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[En cours] [Privé Violet Hermia et Dargor] Des mystères et des chansons dans les tréfonds sylvestres
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Dargor
Messages : 1256
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 29
Localisation : N'importe où, mais avec mon ordi.
Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Elle était encore revenue sur ses pas, encore. La situation, en plus de l’effrayait, la frustrait désormais plus que toute autre. Car Elyse Fadelis cherchait de fait à s’échapper de la grande forêt. Elle en était en effet arrivée à la conclusion que ses jours étaient en danger si elle restait trop longuement à la cour de Filillë. C’était pourquoi elle avait fait part à cette dernière de son intention de partir. Filillë avait eu pour elle un sourire et l’avait laissée partir. Bien sûr, elle s’était doutée que cela signifiait qu’elle était prise au piège, mais rien ne lui interdisait d’essayer de s’en sortir, vu ce qu’avait signifié la reine de la forêt. Voilà pourquoi, ces derniers jours, elle essayait, encore et encore, de fuir cette maudite clairière. Mais elle avait beau s’y essayer, rien à faire ! Elle finissait toujours par y revenir, sous les rires des elfes sylvains qui n’avaient aucune pitié pour son malheur.
Sa première tentative s’étant résolue en une heure, sa deuxième en deux, sa troisième en plus longtemps encore, elle en avait conclu que tout espoir n’était pas perdu. Soit la forêt s’amusait à la perdre plus longtemps encore, soit elle réussissait vraiment à trouver un chemin, ou elle réussirait vraiment, à force d’essayer et d’essayer encore. Voilà pourquoi elle avait essayé un quatrième fois, et elle s’apprêtait à essayer une cinquième fois. Et cette fois, elle changerait les règles du jeu. Au lieu de partir vers le sud, elle essaya le nord…
Mer 14 Oct 2020 - 23:02
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Triss Miders
Messages : 145
Date d'inscription : 21/05/2015
Mélodie à la gloire de la déesse
Triss Miders
Les arbres ouvraient la voie sous les bruits de la course du cerf. Là où auraient dû se tenir des branches, des buissons, des troncs et autres éléments forestiers, un chemin de terre se montrait, prêt à être foulé à toute vitesse. La Grande Forêt n’était qu’une seule et même entité qui s’ouvrait ou se fermait selon sa volonté. La végétation était son corps, et les animaux sa voix et ses yeux. Et aujourd’hui, elle se faisait entendre partout. La marche était en route et s’avançait en son cœur. Sur le sillage de la barde et de sa monture, tous la suivaient ou préparaient son arrivée : une armada animale inarrêtable et terrifiante pour le moindre obstacle souhaitant l’arrêter. Et elle se dirigeait directement au cœur du territoire elfique, là où se trouvaient les deux élus divins présents en ces lieux.

Après une course effrénée de plusieurs heures, la barde, enfin sûre d’elle, posa le pied à terre. Elle foula le sol et tous les animaux s’arrêtèrent pour la regarder. À la fin du chemin, à une centaine de mètres, se tenait le portail fermé d’un hall elfique. Elle le savait mais ne pouvait le voir distinctement. Aucune lumière ne traversait ses lieux coupés du soleil et de la lune. Bien peu d’hommes avaient pu marcher en ses lieux et encore moins pouvaient se vanter d’en revenir en vie. Le silence était d’or et d’argent. Aucun bruit n’osait se faire entendre à l’exception des respirations de la multitude de créatures présentes. Une pression colossale se posait sur les épaules de la frêle musicienne mais elle ne pouvait douter. Triss sortit sa harpe et se mit à jouer pour se donner l’espoir. La mélodie était douce et enchanteresse. Puis elle se mit à chanter les origines de cette aventure : ces paroles qui lui avaient ouvert la voie, connues et pourtant oubliées de tous les elfes. Et sur le tempo de la musique, d’un pas léger, elle s’avançait suivie de près par sa troupe. Cette scène dura de nombreuses minutes, et on aurait cru le temps figé pour une éternité si d’un coup de main rapide, telle une fenêtre de verre, cette réalité fut brisée par la barde en achevant son morceau. Elle ne salua cependant pas son public car la représentation était loin d’être achevé et il manquait le plus important des spectateurs, le peuple elfique, sauf si on oubliait lesquelles présents cachés dans les arbres. Après tout, n’était-elle pas envoyé pour les convaincre du bien-fondé de sa mission ?
Quand l’un d’eux se montra, caché derrière un long manteau aux teintes forestières, dans le silence il salua l’artiste. Sous sa capuche, on ne pouvait voir sa stupeur devant la scène : une humaine au service direct de la Grande Forêt. Pour lui, ce n’était qu’un mensonge, une machination de la perfide race humaine souhaitant se venger de la mort de bien des leurs. C’est pourquoi il feignit la gentillesse au premier abord et se rendit devant la porte, face à la barde. Il se demanda s’il devait la tuer d’un coup rapide avec la dague qu’il tenait caché mais à peine eut-il cette pensée qu’un ours, roi des animaux, rugit pour lui remettre les idées en place. Sa stupeur ne put que s’accroitre et il ne sut que faire, à part ouvrir la porte à l’humaine protégée par les lieux. Il n’était pas en mesure de comprendre et encore moins de répondre à la situation, et il laissa cette responsabilité à d’autres, bien plus sages que lui. C’est ainsi que le groupe put continuer son voyage en terre elfique, Triss en tête, fort du souvenir de l’elfe inconnu qui lui avait offert cette harpe jadis. Après tout, peut-être que lui aussi se tenait en ces lieux, comme les souvenirs du légendaire Rhapsode.
Dim 25 Oct 2020 - 12:52
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Violet Hermia
Messages : 27
Date d'inscription : 25/12/2018
Conteuse sous l'étoile de Mystin
Violet Hermia
Les deux jeunes femmes s'éveillèrent tellement courbaturées, qu'elles décidèrent d'un commun accord de s'accorder une journée de pause. Elles prirent le temps de manger, de prendre l'air et de discuter de tout et de rien autour d'une tisane. Cette pause fit du bien à Violet. Son esprit en ébullition s'était peu à peu calmé et cela lui avait permis d'apprendre à connaître un peu plus sa camarade. Soline était exceptionnelle. Elle regorgeait de savoirs mais aussi de douceur et d'humour. C'était un vrai plaisir de discuter avec elle, comme savourer une pâtisserie en plein soleil un jour de printemps. Doux, savoureux, agréable. La jeune conteuse était aussi heureuse qu'un chat dormant au soleil. Elle avait trouvé une âme soeur. Une personne qui comprenait son amour des mots et la magie qu'ils regorgeaient. Bien sur, Violet avait déjà rencontré d'autres conteurs sur les routes, mais c'était la première fois qu'elle se sentait en réelle harmonie avec quelqu'un. Et c'est dans cette bonne humeur que les deux érudites entamèrent une nouvelle journée de travail le lendemain. La traduction devait être reprise mais il leur fallait tout d'abord mettre de l'ordre autour d'elles. Elles débutèrent donc par ranger toute la bibliothèque. Ranger la pièce pour ranger l'esprit. Mettre en ordre les livres pour remettre en ordre les pensées. Là encore, les jeunes femmes s'entendaient sur ce point. Elles s'activèrent en silence, chacune plongé dans ses réflexions, laissant leur corps travailler avec automatisme. Une fois tout en ordre, de sorte à ce qu'on pouvait de nouveau voir la couleur du sol et du bureau, l'humaine et l'elfe se penchèrent de nouveau sur le parchemin. Le texte leur devenait de plus en plus familier mais aussi un peu plus clair avec le recul qu'elles s'étaient octroyées. Soline put alors traduire une nouvelle partie.
"-Ce n'est vraiment pas clair mais il est fait mention d'une sorte de temple... Je ne sais pas si les arbres eux-mêmes en forment un ou s'ils le protègent." Penchée sur son document, les yeux plissés par la concentration, Soline tentait tant bien que mal de comprendre le sens de sa phrase. Soudain, elle s'immobilisa totalement, ce qui attira l'attention de Violet.
"- Tu as trouvé quelque chose ?" lui demanda-t-elle en se penchant à son tour sur la partie du texte qui semblait retenir l'attention de l'elfe. Celle-ci ne lui répondit pas, se mit à marmonner et à ressortir ses parchemins de grammaire."
- Tu rencontres un souci ?" relança Violet.
"-Ce parchemin tout entier est un souci en soi !" lâcha l'elfe dans un soupir exaspéré. Elle se rassit de nouveau, consulta ses papiers, puis le texte, puis ses papiers, pour ensuite revenir sur le texte. Violet patienta silencieusement, comprenant qu'il ne serait pas judicieux de l'interrompre encore une fois. À la manière fébrile dont elle travaillait, Violet sentait que Soline tenait quelque chose et qu'elle ne voulait pas le lâcher. Comme une pensée qu'on essaye de rattraper avant qu'elle ne s'échappe. Et Soline finit par la rattraper.
"- Par Antescior, j'espère que je ne me trompe pas !" Un large sourire s'épanouit sur ses lèvres et elle leva des yeux étincelants vers l'humaine. "Je ne comprends pas tout encore une fois, tout s'emmêle un peu mais il semblerait que ce temple au coeur de la forêt soit le lieu où résident les premiers mots du monde."
Le coeur de Violet fit un bond dans sa poitrine. Les mêmes étoiles dans les yeux de Soline s'allumèrent dans les siens. Les premiers mots du monde. Où exactement ? Comment ? Pourquoi ? Tant de questions qui se bousculèrent dans son esprit mais aucune n'avaient réellement d'importance. La seule qui comptait était : peut-on s'y rendre ?
Mer 28 Avr 2021 - 17:05
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Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Cette fois, elle avait réussi. Réussi à fuir la clairière et sa fête éternelle. Ou peut-être avait-elle été autorisée à la fuir ? Toujours était-il qu’elle ne comptait pas se poser la question plus longtemps que nécessaire. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle marchait en ligne aussi droite que possible, et que pour une fois, elle n’était pas revenue à la fête. Elle n’entendait plus la musique. Ligne droite vers le nord, où elle savait trouver, un jour, les montagnes réputées infranchissables qui encerclaient Nova. Une fois dans leurs contreforts, quand le terrain commencerait à s’élever, il lui suffirait de virer vers l’est, ou plutôt le nord-est, et la forêt finirait par s’ouvrir sur la plaine des Marches. Qu’il lui faudrait parcourir, en espérant ne pas y arriver en hiver, jusqu’à trouver une route. A partir de là… La civilisation. Enfin. Ah, quelle belle élue de la déesse des arts elle faisait. Mais il fallait bien admettre que cette expédition, pour elle, avait viré au désastre. Blessée, puis soignée mais prise au piège des sortilèges des elfes… Oh bien sûr elle en avait appris sur la musique, mais ne comptait pas finir en martyre pour autant. Marcher vers le nord lui semblait la bonne option.
Elle n’ignorait pas, faisant cela, qu’elle risquait sa vie, car ne sachant pas comment survivre en forêt, mais elle avait volé de la nourriture en partant. Elle n’ignorait pas que toutes les forêts du monde étaient dangereuses, et la Grande en particulier, réputée pour ses pièges et sa capacité à trahir, mais n’avait-elle pas survécu à la Jungle également ? Elle avait appris quelques petites astuces de survie auprès des amazones. Comment rapidement se construire une cabane contre la pluie, qui dans la jungle n’avait aucune commune mesure avec ce qui tombait ici. Comment se protéger des prédateurs terrifiants qui auraient fait passer les ours et les loups de cette forêt pour des bêtes de salon. Et ainsi de suite. Les orcs également, peuple des forêts eux aussi, lui avaient appris de nombreuses choses sur comment y vivre, du temps où elle était leur invitée.
En ne baissant plus sa garde et ne faisant pas preuve de l’orgueil mêlé de dévotion aveugle envers sa déesse qui l’avaient menée ici (Dévotion aveugle, oui, elle utilisait le terme ! Certains élus divins manifestaient très peu de respect envers leur divinité d’allégeance et n’en étaient pas moins bien portants ! Alors un peu d’esprit critique quant à ses propres croyances ne pouvait pas faire tant de mal que ça.), elle espérait pouvoir se sortir de ce piège.
A condition, hélas, que ce piège le veuille bien. Si ses échecs précédents lui avaient appris quelque chose, c’était que cette fois, elle était partie parce que les elfes l’avaient laissée partir, ce qui était encore plus enrageant qu’auparavant. Mais d’un autre côté, s’ils l’avaient laissée partir… Cela pouvait vouloir dire qu’elle était vraiment libre. Des questions inutiles. La vérité était celle-ci : donnée par les elfes ou non, elle n’allait pas cracher dans la soupe et refuser cette opportunité d’enfin regagner les royaumes. Une fois cela fait, elle irait se trouver un palais en Oro peuplé par un mécène qui lui commanderait une peinture ou sculpture quelconque, qu’elle ferait avec amour de l’art bien sûr, mais bien au chaud dans un palais douillet et richement décoré, cela était sûr.

Restait le problème des deux compagnes avec laquelle elle était entrée dans cette forêt, réalisa-t-elle après plusieurs jours de voyages à suivre l’étoile du nord. Elle était en train de regarder les flammes d’un feu qu’elle s’était allumée, au milieu d’une clairière, quand elle avait vu les visages de Triss et de Violet. Elles étaient entrées ici ensemble, et c’est séparées qu’elles en sortiraient ? C’était l’option de la sécurité oui, mais aussi l’option égoïste, songea l’élue. Sur cette pensée, elle eut envie de pleurer. Elle était coincée ici par autre chose que les sortilèges des elfes. Peut-être était-ce là la raison pour laquelle ces derniers l’avaient laissée partir ? Ils savaient la tenir en laisse de façon bien plus efficace ? Eh bien s’ils avaient misé sur l’altruisme et l’humanité d’Elyse Fadelis… Ils avaient visé juste.

Le lendemain, après avoir soigneusement couvert les cendres de terre, elle repartait vers le sud, se maudissant elle-même, chantant pour se donner du courage, une chanson qui parlait d’un palais kelvinois confortable où l’on jouissait de tous les plaisirs.
Jeu 13 Mai 2021 - 17:11
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Triss Miders
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Mélodie à la gloire de la déesse
Triss Miders
La vie n’est qu’un long cycle sans début et sans fin. La graine germe, donnant naissance à la pousse, celle-ci devenant arbre pour en fin de vie mourir et surtout nourrir de son énergie, ayant rejoint la terre, la prochaine graine à même de la remplacer. Pour la barde, son cycle commençait aussi à voir le tour. Ayant été baignée dans la culture elfique depuis sa plus jeune enfance, elle avait renoué avec son héritage dans la Jungle. Cependant jamais elle n’en serait un : les mythes, les histoires et la culture ne suffissent pas à définir un peuple. Ses racines avaient grandi dans le terreau elfique mais elle n’en restait pas moins une humaine. Et le regard de l’elfe encapuchonné lui rappelait ce fait : son regard froid et terrifié devant la scène, une intruse protégée et surtout suivie par la Grande Forêt. Alors qu’elle avançait d’un pas léger, les animaux la suivaient, avec l’ours protecteur en tête.
Mais à l’inverse de son périple dans la Jungle, ici elle ne serait plus qu’une auditrice des merveilles elfiques mais les observerait. Farior avait chanté les merveilles des cités sylvestres, mais ses notes n’entachaient que la vérité s’offrant aux yeux de la barde. Une myriade de couleurs s’accrochait à sa rétine : les tons verts des arbres, le bleu du ciel, le brun du bois, et encore bien d’autres. La nature n’était pas dominée comme elle avait pu le voir dans de nombreux logis humains mais vivaient en symbiose avec les elfes. Elle ne s’en était pas rendu compte de suite vu l’absence de lumière de l’autre côté, mais même la porte était de bois vivant ayant grandi sous cette forme. Les elfes entrainaient la nature et eux s’en servaient, ou plutôt ils s’utilisaient l’un l’autre. La barde se mit à genoux pour caresser l’herbe et put y ressentir la vigueur qui se dégageait des lieux. Elle avança quelque peu dans cette position pour arriver devant une fleur, lui étant inconnue mais pourtant familière. Elle peinait encore à distinguer la différence entre les visions que lui avaient offertes les musiques de Rhapsode et ses propres souvenirs. La fleur était violette, composée de quatre pétales se refermant les uns sur les autres, et par instinct elle en caressa un avec douceur et celle-ci s’ouvrit pour montrer son pistil. L’odeur florale lui monta aux narines et elle se sentit revigorée. Et la clairière était ainsi fleurie par énormément de fleurs similaires et encore bien d’autres à l’infinité colorée.
L’elfe fut rejoint par d’autres congénères cette fois-ci désarmés pour accueillir Triss. Leurs longs cheveux autant chez les hommes que chez les femmes tombaient dans leur dos. La majorité préférait la sobriété mais certains avaient pris le luxe de compliquer leurs chevelures avec des tresses et d’autres types de coiffures. Leurs vêtements quant à eux étaient amples, aucunement taillés pour le combat mais pour les plaisirs d’une vie simple, toujours sous les signes de la simplicité mais aussi de la tranquillité. Ils lui firent signe de la suivre pour la mener plus en avant vers les constructions creusées à même dans le tronc des arbres sous le couvert du feuillage. En regardant à gauche et à droite, elle put sentir de multiples regards autour d’elle, des yeux la fixant au loin sans aucune bonté. Elle était l’étrangère sur ces terres. Au loin le vent apporta à ses oreilles le son des musiques elfiques : la flute façonnant l’air, la harpe la nature et les chœurs l’eau. Le tout donnait un ton puissant altérant le monde autour d’eux et permettait à la Grande Forêt de prospérer. Triss avait opéré de la même manière pour dialoguer avec l’entité végétale, appelant à elle ses compagnons et guides.
L’orme isolé de tous les autres arbres était enfaite un hall ouvert à tout venant, laissant la possibilité à tous d’entrer, animaux comme elfes, et aussi les humains même si ceux ayant eu cette chance se comptaient sur les doigts d’une main. Les elfes invitèrent la barde à s’asseoir en attendant à même le sol sur un tapis d’une couleur verte, d’une matière inconnue pour la barde. Elle tenta même de la deviner mais elle ne sentit aucun indice si ce n’est sa douceur. Certains des animaux rentrèrent avec elle, surtout les plus petits, pour patienter tandis que les autres profitaient de la clairière. Un écureuil monta sur son épaule en montrant avec joie la noisette qu’il avait trouvée, et connu pour réponse un rire joyeux. D’autres elfes peu de temps après installation arrivèrent avec un service complet contenant de la tisane pour leur invité et la servirent dans le silence. La musique au loin continua et Triss n’eut pas l’envie de s’y rendre, n’y étant aucunement conviée. Ce n’était pas pour rien qu’on l’avait conduit dans ce hall, mais cela n’empêchera pas ceux l’ayant entraperçu de déjà faire passer le mot. La nouvelle ne tarderait pas à se savoir de tous qu’une étrangère avait réussi à braver leurs remparts sylvestres. D’ailleurs une fois servie et conduite en ce lieu, tous les elfes disparurent et laissèrent attendre la barde. Sa patience serait une arme en ces lieux. Seulement quand connaitrait-elle la fin ?
Dim 30 Mai 2021 - 16:20
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