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[Flashback][Terminé]Pour de l'argent...
Dargor
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Dargor
Varikas marchait d’un pas pesant vers le bar. Cela faisait bientôt trois jours que les Chasseurs de Vouivre n’avaient pas décroché le moindre contrat, chose qui l’indifférait totalement. Si d’autres, comme Trenloë et Ronan étaient perturbés par ce manque d’action, lui, Varikas, ne s’en souciait guère. Il aimait tout aussi bien les moments de calme, où il pouvait ne penser à rien et passer du temps avec Astarra.
Il avait conscience des regards qui lui étaient jetés. Lorsqu’il avait été arraché aux griffes de la mort, et lorsque ses compagnons l’avaient sauvé, son apparence avait été irrémédiablement changée. Il était désormais d’aspect terrifiant. Cela ne le gênait pas, car Astarra n’en était pas gênée non plus. Mais en revanche, cela gênait les badauds autour de lui. Chose qu’il n’aimait pas trop… Enfin, ainsi était la vie.
Il sentit une grande claque dans son dos. Trenloë, vu la force employée. Puis une deuxième, et une troisième. Il se retourna. Trenloë était bien là, de même que Ronan et Tobin. Tous trois étaient de bons amis, car Vyrah tenait à ce que la compagnie soit soudée par des liens plus solides encore que ceux qui unissaient des camarades de fortune. Et c’était bien ce qui se passait.

Ils revinrent à la taverne dans le courant de la nuit. Varikas avait des notions d’honneur, mais tout comme ses trois compagnons, il aimait à dépenser son argent dans le jeu avant tout. Lorsqu’ils entrèrent dans la salle commune, l’ensemble de la compagnie était assise à une longue table dressée au milieu de la salle. Aurim, l’homme du désert, assis dans un coin, parlait des merveilles de son pays d’origine. A son côté, Andira plaisantait avec frère Gherrin sur un sujet que Varikas ne pouvait comprendre, car il n’était pas assez proche d’eux. Challara, Hugo, Astarra et Kel écoutaient attentivement Aurim, pour leur part, curieux d’en apprendre plus sur les royaumes des sables. En bout de table, Vyrah et Scorpion rouges, plongée dans son silence habituelle.
Varikas ne voyait aucune trace de Silhouette et de Ker le Gris. L’absence de Silhouette fut d’ailleurs remarquée par Trenloë, même si celui-ci n’en dit rien, trop habitué à cela. Mais bon, toute la compagnie savait que les deux restaient dans les environs. Peut-être étaient-ils d’ailleurs dans la salle commune en ce moment-même, déguisés.

Ainsi allait la vie des mercenaires, qui n’allaient plus tarder à se mettre en route pour un contrat. Puis la porte s’ouvrit.
Dim 29 Juin 2014 - 16:13
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Helvoran
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Helvoran
C’est ennuyeux au possible de devoir se cacher du soleil. Encore plus ennuyeux lorsque l’on a affaire à l’extérieur. Je ne sais pas ce qui est le pire. Jouer les coursiers pour Manuela ou ce Dortan Gigers qui veut sa tête. Dans les deux cas, cela me dérange. Et c’est une chose particulièrement désagréable que de laisser Nazima travailler seule au laboratoire.
Mais pour qui il se prend cet élu de Cerumnos, il croit que du haut de ses huit cents ans il a le droit de nous déclarer la guerre seulement parce qu’il considère que nous n’avons pas notre place dans ce monde. Quel imbécile ! Une flèche en travers de la gorge et les yeux fermé qui plus est. Voilà ce qui l’attend si je le croise.
Cependant Manuela a d’autres idées en tête. Et si j’ai accepté de faire l’émissaire, ce n’est pas pour elle.
Trouver ces mercenaires fut un jeu d’enfant. En plus de leur réputation le fait que l’un d’entre eux ce Varikas soit un mort-vivant m’a bien facilité les choses. Entendre un cœur humain battre est très facile. Sentir la présence d’un être dont le cœur ne bat plus et encore plus simple pour un vampire.
Par soucis de discrétion et également pour ne pas créer l’affolement général, je porte une longue robe noire dont la capuche ne laisse entrevoir que le bas de mon visage. Le but n’étant pas d’effrayer la populace, mais bel et bien de négocier le prix que demande c’est mercenaires pour se mettre au service de Manuela.
Quoique je fasse pour tenter de dissimuler ce que je suis c’est toujours pareil lorsque je me mêle aux humain. A peine ai-je ouvert la porte de cette auberge que le silence plombe immédiatement l’ambiance et tous les regards se tournent vers moi.
Aucun besoin de soutenir ses regards. Je peux d’où je suis sentir les battements des cœurs s’accélérer dans la poitrine de la plupart des personnes présentent dans la salle. Certains ont même l’impétuosité dans un geste de poser la main sur leurs armes. Un réflexe au combien inutile car si j’avais voulu attenté à leurs vies. Il ne s’en serait même pas aperçu et foulerait déjà les plaines de ce chien de Canërgen.
Je comprends pourquoi Manuela m’a envoyé moi plutôt que Kafkon. Je reste malgré les siècles qui se succèdent une personne relativement calme et courtoise. A condition toutefois que l’on ne me dérange pas et que l’on me traite avec respect. Seul le bruit de mes pas trouble le silence de la pièce et alors que je passe devant l’aubergiste il me bafouille un.
« - V vous désirez que quelque chose Me messire ? »
Je m’arrête net à sa hauteur un instant comme figer et sans même un regard dans sa direction. Je lui répondrais bien que son plat du jour n’est pas vraiment à ma convenance, mais je balaye ses paroles d’un geste de la main. Puis je continu d’avancer vers celui qui semble être le chef de cette joyeuse brochette de mercenaire.
« - Vous ne chercheriez pas du travail par hasard ? »
Mer 2 Juil 2014 - 12:35
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Dargor
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Dargor
Vyrah prit le temps de considérer le nouvel arrivant. Son physique impressionnant ne pouvait qu’être accompagné d’une force colossale, mais d’un autre côté, malgré ces muscles, une certaine grâce dans sa silhouette jurait avec cet air de colosse. Puis il vit ses oreilles, et comprit. Un elfe. L’entrevue allait être intéressante. Mais il était plus que cela, Vyrah le sentait. Il avait été rôdeur pendant des années, et il savait quand il y avait quelque chose de louche… Mais l’heure était à la discussion à présent.
« Il est vrai, dit-il, que nous sommes sans emploi dans l’immédiat, même si nous ne cherchons pas forcément de travail. »
Cette simple phrase mit fin à toutes les conversations autour de la table, car les Chasseurs savaient ce que cela signifiait. Ils allaient peut-être avoir un contrat ce soir. Tous les regards se tournèrent vers l’étranger, qui fut invité à s’asseoir en bout de table, à côté de Vyrah.
«  J’aurais bien une offre à vous faire, dit l’étranger. Mais reste à savoir si vous l’accepterez en sachant que cette offre vient de la reine Manuela Felicia.
-Poursuivez, dit Vyrah, sans laisser le temps à qui que ce soit d’autre de répondre. »
La discussion sur l’acceptation ou non du contrat viendrait une fois que les négociations seraient achevées, et pas avant. C’était étrange, mais les mercenaires préféraient avoir toutes les cartes en main pour juger du bien-fondé ou non d’un engagement.
« Un certain Dortan Giger a la prétention de venir semer le chaos dans notre royaume, dit l’étranger. Elle souhaiterait savoir combien vos services lui en couteraient. »
Un certain Dortan Giger… Vyrah faillit rire en entendant cela. Les Chasseurs n’étaient pas tous des érudits, mais tous avaient entendu parler de l’élu de Cerumnos, et ce plusieurs fois. Ils avaient même été approchés pour participer à ladite guerre… Mais dans l’autre camp. Contrat qui avait été décliné, car trop peu payant, et trop risqué.
« Les histoires d’argent, c’est Silhouette qui les règle, dit Vyrah. »
A la simple mention de son nom, ladite Silhouette apparut brusquement sur la table. Elle s’était tenue dans les poutres du plafond de la salle commune depuis le début, et avait attendu le moment opportun pour faire un gracieux saut qui l’amènerait directement devant Vyrah et l’étranger.
« On me demande ? dit-elle sans préambule. »
Vyrah soupira. Telle était Silhouette. Et si elle était comme à son habitude, il y avait de fortes chances pour qu’elle soit bien peu respectueuse avec le client.
« En effet, dit l’étranger. Il semblerait que ce soit à vous qu’il revient de fixer le prix pour vos services.
-Oh mais c’est qu’il m’offre beaucoup l’affreux ! dit-elle, tandis que Vyrah se plaquait la main contre le visage, à moitié étonné, mais n’assumant néanmoins que moyennement les dires de la mercenaire. Donc ce sera une pièce d’or par tête ennemie, cinq pour un sous-officier, quinze pour un officier, et cinquante pour le général. Plus une totale compensation de nos faux-frais.
-Affreux ? dit l’étranger. Vous n’avez encore rien vu. C’est ma reine qui payera vos services et vous donnera vos instructions.
-Blablablabla, dit Silhouette. C’est celui qui négocie les termes du contrat qui nous donne nos instructions, l’affreux.
-Dans ce cas, dit l’étranger, je décide que vous allez devoir prendre vos ordres auprès de la reine Manuela car c’est elle qui m’envoie. Et surveillez votre langage, le prince consort Kafkon est bien moins patient que moi.
-Oh mais c’est qu’il s’énerve l’affreux ! Et moi je te dis que c’est tout de suite que tu dois nous donner nos instructions, coco. Parce qu’on n’acceptera pas un contrat sans savoir ce qu’on doit faire, pas vrai les gars ? »
Un « OUI » lancé tout autour de la table accueillit la question.
« D’après ce qu’elle m’a dit, il s’agirait de combattre à ses côtés dans la bataille qui s’annonce, dit l’étranger.
-Ah, une simple bataille alors, dit Vyrah.
-Une simple bataille, répondit Varikas, contre les envoyés des dieux, et dans le camp de créatures maudites par lesdits dieux. Nous ne devrions pas nous engager là-dedans, Vyrah. Ne crois pas que parce que je suis un mort-vivant, mon âme a renié les dieux. »
Vyrah tourna la tête vers le mort. Le débat sur l’acceptation ou non du contrat venait de démarrer.
« Je suis d’accord avec Varikas, dit Kel. Cet homme est un vampire Vyrah. En tant que prêtresse de Lothÿe, je ne devrais même pas accepter de m’asseoir à la même table que lui. Ce sont des êtres maudits par les dieux, et ce pour d’excellentes raisons. Ne nous mêlons pas de les défendre. »
Un silence accueillit les déclarations.
« Y’a-t-il quelqu’un d’autre qui veut parler contre ce contrat, dit Vyrah, ou quelqu’un qui veuille parler pour ? »
Jeu 3 Juil 2014 - 9:53
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Helvoran
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Cette aveugle nommé Kel semble particulièrement virulente. Peu importe. Je préfère ne pas me soucier d’elle.
 « -Vos tarifs seront supportés par Manuela. Pour ce qui est de comment nous considèrent les dieux et ce que nous pensons d'eux. Cela ne vous concerne en rien. D'autre part, nous nous voulons pacifistes. On ne nous ennuis pas, nous n'ennuyons pas les autres…
 - Les vampires ne sont pas pacifistes... Vos cœurs sont dévorés par l'ambition, vous êtes un danger pour le monde entier. Vyrah, si tu acceptes cet emploi, saches que tu devras te passer de moi. Je ne combattrais pas dans le camp de créatures rejetées par les dieux. »
Voilà que maintenant elle me coupe la parole et qu’elle donne des ordres à celui qui semble être le chef. De son côté la dénommée Sihouette semble plus fidèle au mercenariat et à l’attrait des pièces sonnantes et trébuchantes. Pourtant les paroles de Kel me touchent un peu. J’étais un elfe avant. Il y a longtemps.
«  - Croyez-vous que beaucoup d'entre nous ont demandé à devenir ce que nous sommes ? Vous mortels avez la mort comme barrière, nous avons l'éternité pour réfléchir à ce que nous voulons devenir.
-Vous n'avez aucune éternité. Vous n'êtes que des cadavres ambulants dont l'âme brûle dans les enfers depuis que vous vous êtes relevés de la mort. Débarrasser la face du monde de votre présence est un devoir divin. »
Mais quelle impertinente celle- là ! Voilà pourquoi je n’aime pas discuter avec ces gens. A peine 30 années d’existence et ils se croient les plus fort du monde.
«  - Et croyez-vous que nous vous attendions pour nous donner ce genre de détails ? Réfléchissez seulement deux secondes. Depuis bien longtemps ce monde serait sous notre contrôle si nous l'avions souhaité.
 - Oh vraiment ? Et tous les vampires qui sont tués par des prêtres et autres glorieux soldats, n'étaient-ils pas en train de prendre le contrôle de l'univers, comme vous le dites ? En vérité, votre race est d'une faiblesse intense, et vous avez perdu toute lutte engagée à l'instant même où vous êtes né. »
 Elle s’acharne en plus ! S’en est trop pour moi. Qu’ils aillent mourir. S’ils ne veulent pas de ce contrat. Ce n’est pas mon problème. Je pourrais aisément les déchiqueter un par un ces mortels. D’un autre côté, je me dois de mener à bien cette entrevue. Aussi je décide d’engager un peu de ma fortune personnelle pour tenter de convaincre les septique.
  « - Si vous n'êtes pas intéressés dites-le dans ce cas. Mais sachez que je suis prêt à doubler vos tarifs s'il le faut.
Kel s’offusque prétendant que sa foi ne s’achète pas et Silhouette s’enthousiasme à l’idée de gagner le double.
Je leur demanderais bien combien d’entre eux se trouvent irréprochables vis-à-vis des dieux. Cependant Kel me coupe encore la parole en se lançant dans un monologue ayant pour prétexte de démoraliser le plus croyant des prêtres.
 
« - Je n'ai jamais renié mon dieu. Jamais. Et n'importe quel membre de cette compagnie vaut mille fois mieux que vos âmes maudites de vampires. »
Je déteste les humains… En particulier celle-là. Et après ce sont nous les monstres ? D’autres aurais depuis longtemps demandés et obtenue vengeance en devant entendre de tels propos.
 « -  Soit. Sachez que si jamais vous acceptez mon offre, celle-ci deviendra caduque si l'un ou l'une d'entre vous fait preuve de mauvaise volonté. »
 Leur soit disant chef prend à nouveau la parole.
«  - Nous prenons toutes nos décisions ensembles. Tant que nous n'avons pas réglé ce problème, considérez que nous n'avons pas encore choisi. »
Certes. Je peux concevoir qu’une bande de mercenaire se consulte avant de prendre une décision.
C’est au tour du mort-vivant de prendre la parole.
 « - En ce qui me concerne c'est tout vu. Je suis peut-être un mort-vivant moi aussi, mais Canërgen guide toujours mes pas. Si tu acceptes Vyrah, tu devras compter sans moi également. »
Comme si il était au-dessus des lois des dieux cet ignare. Il peut prier Canërgen jusqu’à la fin des temps. Cela ne changera rien au fait qu’il brûlera comme nous tous lorsque ça non-vie s’arrêtera.
Bien cela semble assez mal partit. Je suppose qu’ils vont se disputer une bonne partie de la nuit. Et le temps qu’ils s’accordent sur une décision cela risque de prendre des heures. Je n’aime pas rester à rien faire et décide d’accélérer les négociations. Cela serait fâcheux que l’aube me surprenne.
Alors qu’ils discutent de ma proposition, je sors d’en-dessous de ma robe un globe de verre. Je les laisse débattre un moment tout en jonglant avec le globe de verre. Ce dernier renferme une vapeur verte brunâtre. Il ne semble pas pressé de trouver une réponse soit négative ou positive. Je n’écoute rien de leur débats sur l’éthique, la foi ou encore je ne sais trop quelles excuses débiles que Kel met tout en œuvre pour convaincre ses camarades de refuser l’offre qui leur est faite.
C’est un bruit de verre qui se brise sur le sol qui capte l’attention des mercenaires.
« - Désolé. Je suis d’une maladresse. »
A part eux ainsi que le l’aubergiste, la salle est maintenant déserte.
« - Sachez que le gaz qui vient de s’échapper de ce globe et extrêmement volatile et dangereux… pour les personnes vivantes. »
Voilà ce qui attend ceux qui me font perdre mon temps. D’un autre côté, je souhaite néanmoins leur prouver que je ne suis pas le monstre que certain autour de la table pensent que je suis.
« - Ne cherchez pas à fuir. L’antidote est en ma possession. Pour prouver que je suis un être civilisé,
Je vous le donnerais avant de partir. Comprenez néanmoins que je n’ai pas toute la nuit. »
Dim 6 Juil 2014 - 15:16
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Dargor
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Dargor
A peine Helvoran avait-il terminé de parler qu’il sentit une lame contre ses omoplates.
Ker le Gris !
Le mercenaire était resté caché durant la totalité de la conversation. L’aubergiste, derrière son comptoir, comprenait à présent pourquoi. Il se réjouit d’ailleurs. Il allait avoir l’honneur d’assister à une démonstration du talent des légendaires Chasseurs de Vouivre !
Le temps que cette pensée le traverse et déjà tous étaient levés de table, les armes à la main. Helvoran avait beau être un vampire, il aurait peut-être pu se débarrasser de Ker le Gris seul, mais en aucun cas de toute la compagnie qui l’attaquait. Car tous attaquaient en même temps, et de façon des plus coordonnées. Même le plus rapide des épéistes ne pouvait suivre toutes les attaques, physiques comme magiques, qui étaient portées.
Ainsi, à peine Ker le Gris avait-il pointé sa lame dans le dos du vampire que déjà, Astarra brisa deux sceaux qu’elle avait cassé sous la table, et le sol sous les pieds du vampire se souleva, pour former des chaines qui lui attacheraient les pieds le temps que le reste de la compagnie réagisse.
La première à bondit sur ses pieds fut Andira, la Main Runique, qui attendit néanmoins l’espace d’un battement de cils que Varikas ait dégainé le glaive qu’il tenait caché sous sa chemise. A eux deux, ils attaquèrent le vampire momentanément paralysé sur deux côtés à la fois. Pendant ce temps, Scorpion Rouge bondit sur les épaules de l’adversaire et plaça sa lame sur sa gorge. Silhouette, de son côté, avait sorti d’on ne savait où un poignard de lancer, et le pointait vers la poitrine du vampire, déjà pris entre dans son dos la lame de Ker, sur sa gorge celle de Scorpion Rouge, et sur ses flancs la main d’Andira, prête à frapper, et l’épée de Varikas. Comme si cela ne suffisait pas, Astarra ajouta un sceau de feu flamboyant juste devant son visage, et Challara prit la forme d’un serpent prêt à lui mordre la jambe.

« Bien, dit Vyrah. Maintenant discutons entre gens civilisés. L’antidote. Tout de suite. »
Il ajouta ensuite.
« Comme la petite démonstration vous l’a sûrement appris, nous pouvons aussi vous tuer et la chercher sur votre cadavre, ça ne nous pose aucun problème. Et Aurim est un alchimiste assez doué pour reconnaitre une antidote quand il croise une, donc inutile d’espérer qu’il se trompe. Et dans tous les cas, vous serez mort et votre reine ne profitera jamais plus de vos services. Il est donc naturellement inutile d’en arriver là. »
Dim 6 Juil 2014 - 22:38
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Helvoran
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Helvoran
Enfin un peu d’activité. Si ce type derrière moi croit que c’est avec son jouet qu’il va me faire mal il se trompe lourdement. Cependant, je préfère ne pas réagir et les observer. Mais qu’ils sont lents ! J’aurais aisément pu me retourner et me servir de celui qui croit me tenir en respect avec son arme dans le dos et m’en servir comme bouclier humain, mais il est vrai que pour des humains. Les voir travailler ensemble et s’agiter comme des enfants autour d’un marchand de confiserie.
Je leur laisse finir leur manège et écoute ce que ce Virah a à me dire. Bien entendu qu’il veut l’antidote. C’est étrange comme des gens que l’on paye pour tuer tiennent à leurs vies alors qu’ils n’ont aucuns scrupules à prendre celle des autres.
Et il se vante en plus d’avoir un alchimiste dans sa troupe ? Cela devient amusant. Reconnaitre un antidote semble être facile pour lui ? Mais c’est de mieux en mieux. Il faudra que je pense à remercier Manuela de m’avoir demandé de m’occuper de cette affaire.
Lentement je cherche dans mon sac ce qu’il me demande et sort un autre globe parfaitement lisse recouvert d’un métal gris sombre et le tend à ce soi-disant alchimiste.
« - Mais je vous en prie. Ouvrez le donc. Evitez toutefois de trop chauffer le métal autour du verre sinon vous risqueriez de rendre volatile l’antidote qui se trouve à l’intérieur de la fiole. »
Un alchimiste… J’ai au moins mis son âge pour réussir à mettre au point ce poison qui les affectent tous. Toutefois, il me semble intriguer, voir curieux en observant le globe de métal. Et je suis heureux de voir qu’il commence à sortir tout son matériel de débutant. Il faut au moins lui reconnaitre qu’il à la passion de l’alchimiste. Il me semble même qu’il oubli le mal qu’il a inhalé malgré lui peu de temps avant pour se pencher sur l’énigme que je lui propose. L’ennui c’est qu’il risque de mourir bien avant de pouvoir faire fondre du métal par la pensée. En parlant de faire fondre du métal…
Je me concentre sur lame pointée sur mon torse. Et celle sous ma gorge. Une odeur de métal chauffé commence à se diffuser dans la salle alors que je me tourne vers Virah.
« - Entre gens civilisés  dites-vous ? Parce que marcher sur une table, traiter l’envoyé d’un potentiel client d’affreux vous trouvez peut-être cela d’une politesse sans égal ? Pensez-vous que je sois stupide au point d’empoisonner des personnes sans pouvoir m’assurer de les soigner ?
Pendant ce temps celui qui se prend pour un alchimiste consulte des parchemins.
« - Laissez donc cela. Croyez-vous que l’on trouve le principe du grand œuvre dans des bouquins ? J’ai soigné infiniment plus de personnes que j’en ai tuées. Et croyez-le ou pas, mais pour un elfe ne plus pouvoir observer le soleil se lever est bien pire que la mort. »
Mer 9 Juil 2014 - 8:50
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Dargor
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Dargor
La lame de Scorpion Rouge avait fondu, chose que la femme n’aimait pas. Cette lame était sienne. Elle l’avait toujours maniée. Toujours. Elle ne parlait pas, mais elle l’avait héritée de ses ancêtres. Qui l’avaient tous maniés. Et ce suceur de sang, cette espèce d’aberration, se prétendait malheureux, alors qu’il venait de détruire sa fierté ?
Pour la première fois raisonna la voix de Scorpion Rouge aux oreilles de tous et de toutes. Une voix de femme, rauque et enrouée, mais une voix néanmoins.
« Alors tu aimes le métal fondu ? Je vais t’en donner, connard ! »
Elle dégagea la gorge du vampire et d’un mouvement d’une rapidité que rien ni personne ne pouvait égaler, elle s’apprêta à enfoncer la lame dans sa bouche avant qu’elle ne se décompose en entier. Helvoran ne fut sauvé que par l’intervention de Varikas qui retint le bras de la jeune femme à tant, laissant néanmoins une marque de brûlure impressionnante sur le visage du vampire, tandis que l’odeur de la chair brûlée se répandit dans la pièce.
« Je pars, dit simplement Scorpion Rouge. Et tu vous ne pourrez pas m’en empêcher. Je rejoins Dortan, et je tuerais tous ces vampires. Je tuerais cette putain qu’il appelle une reine, est-ce clair ?
-Calme, dit Vyrah. Tout d’abord, monsieur va nous donner son antidote, tout de suite. A moins qu’il ne souhaite mourir avec nous. Vous parlez de respecter, ô vampire ? Je vais vous apprendre ce que c’est. Astarra ? Fais pulser ce petit sceau de pouvoir. Au bout de cinq battements, si nous n’avons pas l’antidote, réveille un volcan sur ce vampire. Vous voyez mon cher ? C’est comme ça qu’on négocie. Scorpion Rouge ? Une fois que ce sera fini, nous discuterons de tout cela. Et Silhouette ? Note sur le contrat qu’il ne nous payera pas le double, mais dix fois la somme prévue. Pourquoi cela ? Parce nous n’aimons pas travailler pour des connards prétentieux qui font les fiers simplement parce qu’ils ont eu des millénaires pour développer leur talent. »
Mer 9 Juil 2014 - 14:59
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Helvoran
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Helvoran
Certes. Cela me brûle. C’est même douloureux. Et ce Varikas retient néanmoins la main de cette folle qui a cru bon de prendre mes épaules pour un perchoir. Mais ce n’est pas ce qui me préoccupe le plus.
Astarra si tel est ton nom sache que je ne te laisserais jamais m’envoyer brûler chez Canërgen.
« -Il suffit. »
Ce petit jeu ne m’amuse plus. Je me dirige vers l’alchimiste et lui prend le globe des mains. Fouillant dans mon sac, j’en sors un trépied sur lequel je pose le globe. Après avoir fixé le globe quelques minutes le métal qui l’entoure fond comme neige au soleil tout en gardant intact le précieux liquide contenu dans la fiole de verre. A peine ai-je fini que la femme sur mes épaules se précipite pour attraper le précieux flacon. Elle est si légère que j’en avais oublié sa présence sur mes épaules. Cette fois –ci, c’est moi qui retiens sa main.
« - Vous allez vous brûler pauvre sotte. De plus le refroidir trop vite provoquerais un choc thermique trop important. » Je n’ai aucun mal à me relever, même avec elle sur mes épaules. Je me tourne vers l’alchimiste et lui préconise le bon dosage de l’antidote. Une fois cela fait je lui confie une autre fiole du même antidote.
« - Au cas où quelqu’un de maladroit viendrait à le renverser par mégarde. »
Mon regard se porte sur l’aubergiste qui semble paniqué par les évènements. Mon regard se porte sur le magma encore chaud de ce qui était quelques instants plus tôt l’arme de celle qui se prend pour un perroquet posé sur l’épaule d’un de ces pirates comme l’on en voit tant dans une partie de ce monde. Ma brûlure semble guérir à vue d’œil.
Je recueil avec précaution le magma visqueux et avant qu’elle un put faire quoi que ce soit la griffe d’un geste si rapide et si précis qu’elle ne s’en aperçoit même pas. Tout comme les autres mercenaires.
« - Je reviendrais la nuit prochaine. Même heure. Même endroit. Sur ce, l’aberration conne et présomptueuse vous souhaite une bonne fin de nuit. Pour ce qui est du contrat. Vous n’aurez rien de plus que votre tarif doublé. La multiplication par dix que vous souhaitez couvrira les frais de mon deuxième déplacement pour venir prendre connaissance de votre décision.  C’est inutile de chercher à reproduire l’antidote il est unique. Le surplus n’est qu’une garantie que je vous laisse au cas où. Croyez-le ou non, je déteste voir des gens mourir inutilement. Qu’ils soient morts ou vivants ou même les deux. »
Je fini seulement ma phrase que déjà je ne suis plus dans l’auberge et repart par un portail elfique vers ma demeure. Pas les quartiers que Manuela laisse à ma disposition non. Le seul endroit où je puisse travailler en paix dans ce monde.
A mon arrivé Nazima m’attend Je lui dépose le magma de métal devant elle et me prélève les infimes particules de peau et de sang qui reste sous mes ongles.
« - C’est insolente m’a traité d’un nom assez amusant Nazima. Mais sa fougue n’a d’égal que son acharnement à porter les œillères que la vie  lui pose. Au travail voulez-vous. Nous n’avons qu’une journée pour lui faire garder son mystérieux sourire fort sympathique.
Jeu 10 Juil 2014 - 15:15
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Dargor
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Dargor
Les débats au sein des Chasseurs furent houleux et durèrent toute la nuit, et une bonne partie de la journée qui suivit. Il s’agissait de savoir si oui ou non le contrat serait accepté par la compagnie, et chacun des deux camps n’en démordait pas. Les uns voyaient là l’occasion de faire un travail payé avec une somme dix fois supérieure à ce que l’on pouvait en temps normal recevoir, les autres y voyaient un travail fait pour des vampires et contre des humains, qui plus est des humains qui comptaient parmi leurs rangs des héros connus et reconnus dans le monde entier, et surtout des représentants des dieux. Et pas de n’importe quels dieux.
Kel la Flamme et Varikas se montrèrent les plus tenaces du groupe. Scorpion Rouge s’était réfugiée dans son mutisme habituel, mais sans le sourire qu’elle avait toujours affiché. Mais la surprise fut créée par Ronan, Astarra et Challara, qui tous trois se joignirent aux deux têtes brûlées. Ronan fut le plus facile à convaincre cependant. La fierté du sauvage fut vite achetée par l’idée du tintement des pièces d’or qu’il recevrait. Après tout, n’avait-il pas lui aussi vécu une vie entière d’aventure et de mercenariat ?
Et puis vint l’heure du retour du vampire.
« Comme vous pouvez le voir, annonça Vyrah d’entrée de jeu, notre groupe s’est un peu réduit. Nous avons l’intention d’accepter le travail que vous nous proposez, et de combattre en votre nom. Mais décision prise par la compagnie entière ou pas, quatre d’entre nous n’ont pas supportée l’idée de combattre pour les vampires des Montagnes. Aussi, nous réduirons le prix à payer en conséquence. Cinq fois plus au lieu de dix fois plus nous conviendra parfaitement, ainsi que Silhouette et moi-même en avons décidé. Nous espérons que cette réduction du prix compensera la perte des quatre valeureux combattants que sont Kel, Varikas, Astarra et Challara. D’autant plus qu’ils ont clairement fait savoir leur intention de combattre dans les rangs de nos adversaires pour l’occasion.
-Et puis aussi que cinq fois plus ça nous suffit largement, ajouta Silhouette. Et nous avons réussi à convaincre Scorpion de rester, même si elle vous déteste, mais ça c’est pas une surprise. Alors, avons-nous un accord ? »
Silhouette avait cessé ses manies un peu énervantes parce qu’elle était certaine qu’Helvoran ne refuserait pas l’offre qui lui était faite. Et quand elle était employée, elle se montrait beaucoup plus respectueuse à l’égard de son employeur.
Ven 11 Juil 2014 - 10:37
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Helvoran
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Je suis votre plus sombre espoir
Helvoran
Nazima et moi-même avions bien travaillé. Et la nuit suivante, je fus de retour devant le chef de cette bande de mercenaire. Je laisse parler ceux qui ont des choses à dire et dépose sur la table un imposant lingot de métal devant celle qui se fait appeler Scorpion Rouge.
« - Votre lame. »
Lui dis-je en posant à côté du lingot une autre plus petit d’or pur. « -Et voici de quoi payer un forgeron pour la reforgée. J’aurais pu peut-être lui forger à l’identique, si elle n’avait pas eu la mauvaise idée de me la mettre sous la gorge.
Je me tourne vers Virah et l’invite à marcher un peu, seul avec moi à l’extérieur de l’auberge. S’il est le chef de ce groupe, je préfère de loin ne m’adresser qu’à lui. Inutile de revivre la situation de la veille. D’amblé, je lui signifie que Manuela ne supportera pas le prix qu’il demande. Voir qu’aucun d’entre eux ne verront  la couleur de l’argent qu’elle leur promet. Moi-même  pour dire vrai, même si je dispose de bien plus. Je ne suis pas prêt à le céder pour les sombres desseins de Manuela.
Cette guerre semble désormais inévitable. Et même si Manuela juge ma présence nécessaire auprès d’elle, la prudence me dit de ne pas me jeter dans la bataille sans une solution de repli.
« -Vous travaillerez pour moi. Votre objectif sera de détruire mon laboratoire. Et de tout faire pour couvrir ma retraite si jamais les choses tournent mal.  J’informerais Manuela que vous avez tous refusés de combattre pour nous. Vous serez considérez comme des ennemis. Alors faites attention à vous. »

Le temps qu’ils fassent le voyage, j’aurais largement le temps de tout préparer pour mon départ. Il est hors de question que je perde près de deux millénaires de recherches pour qu’une guerre anéantisse tout. Autant prendre les devants et tout mettre en lieu sûr.
Mar 12 Aoû 2014 - 7:13
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