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[Abandonné][PV Lily]Rencontre à bord
Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Au beau milieu de l’après-midi, Johão Porthos fut tiré de son demi-sommeil par des bruits de lutte en haut du pont. Il soupira. C’était bien sa veine. Il venait de remercier le Maître pour ce qu’il avait dû faire et avait touché sa paye, il espérait rentrer au pays voir un peu sa sœur, et aussi si possible l’un de ses frères, si tant était qu’ils ne soient pas tous les deux partis. Sinon il se contenterait de sa sœur et de son beau-frère, c’était déjà largement suffisant, ainsi que de la maison de ses parents.
Tout était donc pour le mieux. Il revenait de la ville de Ray, quelque part dans l’immense sultanat de Ram, et avait estimé qu’il était plus simple de passer par la Mer, maintenant que le canal des lézards existait, pour rejoindre son Oro natal. Et voilà qu’on se battait en haut du pont ! Et ça, ce n’était pas une simple bagarre entre marins.
Qu’importait. Il comptait bien laisser les marins régler leur affaire entre deux équipages, et continuer sa route, peu importait le vainqueur. Il mit cependant la main à son glaive, et le cacha sous la couverture sur laquelle il était allongé. Si les pirates venaient l’affronter dans cette petite cabine, il pourrait les vaincre. Car ils ne pouvaient pas venir à plus de deux à la fois dans la pièce, et pas plus d’un à la fois par la porte. Il avait vu largement pire dans les arènes, et ce à plusieurs reprises.

Puis quand il entendit une voix de femme ordonner qu’on fasse monter tous les passagers, il soupira. Il n’était pas question qu’on le détourne de sa route. Et il n’allait certainement pas s’exposer comme un idiot sur le pont histoire de constituer une cible évidente pour tout le monde. Aussi, lorsque sa porte fut défoncée, il était tranquillement allongé sur son lit, en train de siffloter tout en taillant soigneusement ses ongles. Il n’avait rien trouvé de mieux à faire pour quand les pirates entreraient, et il savait déjà que de voir cette homme tranquillement en train de vaquer à cette occupation tout à fait banale et sans intérêt, alors même qu’elles étaient en train de s’énerver pour le faire monter, les mettrait hors d’eux.

« Monte sur le pont ! commença la première pirate.
-Non. »

Difficile de faire plus concis !

« Monte sur le pont j’ai dit ou je te jure que je te passe par-dessus bord !
-Je ne monterai sur le pont que sur ordre express de votre capitaine.
-Elle a ordonné que tu montes !
-Ca j’en sais rien, dit Johão, confirmant intérieurement que la femme de tout à l’heure était bien capitaine. Tu pourrais très bien avoir inventé ça. Qu’elle vienne me le dire en personne, autrement, je ne monterai pas sur ce pont. »

La pirate sorti un poignard et se jeta sur lui pour lui forcer la main.
Du moins il tenta.

« J’ai dit, dit Johão, sans même regarder la lame qu’il tenait sur la gorge de son adversaire, qu’il avait sortie de sous la couverture bien trop vite pour que la pirate réagisse, j’ai dit que je ne monterai sur le pont que si ta capitaine m’y invite expressément. Ferme la porte en sortant de cette cabine, j’ai horreur des courants d’air. »

Il entendit une cavalcade, et une porte arrachée de ses gonds être vaguement remise debout contre un mur. Son numéro avait produit son petit effet. Après tout, il était rapide et savait toucher les points vitaux. Cela était bien sûr suffisant pour les pirates. Il reprit son glaive en main et cette fois entreprit de l’aiguiser en attendant la capitaine.
Toujours tranquillement en train de siffloter, allongé sur sa couchette.
Lun 31 Aoû 2015 - 21:29
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Lily Bloody Seth
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Lily Bloody Seth
L’abordage se déroulait plutôt bien : ni les passagers, ni les marins n’avaient encore opposé de résistance et Lily voyait s’amasser leur possession de valeurs avec un sourire. Son équipage serait content ce soir, et il y aurait un joli butin à partager.
Mais à ce moment-là, comme si c’était fait exprès pour la contrarier, une de ses marins vint la prévenir qu’un homme ne voulait pas monter sur le pont et disait n’obéir que sur ordre express de la capitaine. Il les avait même menacés ; il était apparemment armé.
C’est donc pistolet pointé devant elle que Lily rentra dans la cabine qu’il occupait, sur ses gardes.
Contre toute attente, il se montra extrêmement compréhensif et courtois avec elle. Ce n’était même pas un noble arrogant qui allait la prendre de haut comme elle s’y attendait, mais un colosse oréen qui ne semblait pas venir de ce genre de famille – et qui était entraîné au combat, remarqua l’œil acéré de Lily.
Il lui expliqua qu’il était pressé d’aller voir sa sœur, parce que la famille était plus importante que tout, et qu’il n’avait de toute façon rien qui vaille grand-chose sur lui – ce qui était vrai, vérifia-t-elle en fouillant sa cabine et ses poches.
C’est rassurée et sans plus de méfiance qu’elle s’engagea dans le couloir avant lui, mais malheureusement…
Lorsqu’elle sentit le froid de la lame d’un poignard entre ses omoplates, elle se mordit les lèvres.
Eh merde, pensa-t-elle.
Il lui murmura à l’oreille d’avancer le plus naturellement du monde et d’ordonner à son équipage d’abandonner le navire, de les laisser tranquille. Elle monta sur le pont avec un sourire forcé, suivi de près par l’homme, et allait ouvrir la bouche pour parler lorsqu’elle entendit un bruit sourd –suivi de l’affaissement du corps de son agresseur sur le pont.
Elle se retourna, soulagée, mais son sourire disparu bien vite lorsqu’elle vit la blessure qu’il avait sur le crâne. Ça saignait, et s’il n’était pas soigné rapidement, il risquait de mourir.
Le cœur de Lily se serra et elle demanda d’une voix forte :
-Y a-t-il un médecin ici ?
Le silence qu’elle reçut en retour ne fit qu’accentuer son inquiétude. Elle n’avait pas envie d’avoir une victime de plus sur les bras, de plus –ormis le fait qu’il l’avait menacé, mais c’était pour sauver sa vie- elle l’avait trouvé sympathique.
Elle lança une série d’ordre, avec l’étrange instinct qu’elle n’allait pas le regretter.

Une fois que l'homme fut soigné, elle attendit patiemment son réveil, assise sur une chaise à coté de la couchette où il était étendu, pendant que son vaisseau pirate s'éloignait à toute vitesse de celui qu'elles venaient de dépouiller.
Jeu 17 Sep 2015 - 18:51
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Dargor
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« Ça n’était pas très agréable, ça, dit simplement Johão en se réveillant, allongé sur une couchette dont il ne savait rien. »

Il se redressa en gémissant. Il avait pris pas mal de sales coups dans sa vie, mais celui-là était un vilain, son expérience le lui garantissait. Enfin, sur le crâne, il y avait des chances qu’il s’en sorte. L’os devait avoir absorbé le gros du choc.

« Ça va, dit-il pour lui-même, apparemment je suis toujours invincible pour l’instant. »

De fait, en tâtant à l’endroit où on l’avait soigneusement bandé, il estima que la blessure devait certainement être plus impressionnante que dangereuse. C’est à ce moment-là seulement qu’il remarqua la capitaine. Il réfléchit cinq minutes, et se dit qu’il n’y avait que très peu de chances pour qu’il soit encore à bord de son navire. Donc il était prisonnier. Ça c’était mauvais par contre. Très mauvais.

« Réveillé ? demanda-t-elle, ce long silence ne lui plaisant apparemment pas. »

Il prit néanmoins le temps de vérifier qu’on lui avait bien confisqué toutes ses armes. Par simple précaution, après tout sur un malentendu, il pourrait se sentir un peu plus en sûreté.

« Selon toute évidence oui, répondit-il, à moins que vous ne soyez venue vous inviter dans un de mes rêves, mais j’en doute. Je n’apprécie guère ce qu’on fait les membres de votre équipage. Même si c’était pour vous protéger, je vais être en retard à notre rendez-vous, ça n’est pas bien. Fiora, ma sœur, risque de m’en vouloir. Et ça, c’est un coup à déclencher une dispute dans la famille. Je vous ai pourtant dit que c’était important.
« Je ne comptais pas vous faire de mal vous savez. Juste vous libérer dès que vos pirates auraient déserté le pont du navire. Il est regrettable que cela se soit passé autrement, je m’excuse d’ailleurs pour ma méthode un peu brutale, mais comprenez que je souhaite réellement retourner voir ma famille. Je ne serai pas longtemps avec eux, alors cela me tient particulièrement à cœur. Vous pouvez comprendre ça n’est-ce pas ? »
Jeu 17 Sep 2015 - 21:29
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Lily Bloody Seth
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Lily ne répondit pas tout de suite. Elle ne savait pas si elle devait être gentille ou jouer a la pirate sans pitié à présent, elle était rongée par le doute. Quand elle l'avait vu allongé sur le pont, elle n'avait eu aucune incertitude, mais maintenant qu'il était réveillé elle ne savait pas vraiment quoi faire.
Alors elle décida de faire ce qu'il fallait faire : être elle-même, simplement. Tant pis s'il la prenait pour une faible ou une hypocrite.
Quand elle ouvrit la bouche, ce fut pour s'excuser.
-Je suis désolée. Je sais à quel point la famille est importante. (Une ombre passa dans son regard quand elle pensa a ses parents, morts depuis longtemps). Je vous ramenerais en Oro dans les plus bref délais, après une escale à la nouvelle Port-Argenterie, mais ce sera malheureusement trop tard pour votre rendez-vous et je m'en excuse. (Elle se leva, et lança sans espoir, certaine qu'il la hairait de toute façon : )J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop. (Il y eut un silence.) Je vais appeler la médecin de bord pour qu'elle vienne vous examiner.
Sur ces mots, elle se détourna et marcha jusqu'à la porte. La main sur la poignée, elle hésita à nouveau quelques secondes. Aurait-elle le courage lui demander s'il la haïssait ? Il en avait le droit après tout. Mais bizarrement, cela peinait Lily. Elle n'avait pas envie que cet homme la déteste. Elle ne savait même pas pourquoi...
Tant pis, se dit-elle.
Lun 21 Sep 2015 - 20:10
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Dargor
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Quand la médecin en chef du bord vint l’examiner, Johão se laissa faire de mauvaise grâce. Il n’aimait pas vraiment qu’on se mêle d’une blessure qu’il pensait capable de guérir toute seule, mais bon, il n’avait pas vraiment le choix. Après tout il était plus ou moins prisonnier à présent. Même si la capitaine avait été plutôt aimable avec lui, il ne fallait pas qu’il perde cela de vue.
Une fois seul, il se leva, ressentant un grand besoin d’air. Ignorant le petit tournis qui le prit quand il se leva, il escalada tant bien que mal l’escalier menant jusqu’au pont, et sans faire attention à l’équipage autour de lui, qui lui jetait des regards noirs, alla s’appuyer sur le bastingage. Le fait qu’il ait pu l’atteindre sans être arrêté le renseigna sur le fait qu’on ne l’empêcherait sans doute pas de rester ici. Mais il n’était pas naïf. On devait très certainement le tenir à l’œil. Il profita de sa position pour faire le point sur sa situation. Un grand point. Il avait manqué un rendez-vous de famille, il allait donc devoir faire également le point sur sa famille, cela lui semblait naturel.

Johão Porthos, vingt-sept tours, était originaire d’une famille riche d’Oro. Pas de sang noble, mais plutôt aisée. Trois né d’une fratrie de trois garçons et d’une fille, il était le fils de Cristoforo Porthos et d’Anna Porthos. Sa mère était morte quand il était âgé de seize tours, emportée par une méchante toux qu’elle avait attrapée durant l’hiver. Elle était prêtresse de Filyon, et avait connu Cristoforo lors d’une vente d’œuvres d’art. Son père était en effet issu d’une famille de marchands, spécialisée dans rien. Il était d’ailleurs étrange qu’aucun des enfants n’ait repris le flambeau, mais ça n’était pas grave. Cristoforo avec des frères et sœurs qui s’en étaient chargés, même si Johão n’avait jamais vraiment fait attention à ses oncles, tantes et cousins. Après la mort d’Anna Porthos, sa mère donc, son père Cristoforo n’avait fait ni une ni deux, et dans une mise en scène soigneusement préparée devant son secrétaire, un autoportrait d’Anna sous ses yeux, s’était tranché les veines du poignet, faisant passer en à peine une lune ses enfants du stade d’orphelins de mère à orphelins au sens large.
L’aîné de la fratrie n’était à ce moment pas là pour s’occuper de ses frères et sœur. Alfonso Porthos, âgé aujourd’hui de trente-huit tours, ce qui fit penser à Johão qu’il avait l’âge que se son frère avait le tour de la mort de leurs parents, était en effet occupé en mission particulière dans les Cités-Etats, où il passait toujours le plus clair de son temps. Il était d’ailleurs aujourd’hui, par la volonté du roi Asarith Lune-Pâle, le maître de la Cité-Etat d’Aliboronz, sur laquelle il régnait de sa main si particulière aux côtés de sa femme, Theresa Porthos, la belle-sœur de Johão donc. D’après ce qu’il en savait, elle était prostituée avant, et Alfonso était pour sa part assassin professionnelle. Il haussa les épaules en y repensant. Il n’y avait pas de sot métier après tout. Et même si Alfonso avait déjà tué pour Asarith Lune-Pâle du temps où il était assassin, Johão ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Les Lune-Pâles étaient depuis peu des … mécènes de la famille, pour ainsi dire.
Venait ensuite sa sœur, Fiora Rossi, âgée de trente tours. Elle avait changé de nom après avoir épousé Henrique Rossi, un soldat d’Oro. Malgré son statut d’officier du palais, Henrique lui avait semblé un peu pauvre quand Johão l’avait vu, mais c’était parce qu’il était en tenue de service, et appartenait à un vieux régiment de javeliniers qui n’était pas encore adapté à l’armement moderne. Un nostalgique. Il était donc aisé de comprendre pourquoi cet homme qui était à la fois un artiste et un soldat avait pu plaire à Fiora. En effet, Fiora, sa sœur, avait hérité de l’appréciation de sa mère pour les arts. Bègue, elle n’ait pas pu se tourner vers un quelconque art oral comme elle l’aurait aimé, et s’était donc tourné vers la peinture. Très vite, elle avait découvert que peindre la nature, des bâtiments, ou des grandes scènes historiques ne l’intéressaient pas. Passionnée par l’anatomie humaine, ou de quelle autre race civilisée que ce soit, elle s’était peu à peu spécialisée dans le nu. Il n’y avait là aucune perversité de sa part, elle s’y prêtait même avec une certaine innocence, c’était venu tout seul. Johão sourit en pensant à elle. Sa sœur était un peu folle de son propre travail sous certains bords. Emerveillée dès qu’elle travaillait sur quelque chose, il lui était déjà arrivé d’oublier qu’elle était mariée pendant trois jours tant elle était occupée à peindre. Henrique s’était sans aucun doute habitué à ce côté tête en l’air de son épouse, et s’en accommodait tout à fait. Il avait d’ailleurs pu la mettre en contact avec des personnes importantes au sein du palais, personnalités qui d’après ce que Johão en savait étaient intéressées par ses talents. Tant mieux ! Que le travail de sa sœur marche, c’était bien.
Venait ensuite lui Johão. Il se dit qu’il songerait à sa propre situation après s’être demandé ce que pouvait devenir Vaasco.
Son petit frère, Vaasco, vingt-cinq tours, avait réalisé le rêve de Fiora. Il était devenu poète et chanteur, spécialisé dans l’opéra. Mode artistique qui se développait, l’opéra était né en Oro il y avait une vingtaine de tours. Johão ne s’y était jamais vraiment intéressé, mais cette idée avait fait le tour des cours royales. D’après ce qu’il en savait, il s’agissait d’une histoire mise en musique avec des chanteurs qui devaient rester sur scène pendant près de trois heures. Une sorte de mélange entre la ballade et le théâtre, pensait Johão. Vaasco lui avait expliqué que le genre était très populaire au sein des familles riches d’Oro et des Cités-Etats, et commençait à séduire les noblesses de Ram et de l’Empire d’Ambre. Et en tant que l’un des seuls chanteurs véritablement professionnalisés dans ce spectacle que l’on pouvait trouver dans le monde, Vaasco jouissait d’une position privilégiée, et il était connu. En partie à cause de son excentricité qui le poussait à ne parler qu’en alexandrins. Il s’était promis d’écrire lui-même plusieurs opéras. Johão songea que s’il se sortait de cette affaire de navire, il aurait une histoire à lui raconter qui pourrait en faire un bon sujet.

Puis vint le temps de se reconcentrer sur lui-même. Gladiateur professionnel par choix depuis ses dix-neuf tours, il avait rapidement su s’imposer comme un des meilleurs. Lui-même ne savait pas vraiment pourquoi. Il n’estimait pas être le plus doué des gladiateurs, et pourtant il devait être particulièrement bon dans le maniement du glaive. Ou bien alors les autres étaient mauvais. Peut-être que cela tenait à sa forte carrure aussi. Après tout, tout le monde n’encaissait pas aussi bien un coup au crâne que lui. Il eut un petit rire en songeant qu’il faisait d’ailleurs une démonstration de cet état de fait à l’équipage. C’est à cet instant qu’il réalisé que le soleil était rouge dans le ciel. Combien de temps avait-il perdu à être dans ses pensées ? Et surtout, à quel point avait-il usé les nerfs de son hôtesse, ou de sa geôlière, au choix ?
Il songea qu’il avait grandement manqué de politesse en se plaçant ainsi sur le pont sans parler à personne. Il eut honte. Sa pauvre mère lui aurait mis une correction dont il se serait souvenu pendant des jours si elle avait pu savoir ça. Et même lui, avec sa forte carrure, tremblait en se remémorant les capacités de colère de sa mère, qui voulait absolument que l’éducation de ses enfants soit impeccable. Elle ne leur avait jamais donné du fouet ou du martinet. Elle n’aurait même pas été tentée. Après tout, elle avait un véritable amour pour sa famille qu’elle avait transmis à tous les membres de la fratrie. Mais tout de même, elle savait mettre une baffe. Johão lui fit silencieusement la promesse, si elle pouvait l’entendre, qu’il s’excuserait platement auprès de la capitaine.
Mer 30 Sep 2015 - 16:04
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