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La Cité-Etat d'Alénaraque
Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
La Cité-Etat d’Alénaraque

Physique du pays

Les steppes sauvages, région qui accueillit les Cités-Etats, et au cœur desquelles se trouve désormais la Cité-Etat d’Alénaraque, sont une région du monde particulièrement boisée. Alénaraque, derrière ses remparts, y forme donc un îlot de civilisation au milieu d’un immense océan vert. Cet océan est parcouru des sillons des routes qui vont de l’Empire d’Ambre au Royaume des Nains, mais aussi vers Oro. Alénaraque se trouvant sur la frontière, ces routes forment comme une étoile qui partent de l’ilot. Un refuge de civilisation pour les voyageurs, car cette forêt est grande et touffue. En de nombreux endroits, la voute des arbres y cache le ciel, et il y a encore dix tours, ces bois étaient infestés de milliers de peaux-vertes.
Oui, la forêt des steppes, même si elle recule tous les jours, reste inquiétante. Qui sait quelles horreurs pourront y être trouvées, à mesure que l’homme les défrichera ? Tel est le territoire au cœur duquel se trouve la Cité.
La Cité elle-même pourrait être décrit comme un gigantesque cercle. Des champs démarrent à la lisière de la forêt et l’entourent, et il faut des heures pour un homme pour les traverser, car il est essentiel qu’ils nourrissent la cité entière. Puis viennent les faubourgs, constitués de maisons de bois et dont le pavage des routes laisse quelque peu à désirer. Vient ensuite le premier mur, haut et large. Une fois sa porte franchie, on retrouve à nouveau des maisons. Cette fois, elles sont en pierre, mais n’ont rien d’exceptionnel, si ce n’est le fait d’être récentes. Plus loin encore, le deuxième mur, et là, la richesse de la Cité-Etat éclate. De l’autre côté, ce n’est qu’un immense quartier riche, dont le luxe augmente à mesure qu’on se rapproche du centre-ville. Puis vient la grand-place du marché, qui entoure le palais. Ce dernier, au centre de la Cité, est un cercle de six tours reliées entre elles par des passerelles, et qui entourent un magnifique jardin, lieu de réception du pontife. Tel est l’ilot de civilisation.

L’histoire d’Alénaraque

Alénaraque est désormais surnommée partout dans le monde « La Cité ». Comme s’il n’y en avait qu’une. Et c’est le cas aujourd’hui, mais ce serait mentir que de dire que les Cités-Etats ne furent toujours qu’au nombre d’une seule. A l’origine, elles étaient seize, et furent les premières cités humaines à apparaitre sur le continent après la chute des Anciens. Peu à peu, alors que les humains s’éparpillaient sur tout le Vieux Monde, les Cités, berceau de l’humanité, continuaient à développer leur croissance politique et commerciale.
Ce fut leur âge d’or, car alors que des royaumes naissaient à travers tout le Vieux Monde, ces derniers étaient bien souvent dépendants du bon vouloir des Cités pour leur survie. Elles dispensaient l’argent en échange de précieuses ressources exotiques, de faveurs, de monopoles commerciaux… Elles furent alors le centre du monde, et cela leur permit de se développer plus encore, et de faire venir à elles tous les scientifiques et tous les explorateurs qui venaient raconter ce qu’ils avaient pu trouver dans de nouvelles contrées, faisant des Cités un lieu de science autant que de pouvoir économique.
Cet âge d’or fit des Cités des métropoles peuplées de centaines de milliers d’habitants. Il les rendit riche. Mais il déclencha aussi leur chute, car ce faisant, il en fit des cités orgueilleuses, où chaque habitant était rongé jusqu’à la moelle par l’ambition et assouvi à ses propres envies personnelles. Le culte de Simialle devint vite présent partout, éclipsant souvent le culte d’autres divinités. Rendus aveugles par leur propre soif de pouvoir, les habitants des Cités ne virent pas venir leur chute.
Cet âge d’or trouva sa fin lorsque la première Cité-Etat tomba. Ce fut Coliville, et ce fut le début de la fin. Les peaux-vertes la prirent d’assaut. Cet évènement n’était pas en lui-même exceptionnel, les Cités avaient toujours dû faire face à cette engeance. Mais la nouveauté fut que Cliville tomba aux mains de l’ennemi. Puis ce fut le tour de la Cité-Etat d’Orthan, il y a un peu plus d’une décennie, tombée sous les assauts de celui que l’histoire retiendrait comme le Roi Gobelin. Puis Tardelac, à son tour, la cité portuaire, tomba aux mains des peaux-vertes il y a six tours.
Mais à cette époque, la guerre les frappa de façon brutale. Les royaumes que les Cités avaient exploités et négligés avaient nourri une grande rancœur, au cours des siècles, contre ces orgueilleuses métropoles. Les voyant affaiblies, ils avaient choisi de frapper. Ceux que les citoyens considéraient avec dédain et regardaient de haut, avaient en effet grandi en puissance autant qu’en richesse. Il y a six tours, les peaux-vertes détruisirent six cités, les réduisant en cendres, avant de mystérieusement partir pour la Grande Forêt, suivant un appel connu de ces seules créatures. L’Empire d’Ambre annexait les terres qu’au nord, les peaux-vertes avaient ravagées et quitté pour eux. Mais au sud, Karak-Tur tombait aux mains d’Oro, et Aliboronz tombait sous les coups de la croisade d’Hasdruba, dont les chevaliers firent cadeau de la ville à Oro, là encore.
Humiliation suprême, à l’époque, pour les habitants des cinq cités survivantes qu’étaient Harmad, Alénaraque, Polmuriel, Lokavelle et Exacelbe, Empire d’Ambre et Oro ne poursuivirent pas immédiatement l’assaut, les privant du droit de contre-attaquer. Souhaitant reposer leurs armées, ils partagèrent les terres, signèrent une alliance, et se mirent sur la défensive.
Deux tours passèrent. Les Cités souhaitaient absolument lécher leurs plaies le plus vite possible, afin de contre-attaquer, mais ce furent à nouveau Oro et l’Empire d’Ambre qui frappèrent. Lors d’une campagne de deux tours, l’Empire d’Ambre s’empara de Lokavelle, Polmuriel et Exacelbe. Les habitants qui ne furent pas tués fuirent leurs cités plutôt que de vivre dans le déshonneur. Ils rejoignirent les cités restantes.
Oro avait dû assiéger une seconde fois Karak-Tur, qui s’était rebellée suite au bombardement de sa flotte, et avait empalé Satus Borien, le gouverneur que le Conquistador Asarith Lune-Pâle avait choisi pour la ville. Il fit payer l’insulte en la réduisant en cendre, et en ne faisant aucun, non aucun, prisonnier. Tous les habitants de la ville furent passés au fil de l’épée. Aujourd’hui, des montagnes de crânes entourent Karak-Tur.
Aliboronz ne rejoignit pas cette révolte. Alfonso Porthos, le gouverneur oréen, était apprécié des habitants qui avaient survécu au siège des Hasdrubiens, et sut les convaincre de ne pas se révolter. Les soldats de la cité purent donc accompagner le Conquistador Asarith à la conquête d’Harmad, mais cette dernière fut évacuée par ses habitants, avant que le feu ne soit mis à la ville, et aux poudres qui la contenaient. La cité entière n’est aujourd’hui plus qu’un cratère dans lequel la nature reprend ses droits. Au nombre des pertes figuraient Manuela Felicia, la gardienne de la cité, ainsi que son époux Helvoran, et tous leurs enfants, mais aussi Arphénise Quedame, princesse oréenne, et Cinder Santo, l’épouse du pontife d’Alénaraque, Angelo Santo.
Cette campagne avait duré deux tours. Alénaraque se préparait à un autre siège, mais les troupes impériales et oréennes étaient épuisées par le voyage à travers cette épaisse forêt et des sièges de grandes cités, aux combats intenses. Ils acceptèrent un armistice, et cette fois, les habitants de la Cité ne jugèrent pas Angelo Santo, leur pontife, quand il le signa.
Car tous craignaient que les Cités-Etats ne disparaissent à jamais. Après tout, encore un tour après cette campagne, aujourd’hui, il ne reste plus que la Cité.
Alénaraque. Et ses habitants mourront plutôt que de la voir tomber. Comme le dit leur dicton : « Mieux vaut voir la Cité en cendres que de la voir tomber aux mains de l’ennemi ».

Le peuple d’Alénaraque, les Citoyens

Les habitants d’Alénaraque sont tout simplement appelés les Citoyens. Le citoyen moyen va avoir une personnalité qui tourne autour d’une ambition triple, à savoir celle devenir riche, devenir puissant, et enfin ne plus jamais laisser ternir l’image de la Cité.
Concrètement, qu’est-ce que cela veut dire ? Les Citoyens sont des gens fiers. Bien qu’ils soient soumis au pontife d’Alénaraque, tous partagent la culture de l’ambition. Du plus petit mendiant au plus grand riche marchand, tous dans la Cité cherchent sans cesse à améliorer leurs conditions de vie dans une escalade sans fin vers le pouvoir, représenté par le rôle de pontife. Pour juger de la position sociale d’un citoyen, il faut d’ailleurs prendre comme référentiel le palais. Plus un citoyen a une maison proche du palais, qui est au centre de la cité, alors plus sa position sociale est élevée, et plus le citoyen sera riche et influent, et inversement. Quant aux temples, universités, marchés et autres institutions, ils gravitent également dans le centre-ville, même s’il est plus difficile aux membres d’un culte de déplacer leur temple qu’à un habitant de déménager. Un citoyen né à une quelconque distance du centre-ville dédiera souvent sa vie à se rapprocher de ce dernier.
Cependant, les citoyens savent mettre dans une situation précise leurs intérêts de côté, c’est lorsqu’il leur faut agir pour le bien de la Cité elle-même, qu’ils considèrent comme supérieur à leur propre bien. S’ils tiennent tous leurs objectifs personnels en haute estime, il est incroyablement rare de croiser un citoyen prêt à trahir la Cité pour arriver à ses fins, et les exceptions, quand elles sont connues, ne vivent jamais très longtemps. Ainsi, en même temps qu’ils cherchent à démanger, et c’est d’ailleurs le terme consacré pour signaler un changement de position sociale dans la Cité, les citoyens se chargent de la faire vivre, que ce soit en travaillant aux champs, à sa défense, ou à n'importe quel autre métier.
Cet amour de la Cité couplé à l’ambition personnelle a poussé les Citoyens à se répartir dans des guildes. La Cité est l’un des rares lieux où le cercle familial soit considéré par les Citoyens comme légitimement inférieur dans leurs soucis à la guilde à laquelle ils appartiennent. Peu importe leur métier : guerrier, fermier, tisserand, forgeron, marchand… Tous les citoyens sont dans une guilde, qui correspond à ce dernier. Les luttes de pouvoir intestines aux guildes existent, mais somme toute, ces dernières ont avant tout un but politique : C’est ensemble que les membres d’une guilde espèrent aller prendre le pouvoir de la Cité, et placer l’un des leurs à sa tête. L’actuel pontife d’Alénaraque, Angelo Santo, est ainsi issu de la guilde des tisserands.
Ces guildes permettent de maintenir l’ordre social en place, puisqu’elles se chargent souvent de châtier les contrevenants, qui pourraient les mettre en danger par leurs actions, mais elles envoient aussi leurs représentants au conseil pour discuter de la politique de la ville, et enfin elles travaillent à maintenir son prestige. Même si la Cité n’est que l’ombre de ce qu’elle fut, sa foire est encore réputée à travers tout Ryscior.
Quid des réfugiés ? Car quand Oro et l’Empire prirent les cités qu’ils prirent, alentour, des dizaines de milliers de personnes se réfugièrent à Alénaraque. La construction dût être rapide, et la cité a depuis longtemps dépassé ses propres murs. La guilde des maçons est en passe de devenir la plus puissante de la ville, car il est hors de question que des milliers de mendiants ne prennent possession des rues. Quand les réfugiés arrivèrent, il y un tour, on leur confia donc divers métiers, correspondant le mieux à leur situation. Si les emplois n’existaient pas, ils furent créés de force. Toute la Cité dut puiser dans ses réserves, mais elle les avait abondantes. Et si tous les réfugiés ne sont pas encore très bien logés, ils ont tous un travail, payé, et tous ont rejoint une guilde.

La religion à Alénaraque

Alénaraque est une cité particulièrement religieuse, et presque toutes les divinités y ont un temple. Cependant, la cité étant dédiée au commerce et à l’ambition, les deux principales divinités sont Vamor et Simialle. La troisième divinité étant Relonor, du fait que ce soit souvent dans les Cités, et encore aujourd’hui, que sont faites les avancées technologiques du monde. Les autres divinités sont vues de façon raisonnable, mais aucune n’est autant vénérée que ce trio.

Puissance militaire

Proportionnellement à la taille de ce royaume, la puissance militaire de la Cité peut être définie comme écrasante. En effet, l’armée de métier est un véritable honneur, et toutes les familles comptent au moins un fils parti la rejoindre. Les soldats forment d’ailleurs leur propre guilde, guilde qui n’a jamais de l’histoire quitté la grand place, indiquant par là son importance dans la politique de la Cité.
Il résulte de ce fait que l’armée d’Alénaraque compte des milliers d’hommes, et qui ont même le luxe d’être très bien entrainées, grâce à un travail quotidien des patrouilles régulières dans les rues de la cité et dans les champs entourant cette dernière. Enfin, de toutes les armées humaines, c’est probablement la mieux équipée, que ce soit en terme d’avancée technologique, domaine dans lequel les armées d’Alénaraque ont de l’avance sur tout le reste du monde, et semblent appelées à la conserver, puisque les prêtres de Relonor y travaillent activement, ou en terme d’équipement plus classique, dont la qualité ne saurait être remise en cause nulle part dans le monde.

Le régiment de renom d’Alénaraque : Le canon à répétition feu d’enfer

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« Il n’existe aucun problème qui ne puisse être réglé par ces canons. »
=> Artilleur Usa Javath.

Le monde le connait sous le nom de Canon à Répétition Feu d’Enfer des Cités-Etats, ou plus sobrement Feu d’Enfer. Les ingénieurs et leurs assistants artilleurs qui le manipulent l’appellent de son véritable nom, à savoir le Macroprojecteur de Plomb Pernicieux à Haute Vélocité de Renarcat Broreth. Réputé sur tout le continent, il est la plus sinistre arme à poudre noire jamais inventée. Sa puissance de feu dévastatrice peut anéantir un régiment entier en une seule salve tonitruante.

Cette invention terrifiante a valu à Renarcat Broreth la réputation d’un monstre parmi les ennemis des Cités. C’est en partie cela qui lui a valu de se répandre parmi les Cités-Etats en un temps record, et de voir son secret de fabrication encore jalousement gardé aujourd’hui par la dernière d’entre elle, Alénaraque. Ses neufs fûts séparés sont répartis sur trois châssis, eux-mêmes fixés sur un support pivotant, ce qui permet au Feu d’Enfer d’effectuer plusieurs tirs en une seule salve de mitraille dévastatrice, qui si elle n’est d’aucune utilisé contre un mur, est tout à fait capable de faire disparaitre le plus coriace des régiments en un clin d’œil sous une véritable tempête de plomb mortelle. Sa seule faiblesse semble être sa portée faible par rapport aux pièces d’artillerie plus conventionnelles, ainsi que le temps particulièrement important nécessaire pour le recharger. Mais il ne faut pas croire que ces faiblesses rendent le Feu d’Enfer peu utile. Car chacun de ses tirs prouve le contraire.

Le seul véritable problème, c’est que ces mécanismes sont loin d’être fiables, aussi les enrayements et les incidents de tirs sont nombreux. De plus, ils explosent régulièrement. C’est pourquoi les artilleurs qui opèrent sur ces machines ont en général déjà réglé leurs oraisons aux prêtres de Canërgen. Depuis la mort de Renarcat Broreth lors de la mise à feu d’un exemplaire « fiable », les ingénieurs les plus expérimentés ont tendance à observer sa mise à feu d’assez loin.

Chaque Canon à Répétition Géant nécessite au total quatre servants. Trois d’entre eux sont de simples artilleurs qui ont eu l’honneur (ou la malchance, selon les points de vue) de servir sur ces magnifiques pièces. Le quatrième est un ingénieur de métier réquisitionné pour aider à le faire fonctionner de façon un peu moins risquée. Cela, en plus des difficultés de fabrication, explique le faible nombre de ces pièces, au nombre de quatre dans la Cité-Etat d’Alénaraque, et ce même si les ingénieur s’appliquent dès aujourd’hui à en fabriquer de nouveaux.

Ces canons existent depuis cinquante-sept tours à présent. Lors de la conquête des Cités par Oro et l’Empire d’Ambre, plusieurs d’entre eux auraient dû tomber entre les mains de l’envahisseur, mais les dirigeants des Cités restantes se sont assurés, grâce à leurs saboteurs, que personne ne puisse jamais retourner la plus grande arme des Cités contre elles.

La Cité et le reste du monde

Si la Cité n’aime aucun de ses voisins immédiats, elle est réputée pour sa volonté de commerce à tout prix, mais également pour l’université dédiée à Relonor qui s’y trouve. Cela lui donne une réputation de richesse culturelle et économique qu’elle n’a pas volée. Encore aujourd’hui, même si l’âge d’or des Cités est loin derrière Alénaraque, le gros des royaumes de Ryscior lui montrent patte blanche et apprécient d’avoir affaire aux Citoyens, aussi orgueilleux soient-ils. Car ils ont toujours quelque chose à apporter. Que ce soit de la richesse, de la technologie, ou de la culture…

Personnalités notables

Angelo Santo, Pontife d’Alénaraque

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Avant les guerres entrainant la chute des Cités-Etat, la Cité d’Alénaraque était spécialisée dans le tissu. Aucun tissu au monde ne valait celui qui était fait dans cette dernière. Aujourd’hui, si la Cité, par nécessité, a été obligée de se tourner vers la guerre, ainsi que de varier ses arts et ses capacités de production, la guilde des tisserands a gardé une influence énorme dans sa politique, et reste l’une des plus puissantes guildes de la ville. En témoigne le fait que l’actuel Pontife d’Alénaraque, pontife n’étant qu’un titre et n’ayant rien de religieux, même si l’allégeance d’Angelo Santo à Filyon et Simialle est publiquement connue, soit issu de cette dernière.
Angelo Santo n’est pourtant pas qu’un simple tisserand. S’il est vrai qu’il manie l’aiguille aussi bien la dague ou la parole, arriver à cette hauteur dans la hiérarchie de la Cité nécessite justement de manipuler la parole comme personne, mais aussi de savoir surveiller ce qui est versé dans son vin, et de savoir verser d’étranges produits dans celui des autres. Angelo Santo est ainsi arrivé à la tête de sa guilde, puis à la tête de la Cité, avant tout par son talent. Ce talent politique lui vaut actuellement l’entier soutien de plusieurs guildes, dont bien sûr celle des tisserands, même si sa puissance a depuis peu décliné.
Angelo Santo s’était récemment marié à une elfe du nom de Cinder, mais cette dernière, envoyée à Harmad en renfort avec des troupes Alénaraquiennes lors du siège de la cité de la poudre par Oro, a disparu au cours de la bataille. Angelo, qui avait conclu ce mariage par amour et non par intérêt politique, fut meurtri de cette disparition. Il n’a désormais plus qu’un amour, c’est celui de sa Cité. Et il est hors de question de la laisser tomber, celle-ci, aux mains d’étrangers. Il est devenu récemment plus terrible que jamais, enchainant les audiences et frappant dur tous ses ennemis politiques. Les intrigues continuent à Alénaraque, mais il s’en mêle beaucoup, afin de renforcer sa position, renforçant par là-même la Cité elle-même.

Aulo Arrigo, maitre de la guilde des guerriers

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Aulo Arrigo est une personnalité importante d’Alénaraque depuis seulement un tour. Le précédent maitre de la guilde des guerriers avait en effet était envoyé avec Cinder Santo pour défendre Harmad, et il se trouve que si elle n’en est pas revenue, lui si. Autant dire que vie ne dura pas beaucoup plus longtemps que cela. Il avait perdu le soutien d’Angelo Santo, mais aussi celui de sa guilde. Car un général qui échoue, dans le contexte de la Cité, c’est un général qui n’est pas digne de la position qui lui avait été confiée. Des ambitieux poussent derrière lui, souhaitant prendre sa place. Et s’il se trouve que le Pontife souhaite lui aussi qu’il disparaisse… On le retrouva très vite avec un poignard dans le cœur. Intrigues, vote des membres de la guilde… Ce fut Aulo Arrigo qui fut choisi il y a un tour pour devenir le nouveau maitre de la guilde des guerriers, et donc indirectement le chef des armées de la Cité.
Aulo Arrigo est un homme rempli d’orgueil, mais ce n’est pas sa position qui le lui donne. C’est le fait qu’il soit persuadé que personne ne gère ses affaires aussi bien que lui-même. Il préfère s’adresser lui-même aux soldats plutôt que de passer par des officiers, sauf quand cela est absolument nécessaire. Cela lui permet d’avoir de très nombreux contacts dans sa guilde, où il se vante de connaitre tout le monde ou presque. De même dans la politique de la cité. Et s’il ne connait sans doute pas tout le monde, il faut reconnaitre que le bougre est physionomiste, et qu’il n’a pas été nommé officier supérieur par hasard. Il régit l’armée de la Cité d’une poigne de fer, à l’image de son dirigeant, ne laissant aucun petit détail au hasard. Quand un imprévu arrive, il doit être réglé le plus efficacement possible. Et comme il est souvent, à ses propres yeux, le plus apte à une telle tâche… Telle est sa philosophie.

Arjuna Perassi, maitresse de la guilde des assassins

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Dans une cité comme Alénaraque, il n’y a rien de surprenant au fait que les assassins aient leur propre guilde. Le terme de guilde des tueurs à gage serait d’ailleurs plutôt exact, le principe d’un assassin étant en effet d’agir dans l’illégalité totale, tandis que les tueurs à gage peuvent plus ou moins se permettre, selon les royaumes, de marcher à visage découvert. Dans la Cité, c’est à visage complètement découvert. Chacun sait qui sont-ils, et la seule contrainte devient que l’on ne sache pas qui sont leurs clients ni leurs cibles désignées.
Qui dit guilde dit hiérarchie dans la guilde, et qui dit hiérarchie dans la guilde dit maitre de guilde. Où, dans le cas d’Arjuna Perassi, maitresse de guilde. Comment est-elle arrivée à ce poste ? Les assassins n’ont aucune raison de le cacher. C’est après un vote, suite à la disparition, il y a maintenant une dizaine de tours de son prédécesseur, qu’elle est arrivée au pouvoir. Elle a profité de ce vote dans la mesure où elle n’était pas la plus douée des tueuses et tueurs de la ville, mais certainement la plus autoritaire. Quand elle cherche à organiser quelque chose, elle l’organise bien, et quand elle parle, elle est écoutée. Oui, il y a des tueurs et des tueuses plus doués qu’elle dans sa guilde, mais aucun n’est aussi charismatique qu’elle, et donc apte à représenter la guilde au sein du gouvernement de façon aussi efficace qu’elle.
Pour une maitresse de guilde traditionnellement peu écoutée, Arjuna Perassi a su se faire une place de choix au sein du gouvernement, depuis la disparition de Cinder Santo. Cette dernière, elle-même une tueuse experte, avait déclenché une grave concurrence à sa guilde auprès du Pontife, mais elle a disparu. La rage d’Angelo Santo et sa volonté de défendre Alénaraque à tout prix furent mis à profit par Arjuna, qui peut obtenir pour les membres de sa guilde des contrats très intéressants. Et gagner ainsi la confiance de son Pontife, et par là-même, une voix plus écoutée au sein du conseil dirigeant de la cité.

Aaron Giraldini, maitre de la guilde des ingénieurs

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Aaron Giraldini n’est pas originaire d’Alénaraque, mais d’Harmad. Là, il y dirigeait l’université dédié à Relonor. Ce n’est donc pas seulement un ingénieur, mais aussi un prêtre de ce dernier. Quand la cité fut évacuée, il fut particulièrement pénible, puisque partant avec ce qui était toute sa vie : Ses recherches, qui requéraient plusieurs porteurs, et donc du temps à perdre pour les soldats qui devaient les escorter jusqu’à Alénaraque. Ce choix fut pénible, et les circonstances de sa fuite furent donc difficiles, mais au final, il fut payant. Car étant celui qui avait l’expérience et les connaissances derrière lui, Aaron était appelé à devenir le maitre de la guilde des ingénieurs de la Cité. Celle d’Alénaraque était en effet très faible comparée à celle d’Harmad en termes d’effectif comme de connaissances. Il ne fallut que quelques semaines aux harmadiens pour prendre le pouvoir dans cette guilde. Aaron Giraldini fit immédiatement construire une université aussi grande que les circonstances le permettaient à la gloire de Relonor et relança la recherche, vivement encouragé en ce sens par Angelo Santo, qui savait le potentiel de destruction des machines qui allaient sortir de ses nouvelles usines.
Aaron Giraldini a payé le prix de cette prise de pouvoir, en ce sens qu’il occupe au sein de la Cité une place qu’il n’occupait pas à Harmad. Là-bas, les dirigeants avaient compris qu’il fallait laisser les chercheurs en paix. Angelo Santo ne l’entend pas de cette oreille, et souhaite sa présence à toutes les réunions du conseil afin d’une part de contrôler cette recherche et d’autre part de recueillir ses conseils. C’est donc un membre frustré mais actif qui participe à ces réunions, heureux quand il peut enfin s’en aller bricoler ses affaires.

Andejo Canna, maitre de la guilde des fermiers

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Andejo Canna lui-même n’est pas fermier, et sa hache tient plus de l’arme que de l’outil. Mais elle est son symbole. Après l’arrivée des réfugiés à Alénaraque, il était nécessaire de défricher la forêt aux alentours de la Cité autant que de construire de nouvelles maisons. Il n’y avait qu’un simulacre de guilde pour les bucherons auparavant, aussi ne pouvait-elle recruter activement. Andejo Canna, alors simple fermier, décida de sauter sur l’occasion. Sans changer de guilde, il offrit aux bucherons les services de certains de ses travailleurs qui agissaient sous ses ordres. Cette alliance, approuvée par Angelo Santo, qui avait besoin que le travail soit rapidement fait, lui rapporta beaucoup. Elle lui permit même d’acheter la toute jeune guilde des bucherons. Cette dernière n’allait plus tarder à être rentable, mais il avait encore en effet le pouvoir d’étouffer son développement, puisque lui fournissant une bonne partie de sa main d’œuvre.
Cet achat fait, la guilde des bucherons fut intégrée à celle des fermiers, et cela fit autant de voix en plus pour lui quand le précédent chef de la guilde disparut dans des circonstances suspectes. Son ascension éclair n’alla pas sans être remarquée, mais elle avait été faite dans les règles de l’art. la guilde des fermiers et des bucherons, donc, étant indispensable à la vie de la cité, détient une place permanente au conseil. Cette place sied fort bien à Andejo Canna, qui préfère le marbre du palais à la boue des champs. Sa hache est son symbole, mais il n’a en fait jamais quitté les quartiers riches depuis son accession au pouvoir. Il ne faut cependant pas croire que cela affaiblit sa position ! Il jouit en effet du soutien ouvert du Pontife, ce qui est un argument de poids dans les votes, à l’heure actuelle cependant.
Mar 19 Sep 2017 - 20:38
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