. Oh bien sûr ils ne seront pas jetés après la fête, et seront souvent réutilisés les années suivantes, autant que possible. Certaines robes, certains manteaux, traversent plusieurs générations. Mais quand vient le temps où l’élégance exige d’en avoir un nouveau, ce n’est jamais quelque chose prit à la légère. Souvent, dans cette situation, la personne concernée part, avec quelques habitants de sa bâtisse, sur les routes à la recherche du meilleur tissu possible. Dans la limite des moyens des paysans ? Non ! Même si toutes les économies du tour doivent y passer, elles y passeront. La nuit d’Elué vaut bien cela.

Le déroulé de la fête

Cette fête prend place au solstice d’hiver, nuit la plus longue du tour. Aussitôt que le soleil décline, les euplemiens se dépêchent de finir leurs activités ! Ces dernières auront été mises en suspens dès le zénith, donc. Car ensuite, il s’agit de passer à la préparation. Puisque beaux vêtements il faut, et bonne nourriture, on les enfile pendant le crépuscule, et on termine les ultimes préparatifs culinaires. C’est généralement, paradoxalement, un moment d’enthousiasme et d’énervement. Tous ont grand hâte de commencer la fête, et donc personne ne supporte l’autre tant que ça n’a pas commencé. Mais cet énervement retombe très vite.
Car aussitôt que les membres de la bâtisse sortent, quand il fait déjà nuit, ils rejoignent le centre du village, où la fête commence par la présentation des bûches. Pas de grands discours, pas d’explications, ces dernières vont juste tourner de mains en mains, afin que tous puissent voir la joie que les voisins ont gravé dessus, et la partager. C’est généralement l’instant que choisissent les montagnards ou les étrangers de passage pour rejoindre les festivités, présentant, le cas échéant, leurs propres bûches (rares dans le cas des étrangers, même si ceux qui sont présents depuis un certain temps ont fini par s’habituer et se préparer).
Après un temps variable selon le nombre et la complexité des bûches, la plus imposante de toutes en termes de taille pure est choisie pour allumer une flambée, qui durera aussi longtemps que possible, et dans laquelle les différentes bûches se succèderont. Elles ne brûleront bien sûr pas seules ! Afin d’assurer un feu de belle taille, des fagots auront été préparés, de sorte que tandis que les danses s’enchaîneront autour de ce feu, les danseurs soient autant protégés du froid que possible. Seul scénario pouvant gâcher cette partie de la fête : il neige. Mais même cela est interprété comme un bon signe. Après tout, cela ne peut qu’être le moment qu’Elué a choisi pour venir juger le sage et l’inconséquent ! D’un point de vue plus pratique cependant, la neige signale que la danse devra simplement être écourtée, car il arrivera un moment où il deviendra impossible de continuer à danser. Si tout le monde peut supporter de bouger sous les flocons, il deviendrait après tout beaucoup trop dangereux, même en groupe, de danser sous le blizzard !
Il est cependant à noter que si l’on doit rentrer avant que toutes les bûches n’aient rejoint le brasier, les plus braves du village seront choisis pour quitter temporairement le banquet et aller les ajouter à intervalles réguliers.
Tôt ou tard, on rentre donc dans la plus grande bâtisse du village, où se tiendra le banquet. Ce dernier durera toute une nuit, et consiste en un long moment de convivialité, où l’on profite simplement de la vie, parfois dure, mais toujours présente, pour les paysans, et où l’on célèbre le tour qui se termine, et le nouveau qui s’annonce, dans la joie et la bonne humeur générale.
Ven 27 Déc 2019 - 22:02
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