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[Terminé]Entretien d'embauche. [PV Dren,Dargor,Lenneth.]
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Dren Hortys
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Dren Hortys
Oro serait surement bien plus calme que cette satané Aliboronz. Voilà ce que pensait Dren.
Puis l’activité militaire et mercantile lui offrait  l’opportunité d’améliorer considérablement ses capacités de forgeage. Il n’avait pas mis longtemps à se trouver un poste dans une forge réputé d’une grande ville où le travail ne manquait pas.
Il entretenait ses pouvoirs d’illusions en projetant les répliques virtuelles des armes qu’il devait forger. Modifiant jusqu’à satisfaction du client l’illusion qui lui présentait de l’arme qu’il devait forger.
Un gain de temps et de matière première précieux pour son employeur. Plus la peine de forger un modèle qui mécontentait les clients trop exigeants qui demandaient de le reforger.
Dren se moquait bien pour qui ou pour quoi ses armes étaient destinées. Pour moitié il s’agissait d’armes destinées aux officiers de l’armée régulière. Pour le reste il s’agissait de mercenaires que l’on trouvait à profusion dans cette contrée.
Le maniement des armes, il l’entretenait en servant de partenaire de combat aux clients impatients de tester leurs nouvelles armes.
 
Sa commande du moment était un cimeterre. Un commande destiné à une femme qui ne parlait pas et se faisait appeler scorpion rouge. Elle lui avait fourni le métal et payé d’avance.
Son employeur lui avait demandé de s’appliquer particulièrement sur cette arme car il s’agissait d’un groupe de mercenaire le plus renommé de la fédération d’Oro. Une renommée telle qu’elle dépassait même les frontières de la fédération.
Dren avait travaillé sans relâche durant trois jours et deux nuits sur l’arme qu’il apportait au lieu de rendez-vous. Il était venu avec ses armes au cas où la dite Scorpion rouge aurait voulu d’un partenaire pour l’essayer.
Jeu 9 Oct 2014 - 16:16
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Dargor
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Dargor
L’absence de son arme avait empêché Scorpion Rouge de se battre dans les Montagnes Noires, aussi était-elle restée au loin, observant la compagnie de mercenaires affronter les vampires sans elle. Vyrah savait pertinemment qu’elle aurait tout donné pour combattre les vampires à leurs côtés. Mais pas ainsi. Pas sans l’arme de ses ancêtres. Vyrah avait alors craint qu’elle ne combatte plus jamais à leurs côtés, mais heureusement, ils avaient trouvé dans un laboratoire, lors de la mise à sac du palais des Montagnes, du métal fondu qu’Astarra avait identifié comme venant à coup sûr de ladite arme. Ils l’avaient donc ramené en Oro avec eux, et à leur arrivée, Vyrah avait clairement mis les choses au point. Permission pour tout le monde et faites ce que vous voulez pendant quelques jours, on vous rappellera quand on aura fait refaire l’arme de Scorpion. C’était ça qu’il leur avait dit. A présent, ils se rendaient au point de livraison, qu’ils avaient fixé dans un parc, en plein cœur de la ville.
C’était une chose que Vyrah aimait bien avec les villes du royaume d’Oro même. Si les villes de la Fédération étaient semblables à celles de tous les autres royaumes, celles du royaume d’Oro à proprement parler étaient très aérées, leurs rues larges et pavées, et de nombreux parcs apportaient des touches de verdure bienvenues. C’est dans l’un de ceux-là qu’ils retrouvèrent le forgeron, en avance.

« Bien, je n’aime pas les gens en retard, se contenta de dire Vyrah, tandis que déjà, Scorpion Rouge avait les yeux rivés sur le paquet qu’il tenait sous le bras. Je crois que mon amie ici est impatiente de voir le résultat de vos travaux. Donc faisons au plus vite. Vous aurez votre argent si elle est satisfaite. »

Sans mot dire, le forgeron donna à Scorpion Rouge l’emballage, qu’elle défit aussitôt comme une enfant qui recevrait un nouveau jouet. Elle souleva rapidement la lame, jetant négligemment à terre le fourreau qui lui avait été fait.

« Elle n’a jamais utilisé de fourreau, expliqua Vyrah, tandis qu’elle examinait l’arme sous toutes les coutures. »

Il sentit alors une main sur son épaule, et vit Scorpion Rouge qui agitait sa nouvelle lame proche de son épée à lui, bien rangée.

« Ah ? Vous avez de la chance forgeron. A priori, ça lui plait, vu qu’elle me demande, dit-il en tirant son épée, de m’entrainer un peu avec elle. »

Il se mit en garde, et l’observa finir quelques moulinets, son sourire presque revenu. L’entrainement ne dura pas longtemps, une petite quinzaine de minutes. Elle fit quelques acrobaties, le temps de s’assurer que le poids de l’arme était bien le bon, puis tenta quelques attaques, avant de le laisser attaquer à son tour, pour voir ce qu’elle donnait en défense. Au fur et à mesure des échanges d’armes, son sourire revenait, puis peu à peu, elle accéléra le rythme. Les trois dernières minutes parurent à Vyrah un véritable combat, il devait sans cesse tourner et se retourner, pour faire face aux attaques incessantes de Scorpion rouge, dont la spécialité était de bondit pour attaquer là où ne l’attendait jamais. Et elle accélérait en permanence le rythme, allant toujours plus vite. De nombreuses personnes alentours s’étaient arrêtées pour l’observer, dans sa grâce et dans sa vitesse inégalables. Vyrah finit par sentir une lame sur son cou, et il ne fut pas surpris. Il avait depuis longtemps perdu le rythme, et s’était retrouvé sur la défensive. Après tout, être le chef des Chasseurs de Vouivre ne supposait pas de lui d’être la plus fine lame.
Scorpion rouge, après s’être immobilisée, lui montra la lame en plusieurs points, et fit quelques gestes de la main. Ce n’était pas un véritable langage, mais plutôt des gestes qu’elle avait habitué Vyrah à comprendre. Après s’être exécutée, elle se pencha vers le forgeron, et lui déposa un baiser sur la joue, un sourire heureux aux lèvres.

« Elle est satisfaite de ton ouvrage, expliqua Vyrah, qui sortit sa bourse et sans même compter l’argent, la lui donna intégralement. Il y a quelques défauts, des runes qui sont absentes, mais rien qui ne soit pas réparable par nos compagnons. Je te remercie de lui avoir ramené le sourire, ça nous aurait manqué à tous. Et les Chasseurs vont pouvoir reprendre du service. Merci mon gars. »

Il donna une grande tape sur l’épaule du forgeron, reconnaissant. Ce qu’il avait dit, il le pensait réellement. Mais pour l’heure, il était temps de retourner trouver les autres Chasseurs. Il réfléchissait déjà à l’endroit où il les trouverait tous. Frère Gherrin serait dans un temple, sans doute, peut-être avec Kel. Astarra, Aurim, Varikas et Trenloë seraient tous ensembles, dans une quelconque auberge. Peut-être y aurait-il Silhouette avec eux, et Ker s’il avait beaucoup de chance. Sinon ces deux-là apparaitraient sans qu’on ait besoin de les chercher. Challara et Ronan seraient sans doute dans un parc, Tobin non loin d’eux. Restait Hugo, qui serait sans doute dans un bordel. Oui, il connaissait bien ses chasseurs.
Jeu 9 Oct 2014 - 20:59
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Lenneth Vif Argent
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Enfin je l'ai eu !
Lenneth Vif Argent
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Rahhh mais bon sang !

Lenneth retourna la carte qu'elle tenait en main la mettant complètement a l'envers. Depuis son départ en catimini du campement de la montagne, la Tueuse avait cherché a mettre le plus de distance possible entre elle et la civilisation humaine.

Normal quand votre dernier passage en ville s'est soldé par un combat de rue a une contre quatre. Des mercenaires, qui avaient probablement lut l'affiche de recherche a son nom. Peste soit des royaumes qui envoient ce genre de paperasse a tire-larigot. Du coup elle avait dut filer et encore plus loin.

Pour se retrouver ici. C'est où ici ? Comment on mange, on dort et on vit ici ? Non pas que notre assassin aime la vie de paysanne. Disons que ça serait juste se planquer quelques mois, avant de reprendre gentiment et monétairement du service.

Ohhhh un forgeront ! Ça tombe bien, les lames de la jeune femme sont abîmée. Tuer du vampire, ca émousse l'argent pur de ses armes. Aussi elle se glisse dans l'échoppe tandis qu'un duo louche s'en va, la femme un grand sourire de gamine sur les lèvres. L'argentée se prends le temps d'observer leurs passes d'armes et écouter l'homme payer l’artisan.

Humm y'a de la monnaie a se faire ici, si on laisse traîner ses papattes. Comparé au meurtre, qu'est ce donc que le vol ? Elle ne risquait pas grand chose non ? Lenneth grimaça en voyant la tape que le forgeront reçut de la part du mercenaire. Et sa grimace se changea en surprise. Aussitôt elle voulu se fondre dans l'ombre. C'est pas bon ça ! Le forgeront c'est le captif de la montagne.

Ah non ! Ça virait au harcèlement cette histoire ! Il était tombé sous son charme ou quoi ?

« Qu'est tu fiche la ? » siffla la jeune femme, prête a bondir sur Dren quand l'acheteur fut partit.
Dim 12 Oct 2014 - 14:24
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Dren Hortys
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Lenneth's slave
Dren Hortys
Une démonstration des talents de combattante de cette Scorpion rouge, une bise qui avait laissé une légère marque de rouge à lèvre sur sa joue le laissant aussi désorienté que troublé et une claque sur l’épaule synonyme de compliment et lui permettant de retrouver un peu ses esprits plus tard. Dren  se retrouvait avec une bourse dont le poids promettait une somme importante.
Il voulut lui signifier que l’arme avait déjà été payée par les soins de sa propriétaire, mais les paroles de ce Vyrah et le sourire toujours présent sur le visage de Scorpion Rouge lui firent comprendre qu’il s’agissait plus d’un pourboire que d’un paiement.
L’espace d’un instant il aurait aimé lui demander s’il n’avait pas besoin d’un forgeron dans sa bande de mercenaire puis se ravisa. La démonstration de Scorpion Rouge lui avait fourni la réponse. A quoi bon s’ennuyer avec un forgeron attitré alors que l’on pouvait se payer les meilleurs. En réalité, ils devaient certainement déjà en avoir un parce que marquer des runes sur une arme ce n’est pas si facile que ça. Dren savait en poser quelques une les plus courantes du moins, mais ce n’était pas donné ce genre de boulot et relativement épuisant.
Il remercia vivement les deux personnes qui s’éloignaient en leurs précisant qu’il serait ravi de travailler à nouveau pour eux.
Tout en les regardant s’éloigner il prit le temps de compter la somme que lui avait généreusement laissé Vyrah. Cela représentait au moins l’équivalent d’une semaine de travail pour le forgeron qui s’empressa de la ranger soigneusement à l’abri des regards. Il quitta le parc s’apprêtant à retourner à la forge où il logeait non loin lorsqu’au détour d’une ruelle une voix familière l’interrogea sur sa présence ici.
« -Qu’est-ce que tu fais là ? »
Cette voix féminine il ne pourrait jamais l’oublier. La même voix qui l’avait interrogé et menacé en prison dans les montagnes noires. Le temps de se remémoré tout ça il sentit une main l’attraper par le col.
Se dégageant sans trop de difficulté il fit face à son adversaire la main sur le manche de ses faucilles prêt à dégainer.
Merde mais qu’est-ce que elle foutait là et surtout qu’est-ce qu’elle lui voulait ?
Pas vraiment le temps de discuter ici. Il y avait des avis de recherche qui traînaient un peu ici et là contre elle. S’afficher avec une personne recherchée, ce n’est pas vraiment la meilleure chose à faire dans cette ville.
« -Je travail. Qu’est-ce que tu crois que je fais. Lenneth Vif argent meurtrière recherchée pour une jolie somme. »
En effet la somme mise en récompense pour la capture de la femme aux cheveux d’argent aurait permis à n’importe qui de prendre de longues vacances sans se soucier des dépenses.
Il c’était toujours demandé qu’elle était le nom de celle qui lui avait sauvé la peau dans les montagnes. Il n’avait jamais eu l’occasion de lui demander lorsqu’à son tour il lui avait aussi sauvé la sienne.
Puis un doute naquit dans l’esprit du forgeron. Si elle était si dangereuse que cela pourquoi l’avait-elle épargné l’autre fois ? Pourquoi ne la menaçait-elle pas d’une de ses armes ?
Dren, ne fais pas le con. T’as une bonne place. Ne vas pas te foutre dans la merde. Pensa-t-il.
« -Dren ? C’est toi ? Qu’est-ce que tu fous ? »
Instinctivement le regard du forgeron se tourna vers l’angle de la ruelle. Il avait reconnu la voix grave de son patron qui l’avait très certainement aperçu rentrer. Projetant rapidement son double illusoire sur le toit du bâtiment. L’angle de vision du toit lui apprit qu’il n’était qu’à quelque pas de l’angle de la ruelle et que d’un instant à l’autre son patron découvrirait son employé aux côtés d’une femme recherchée. Il aurait certainement beaucoup de mal à justifier le fait qu’il n’avait pas immédiatement appelé la garde. Puis serait certainement interrogé de longues heures sur le pourquoi. Voir même considéré comme un complice. Il perdrait son travail et peut-être même la tête.
« -Les yeux gris de Dren se reportèrent sur Lenneth.
« -Surtout tu la ferme et ne fais pas de connerie. » Dren dégrafa sa cape et entoura les épaule de Lenneth sans oublier d’en rabattre la capuche afin de dissimuler complétement le visage et les cheveux de la femme.
« -Putain. J’en reviens pas que je vais faire ça. » S’exclama-t-il en levant les yeux au ciel comme pour l’interroger sur le succès ou non de la mascarade.
Maladroitement et avec hésitation i enlaça le cou de l’argenté. Guettant plus l’apparition imminente  de son employeur que la réaction de Lenneth.
Des secondes qui se changeaient presque en minutes pour Dren qui en tremblait presque.
« -Dren ? »
Enfin ! il était quand même arrivé ! Dren joua la surprise et d’une voix teinté de ce sentiment il répondit :
« - Chef ! Quel surprise ! Immédiatement il s’écarta d’un mètre de Lenneth feignant d’être embarrasser. Même si pour vraiment le dire il n’avait pas vraiment besoin de jouer la comédie pour cela.
Comme il l’avait prévu et espéré, son employeur éclata de rire en le désigna du doigt.
« -Toi ? Dren avec une fille !
-C’est navrant je l’avoue patron, mais je dois me rendre à l’évidence, vous m’avez démasqué. S’il vous plaît gardez cela pour vous elle est extrêmement timide et ne souhaite pas que notre euh… Relation soi connu de tous. »
Le forgeron s’approcha l’air curieux et Dren fit un pas en avant vers lui le prenant par les épaules.
«-S’il vous plaît ne l’a mettez pas plus mal à l’aise qu’elle ne l’est déjà. »
C’est surtout Dren qui était le plus mal à l’aise dans l’histoire. Il avait derrière lui une tueuse et devant lui un type qui hurlerait à la garde s’il reconnaissait qui son employé essayait du mieux qu’il le pouvait de lui cacher.
« -Ok je te laisse tranquille avec ta donzelle sacré coureur de jupon. Je ne t’imaginais pas du tout comme ça gredin. »
Un jupon, il ne savait même pas à quoi ça ressemblait et à la rigueur, il s’en foutait complétement du moment qu’on lui foutait la paix c’est tout ce qu’il voulait.
Son patron fit demi-tour non sans lui précisé que s’ils voulaient rester discrets, il ferait mieux d’enlever le rouge à lèvre qu’il avait sur la joue.
Une fois partit Dren s’appuya contre un mur de peur de voir ses jambes cesser de le porter. Puis se retourna vers Lenneth.
« -Bordel ! Tu sais ce que je risque si on me voit en train de discuter avec toi ? »
Puis sans attendre de réponse il se dirigea vers la trappe d’une cave donnant sous la forge. Et l’ouvrit.
C’est là que je vis. J’ai un travail qui paye bien, je suis en règle avec la loi et personne ne vient m’emmerder. Franchement j’aimerais bien que cela continu comme cela. Si t’as besoin d’un truc dis-le, mais fait pas de conneries qui pourrait venir me casser les c… »
Dren soupira en se passant la main sur le visage. Mais dans quoi il c’était embarqué encore.
Lun 13 Oct 2014 - 18:34
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Dargor
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Dargor
Ker le Gris avait suivi de loin Scorpion Rouge et Vyrah, curieux de savoir ce que donnerait l’affaire qu’ils avaient à régler. Il était resté calme devant le combat, en connaissant d’avance l’issue, perché sur un arbre non loin, invisible comme à son habitude. Il pesta intérieurement en voyant Vyrah donnait un substantiel pourboire au forgeron. Même s’il aimait bien Scorpion Rouge lui aussi et qu’il n’était pas aussi attaché à l’argent que Silhouette, il n’aimait voir de telles dépenses se faire d’un seul coup.
Il gardait un œil sur le forgeron, décidé à récupérer cet argent, quand intervint cette voix de femme. Portant les yeux sur son origine, il mit la main sur la poignée de son épée. Le portrait de cette femme, il l’avait déjà vu dans les casernes et dans les tribunaux qu’il avait eu l’occasion de visiter. Une criminelle, et recherchée qui plus était. Voilà qui était très intéressant. Discret comme d’accoutumée, il alla se placer plus proche d’elle, pour être sûr de ne pas la perdre de vue, et eut donc un point de vue magnifique sur la scène qui s’ensuivit. En voyant le stratagème improvisé par le jeune forgeron pour la protéger, il dût se retenir de ne pas pouffer de rire.
Il lui fut facile de se retenir en réalisant que pour comique qu’elle soit, la scène était des plus intéressantes. Ce jeune forgeron semblait très bien connaitre cette Lenneth Vif-Argent. Il serait intéressant de rapporter la nouvelle à Vyrah. Il les suivit jusqu’à une petite trappe qui menait en-dessous de sa forge, et fit plusieurs fois le tour de la maison par les toits d’abord puis en marchant sur le sol ensuite, faisant bien attention à ne pas se faire remarquer, pour en repérer toutes les entrées et sorties.

Par la suite, il alla prestement chercher Silhouette, qu’il trouva sur le toit du palais du maire, là où elle avait l’habitude de se mettre quand elle voulait être seule. L’informant en quelques mots de la situation, il lui annonça qu’il repartait surveiller l’endroit, pendant qu’elle se levait déjà pour aller parler à Vyrah.

Même si ce forgeron avait fait du bon travail, une prime de capture était une prime de capture.
Mar 14 Oct 2014 - 15:23
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Lenneth Vif Argent
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Lenneth Vif Argent
Je travail. Qu’est-ce que tu crois que je fais. Lenneth Vif argent meurtrière recherchée pour une jolie somme.

Elle sera les dents et marmonna : « crie le encore plus fort veux tu ? J'ai pas assez de mercenaires aux fesses, il manque l'autre moitié du pays. » Puis les yeux bleus de la demoiselle partirent dans le vague, a la rencontre de souvenirs qu'elle aurait aimé ne pas conserver : Le corps ballottant dans le vide de son amant, suspendu a une corde, ceux, disloqués et ensanglantés de ses enfants. Elle n'avait rien commis de tout ça, n’était que le bouc émissaire d'un traquenard. Mais il fallait toujours un coupable, et les autorités de son pays d'origine avaient décidé qu'en tant que victime au premier abord, Lenneth avait eu tout le temps de préparer une vengeance. Elle devint donc bourreau, et dut fuir pour conserver sa jolie frimousse au bout de son cou.

Mais Astre s’était suicidé, ses enfants, dévorés par les loups lors d'une attaque de leur village, et dérobé a ses bras par un inconnu, puis éventré sous ses yeux. Elle avait été impuissante dans les deux moments. C'est injuste.

Perdue dans ses sombres pensées, la tueuse ne réagit presque pas, quand Dren l’enlaça, puis joua sa comédie. Elle porta simplement la main a sa joue, pour y ramasser une larme, traîtresse translucide qui s'amusait a crier sa faiblesse. Lenneth ne revint vraiment a elle que lorsqu'il l'agressa :

« -Bordel ! Tu sais ce que je risque si on me voit en train de discuter avec toi ? » Tournant ses yeux de nuit vers lui, la jeune femme soupira, une fois qu'il eu fini sa tirade. « Tu risque la même chose que moi, par complicité ou simplement par soucis de sécurité. Il ne manquerait plus que mon complice puisse me venger. Mais si tu restais discret, forgeron, il y aurait moins de risque qu'on nous …. , qu'on me repère. »

Elle le regarda ouvrir une trappe et ajouta : « A la base je n'ai besoin que d'un aiguisage. Les vampires ont fait de sacrés dégâts sur mes lames. L'argent est un métal assez mou … » Les yeux de la jeune femme perçurent alors une forme sur les toits tandis qu'elle descendait a la suite de Dren dans la cave. « Mais la … je sens que je vais avoir besoin d'autre chose ... »

Puis elle descendit les marches a toute blinde pour chopper le tissus de l'épaules du forgeron. « C’était qui ces gens avec toi ? Juste quand je suis arrivée ? QUI SONT ILS ? POURQUOI L'UN D'EUX EST SUR LE TOIT D'EN FACE ? »


Puis un soupçons horrible prit la jeune femme a la gorge. Le patron, toute la scène d'avant … « Tu m'a vendue ! »
Jeu 16 Oct 2014 - 11:03
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Dren Hortys
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Dren Hortys
« A la base je n'ai besoin que d'un aiguisage. Les vampires ont fait de sacrés dégâts sur mes lames. L'argent est un métal assez mou …

Dren descendit en premier en songeant qu’avec le nombre de forgerons qu’il y avait au royaume d’Oro, il fallait que la demande de Lenneth tombe sur lui. A croire qu’elle l’avait fait exprès.
A peine eu-t-il fini de descendre les escaliers qu’il sentit la main de la jeune femme sur son épaule.

« C’était qui ces gens avec toi ? Juste quand je suis arrivée ? QUI SONT-ILS ? POURQUOI L'UN D'EUX EST SUR LE TOIT D'EN FACE ? »

Oui c’est certain que niveau discrétion hurler de la sorte c’est la meilleure chose à faire… Pensa-t-il en la laissant finir. Le toit d’en face ? De qui elle me parle ? Dren projeta à nouveau son double illusoire sur le toit. Mais ne vit rien de plus qu’une ombre s’éloigner.
Enfin une ombre... L'un des membres des chasseurs de Vouivre et certainement l' un des moins engageant. Elle avait certainement dû affronter des mercenaires, mais rien à voir avec eux.
Impossible de le suivre pour le moment il était en face d’une femme contre qui il avait déjà combattu et se faire chatouiller les côtes par ses dagues restait un souvenir assez désagréable.

« -Tu m’as vendue ! »

Excellente idée, la vendre puis partir loin très loin d’ici.  Il resta impassible devant les accusations de la jeune femme. Laissant un silence de quelques secondes s’écouler avant de s’adresser à elle.

« - Ce sont des mercenaires qui venaient chercher une commande. Je ne sais pas ce que tu ne comprends pas dans cette phrase et je m’en fous. Si j'ai bien reconnu celui qui était sur le toit t'es dans la merde et moi je devrais suivre dans pas longtemps."

Il rejeta la main qui le tenait par l’épaule sans oublier de lui signifier qu'il avait horreur qu'on le touche et remonta fermer la porte de la cave en prenant soin de la verrouiller. Puis demanda les armes de la fugitive afin de les aiguiser.
Le temps de cette besogne un plan pour éloigner Lenneth de ses éventuels poursuivants avait murit dans sa tête. Il connaissait la ville et les différentes sorties. Mais pas que ça. Il se rappelait très bien du sort de démultiplication qu’avait utilisé Lenneth dans les montagnes et comptait bien là-dessus pour semer ceux qui se lanceraient à leur poursuite.
Le plan était simple. Envoyer à la nuit tombée et simultanément dans différentes directions des illusions de Dren et Lenneth.
Mais pour cela il faudrait encore qu’elle soit d’accord. Lorsqu’il redescendit il fit ses bagages et s’équipa.
Puis lui rendit ses armes en lui exposant son plan. Puis il prit un air pensif.

« - J’étais à deux secondes de leur demander s’il n’avait pas besoin d’un mercenaire de plus avant que tu débarques. Faut pas déconner avec des gens comme ça. Je te sort de la ville et après, si je m'en sort vivant j'irais priez Virel parce que ce sera bien grâce à elle que l'on respirera encore si jamais on les sème."
Ven 17 Oct 2014 - 19:20
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Dargor
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Le Maitre de l'Intrigue
Dargor
Ker restait perché sur son toit, attendant patiemment l’heure de frapper. Le duo qu’il surveillait n’avait pas bougé de l’endroit où ils se cachaien, et il ne pouvait rien faire pour les en déloger. Pas tout seul. Pas sans attendre les ordres de Vyrah. Il jura intérieurement. A l’époque où il était un Poignard d’Argent, il aurait pris l’initiative d’y aller seul, de s’infiltrer doucement, d’égorger le forgeron, d’assommer la fille puis de venir chercher sa prime comme si de rien n’était, ses deux victimes n’auraient même pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait. Mais aujourd’hui, Vyrah lui avait déjà expliqué à de nombreuses reprises qu’il faisait partie d’une équipe. Il ne pouvait pas agir de son propre chef, à moins que l’équipe entière ne soit mise en danger par son inaction, pour deux raisons. La première, c’est qu’en faisant cavalier seul, il risquait sa peau et risquait de ne pas pouvoir être secouru par le reste de l’équipe. La deuxième, c’est qu’il pouvait potentiellement mettre en danger le reste de l’équipe sans le vouloir. Voilà pourquoi il attendait, malgré son instinct qui lui criait d’y aller et d’empocher tranquillement sa prime. Il avait entendu la fille hurler qu’il était sur le toit. Elle avait des sens aiguisés pour l’avoir repéré, mais ça ne la sauverait pas s’il passait à l’action. Mais il devait attendre…
Il n’eut pas à patienter bien longtemps, car la seule personne au monde capable de le surprendre alors qu’il guettait arriva à ce moment derrière lui. Elle n’eut pas le temps de s’approcher à moins de dix mètres sur le même toit que déjà, il avait son arbalète de poing en main, prêt à l’abattre. Mais il reconnut Silhouette. Le fait qu’elle soit là ne pouvait signifier qu’une seule chose. Vyrah et les autres arrivaient très bientôt. D’ailleurs, comme pour confirmer ses propos, un faucon se mit à voler en cercles au-dessus d’eux. Il y avait plus discret comme compagnon, mais au moins, ils étaient désormais trois à surveiller. Peut-être quatre, si Pico, le renard de Ronan, était caché dans une rue, et si Challara était également là, alors ils étaient cinq. Rien ne pouvait leur échapper. Silhouette s’approcha doucement de lui et lui fit tourner la tête un instant vers une ruelle avoisinante. Vyrah, tranquillement debout, s’y trouvait. Derrière lui, Astarra et Varikas. Ker ne voyait pas les autres de là où il était, mais il pouvait deviner que toute l’équipe était en train de se poster dans chaque rue, chaque ruelle, entourant la maison.
Ker le Gris sourit. Les chasseurs étaient éparpillés dans la ville à peine une heure plus tôt, et pourtant la présence de Vyrah indiquait clairement qu’ils étaient tous là. C’était en partie pour ça qu’il aimait son équipe. S’ils aimaient rire et chanter leurs propres exploits, lorsque venait le moment où l’on avait besoin d’eux, l’efficacité était le maitre mot.

« Alors voilà le plan, lui expliqua Silhouette. Comme tu t’en doutes, on  a déjà encerclé l’endroit. Vyrah ne croit pas le forgeron recherché, donc dans le doute, on va le laisser en paix. Par contre la fille… Enfin bref. Scorpion Rouge va aller frapper, en éclaireuse, prétextant un détail à refaire sur son arme, un détail qu’elle n’avait pas vu. Andira va l’accompagner, car ne pas avoir besoin de dégainer ou de prononcer une formule peut s’avérer utile en cas d’embuscade. Je serais également de la partie, et je tâcherais de m’éclipser pendant qu’Andira et  Scorpion discutent. C’est ce que je sais faire le mieux après tout. Si vous entendez que j’appelle à l’aide, vous intervenez. Sinon, je ressors par une fenêtre ou par quelque chose d’autre après avoir trouvé ce que je cherche, c’est-à-dire la fille.
-Et si elle te trouve ?
-J’appelle à l’aide. Si je n’appelle pas, vous intervenez de toute façon dans les vingt minutes qui suivent notre entrée si je n’ai pas donné de signe de vie.
-Et si tu la trouves mais que tu dois l’affronter ?
-Je l’ai dit, si vous entendez que ça castagne, vous intervenez. De toute façon ne t’en fais pas, je connais Trenloë. Au moindre bruit suspect, il défoncera la porte tout seul et sans utiliser sa hache juste pour pouvoir entrer et me secourir. C’est utile d’avoir un amoureux, tu sais. »

Sur ces mots, elle descendit dans la rue où l’attendaient déjà Scorpion Rouge et Andira. Tranquillement, les trois femmes s’avancèrent jusqu’à la porte de la forge, où Scorpion frappa plusieurs coups. Ker savait qu’elle s’opposerait à ce qu’on fasse du mal au forgeron. Cela pourrait gêner l’action des autres membres du groupe. Il savait également que le forgeron se trouvait derrière trappe sur le côté, et non la porte. Mais ce plan se basait sur les talents d’actrice de Scorpion Rouge. Il fallait que tout soit impeccable pour que prenne l’illusion. Quant à ses talents d’actrice à proprement parler, vu que seule une poignée de personne dans le monde comprenait ce qu’elle voulaient dire quand elle se mettait à gesticuler…
Le faucon de Vyrah, Ciel, se posa sur son épaule gauche. C’était un signal, et non pas un geste anodin. Ker le Gris se tourna. Astarra avait disparu de la rue où elle s’était cachée. Cela ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose. Elle plaçait des détections magiques tout autour de la maison. Il soupira. Efficacité certes, mais trop de précautions tueraient les précautions. Cette affaire devrait déjà être terminée…
Sam 18 Oct 2014 - 15:42
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Lenneth Vif Argent
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« Je te sort de la ville et après, si je m'en sort vivant j'irais priez Virel parce que ce sera bien grâce à elle que l'on respirera encore si jamais on les sème. »

Les yeux de Lenneth se firent vagues dès l'instant ou Dren termina sa phrase. Elle sentait la magie a l’œuvre, qualité bien pratique dans son cas. Mince ils sont décidés, désespéra la jeune femme, tandis qu'un sanglot lui remontait dans la gorge. Son Esprit put clairement suivre la magicienne tandis qu'elle posait ses sorts a droite et a gauche. Lenneth ne pouvait savoir en quoi ils consistaient, mais elle sentait leur présence, comme un miasme par dessus un trésor.

Trois coups résonnèrent contre la porte, en haut de leur position. L'Argentée leva les yeux. Son visage dut pâlir car elle sentit une main se poser sur son épaule, comme pour prévenir d'un malaise.
Si jusque la, elle avait laissé Dren se charger des événements, Lenneth décida qu'il fallait changer la donne. « C'est trop tard. » murmura la jeune femme.

Oui bien trop tard. Le piège se refermait sur eux. Ne restait qu'une priorité : Faire le moins de dommages collatéraux possibles. La jeune femme s'approcha de Dren. Ce fut a son tour de poser une main sur la nuque de l'homme, a l'image de son stratagème quelques instants plus tôt. Sauf qu'elle ne joua pas la comédie. Ses lèvres se posèrent pour de vrais sur celles de son compagnon, légères et fraîches. « Il est temps pour toi de dormir. » souffla la guerrière. Avant de lancer son genoux dans le bas ventre de Dren et de l’assommer d'un coup dans la nuque quand il fut courbé en deux.

« J'éspère que tu ne voulais pas d'enfants ... » Et de se tourner vers la trappe. Se glisser dehors, et dans le dos des femmes qui frappaient encore a la porte. Lenneth regarda celles ci se tourner brusquement vers elle, d'un bloc. Cela aurait ete risible, en d'autres conditions.

A gestes lents, elle défit boucles de ceinturons et autres attaches. Ses lames tombèrent au sol, d'abord l'épée, puis les dagues, dans un cliquetis métallique. La jeune femme plissa la bouche, car elle savait que même si elle devait leur échapper, elle ne retrouverait plus jamais ses armes magique, car rien que l'argent pur de leurs lames valaient une fortune. Et si on ajoutait les runes et les sorts … Ça valait bien plus cher que sa propre tête.

« Laissez le. Je me rends. »
Dim 19 Oct 2014 - 13:56
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Dren Hortys
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Toc. Toc. Toc.
C’est trop tard pensa Dren alors que Lenneth prononçait ces mots. Puis c’est une main délicate et douce qui attire sans force, mais avec conviction ses lèvres contre celles de la jeune femme qui semble autant désemparée que lui. Le forgeron n’ose bouger paralysé par la surprise du geste. Puis se plie de douleur l’instant d’après. Une vive douleur montant de son bas ventre.
Vidant ses poumons et crispant tous les muscles de son corps qui cherche à parer une agression intime. Puis le noir. Le calme et cette sensation de flottement qui vous emmène loin de la douleur et des souffrances.
Qui n’a d’égal que le triste retour à la réalité. Une douleur lancinante qui vous presse la cervelle à vous la faire exploser à chaque seconde. Des spasmes incontrôlés comme des appels de ce corps qui revient à lui. Cherchant à se connecter à ce cerveau comme pour l’éponger de sa douleur.
Puis une main forte et sûre qui vous maintient et une voie qui se veut rassurante qui vous dit que tout va bien.
Alors les questions affluent. Où ? Comment ? Pourquoi ?... Puis un relent acide qui monte jusqu’au portes de la gorge et encore des spasmes.
« -Wow. Elle t’a mis un sacrée coup ta gonzesse. »
Dren ouvre les yeux. Sa vue trouble au départ devient un peu plus claire.
« -Où  est-elle ? »
Les seuls mots qu’il arrive à sortir au prix d’un effort qui est prêt à le faire retourner vers l’inconscience.
« -Virah ! Le gosse est réveillé ! »
Un son qui lui vrille la tête. La douleur et si intense qu’il cherche le réconfort d’un coussin pour l’atténuer. Coussin qu’il plaque sur ses oreilles. Ce sont ses yeux qui ne discernent qu’un sourire. Empreint de joie et de curiosité. Peut-être teinté de moquerie également.
« -Me regarde pas comme ça toi. »
Réussi à marmonner Dren avant de se cacher devant l’attitude de Scorpion rouge.
Lun 20 Oct 2014 - 21:17
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Dargor
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Frère Gherrin observait le forgeron qui s’était réveillé, après l’avoir entendu envoyer promener Scorpion Rouge. Il n’avait pas eu à faire grand-chose pour lui. Après tout, bien que très douloureuses, ses blessures n’étaient pas mortelles un seul instant.
 
« Tu as de la chance forgeron, ton amie a parlé pour toi, dit-il tranquillement. »
 
Le forgeron n’était pas attaché. Mais frère Gherrin, bien que physiquement faible, ne s’en inquiétait pas outre-mesure. Ronan, dans le fond de la pièce, les bras croisés, silencieux, faisait office de chaines des plus efficaces.
 
« Maintenant, ceci dit, bien qu’elle te dise innocent, je suis ici pour en parler avec toi. Alors dis-nous. Pourquoi as-tu tentée de lui donner un abri, alors que Ker t’a clairement entendu dire que tu la sais être une criminelle ? Je dois avouer que ça m’échappe un peu.
-Tu es vieux et sénile, Gherrin, intervint Ronan, dans le coin de la pièce. Ker nous a raconté qu’il les  a vu s’embrasser. Elle s’est rendue en nous disant qu’il était innocent pour s’assurer qu’on ne lui fasse rien. Ce gamin est aussi coupable qu’elle, de quels crimes, je m’en fiche. Mais ils vont continuer à se protéger, parce que si tu étais moins sénile, tu aurais remarqué qu’ils sont amoureux.
-Théorie intéressante, répondit frère Gherrin, ça expliquerait pourquoi vous vous protégez mutuellement, n’est-ce pas, forgeron ?
-C’est tellement romantique que j’en ai la larme à l’œil, dit Ronan, qui n’avait pas l’air ému une seule seconde.
-Tu veux qu’on parle de Kel ? demanda frère Gherrin. »
 
Le barbare se tut.
 
« Aaaah, l’amour, dit frère Gherrin. Ça fait longtemps que nous ne nous étions pas heurtés à ce problème. Alors maintenant, dis-moi forgeron. Ça te ferait quel effet si je t’annonçais que nos amis les Chasseurs de vouivre accompagnent en ce moment-même ton amie vers le tribunal ? Bon, nous ne sommes pas dans les Cités-Etats, et nous ne sommes pas dans une campagne où la justice populaire fera son office, mais pour autant, les tribunaux d’Oro n’ont pas la réputation de trainer en besogne. »
 
Plus bas, dans la taverne dont ils avaient fait vider, après dédommagement auprès du tavernier, la salle commune, Vyrah contemplait leur prisonnière. Ker avait été pour la livrer tout de suite à la justice, Scorpion Rouge avait été pour la libérer et libérer le forgeron, et lui-même était pour attendre. Ces deux-là se protégeaient mutuellement. Ronan, avant d’aller surveiller le forgeron, avait émis l’hypothèse d’un amour qui lierait les deux, et le fauconnier considérait cette hypothèse comme tout aussi valable que l’hypothèse de la complicité. Voilà pourquoi, alors que, dans la pièce d’au-dessus, Frère Gherrin posait une question au forgeron, lui-même, accompagné du reste des poignards, posait la même question à la prisonnière, poings liés. Il ne voulait pas prendre le risque de livrer un innocent à la justice, ni prendre le risque de laisser un criminel en liberté. Il n’enverrait donc au tribunal que celui, celle, ou ceux dont la criminalité était avérée.
 
« Et donc, dit-il, que me dirais-tu si je te disais qu’en ce moment, Ronan et Gherrin accompagnent ton ami au tribunal, pour qu’il y soit juger de sa culpabilité ou non ? »
Mer 22 Oct 2014 - 14:24
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Lenneth Vif Argent
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Ils n'avaient pas été tendre. Une corde autour des poings, des coups et des insultes. Voila ce qui avait attendu l'Argentée. Mais en même temps on ne pouvait leur en vouloir. Ils ne faisaient que le boulot, les pauvres moutons du système judiciaire.
Et pendant tout ce temps nulle trace de Dren. Lenneth avait fini par penser qu'il était hors de danger. Elle avait soupiré de soulagement. Le baiser qu'elle lui avait donné, c’était aussi pour pouvoir sentir une dernière fois la chaleur d'une autre personne contre elle, avant que la hache du bourreau ne lui coupe la tête. Elle aurait lui en chiper plus de la chaleur humaine, mais connaissait sa répulsion au sujet des femmes.

Ficelée a son siège, elle n'irait pas loin donc, quand le « Et donc, dit-il, que me dirais-tu si je te disais qu’en ce moment, Ronan et Gherrin accompagnent ton ami au tribunal, pour qu’il y soit juger de sa culpabilité ou non ? » lui fut demandé, Lenneth ouvrit de grand yeux, tristes et surpris.

« Mais Dren n'a rien fait. Laissez le ! »

Elle les regarda dans les yeux les uns après les autres. « Je tendrais sans rechigner mon cou a la hache, mais laissez Dren, il est innocent ! »
Dim 26 Oct 2014 - 19:31
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Dren Hortys
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Dren écouta discuter le barbare et son copain le vieux un moment le temps de retrouver complétement ses esprits.
Ça te ferait quel effet si je t’annonçais que nos amis les Chasseurs de vouivre accompagnent en ce moment-même ton amie vers le tribunal ? Bon, nous ne sommes pas dans les Cités-Etats, et nous ne sommes pas dans une campagne où la justice populaire fera son office, mais pour autant, les tribunaux d’Oro n’ont pas la réputation de trainer en besogne. »
D’accord. La grosse brute a raison le vieux prêtre est sénile. En revanche lui il doit être complétement con pour croire Dren amoureux tout simplement parce qu’un autre les a vu s’embrasser. Un baiser volé rien de plus. Enfin certainement. En réalité Dren était complétement paumé. La première fois qu’il avait croisé Lenneth elle avait failli le tuer. Chose pas impossible s’il n’y avait pas eu l’intervention de Tesla qui les avait finalement assommé tous les deux.
Ensuite elle était devenue son bourreau dans les montagnes Noires. Ce fut là que Dren eut un doute. Lorsqu’elle lui avait dévoilé son corps meurtrit par les vampires. Il avait alors pensé qu’elle était à leur service contre son gré. Pensées confirmées par le fait qu’elle l’avait aidé à s’échapper et à tuer ce vampire qui la contrôlait. En réalité, même Dren ignorait si elle était coupable ou non des crimes dont on l’accusait sur ces avis de recherche.
Alors un tribunal qui ne la connaissait même pas. Le jugement allait être plus qu’expéditif.
Tour à tour Dren regarda la brute puis le prêtre. Il décida de leur raconter l’histoire des montagnes noires.
« -Si elle était si criminel que cela, je ne serais pas là en train de vous raconter ma vie. Elle aurait très bien pu m’abattre tout à l’heure ou encore avant, mais elle ne l’a pas fait. Ça laisse la place au doute sur le fait qu’elle ait froidement assassiné toute sa famille non ? »
« -Après pour ce qui est de mes sentiments envers elle… « Dren baissa la tête presque honteusement. Lui qui n’avait jamais pris le temps de s’intéresser à ce genre de chose par peur de s’attacher certainement. Mais aussi peut-être inconsciemment pour ne pas qu’un enfant soit abandonner comme une merde devant une forge.
« - Je ne vais pas vous hurler à la figure que je l’aime. Cependant je dois bien avouer que je ne suis pas insensible à ses charmes. »
Mensonge ou pas à cet instant même Dren l’ignorait.
D’un autre côté, si elle était jugée, obligatoirement il remonterait jusqu’à lui alors autant essayer d’éviter les ennuis. Des mercenaires ça se paye.
« - J’ai un peu d’argent. Pas autant que ne le vaut ça prime, mais on peut peut-être s’arranger non ? »
Ven 31 Oct 2014 - 18:17
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Dargor
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« Mais Dren n’a rien fait ! Laissez-le ! »
 
Elle offrit ensuite de se comporter docilement face au bourreau si on le laissait partir. Vyrah envoya Varikas s’enquérir de ce qu’il en était du gamin. Lorsque ce dernier redescendit, il lui rapporta les propos du forgeron. Un peu d’argent, pas autant que la prime. Et il n’était pas insensible à ses charmes.
Les dieux les maudissent, tous les deux, songea Vyrah. Ils allaient probablement rester sur ce discours quelle que soit la question. Et ils auraient bien raison, il serait futile d’insister. En d’autres termes, il allait devoir croire leur bonne parole. Ou bien alors décider qu’ils mentaient. Et sans rien pour prouver une théorie plus que l’autre.
 
« Dans le doute, dit Tobin, autant les livrer tous les deux. On court moins de risque à livrer un innocent à la justice qu’à laisser un criminel en liberté.
-Et puis, ajouta Silhouette, ça nous ramène plus d’argent, car le juge devra forcément augmenter la prime.
-Tu dois savoir, dit Varikas, que je n’approuve pas une telle idée. Livrons-la elle, et laissons ce forgeron penser ce qu’il veut. S’il tente de la libérer, il prouvera lui-même sa culpabilité. Sinon ? Sinon nous aurons livré une criminelle. C’est notre travail. »
 
Finalement, Scorpion Rouge alla se mettre devant Vyrah, et son visage exprimait clairement ses pensées. Elle désigna le plafond, là où devait se trouver le forgeron, la tueuse, et mis la main sur son cœur. Puis elle vit d’autres mouvements, pour continuer son discours. Vyrah savait ce que cela voulait dire. D’une part, on ne les séparerait pas. D’autre part, si on les livrait à la justice, il pouvait dire adieu à sa présence dans le groupe, parce qu’on aurait livré ce forgeron à la justice, et qu’elle le croyait innocent. Enfin… Le croyait-elle ou était-elle simplement reconnaissante ? Vyrah ne le comprenait pas. Et quoi qu’il arrive, sa décision allait diviser ses mercenaires. Ca par contre, c’était très clair.
Puis la décision s’imposa à lui. Le forgeron souhaitait payer ? Il allait lui propose un autre genre de prix. Il murmura quelques mots à l’oreille de Varikas, qui remonta immédiatement, sourire aux lèvres.
 
« Dites-moi madame, dit-il ensuite à l’otage. Si nous gardions ce charmant monsieur en, disons, otage, sommes-nous sûrs que vous ne ferez rien ? »
 
A l’étage, Varikas demandait au charmant garçon en question s’il était prêt à se porter garant de la bonne conduite de la criminelle.
Dim 2 Nov 2014 - 11:01
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Lenneth Vif Argent
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Les yeux de la jeune femme s'etrecirent tandis qu'elle ecoutait les paroles de Vyrah. *Toi j't'aime pas* songea-t-elle, *Si un jour je le peux, j'te creve!* 
Ce qui est bien quand on est considérer comme une tueuse, c'est quand on peut le devenir pour de vrais. Len' avait rarement tué, souvent pour sa propre vie. 
Ce coup ci elle se sentait de véritables envies de meurtres. Cela se lisait dans ses yeux, tandis qu'elle les posait sur l'homme.

"Dren n'a rien fait. si tu le touche, ou que tu lui fait le moindre mal, commence a prier, car meme le trou de souris le plus éloigné ne te servira pas de refuge."

Elle les regarda tous. Même celle qui lui avait offert la défense. "Touchez a Dren et je vous egorgerais jusqu'au dernier. Et la, la prime vaudra le coup!"
Dim 2 Nov 2014 - 16:57
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Dren Hortys
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C’est quoi ce manège ? S’interrogea Dren. Pourquoi si le vieux prêtre me pose une question il s’empresse de donner la réponse à un mort-vivant qui retourne en bas et me repose une question juste après.

Un mort-vivant… C’est quoi cette connerie !?  Dren se rappelait très bien avoir entendu dans les montagnes noires la présence de ce fameux groupe de mercenaire.



"Touchez a Dren et je vous égorgerais jusqu'au dernier. Et la, la prime vaudra le coup!"

Dren reconnu la voix de Lenneth qui lui parvenait de la salle commune en bas. Pourquoi lui avoir fait croire qu’elle était déjà partie en direction du tribunal ? Pourquoi surtout s’acharne-t-elle à essayer de l’innocenter lui alors qu’elle risque beaucoup plus que lui.

« -Oui je me porte garant pour elle. »

Finit-il par dire. Allaient-ils finirent leur vie à se sauver l’un et l’autre à tour de rôle comme dans les montagnes noires ? Possible. Qu’avait vu Tesla au moment où elle avait assommé Dren juste après avoir assommer Lenneth alors qu’ils étaient eux-mêmes à une seconde se s’entretuer.

« -Vas dire ça à ton chef, tête de mort qu’il arrête de demander ce qu’il peut gagner ou non à la livrer à un tribunal. Parce que j’irais témoigner pour elle s’il le faut. Et si jamais elle devait en perdre la tête et pas moi. J’irais voir des prêtres de Canërgen en leur précisant qu’elle a été amenée au billot par une bande de mercenaire dans laquelle se trouvait un type dans ton genre. Et si ça ne suffit pas j’irais chercher Prazior Myrs en lui expliquant que je ne demande rien pour mes services dans les montagnes sauf peut-être de savoir ce que pense le dieu qu’il représente à ton sujet. Maintenant je ne pense pas que vous êtes en panne d’argent vu le plus que généreux pourboire qu’il m’a laissés pour l’arme de la femme muette. »

Dren lui jeta à la figure la bourse que lui avait donné  Virah un peu plus tôt.
Son regard emplit de colère se posa sur ses armes non loin de lui et le barbare le remarqua et décroisa les bras.

« - Cherche pas à les prendre armoire à glace. J’suis plus rapide que toi et si ça doit finir en boucherie à l’étage. J’espère qu’elle tiendra sa promesse. »
Lun 3 Nov 2014 - 18:18
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Dargor
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« Touchez à Dren et je vous égorgerais jusqu’au dernier, et là, la prime vaudra le coup ! »
« Oui je me porte garant pour elle. »
 
Le reste de ce qui avait été dit n’intéressa pas plus que ça Vyrah. Il avait sa réponse. D’une part, ils avaient un otage avec le jeune forgeron, d’autre part, ce dernier garantissait qu’elle se tiendrait tranquille aussi longtemps qu’il serait avec eux. Le fauconnier ne cherchait pas à en savoir plus. Restait à savoir les tâches qu’il allait confier au nouveau-venu, mais cela viendrait plus tard.
 
« Alors, dit-il en s’adressant à la prisonnière, mais aussi en haussant assez la voix pour que le forgeron, dans sa chambre, puisse distinctement l’entendre. Je vais t’expliquer comment ça va se passer. Nous allons partir avec notre ami forgeron vers le sud de la fédération, là où vont se dérouler des évènements intéressants pour nous. Nous n’allons pas le maltraiter, sinon ça n’aurait aucun intérêt de le garder en otage. Après, dans la mesure où nous inviterons les autorités à le traiter comme l’un des nôtres, il sera exposé au danger. Je m’engage à ce que mes gaillards ne lui fassent pas de mal, mais je ne garantis pas du comportement de nos adversaires. Voilà pour lui. Quant à toi très chère, nous allons te libérer. Aussitôt détachée, tu vas quitter cet établissement, et sous vingt-quatre heures, je veux que tu aies quitté la ville pour partir dans une direction opposée à la nôtre. Il a choisi de se porter garant de toi. Donc nous te laissons tranquille, mais si jamais nous apprenons que tu as enfreint la moindre loi, et ça c’est peu importe le royaume dans lequel tu te trouves, nous le livrons au tribunal le plus proche comme complice de tes crimes. Sinon … Eh bien sinon, s’il se débrouille bien, il aura une part de nos bénéfices égale à celle de n’importe lequel d’entre nous. Un membre de la troupe par nécessité en quelques sortes. »
 
Sur ces paroles, ce furent Trenloë, Varikas, Hugo et Tobin qui encadrèrent la tueuse pour la mener dehors.
 
« Je suis navré de ne pas vous laisser le loisir de faire vos adieux, dit Vyrah, toujours d’une voix élevée, mais tu comprendras aisément pourquoi je n’ai pas envie de vous réunir. A présent, adieu, criminelle, et au plaisir de ne jamais te revoir. »
Jeu 6 Nov 2014 - 15:49
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Lenneth Vif Argent
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Ses yeux se plissèrent, le temps de bien comprendre ce qui se passait. La séparer de Dren? Mais?! Non! Elle dut se retenir pour ne pas sauter sur eux, meme ligotée a une chaise. Lenneth savait faire du dégat, et la, elle avait des envies de meurtre, non pas que Dren lui ai tapé dans l’œil ... Enfin si! Et fichtrement bien, l'enflure!

Une larme roula sur la joue de l'Argentée tandis qu'elle prennait conscience de ce qui lui arrivait. Ses lèvres tremblaient. C'est étrange, voila bien longtemps qu'elle n'avait pas ressentit ca ... Que lui arrivait il? 

Et voila l'armée des gros bras qui s'empresse de la pousser dehors. Elle ferma les yeux, et quand elle les ouvrit, les prunelles de la jeune femme étaient rouges. Lenneth n'usait pas souvent de son pouvoir a cette intensité, mais bon 

... Sa main vola vers la dague a la ceinture, et elle frappa dans la chair, une fois, deux fois et plus encore. Tobin s'efondra, dans une gerbe de sang. Lenneth pivota. Un coup de pieds dans les couilles d'Hugo, la dague qui rencontre sa jugulaire droite. Encore un de moins, au suivant. Et ainsi de suite, elle bouge trop vite, un apres l'autre, jusqu'a ce qu'il ne reste que Vyrha et elle...

La main de Lenneth etait vide, tendue, mais vide.Elle se tenait sur le pas de la porte. Ses yeux avaient retrouvé leur couleur bleue normale. Elle avait usé de magie. Ses levres s'étirèrent en un rictus. Elle envoya un dernier message mental a l'homme : *Essaye juste de nous séparer, et fais face a votre destin, je serais impitoyable ...*
Mer 12 Nov 2014 - 18:32
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Dren Hortys
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Dren foudroyait toujours du regard le barbare qui le lui rendait. Prêt d’un instant à l’autre à sauter sur ses armes lorsque Vyrah reprit la parole.
 
« Je vais t’expliquer comment ça va se passer. Nous allons partir avec notre ami forgeron vers le sud de la fédération, là où vont se dérouler des évènements intéressants pour nous. Nous n’allons pas le maltraiter, sinon ça n’aurait aucun intérêt de le garder en otage. Après, dans la mesure où nous inviterons les autorités à le traiter comme l’un des nôtres, il sera exposé au danger. Je m’engage à ce que mes gaillards ne lui fassent pas de mal, mais je ne garantis pas du comportement de nos adversaires. Voilà pour lui. Quant à toi très chère, nous allons te libérer. Aussitôt détachée, tu vas quitter cet établissement, et sous vingt-quatre heures, je veux que tu aies quitté la ville pour partir dans une direction opposée à la nôtre. Il a choisi de se porter garant de toi. Donc nous te laissons tranquille, mais si jamais nous apprenons que tu as enfreint la moindre loi, et ça c’est peu importe le royaume dans lequel tu te trouves, nous le livrons au tribunal le plus proche comme complice de tes crimes. Sinon … Eh bien sinon, s’il se débrouille bien, il aura une part de nos bénéfices égale à celle de n’importe lequel d’entre nous. Un membre de la troupe par nécessité en quelques sortes. »
 
Mais ça n’a aucun sens. Pensa Dren. Au moins Lenneth avait une chance d’éviter le bourreau. Cela rassura le forgeron. Mais qu’est-ce qu’elle lui avait fait pour qu’il s’inquiète à ce point de son sort ? Dren récupéra lentement ses armes et calmement se rééquipa tout en essayant de chercher une réponse à cette question. Puis Vyrah reprit à nouveau la parole.
 
 « Je suis navré de ne pas vous laisser le loisir de faire vos adieux, dit Vyrah mais tu comprendras aisément pourquoi je n’ai pas envie de vous réunir. A présent, adieu, criminelle, et au plaisir de ne jamais te revoir. »
 
L’idée de ne pas la revoir laissait comme un vide en lui. Bien sûr elle l’avait autant sauvé que d’essayé de mettre fin à ses jours. Comme une réponse silencieuse à l’ordre de Vyrah, le barbare se colla devant la porte et croisa à nouveau les bras. S’il croyait que c’était ça qui l’empêcherais de la revoir…
Dren prit une profonde inspiration et ferma ses yeux. Juste à côté de lui un double illusoire du forgeron apparu. Sans un mot il passa au travers du barbare et descendit les escaliers. En bas son double lui retransmit l’image de Lenneth sur le pas de la porte. La main désarmée tendu vers Vyrah.
Son illusion se dirigea droit vers elle sans tenir compte des obstacle comme les tables et les chaises présentent dans la salle. Essayant de lui attraper la main sans toutefois pouvoir la saisir puis se retourna vers Vyrah.

« -Ça vous couterait si cher que ça de la laisser venir avec moi ? »
Sam 15 Nov 2014 - 14:09
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Dargor
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Le soupir que laissa échapper Vyrah dut s’entendre dans toute la taverne. Pourquoi fallait-il toujours que les gens compliquent les choses à ce point-là ?

« C’est ça, on vous garde tous les deux, dit-il d’un ton las, en faisant signe à son équipe de se préparer à un éventuel combat. Et c’est quoi le plan ? Une belle nuit, on se réveille tous avec la gorge ouverte ? Je ne me souviens pas de voir avoir donné le choix. Et à vrai dire, je n’envisage même pas l’éventualité d’un refus.
-Pourtant, tu m’as accepté, avec ma réputation, à l’époque, fit la voix de Ker le Gris, tranquillement assis à une table. »

Il était le seul à n’avoir pas touché son arme.

« La situation était différente, répondit Vyrah, qui quitter le couple des yeux. Tu cherchais un refuge pour te cacher de quelques assassins. Nous te le fournissions. Et chacun y trouvait son compte.
-Ca, répondit Ker, c’est un raisonnement de sophiste. Si tu ne voulais pas te retrouver dans cette situation, il aurait fallu tuer ce gars dès le début et livrer la donzelle à la justice. C’est ce que j’avais recommandé. Maintenant payes-en les conséquences. Soit tu les laisses s’en aller tous les deux, soit ils viennent tous les deux dans le groupe. »

Vyrah resta silencieux. La tension était à son comble dans la salle, toutes les personnes présentes ayant les armes à la main, sauf Ker. Et le vieux rôdeur pouvait deviner qu’à l’étage, là où il y avait le réel forgeron, Ronan et Frère Gherrin étaient également prêts au combat.
Sam 15 Nov 2014 - 17:56
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Lenneth Vif Argent
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Enfin je l'ai eu !
Lenneth Vif Argent
Elle regarda les doigts de Dren s’entremêler un instant, fugace et déchirant aux siens. Son corps entier frissonna, une bouffée de désir l'envahit. Len' regarda les autres tandis que Dren parlait. Puis l'autre. Et enfin Vyrah. Il est vrais que de lui trancher sa gorge a lui, dans son sommeil, c’était quelque chose d’excitant. 

Ses lèvres se retroussèrent en un rictus. Cependant elle se tut, laissant les autres décider de son sort. Ses yeux rivés a l'illusion, séparée de lui par les corps de deux gros bras.
Elle aurait aimé lui faire passer un message, juste a lui seul. Mais bon tant pis. 

L'Argentée  leva les épaules. Elle tourna les talons et quitta la pièce. Pour s'asseoire sur les pierres du perron. Ils ne pourraient pas partir sans qu'elle le sache. Et si Dren les suit, elle pourra les pister, pour le sortir de la. Et fuir avec lui. Et peut etre s'autoriser a tout recommencer, vivre et ... peut etre se laisser aller a faire confiance et aimer quelqu'un a nouveau.

Dans son dos, des voix, et des disputes. Elle se doutait bien qu'en restant sage sur le pas de la porte elle donnait du poids a la proposition de Dren. Elle posa le menton sur ses bras croisés, regarda la lune se coucher et le ciel rosir. Le jour nouveau arrive.
Dim 16 Nov 2014 - 19:22
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Dren Hortys
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Dren Hortys
Le double de Dren observait ce qu’il se passait en bas et le bruit des armes sorties de leur fourreau eurent pour écho le même plus proche de lui à l’étage. Lorsqu’il ouvrit les yeux le barbare et le prêtre étaient sur leur garde.

« - Je compte jusqu’à cinq avant de te coller une raclée avorton. »
Lui lança l’armoire à glace.
Dren soupira. Il tendit le poing vers le colosse et le prêtre. Actionnant un mécanisme, son arbalète se déploya prête à lâcher un carreau.
Qu’est-ce qui le retenait de tirer ? Pas les deux-là.  Celle qui se trouvait maintenant assise sur le pas de la porte et surtout tous les autres en bas qui ne manquerait pas de l’étriper si jamais il arrivait quoi que ce soit à ce gros sac à merde qui si ça se trouve ne savait même pas compter jusqu’à cinq si ça se trouvait.
Dren lança un juron, baissa son arme et coupa l’illusion.
« -Allez tous vous faire foutre. »
Souffla le forgeron. Avant de se murer dans le silence.
Je me porte garant d’elle. Avait-il dit un peu plus tôt. Et à la moindre connerie, il se retrouverait devant un tribunal trainé par des types pour qui il devait maintenant travailler sans broncher.
Tout cela avait sérieusement écorné l’image qu’il se faisait de ce groupe de mercenaire qui se revendiquait comme intègre, juste et… Putain des mercenaires c’est tout sauf intègre et juste.
Il n’avait qu’une chose à faire attendre qu’elle parte de son côté. Puis lui partirait avec eux.
« -Tu vois quand tu veux gringalet. »

Dren leva des yeux qui auraient lancés des éclairs s’ils avaient pu vers le barbare puis se força pour lui adresser un sourire aussi méprisant que possible.
« -Toi, je pourrais suivre votre bande toute une vie voir même plusieurs que je ne suis pas certain que je t’apprécierais pour autant. »
Lun 17 Nov 2014 - 17:10
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Dargor
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Dargor
Une heure passa. Puis une autre.
Ils avaient fini par accepter que le forgeron quitte sa chambre et vienne les rejoindre dans la salle commune, où la tension était peu à peu redescendue. Un vague murmure de conversations y régnait désormais. Les mercenaires, après avoir cessé de faire semblant de réfléchir à l’affaire, en étaient revenus à leur sujet de conversations habituels. Ils restaient cependant méfiants, et un observateur attentif noterait certainement que tous avaient la main sur la poignée de leur arme, jetant fréquemment des regards vers la sortie où ils savaient trouver la tueuse.
Vyrah, pour sa part, était le seul silencieux. Il avait fait asseoir le forgeron devant lui, après bien entendu avoir fait vérifier que c’était bien lui et pas une putain d’illusion, et lui avait intimé l’ordre de respecter le silence, lui aussi. Ses armes lui avaient été rendues, mais une rune flottante d’Astarra faisait passer un message clair : il était pour l’instant uniquement toléré dans le groupe, et la confiance placée en lui était très fortement limitée. A plus forte raison quand sa compagne était dehors, alors même qu’elle aurait dû partir selon les termes du traité qu’il avait pourtant accepté. Et ce en leur nom à tous les deux. Ronan et frère Gherrin avaient rapidement expliqué ce qu’il s’était passé à l’étage à Vyrah, qui s’était contenté de hocher la tête en silence. Et depuis, rien ne s’était passé.
Le rôdeur qui menait la troupe regarda tranquillement par la fenêtre. Elle était toujours dans la cour. Il dût retenir un soupir. En restant ici, il ne savait pas ce qu’elle s’imaginait, mais tout ce qu’elle gagnerait serait soit de se faire repérer par le guet de la ville, soit les vingt-quatre heures qui lui avaient été données pour partir s’écouleraient, et là, ce serait le drame, pour elle et pour son compagnon.

Une autre heure passa. Puis encore une autre. Plus que vingt heures.
Vyrah observa ses mercenaires, qui continuaient à faire semblant d’avoir relâché leur attention. Il sourit. Tout était dans leur jeu d’acteur. Chacun d’entre eux était un vétéran, chacun d’eux avait connu bien des batailles, des grandes comme des petites. Et ils savaient tous comment cela fonctionnait. Le temps de la bataille lui-même était quelque chose de rapide. La préparation de la bataille puis son attente était quelque chose de beaucoup plus long. Et cela, les mercenaires le savaient. Le temps n’aurait pas d’impact sur eux.
Vingt heures d’attente, ils l’avaient déjà fait. Il leur était déjà arrivé de passer plusieurs semaines de suite à s’observer avec leurs ennemis. Seul un ruisseau, auquel les deux camps venaient boire, les avaient séparé. Et ils avaient attendu. Parce que le commandant des ennemis était un vieux de la vieille, qui connaissait bien ce petit jeu. Et les mercenaires aussi. Mais les troupes ennemies avaient fini par craquer. Croyant que les mercenaires avaient relâché leur attention, ils tentèrent d’attaquer au milieu de la nuit, malgré les ordres du commandant. Ce dernier fut le seul rescapé.
Voilà pourquoi Vyrah savait pertinemment que vingt heures d’attente dans une auberge était quelque chose que ses mercenaires savaient faire. D’ailleurs, déjà, plusieurs d’entre eux somnolaient. Mais d’un sommeil léger. Et ils n’étaient pas très nombreux à le faire. La plupart restaient éveillés, et prendraient leur tour de sommeil plus tard. Pareil pour le repas. Il y avait toujours au moins les trois quarts de l’équipe prêts au combat, malgré l’apparence qu’ils se donnaient.

Une autre heure passa, puis encore une autre. Au total, ce furent cinq heures qui durent passer avant Vyrah ne rompe le silence établi entre lui et le forgeron.

« Tu sais mon gars, tu devrais vraiment envoyer une de tes illusions voir ta copine. Et lui dire qu’il lui reste quinze heures pour dégager si elle ne veut pas que ça tourne au drame. Pour vous, bien entendu. Essaye de lui faire comprendre qu’on est pas sûrs de ta culpabilité, et que t’es pas recherché. Y’a aucune raison de te livrer à la justice donc. Elle, d’un autre côté, elle est recherchée comme tueuse notoire dans tous les pays du monde. Et c’est notre boulot de mercenaires de nous occuper de ce genre de personnes. Y’a rien de personnel, juste un certain professionnalisme. Comme toi quand tu forges une arme pour un client. Tu te souviens des instructions pour la lame de Scorpion Rouge ? On te les avait données les plus précises possibles. Et on avait clairement dit qu’on tenait absolument à ce que le travail soit parfait. Tu as fait un travail de très haute qualité. Et pourtant, tu nous connaissais pas, ou bien alors uniquement de réputation. Rien de personnel en somme. Que du professionnalisme. Tout compte fait, ici c’est strictement la même chose. On cherche pas à vous faire ça parce qu’on vous aime pas. On cherche à vous faire ça parce que c’est notre boulot. Est-ce qu’on y prend du plaisir ? Moi pas en tout cas. Je peux pas parler au nom de chacun de mes gars et de chacune de mes filles, mais comprends que même ceux auxquels ça ne plait pas le font parce que c’est ce qu’il faut faire. Pour le travail. C’est comme ça que notre monde fonctionne, et tu le sais. Mais d’un autre côté, on s’autorise aussi des largesses. Si on faisait notre travail consciencieusement,  on vous aurait tous les deux livré à la justice dès le départ, ou on aurait fait ce que suggérait l’ami Ker. Mais d’une part, nous ne sommes pas des putains de paladins d’Ohiel qui cherchons la justice en toute chose, et d’autre part, tu vois, je connais assez le juge de cette ville pour savoir la sentence qu’il aurait rendu à ton égard si tu avais par malheur atterrit entre ses mains en tant que complice, même simplement présumé, de cette tueuse hautement recherchée. Elle, c’est une femme. En Oro, les femmes exécutées doivent l’être rapidement, sauf si elles adorent les démons auquel cas elles sont brûlées vives, mais ça ne concerne pas ta copine. Mais toi ? En tant que complice d’une meurtrière, il me semble que tu t’exposais à la pendaison. Aurais-tu de la chance que ça serait rapide, mais ça peut durer longtemps. Et pourtant on est pas sûrs que tu sois coupable. Qu’est-ce qu’on sait ? Que tu l’as embrassée et qu’elle t’a accompagné chez toi. Même si je pense que tu devrais un peu réviser le choix de tes fréquentations, rien au monde ne t’interdit d’embrasser une criminelle. Tu comprendras pour autant qu’on ne peut dès lors pas ne pas prendre en compte cet élément. Donc s’il te plait. Envoie une de tes illusions lui expliquer qu’elle ferait mieux de décamper. Pour ton propre bien autant que pour son propre bien à elle. J’ai pas envie de faire couler le sang dans cette ville, et on aurait dû partir à l’aube pour notre prochain travail. Plus on attend, plus on devra couvrir rapidement du terrain pour éviter de nous mettre en retard. Et personne n’aime ça la marche forcée. Allez, soit aimable. »
Mar 18 Nov 2014 - 11:14
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Dren Hortys
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Dren Hortys
Dren fut autorisé à rejoindre la troupe en bas. On le fit s’assoir devant Vyrah et on lui ordonna de garder le silence juste après qu’une rune menaçante soit lancée au-dessus de lui. Maintenant c’était certain il était vraiment otage de cette bande de mercenaire.
Puis après une bonne heure de silence Vyrah prit la parole. Dren l’écouta attentivement. Il avait quelques heures auparavant pensé leur demander de rejoindre leur bande. Puis comme la dernière fois qu’il avait croisé Lenneth cette femme était apparue, elle avait foutue le bordel dans sa vie. Et maintenant elle le mettait aussi dans sa tête. Il leva les yeux et regarda chaque mercenaire qui était dans la pièce. La plupart fronçaient les sourcils lui envoyant des regards remplis de méfiance voir pour certain de haine. Pas vraiment la peine de lutter.

« - Je reviens. »

 Dit-il avant de fermer les yeux. Son double illusoire apparu juste devant Lenneth qui patientait dans la cour le visage fermé. Il commença par lui exposer ce qui les attendait si jamais elle s’entêtait à rester planter là.

« -Maintenant écoute. On a failli s’entretuer dans le désert.  Puis je me suis retrouvé en taule chez les vampires où tu m’as sauvé. Après je t’ai sauvé à mon tour. Là on s’est recroisés, je t’ai couvert, mais les types dans la taverne c’est des mercenaires qui m’avait passé une simple commande. Je t’ai pas vendu, à personne. Tu ne m’aurais pas assommé on en serait peut-être pas là. J’ai pas vraiment envie de me balancer au bout d’une corde et… Et encore moins de voir ta tête tranchée juste avant. Va-t’en, je t’en prie. Evite de faire des bêtises. Je me suis porté garant pour toi. Aussi, je vais garder tes armes avec moi. Je vais partir avec eux vers le sud. Virah t’as dit d’aller dans la direction opposée, mais il n’a pas dit pendant combien de temps. Laisse un peu toute cette agitation se calmer. Maintenant si tu n’as rien à ajouter, je crois que je vais y aller. »
Sam 22 Nov 2014 - 17:11
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Lenneth Vif Argent
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Enfin je l'ai eu !
Lenneth Vif Argent
Elle ne parla pas. Pas un mot, pas un soupir ne vint troubler le discourt de l'illusion. Elle le regardait pourtant, ses grands yeux bleus fixés sur un point derrière lui. Se rendait-il compte a quel point elle se fichait de Vyrah et de sa clique. Elle gardait pour eux une envie meurtrière tres réelle.

Une phrase de Dren la fit se hérisser. Ce sont eux qui conserveront ses lames. Elle avait envie de hurler sa colère, de cracher au visage du fantôme et de retourner dans la taverne pour récupérer a coup d'ongles et de crocs ses précieuses armes. Forgées dans le sang, et liées a son Esprit, elle se sentait souillée, violée a la seule idée d'un inconnu posant ses mains sur l'argent ciselé. Un frisson d'horreur lui remonta dans la colonne, elle ne cacha pas le dégoût que cette idée lui inspirait.

Lenneth serra les dents, fronça ses sourcils aussi décolorés que sa chevelure. Elle ferma les yeux, et dut inspirer, une fois, deux fois, au moins avant de trouver le calme absolu qui lui était nécessaire.
Manipuler un Esprit revient a créer une illusion. Dans le fond elle n’était pas tellement différente de l'homme qu'elle essayait de tirer d'affaire. Elle tissa la toile de son sortilège, lentement, comme si elle dressait un miroir entre le monde et elle, comme si elle tendait un faux décors pour se faire disparaître. Quand tout fut prêt, l'Argentée leva son regard, qui cette fois tirait plus sur le rouge que sur le bleus. Elle tendis la main vers l'illusion. « je ne suis pas la ... » Et d'un coup, Lenneth relâcha son sort, et sous les yeux de Dren Illusion, disparut dans la nuit. Bien sur un homme habitué a la magie aurait sentit qu'elle se tenait encore la, simplement drapée par invisibilité.

Est ce que Dren la sentit se lever, lui jeter un dernier regard, tendre deux doigts qu'elle venait d'embrasser vers lui ? Entendit-il le murmure du vent alors qu'elle bondissait loin de lui et qu'elle s’enfonçait dans la nuit ? Elle le saura quand elle le retrouvera ...
Dim 23 Nov 2014 - 12:48
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